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Critiques de Haifaa Al-Mansour (13)
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Wadjda et le vélo vert

Wadjda faisait semblant de chanter la prière ou une sourate du Coran. Peu importe ce que c'est !





Elle a 11 ans, et s'ennuie: "C'est le moment de la bataille, c'est la seule solution... C'est la guerre!"





Comment on peut faire réciter de telles inepties à de jeunes filles? Au mur, il y a:

"Ma soeur musulmane, fais attention aux loups humains, les hommes. Protège ton honneur contre ceux qui te tueront "





Un loup? Wadjda pouffe presque de rire en imaginant Abdallah, son petit voisin, sous les traits d'un loup sanguinaire!

"Il a les cheveux noirs, comme la fourrure d'un loup... Mais, il ressemble plutôt à un hamster."🐹





Tout cela n'intéresse pas Wadjda, ni le paradis promis en tuant les infidèles, ni le "Hajj", le pèlerinage à la Mecque...





Elle a 11 ans et désire un vélo vert,(pour faire la course avec son ami Abdallah), mais, c'est impossible pour une fille, en Arabie Saoudite.





Une fille ne peut faire du vélo, elle ne pourrait plus avoir d'enfant. Et puis, que vont dire les voisins ?...





De plus, son père veut une 2ème épouse, car la maman de Wadjda ne peut lui donner un garçon. Dans la maison, le tableau généalogique ne mentionne que les hommes... Il n'y a pas celui de Wadjda et de sa mère...





Les hommes! Ils ne sont pas si méchants, même si certains profitent de leur statut privilégié et de cet "esclavage" sur les femmes...





Même si le père de Wadjda complimente sa femme sur sa beauté et sa cuisine, (elle aime son mari et voulait lui plaire, avec une belle robe rouge) il avance son remariage (l'autre femme est plus jeune!)





Wadjda s'inscrit alors, à un concours de lecture du Coran, car avec l'argent de la récompense, elle espère acheter le vélo de ses rêves...





Wadjda est têtue ! "Les longs cheveux qui entouraient son visage, lui donnaient un air négligé, espiègle même !"

Wadjda peut elle avoir un vélo ? Et, une jeune fille rebelle, comme elle, peut-elle avoir un avenir, en Arabie Saoudite ?





MBS, Mohamed Ben Salman, le roi d'Arabie Saoudite a permis aux femmes de conduire, et d'aller au cinéma, sans chaperon... Mais, pour un motif économique, c'était devenu compliqué et très cher de faire accompagner chaque femme, par un homme de la famille...





Mais, elles doivent continuer à porter leur niqah et leur tenue sombre, même pas 40 degrés, à l'ombre. C'est péché de laisser un homme voir, ne serait ce qu'une mèche de cheveux d'une femme !

Après tout, il y a de l'air conditionné, dans les luxueux centres commerciaux...





C'est beau, non? Pourtant de nombreuses jeunes femmes continuent à fuir l'Arabie Saoudite...

"Un millier de jeunes femmes ont fugué l'Arabie de MBS", selon Madawi al-Rasheed, article du 19/01/2019. L'une d'elles, Dina Ali Lasloom (24 ans) avait été récupérée/enlevée par 2 de ses oncles, à l'aéroport de Manille malgré ses appels à l'aide, sur les réseaux sociaux:

"Aidez moi, ils vont me tuer !"





MBS? Vous ne vous en souvenez pas? Il fut soupçonné d'avoir ordonné, à ses services secrets, de tuer Jamal Khassogi (un ex-ami et confident) en le dépeçant, dans son ambassade en Turquie...
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Wadjda et le vélo vert

Une rencontre. Pas commune. Entre une fille et un beau vélo vert. Wadjda le veut. Mais voilà, Wadjda vit en Arabie Saoudite. Et là, c'est interdit pour les filles de faire du vélo. Un prétexte pour parler de la condition des femmes, mais d'abord et avant tout, pour parler de la ténacité, de l'entêtement, de la volonté. Celle de ne pas subir sa vie, mais de la vivre... comme bon l'entend. Parce que les femmes existent, et qu'elles ont des droits également. Avec ses rêves, ses ambitions, ses désirs, son tempérament, sa personnalité, sa couleur... Un très beau texte qui fait du bien, mais si certains passages révoltent.
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Wadjda et le vélo vert

Wadjda est tombée amoureuse. D'un magnifique vélo vert. Le seul hic, c'est qu'elle vit en Arabie Saoudite et que les filles n'y ont pas le droit de faire du vélo. Mais elle s'en fiche: elle fera son possible pour l'avoir ce vélo. Et pour rendre son sourire à sa mère.

Un très chouette roman sur la ténacité d'une petite fille qui ne veut pas vivre la même vie de dépendance que sa mère, qui veut vivre comme elle l'entend, et ça, tout de suite. En arrière-plan, un aperçut de la vie des femmes dans ce pays extrêmement fermé : système autorisant la polygamie, toute puissance des femmes ayant une parcelle d'autorité et destiné à rendre docile les enfants (voir la directrice d'école de Wadjda), mariage des filles dès la puberté arrivée, dépendance économique mais aussi pour se déplacer...

L'auteure du livre est également la réalisatrice du film du même nom. Et l'entendre parler des conditions de tournage est assez savoureux (c'est un autre mot pour ne pas dire triste...)
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Wadjda et le vélo vert

Rebelle et malicieuse, Wadjda a 11 ans et son rêve le plus cher est d’acheter le beau vélo vert qu’elle a repéré dans une vitrine et d’aller faire la course avec son meilleur ami Abdallah.



Mais quand on vit en Arabie Saoudite et qu’on est une fille, même à 11 ans, le poids des traditions et de la religion pèsent fort et les contraintes qui visent à effacer les femmes de la société, quel que soit leur âge, sont un vrai carcan qui empêche Wadjda de s’épanouir et de vivre sa vie d’enfant.



J’ai acheté ce livre pour ma fille (qui a l’âge de Wadjda) car je trouvais intéressant qu’elle puisse découvrir, au travers d’une héroïne attachante et volontaire, une réalité sur le quotidien des femmes (et des petites filles) dans certaines régions du monde.



Ce roman est particulièrement bien fait pour ce jeune public. Les principaux sujets sont abordés : la condition des femmes dans la société, la polygamie, la répudiation, le rôle omniprésent de la religion dans le quotidien et aussi à l’école… avec suffisamment de délicatesse et de simplicité pour ne choquer aucun enfant, mais sans fausse pudeur ou naïveté excessive non plus.

En tant qu’adulte, j’ai trouvé le livre plaisant à lire et surtout je pense que c’est une bonne base pour entamer une discussion sur le sujet avec son jeune ado, si on le souhaite.



Wadjda est une héroïne inspirante et attachante, de celles qu’on voudrait que nos petites filles admirent et prennent pour modèle (même si elle fait tout de même quelques bêtises !).

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Wadjda et le vélo vert

Quel merveilleux roman

Une très jolie lecture qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent

C est l histoire d une petite fille qui rêve de posséder un vélo en Arabie Saoudite

Que d embuches pour elle pour réaliser ce rêve

Ce livre m a beaucoup appris sur le Coran

C est aussi une profonde histoire d amitie entre un gamin et une gamine qui grandissent.
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Wadjda et le vélo vert

L'histoire d'une petite fille cherchant à affirmer sa personnalité dans un pays où on l'oblige à la gommer.

Affichant un style bien à elle malgré l'abaya qui la couvre, contournant les proscriptions imposées à son sexe ("Elle s'en fichait complètement"), Wadjda est rebelle dans l'allure comme dans l'attitude. Mais c'est une indisciplinée maligne, cherchant constamment "le moyen de contourner le système" plutôt qu'en optant pour l'affrontement. Ses petits trafics lui vaudront néanmoins plus d'une punition par l'intransigeante directrice Mme Hessa !



Et on s'indigne avec Wadjda de tous ces interdits ("C'est haram !") allant du patin à glace aux chansons d'amour, de toutes ces obligations (à se voiler, à éviter les garçons), à ces autorisations parentales pour tout (y compris rentrer chez soi après l'école !), au nom d'une soi-disant moralité basée sur les "superstitions ridicules" d'un autre âge. Se balader à vélo en fait partie : "Les vélos sont dangereux pour les filles ! Je ne sais pas ce que nous aurions fait si la chute avait abîmé ta virginité !"... Il en ressort un profond sentiment d'injustice, d'autant plus que les garçons, inversement, se voient tout permis. Le père de Wadjda en est un excellent exemple, lui qui s'offre de la technologie dernier cri et qui bénéficie d'un salon personnel où "tout était neuf et beau" alors que son épouse doit se débrouiller avec son maigre salaire, gagné au prix de mille sacrifices quotidiens.



A un âge charnière entre l'enfant et la femme, Wadjda commence à prendre la pleine mesure de ce qui l'attend. Il faut désormais qu'elle se couvre davantage pour se cacher du regard des hommes : "Entièrement couverte de noir, elle ressemblait à un fantôme anonyme." Comment afficher sa différence quand on ressemble à n'importe qui ? Si l'école (de filles, bien sûr) apporte "quelque liberté", sa maison est le seul endroit "où sa mère et elle pouvaient être elles-mêmes, détendues et heureuses, à l'abri du monde extérieur." Une constatation bien triste et qui va amener cette petite dégourdie, non pas à rentrer dans le rang, mais à se battre avec les armes qu'on lui donne.



Car Wadjda a à cœur de faire reconnaître ses "nombreux talents inattendus", à son père, mais aussi à son ami Abdallah. Ce vélo vert qu'elle admire depuis des semaines dans la vitrine du marchand, "c'était plus qu'un vélo", c'est tout un symbole, celui d'un "nouveau monde" à venir dans ce pays rétrograde, d'une égalité possible entre hommes et femmes : "Elle allait pouvoir avancer à son côté, à présent". On sent bien l'évolution de la fillette au fil du roman. Wadjda est un personnage tout en nuance, qui réfléchit et analyse ce qu'elle voit et entend, à commencer par sa mère qui va elle aussi se transformer imperceptiblement, sans que l'on puisse dire clairement laquelle influence l'autre. Les relations entre Wadjda et sa mère, mais aussi celles, plus sporadiques, avec son père, en disent long sur les mentalités et surtout les tabous encore en vigueur en Arabie Saoudite. Mais si "rien n'est facile, dans la vie", Wadjda comprendra que "cela en valait la peine" de faire des concessions, que l'on peut s'accommoder de la réalité sans pour autant se renier, et que ce ne sont pas forcément les combats les plus retentissants qui sont les plus efficaces. Dès lors, "l'avenir lui appartenait".
Lien : https://www.takalirsa.fr/wad..
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Wadjda et le vélo vert

En Arabie Saoudite, Wadjda est avec une jeune fille téméraire et pleine de vie. Dans ce pays, ça devient synonyme d’impossibilité à vraiment trouver sa place. Elle n’y est ni vraiment à l’école ni dans sa vie quotidienne. Elle est beaucoup trop espiègle et pleine de joie de vivre pour son bien/ sa survie. Ici, ce n'est définitivement pas ce qu'on attend d'une jeune fille. Au départ, on lui laisse un petit peu de liberté via la tolérance accordée aux enfants mais comme elle est en train de grandir il faudrait que ça s'arrête. Ca ne lui convient pas et encore moins à partir du moment où son ami arrive à avoir un vélo. Elle ne voit pas pourquoi elle n'aurait pas le droit aussi d'avoir un vélo de pouvoir se déplacer rapidement et profiter un petit peu de la vie sous prétexte qu’elle est une fille.

Wadjda est une petite fille très attachante. Dans ce roman, on s’attarde sur la relation avec ses parents et avec un certain nombre de personnes. tous aimeraient pouvoir la soutenir mais savent les conséquences qu’il y aura s’ils la soutiennent trop. Chacun essaie au mieux de composer entre l’envie de l’aider et les dangers encourus en le faisant. Il y a un gros contraste entre la joie de vivre qu’on aimerait la laisser entretenir et l'école de filles où il faut absolument apprendre à ne plus exister, à être invisible. Wadjda doit trouver l’équilibre entre son envie de bien faire pour que sa famille soit fière et ses réflexions pour arriver à obtenir ce satané vélo et son avenir si elle l’obtient. C’est une lecture touchante, tout en pudeur et en espièglerie. L’autrice prend le parti de bien différencier ce qui dépend de la religion musulmane de ce qui dépend d'un extrémisme qui n'aurait pas lieu d'être si on était dans un monde de bisounours. N’hésitez pas à le lire ou à le faire lire parce qu'un petit peu de bienveillance et d'ouverture d'esprit en ces temps fort troublé et horrible ça fait toujours du bien.
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Wadjda et le vélo vert

C'est très intéressant de voir la vie en Arabie Saoudite et j'ai bien aimé l'histoire de cette fille qui cherche a obtenir plus de liberté.
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Wadjda et le vélo vert

C'est l'histoire d'une jeune fille de onze ans qui vit en Arabie Saoudite. Elle est un peu rebelle, en tout cas non conformiste. Elle nous raconte son quotidien, dans sa famille où le père est passablement absent, où sa mère s'échine à travailler de quoi pouvoir vivre chichement avec sa fille, Wadjda.

Le quotidien de Wadjda est rythmé par l'école des filles et sa quête pour gagner un peu d'argent afin d'améliorer son ordinaire. Elle a également un ami de toujours: Abdullah. Elle vit dans un milieu conservateur et se heurte quotidiennement aux restrictions imposées aux femmes.

Un jour, elle voit dans un magasin de jouet un magnifique vélo vert. Tout de suite, elle flash dessus et cherche comment l'acheter. Hélas, il est hors de prix pour la bourse modeste du ménage et en plus, les femmes ne peuvent pas faire de vélo.

C'est tout l'enjeu de ce livre qui non seulement nous narre cette quête d'émancipation, mais nous renseigne sur l'état de la condition féminine dans ce pays ultra conservateur selon la morale musulmane.
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Wadjda et le vélo vert

Je m'apelle Lise et je suis en 4ème je voulais vous conseillez ce livre vraiment super je l'ai choisi pour un devoir de français et cela est le premier livre que j'ai adorée d'habitude je n'aime pas lire mais cette fois j'ai aimer bonne continuation.
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Wadjda et le vélo vert

Tout d'abord merci aux éditions Gallimard pour l'envoi de ce livre. Je ne connaissais pas le film et j'ai donc découvert l'histoire en lisant l'ouvrage. Wadjda est une jeune saoudienne encore adolescente mais qui s'apprête à devenir femme. Elle fait face aux contraintes et interdits pour les femmes dans son pays, à la fois dans la sphère privée mais aussi à l'école et dans la rue. Tout est extrêmement codifié, encadré. L'argument de l'interdiction pour les femmes de faire du vélo nous rappelle une certaine époque en France (tout comme pour le foot d'ailleurs). Tout le fonctionnement de la société est ainsi diamétralement opposé au nôtre, ce qui amène des questionnements, des réactions. Malgré ces entraves, la jeune fille va montrer des signes de rébellion, discrets mais intelligents pour atteindre son rêve, son objectif, posséder un vélo vert... le livre dose donc savamment la fiction et le documentaire. On s'attache à Wadjda, on apprend à connaître sa mère, son père, son ami(oureux), sa directrice d'école, ses camarades, les différents acteurs de sa vie.

Bref c'est un roman qui permet aux plus jeunes de comprendre que le monde dans lequel ils vivent est très différent en fonction du pays où l'on vit et de son sexe. La condition sociale (riche/pauvre) n'est pas abordée mais est une composante de ce tout.
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Wadjda et le vélo vert

La condition des filles et des femmes en Arabie saoudite, une découverte pour moi qui savais juste que, depuis 2018, la conduite d'une voiture n'était plus réservée aux hommes. Je me demandais justement quand se passe exactement l'histoire, entre écrans plats et DVD, viennent se glisser tourne-disques et magnétophones à cassettes.

Le quotidien est bien décrit, chaleur, plats et odeurs y compris, sans concession : Riyad jonchée d'ordures !

Je ne m'attendais pas à l'issue du concours et les personnages me semblent assez complexes, qu'il s'agisse du chauffeur (capable de se confier une fois !), de la mère (professeur qui n'aide sa fille qu'une fois), du père dont le remariage se concrétise soudainement ou qui ne réagit aucunement aux brutales confidences de sa fille, d'Abdallah capable de ravaler sa fierté plus d'une fois et même de Wadjda, incapable de témoigner sa gratitude.

Le Coran est cité plusieurs fois mais toujours sur le thème des infidèles ou des rapports conjugaux ; j'aurais aimé en connaître d'autres aspects, peut-être en fin de livre ?...

La temporalité n'est pas toujours très claire et le changement de chapitre parfois abrupt ; c'est à retardement que j'ai compris la punition de Wadjda venue sans voile : en plein soleil ?

Les mots suivis d'astérisques ont gêné ma lecture, une note de bas de page aurait été ce me semble plus efficace (en cas d'absolue nécessité car la plupart sont expliqués dans le texte !) plutôt qu'un glossaire en fin d'ouvrage.

Pour toutes ces raisons, et même si l'héroïne n'a que 11 ans, je trouve le livre intéressant pour le défi Babelio Ado plutôt que Junior bien que la couverture mentionne "à partir de 10 ans" : une belle leçon de persévérance accompagnée de la découverte d'une culture bien différente de la nôtre et un titre de plus pour aborder le droit des femmes.
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Wadjda et le vélo vert

Ce livre est la novélisation du film éponyme par l'auteure elle même. C'est un livre jeunesse à l'écriture fluide, on est vite pris par l'histoire et la volonté de connaître le dénouement.

Au départ j'ai crû lire un livre de science fiction tant l’Arabie Saoudite est si différente. Un climat pire Tatooine, une société plus embrigadée et contrôlée que dans le meilleur des mondes, bref un vrai dépaysement. Et encore ! Pour avoir vu le making off du film et la réaction des habitants face au tournage, la réalité semble pire que la fiction. Le livre ne montre ni la hargne, ni de violence des multiples moralisateurs.



C'est une histoire écrite pour les occidentaux, premièrement il est difficile de penser que les saoudiens l'apprécieront, deuxièmement les coutumes qui sont pourtant naturelles en Arabie sont détaillées et expliquées comme à un visiteur extérieur. On ressent aussi quelquefois la sensation que les paroles ou pensées de Wadjda ne sont pas celles d'une enfant commune, mais la réflexion d'un adulte comme quand elle dit avoir ressenti de la peine quand son père n'avait pas investi à la bourse de Riyad.



L'histoire, très critique envers la société conservatrice saoudienne, est passionnante. C'est aussi une critique de la religion, mais dans une moindre mesure car à la fin on ne sait pas si Wadjda c'est jouée de la religion ou si la religion c'est jouée d'elle, en l'attirant et en la rendant "meilleure" grâce à elle.
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