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4.05/5 (sur 67 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Genève , le 14/08/1917
Mort(e) à : Mont sur Lausanne , le 24/10/2010
Biographie :

Georges Haldas né le 14 août 1917 à Genève (de père grec et de mère suisse) est un écrivain, poète et traducteur suisse francophone.
Georges Haldas a vécu jusqu'à l'âge de 9 ans en Grèce en Céphalonie, île baignée par la Mer ionienne.
Georges Haldas a fait ses études de lettres à Genève, puis a travaillé pour les éditions Rencontre. Très tôt engagé politiquement, il s’est d’abord fait connaître comme poète et c’est à ce titre qu’il tentera de cerner l’essence même de la création poétique dans plusieurs volumes réunis sous le titre général La Confession d’une graine (6 volumes de 1983 à 2003) et sous celui de l’Etat de poésie (14 vol.) Mais Georges Haldas est également essayiste et traducteur (Prix Schiller 1971 et 1977, Grand Prix de la ville de Genève 1971, Prix Taormina 1970). Ses chroniques Boulevard des philosophes (1966) et Chronique de la rue Saint-Ours (1973) ressuscitent le temps de l’enfance. D’autres comme La Légende des cafés (1976) évoquent les problèmes de la vie quotidienne dans les quartiers populaires de Genève.
Son œuvre, notamment consacrée par le Grand Prix C.F. Ramuz et le Prix de la ville de Genève, compte plus de 80 titres.
Il est décédé le 24 octobre 2010 au Mont-sur-Lausanne.
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Source : Wikipedia et http://carnetsdejlk.hautetfort.com
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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Georges Haldas
Donnez -moi sur la branche
Un oiseau à aimer
Et l'arbre grandira

(" Un grain de blé dans l'eau profonde")
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Un petit peu encore
Et la lumière encore
heureuse d'un matin
revêtue de rosée
avec un coq au loin
un oiseau sur la main
à l'heure du café
avant de travailler
Avant de devenir
chaque jour plus humain
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Georges Haldas
Donnez-moi sur la branche un oiseau à aimer
Et l'arbre grandira .
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FEMME

La nuit te logeait pure
entre ses hautes portes
On te cherchait toujours
et toujours tu riais
Tu te dissimulais
dans un corps de légende
Nous étions à la porte
interdits et muets
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Georges Haldas
Encore une pensée de cet écrivain que j'aime, qui est décédé le 24 octobre de cette année.

C'est dans le silence que l'invisible fait son chemin.

La vue des grands malades, des mourants --- l'ai déjà dit --- étrangement me réconforte. C'est comme si, par leur état, ils ouvraient ce chemin qui sera tôt ou tard le nôtre
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Georges Haldas
Voici la haute flamme
de mes nuits sans sommeil
Et puis dans le silence
l'éternel goutte à goutte
du sang comme l'enfance
Cette blessure en nous
pareille à l'espérance

( anthologie" Tout l'espoir n'est pas de trop")
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L'essence de la poésie, c'est de dire les choses d'une manière si juste, si pénétrante, si profonde qu'on perçoit mieux la force, la densité, la beauté aussi et l'importance de l'ineffable, de cela que l'on ne peut pas dire. Il faut un grand art de dire pour faire sentir ce que l'on ne peut pas dire.
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Ainsi chaque engagement que je prends - et qui engage toute ma vie - est en même temps un risque. On mesure le caractère de quelqu'un à sa capacité de risquer. Ceux qui ne risquent jamais rien sont des avortons! Ils ont toujours besoin d'être rassurés, sécurisés. Nous sommes aujourd'hui dans un monde où on tend à se sécuriser, à tout prévoir, en pensant que l'homme est maître de son destin. Erreur, sinistre erreur. C'est un anti-amour. Tout élan d'amour - qu'il soit humain, religieux, artistique ou poétique - implique un don total de soi à ce que vous aimez et par là-même un risque total. Si j'ai la passion d'écrire, je consacre ma vie à l'écriture, en prenant tous les risques dans l'existence, y compris et d'abord le risque économique.
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Levain de la douleur
     
Que le repos m’appelle
Que les voix disparaissent
Nous ne dirons plus rien
Nous serons le vent simple
sur le dos du matin
Et nos regards vivront
dispersés et lointains
Nul ne nous entendra
les plaintes les refrains
Nul n’aura de mémoire
La forêt sera longue
Un caillou marquera
l’endroit où fut scellé
cet étrange destin
Seul un vol de silence
Une marche sans fin
Un jour perpétuel
sans cri ni lendemain
Et le cheval viendra
brouter dans notre main
le sel de la douleur
qui fut notre levain
     
SANS FEU NI LIEU – III. Lecture du temps - p. 61.
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Extrait : L'émotion du matin page 197

« (...) Je ne voudrais, pour rien au monde, changer quoi que ce soit à mon genre de vie. Au déroulement de mes journées. Et d'abord à cette heure de l'aube .
(...)Oui j'aime cette heure entre toutes. Un état de fraicheur et de concentration ou on dirait que notre être, en ses profondeurs, se rassemble. Et puis, si le jour, au dehors, peu à peu se lève, la conscience, elle aussi, émergeant du chaos en nous, s'éveille. L'homme n'est il pas, à cet égard, une aube permanente ? Mais là ou je veux en venir, c'est que la présence des gars, à leur table, silencieux ou bavardant, lisant le journal ou ressassant en eux mêmes on ne sait quoi de leur vie, leur présence m'est précieuse. (...) la régularité de leur passage, chaque matin, me fait penser à celles des astres. Dont un vieux proverbe espagnol dits qu'ils cheminent doucement certe mais sans jamais s'arrèter. Il y a quelque chose de cosmique en ce rythme journalier. Qui est le mien aussi. Et c'est ça, je le sens, la croissance organique, le travail, la fécondité. »
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