Kerascoët

Un conte de fée caustique, décalé et autant le dire tout de suite, addictif.

C’est un graphisme et une ambiance dans le style de Peau d’homme qui m’ont attiré vers cette trilogie.

En effet le dessin est assez naïf, les personnages sans beauté réelle mais cela ne nuit pas à l’histoire, bien au contraire.

Morue, une jeune fille dans un lointain royaume rêve de prince charmant et de mariage. Mais cette cendrillon passe ses journées à servir sa tyrannique de tante et à se morfondre sur sa laideur.

C’est alors qu’elle va croiser une fée qui va lui proposer d’exaucer un vœu…

Morue n’en voit qu’un : devenir belle!

Et c’est ainsi que de laideron elle va passer à Beauté et voir sa vie totalement changer.

Pour le meilleur ou pour le pire??? Je vous laisse découvrir le destin de cette nouvelle princesse adulée.

La mise en place des personnages et de l’histoire se fait d’une façon rythmée; de vraies questions se font jour sur les rapports homme/femme, le pouvoir de la beauté mais aussi ses limites.

Le dessin est agréable, les couleurs vives.

T2 à suivre!

Je dois dire que lorsque j'ai emprunté cette BD à la bibliothèque, c'est plus parce qu'elle m'intriguait qu'autre chose. Je n'étais pas forcément convaincue par le dessin ou par l'histoire.



Maintenant que je l'ai lu, je dois dire qu'elle m'intrigue encore plus ! Nous suivons Morue la paysanne qui devient la reine Beauté grâce à la fée Mab. Mais même si au départ cette beauté semble résoudre tout ses problèmes, petit à petit force est de constater qu'un destin souvent funeste attend souvent les personnes dans son entourage...

Ce qui pourrait au départ apparaître comme une apologie de la beauté se transforme petit à petit en discussion philosophique dont le sujet pourrait être : la beauté amène-t-elle vraiment le bonheur ?



L'histoire est donc finalement assez prenante, et on suit bien les illustrations, qui sont dans un style un peu différents de mes habitudes, mais dans ce cas c'est sympa un peu de changement.



J'ai très envie de découvrir la suite...

J'ai lu ce livre dans le cadre de la manifestation « Masse Critique BD » sur Babelio. Je remercie beaucoup les Editions Dupuis ainsi que l'équipe de Babelio qui m'ont permis de découvrir cette BD.



A première vue, cette bande-dessinée ressemble beaucoup à un conte de fée…L'héroïne est une jeune fille laide et malmenée par les villageois. Un jour, elle verse une larme de compassion sur un crapaud. Ce crapaud est en réalité une bonne/méchante (une question que l’on se pose souvent en lisant cet album) fée qui réalise son vœu : devenir très belle. A la fin de l’histoire, elle épouse même un roi.



L’analogie avec le conte de fée s’arrête là. Tout d’abord, le vœu ne concerne que les autres personnages. En effet, tout le monde voit Beauté comme une très belle femme, tout le monde sauf elle. Ce qui fait qu’elle n’a aucune idée de son pouvoir de séduction et qu’elle est à l’origine de quelques drames. Ensuite, contrairement au conte de fée, l’univers de cette bande-dessinée est assez noir et ne laisse pas beaucoup de place à l’espoir. Enfin, même si ce premier tome se termine sur un mariage, la fin de l’histoire est plutôt sombre et laisse présager d’un tome 2 beaucoup plus noir que celui-ci. Du coup, les auteurs m’ont un peu laissé sur ma faim et il me tarde de lire la suite. Malgré ses défauts, on s’attache rapidement à cette héroïne très imparfaite avec qui la vie n’est pas très tendre.



En ce qui concerne les illustrations, je les ai trouvées superbes.



Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée qui est assez proche du conte philosophique et qui nous fait réfléchir, entre autre, sur l’importance que l’on accorde à l’apparence.

Cette bande dessinée est plaisante à lire, enfin se lit facilement, mais quelle torture ! Pauvre pauvre Morue, à la destinée si difficile, et qui subit les tourments de la laideur puis ceux de la beauté. Elle fait des choix... curieux, de ci, de là. Vais-je lire la suite ? Je ne sais pas ! mais je suis très intriguée par ce duo des Kerascoët !

Une bande dessinée en apparence toute mignonnette par les dessins et par la forme : dessins simples, couleurs vives et chaudes et une histoire sous forme de conte de fées.



Cependant, il ne faut pas s'y tromper, cette réécriture de conte de fées est violente et cruelle, certainement pas à mettre dans les mains des petits.



Morue, jeune fille laide demande à la fée qu'elle a délivré d'un mauvais sort de lui donner la beauté. Départ classique de conte.

Evidemment, le revers de la médaille, c'est qu'elle n'est pas belle mais est la beauté incarnée pour chaque homme qui la regarde et ne peut s'empêcher de la convoiter.

Le scénariste démontre encore une fois que les cadeaux des fées sont toujours empoisonnés.

Et la pauvre Morue, pas très futée au début de la trilogie, en fait amèrement les frais.



Je l'abord emprunté pour sa beauté graphique.

J'ai été happée par la palette de couleurs utilisée par les Kerascoët, d'une grande cohérence et qui donne à certaines vignettes l'aspect de mini-tableaux.

J'ai ensuite beaucoup apprécié l'humour noir de l'intrigue, l'enchaînement presque inévitable des mésaventures de Morue.

Mon regret : cela s'est fini trop vite! Quelques planches de plus pour conclure l'histoire de Morue ne m'auraient pas déplu.



Bref, un coup de coeur pour cette belle BD pas réaliste pour un sou mais qui ravive magnifiquement l'imaginaire des contes de fées.



A partir de 13 ans

Beauté est un conte de fée à la sauce Hubert (Peau d'homme), dessiné par Kerascoët. Beaucoup moins caustique et déjanté que Peau d'homme, ce conte suit les codes classiques du conte de fée avec une petite touche de modernité : les réactions disproportionnées, oppressantes, tournées au ridicule des hommes, en pâmoison devant notre Beauté.

Beauté ou la preuve en images que l'amour rend aveugle !



Une jeune fille très laide prénommée Morue délivre, par hasard, d'un mauvais sort, une fée. Celle-ci, pour la remercier, lui propose de réaliser son souhait le plus cher : La beauté ! Voilà ce qu'elle veut. Cadeau ou malédiction ?



Visuel



Couleurs chatoyantes, dessin simple et agréable. Morue est très vilaine mais si gentille. Beauté quant à elle, est merveilleusement réalisée, peau de pêche et yeux de velours, incomparable. Il faut dire que la plupart des personnages sont assez vilains. Alors forcément le contraste est saisissant.



Scénario



On sent poindre la suite. La laide Morue a laissé sa place à une beauté. Mais celle-ci commence à avoir la grosse tête. La morale de l' histoire ?

Cadeau ou malédiction ?

La cadeau magnifique tourne très vite au cauchemar lorsque tous les hommes du village lui courent après et la pourchassent.

Mais la beauté donne aussi des avantages auxquels Beauté va vite s'habituer.



Mon avis



Un tome 1 agréable à lire mais j'attends la suite pour me faire une opinion. Je suis assez curieuse de voir où les auteurs vont nous emmener car il me semble qu'on aurait pu faire avec les éléments du récit, une histoire complète en la travaillant autrement.

Disons que ce tome 1 est un hors d'œuvre. Voyons la suite...

Pour ma deuxième opération Masse critique, spéciale BD cette fois-ci, beaucoup des bandes dessinées présentées me tentaient et j’avais eu la chance d’être sélectionnée pour celle-ci. Une bonne occasion de découvrir Hubert et Kerascoët et une série qui a l’air franchement prometteuse et originale.



Autant le dire tout de suite, ce fut une lecture agréable et pourtant j’en ressors malgré tout avec une pointe de déception. La quatrième de couverture mentionne « conte de fée caustique », j’avoue n’avoir pas vraiment vu le côté caustique … Enfin, j’exagère en disant ça. De notre point de vue d’adulte, on peut certes retrouver une critique de plusieurs comportements présents dans notre société. Je pense bien sur déjà au début du récit où Morue est rejetée à cause de son physique, on peut retrouver l’importance démesurée des apparences ou encore l’intolérance. Puis, quand Morue accède à la beauté, elle devient cette fois la « chose » pour laquelle tous les villageois se battent et fais preuve à son tour de l’intolérance qu’elle a subit. Après, nous avons le droit à une petite réflexion sur ce qu’est ou doit être le vrai amour … dit comme ça, ça a l’air hautement philosophique, pourtant, à la lecture de la BD j’ai trouvé qu’au final ça restait très superficiel et assez plat. J’aurais préféré quelque chose de plus virulent car là on reste finalement dans quelque chose de très naïf. Même chose pour le dessin. J’ai tout de même apprécié car les traits sont pleins de rondeurs et que c’est une chose que j’aime beaucoup, ceci dit j’ai aussi trouvé que les traits étaient naïfs, jolis mais un peu simplistes.



On retrouve malgré tout une certaine cruauté présente du début à la fin, entre les lignes, obligatoire dans tous les contes de fée. Sinon, la BD possède donc tous les aspects des contes traditionnels ce que j’ai adoré puisque je suis une fanatique des contes. On y retrouve bien sur une grosse inspiration de Cendrillon, très présent tout au long de l’histoire mais aussi un petit clin d’œil aux contes russes sur La princesse grenouille. Vous remarquerez que je résume l’histoire mais c’est pour appuyer au maximum mes dires étant donné qu’au final … je n’ai justement pas grand-chose à dire. J’ai franchement adoré le personnage de la fée Mab bien qu’on ne la voit pas tant que ça, j’ai trouvé les autres personnages complètement survolé. Ceci-ci, ça se lit vraiment très vite et tout de même avec un plaisir évidement. Pas magistral mais néanmoins sympathique, je pense que ce premier opus plante le décor et j’ose espérer que les autres seront plus fouillés et qu’on aura une vraie profondeur.



Un avis en demi-teinte donc, j’en attendais peut-être trop. Pourtant, ça reste une lecture courte et appréciable sachant que ce n’est qu’un premier tome. L’autre série d’Hubert et Kerascoët : Miss pas touche me tente aussi beaucoup et il y a de grandes chances que je plonge le nez dedans, d’autant que l’univers a l’air clairement plus adulte.



Je remercie donc sincèrement les éditions Dupuis et Babelio pour cette plaisante découverte.
Lien : http://mivava.over-blog.com/..

Un très beau conte philosophique sur le problème des apparences trompeuses et le culte de la beauté physique. Les dessins sont très beaux et délicat. Le récit est haletant et l'on a envie de savoir la suite de l'histoire.

Une BD que j'ai beaucoup apprécié. Une idée originale : un conte de fée qui joue avec les codes du genre, les utilise pour mieux les détourner.

Des personnages pleins de défauts, des amours qui ne durent pas, des situations caustiques et un scénario bourré de petites phrases percutantes.

Quant aux dessins de Kerascoët (le couple d'illustrateur) j'en raffole comme c'est le cas pour chacune de leur BD.

Quand je vois sur la quatrième de couverture l’adjectif "caustique", je trouve ça irrésistible (pareil avec "déjanté" ou "jubilatoire"). Le dessin me semble joyeux, un peu naïf, je me laisse tenter.

Mais j’ai trouvé l’album très décevant.

On nous promet un conte de fées revisité de façon caustique mais, à part un crapaud qui se transforme en fée et exauce un vœu, il n’y a rien de très féerique ni de très caustique dans cet album.

Le vœu ? La pauvre petite Morue, une fille moche, voit se réaliser son rêve : elle reste moche mais... mais tout le monde la voit belle.

Du coup tous les mâles du coin se transforment en loups de Tex Avery, et Morue en arriviste sans scrupules.

Bref, la morale de l’histoire est plutôt affligeante.

L'histoire de Morue pourrait être celle d'un vrai conte, mais un conte cruel sur la malédiction de la beauté parfaite. Morue, petite paysanne, souffre de sa laideur et des moqueries, et souhaite plus que tout devenir belle. Son souhait sera exaucé par une fée qui donne l'illusion aux autres que Morue est la plus belle femme du royaume, devenant Beauté, mais, très vite, elle se rendra compte qu'attirer les regards, le désir des hommes et la jalousie peut devenir un encore plus grand fardeau.



J'ai trouvé cette histoire vraiment bien car il y a plusieurs réflexions menées par les auteurs, tout en reprenant le schéma traditionnel d'un conte de fées : l'importance donnée et les jugements fondés sur les apparences (beauté comme laideur), le conditionnement psychologique dont il faut se défaire (il faut du temps à Morue pour intégrer sa beauté aux yeux des autres et sa nouvelle condition sociale) ou encore la naissance de la vanité (le prince et la vie que Beauté convoitait ne lui suffisent plus car elle pense mériter mieux). Partout où elle passe, Beauté sème folie ou malheur, et pourrait bien déclencher une guerre !

On attendait mieux d’Hubert et Kerascoët dans ce genre ultra codifié qu’est le conte de fées. La série, prévue en trois tomes, peut encore réserver des surprises. Il en faudra pour vraiment emporter le morceau. Sans en faire une généralité, on peut se demander si dans une certaine mesure la prépublication en épisodes ne nuit pas à la série (ce que je m’étais déjà dit pour Ralph Azam de Trondheim).


Lien : http://bulles-et-onomatopees..

Ce conte de fée a des allures de saga qui s’éternise alors qu’il n’y a pas réellement lieu d’être. Cela aurait pu se conclure par un one-shot en bonne et due forme. J’avoue ne pas comprendre les motivations des auteurs : faire durer le plaisir ? La moralité est pourtant toute simple : il ne faut pas se fier aux apparences. La beauté peut se cacher autre part.



En effet, le concept tourne autour de la beauté intérieure en opposition avec la beauté extérieure. J’aurais sans doute espéré quelque chose d'un peu plus novateur mais cela reste très conventionnel dans l'approche.



Morue la jeune paysanne est plutôt laide. Les fées lui donnent la beauté. Mais bon, on sait que les cadeaux des fées peuvent se révéler assez empoisonnées par la suite car il va falloir gérer avec les hommes.



Le dessin est assez enfantin ce qui colle assez bien à l’atmosphère voulue. J'avoue que je ne suis pas très fan de ce type de graphisme.



J'aime beaucoup ce que proposait ce regretté auteur qu'est Hubert. Ses dernières œuvres sont tout simplement magnifiques. On sentait à travers ce titre tout le potentiel d'un auteur qui a fini par marquer des points par la suite.



En conclusion, une lecture certes agréable mais du déjà-vu. Reste que la morale peut être inculqué à nos enfants à travers de belles valeurs.

Morue n’a vraiment rien pour elle, elle est laide, elle sent le poisson à force de les écailler. Malgré sa gentillesse, les gens du village ne cessent d’être cruels avec elle. Après avoir délivré la fée Mab d’un sort, celle-ci lui fait don de la beauté…

Conte à la fois classique mais aussi très original ! Vous croyez Morue sortie d’affaire avec le don de beauté, il en est tout autre : ses ennuis vont aller crescendo !

Magnifique BD, j’ai adoré l’univers créé par Kerascoët et Hubert qui s’inspirent et rendent hommages aux contes.

Les illustrations sont très belles ainsi que les couleurs. Bande dessinée en trois volumes que j’ai adoré lire !

Un joli conte cruel et fin sur la vanité et le pouvoir de l'aspect physique. Une jeune fille très laide, surnommée Morue (sic) se voit un jour transformée –aux yeux des autres- en une beauté. A partir de là, les hommes vont la désirer, les femmes la jalouser, et sa vie radicalement changer. Le trait rond et expressif des Kerascoët est parfait pour illustrer cette histoire, tout comme il l'était sur le déjà déroutant Jolies Ténèbres que nous avons croisé par ici il y a longtemps. Une belle petite série.
Lien : http://bobd.over-blog.com/

Morue, jeune fille laide mais gentille, rêve d'être belle. Son voeu va être exaucé grace à une fée qu'elle sauve.

Elle va soudain incarner "LA" beauté , au point de rendre tous les hommes fous de désir. Tous, y compris le roi , qui va même jusqu'à répudier la reine.



C'est un conte de fée un peu décalé . On comprend vite que tout ne se déroule pas comme espéré, mais ce n'est que le début.

Bien que les dessins ne me plaisent pas plus que ça, j'ai bien envie de lire les deux autres tomes.

Une très belle bande dessinée qui reprend le thème des contes de fée mais qui le détourne en conte cruel.

Morue, jeune fille laide et pauvre doit son nom à sa principale activité qu'est l'écaillage de poissons car en plus d'un visage peut avenant elle dégage une odeur fétide. Un jour, alors qu'elle est terriblement malheureuse, elle libère une fée qui lui offre la beauté. Mais ce don au lieu d'être une bénédiction va vite se révéler difficile à supporter.

Les dessins de cette bande dessinée sont vraiment beau et l'histoire nous montre que parfois il ne vaut mieux pas avoir tout ce que l'on désir.

Des illustrations vraiment particulières, assez loin du style que j'apprécie habituellement, mais ça donne un certain charme.

Au niveau de l'histoire, c'est assez surprenant là aussi. D'un cadre de conte de fées plutôt lambda, on nous offre une histoire plutôt addictive et vraiment prenante, tout en maniant l'ironie pour critiquer la beauté et ce qu'elle peut engendrer.

Avec une personnage principale superficielle et vraiment pas très maligne, on prend vraiment le contrecoup sur les contes habituels : les personnages sont moins lisses et parfaits, et la cruauté se fait ressentir sur un autre niveau. Un premier tome qui permet de poser les bases et qui rend vraiment curieux sur ce que peut donner la suite.

Lien : http://ocommecolomb.blogspot..

Je suis un peu déçue par ce premier tome. Du scénariste Hubert, j'avais adoré ses derniers albums : Ténébreuse et Peau d'homme.

Celui-ci est bien en dessous quant à la qualité du scénario. La morale de l'histoire veut sans doute nous amener à comprendre le concept de beauté intérieure et on imagine sans peine la suite de ce conte de fée. À voir si les deux prochains tomes réservent des surprises.



La quatrième page de couverture nous promet un conte de fée caustique et flamboyant. Je dirai plutôt une historiette plaisante mais un peu fade.



J'attends de voir la suite.