LRNZ

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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En feuilletant la BD, on pourrait croire à un manga coloré dans un format physique légèrement diffèrent.



Que nenni, notre auteur est Italien et nous propose un mélange de genre alliant dans une ambiance post-apocalyptique du Cormac McCarthy, des robots gigantesques, une humanité qui rappelle sur certains aspects Akira d'Otomo…



Bref ça brasse large, mais je dois dire que ça m'a plutôt captivé.



Le style graphique est très particulier, plutôt sympa dans les découpages, parfois un peu brouillon dans le dessin du fait des aplats numériques de couleurs, mais ça reste très lisible et intéressant.



En n'en expliquant pas beaucoup pour ce démarrage, LNRZ et Lino Grandi mettent en appétit pour la suite.



A suivre !



Greg

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Ouvrage intéressant dans un univers post apocalyptique.



A noter que l'auteur a réalisé une partie des dessins en direct sur Twitter.



Sam

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Le thème de la survie dans un monde post-apocalyptique est bien traité ici.



Deux enfants tentent de survivre dans un monde cruel, repris violemment par la nature.



L'exploitation des planches est intéressante : les cases sont déconstruites, il n'y a pas de marge.



On est assez proche des comics.



Mais j'avoue ne pas avoir beaucoup aimé les dessins et l'histoire (un peu déjà vue).



Virginie

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Même avec beaucoup de couleurs et son grand format, j'y ai reconnu un manga.



Je n'ai donc pas réussi à le lire mais, en survolant le livre, j'ai trouvé le récit trop convenu et trop peu original.



Benoit

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Beau démarrage pour Geist Maschine !



Je pensais au départ avoir entre les mains un récit à la Mécanique Céleste et en fait pas du tout. A part le côté graphique (BD à influence manga, entre Lastman et le mentionné Mécanique céleste avec un robot mécha façon Le géant de fer) et l'univers post-apocalyptique, les deux intrigues n'ont rien à voir.



Nous suivons deux frères, Len et Sol, qui tentent de survivre après avoir perdu brutalement leurs parents. Sauvés par l'énigmatique Aiden (qui en sait visiblement bien plus qu'il ne le dit sur beaucoup de choses), les enfants se réfugient dans une immense machine abandonnée : un geist, comme nous l'apprendrons plus tard.



Sauf que loin d'être abandonnée, cette relique d'un temps ancien semble surveillée par une communauté qui s'apparente à un culte et qui n'a pas l'air de rigoler.



Laissant des pistes que l'on a très envie d'explorer, ce premier tome est une réussite et on a hâte d'en savoir plus sur l'apocalypse, les différents clans (sectes ?) de survivants, le fameux mal qui contamine tout, le passé d'Aiden... Vivement la suite !

Une dystopie anticonsumériste aux planches parfois splendides à réserver aux adolescents.



Première bande dessinée de LRNZ que je lis, le dessin s’inspire des mangas japonais et certaines planches sont à couper le souffle. Nous passons du rose bonbon à la noirceur la plus totale. Chaque évènement a sa propre gamme chromatique. Une belle réussite.

Côté histoire, nous sommes quelques années dans le futur. La technologie a pris le dessus sur nos vies. Tout est à portée de main, l’opulence semble satisfaire le plus grand nombre. Mais derrière cette façade proprette digne d’un publicitaire, quelques détails dans des cases suggèrent un malaise, une fissure dans cette bonbonnière.

Les thématiques sont intéressantes : La technologie, la nature, l’Etat, le pouvoir, le contrôle de la population et bien sûr la nécessaire révolte face à un pouvoir corrompu.

Par contre, le traitement de ces sujets est assez binaires et on se rend compte assez vite que tout va finir dans le meilleur des mondes. A conseiller aux adolescents révoltés.

Je peux très bien aimer une bd tout de suite ou la détester. Je peux également accorder un peu de temps pour voir ce que cela donne. Celle-ci avait pourtant bien commencé avec une introduction accrocheuse dans une Italie du futur idéalisée. Le problème est que cela se gâte sérieusement par la suite.



En effet, cela tire dans tous les sens et on n’a pas le temps de se familiariser avec les deux jeunes héros et découvrir leur psychologie propre. On se perd également dans le fil de l'intrigue et les dialogues ne sont pas top. A noter également que ce comics aurait pu être un manga. C'est un mélange de genres.



A la fin, c’est complètement vide de sens dans une débauche d’effets spéciaux et de couleurs. On pourra certes se gausser sur le fait que c’est une bd technologiquement avancée avec quelques trouvailles qui en font un univers futuriste sympa. Certes, mais ce n’est certainement pas assez pour me convaincre. Il faut faire beaucoup mieux que cela !

Cette bande dessinée nous plonge dans un univers post-apocalyptique, consécutif au Multidark, où seuls quelques rares individus ont survécu. Ces rescapés errent en petits groupes à travers un monde désolé, désormais habité par d'anciens humains aux physionomies déformées et des bêtes sauvages. Au cœur de cet environnement hostile, deux frères, Len et Sol, aux côtés d'Aiden, luttent pour leur survie.



Ce premier tome présente une histoire dense, riche en rebondissements et met en avant des personnages dont les personnalités sont bien développées. Progressivement, l'univers s'élargit, révélant, à travers des flashbacks, les événements passés. Le récit qui mêle action, suspense et réflexion, explorant des thèmes tels que la nature de l'humanité, la mémoire et l'oubli. Le trait, à la fois détaillé et expressif, parvient à construire un monde réaliste et fantastique. Les contrastes et les teintes sombres contribuent à être pleinement immergés dans cette histoire.
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Un récit travaillé et futuriste qui force le lecteur à s'interroger, tant sur cette société que sur les personnalités qu'on y croise.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..

Au début de la lecture, j'ai eu du mal à comprendre l'histoire. Tout me semblait un peu confus comme les premières pages de cette bande dessinée mais en fait, il faut du temps pour s'imprégner de l'histoire, des protagonistes, de l'ambiance. Peu à peu, les pièces du puzzle se mettent en place. Nous voilà projetés dans une Italie futuriste où tout semble si facile. Les gens peuvent consommer ce qu'ils veulent, les maladies n'existent plus. Puis, au fil des premières vignettes, on sent que quelque chose cloche dans ce monde qui se veut si parfait. Il y a des sortes de terroristes mais qui n'utilisent pas d'armes pour réveiller le monde mais des mots sous forme de graffiti... Il est question d'engagement, de dictature mais à travers le prisme du roman (ici graphique) d'anticipation.

Le dessin est époustouflant. On en oublie presque le récit tant les images, les couleurs nous submergent. Chaque vignette est une œuvre à part entière. Une très belle découverte

Ce Golem est une incroyable découverte que je vous conseille vivement. Un excellent album qui ouvre des débats !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Une fable écolo-politique sympathique quoique trop souvent schématique.
Lien : http://www.actuabd.com/Golem..

Dans une Italie futuriste, les maladies n'existent plus, et la société de consommation est reine car. C'est dans ce contexte qui nous découvrons Steno, jeune garçon, qui ne veut pas dormir car il ne fait que des cauchemars. Sous ses yeux et ceux de sa mère, ils vont assister à l'enlèvement du 1er ministre par un groupe de terroristes.



Si la trame de l'histoire n'a rien de révolutionnaire, cette BD vaut le coup d'œil pour ces dessins très colorés qui sont une vraie réussite et qui éclatent sous nos yeux. Une belle réalisation graphique.

Grandes cases dynamiques, scènes d’action à gogo, psychologie archétypale, le but n’est pas ici de faire dans le détail, mais bien de divertir avec une histoire de SF efficace.
Lien : http://www.bodoi.info/golem/

Je suis un peu déçu par le dessin, le style graphique donne une impression brouillonne. La colorisation est parfois curieuse, il y a une volonté de jouer sur l'éclairage et les effets de lumière mais je trouve que ce n'est pas du tout réussi. Les scènes d'action et la volonté de dynamisme rendent le suivi difficile.

Le monde post-apocalyptique décrit reste intéressant, l'intérêt de l'histoire en elle-même dépendra du développement futur.

Bref avis mitigé.

En route pour Utan



Premier tome d’une trilogie postapocalyptique, ce premier opus de Geist Maschine pose les bases d’un récit d’anticipation postapocalyptique entraînant et d’un univers intrigant qui n’a clairement pas livré tous ses secrets…



Après la mort de leur mère tuée par des loups alors qu’ils cherchaient à trouver Utan, la mythique cité qui aurait conservé une part de la civilisation humaine, Len et Sol sont recueilli par un adolescent solitaire et dérouillard. Ayant trouvé refuge dans une étrange structure métallique, vestige du monde d’avant, ils organisent leur survie dans un monde où la nature a repris tous ses droits…



Révélé en France par son Golem et son impressionnant travail sur le Monolith de Roberto Recchioni et Mauro Uzzeo, LRNZ met son dessin dynamique et envoûtant au service d’un récit fluide porté par un trio d’adolescents attachants pour l’heure unis contre l’adversité. Les nombreux mystères qui subsistent et une dernière séquence aussi vertigineuse que glaçante nous font attendre le prochain tome avec une fébrile impatience…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

"Geist Maschine" sait se montrer attirant dès la couverture, en plus il est édité par Rue de Sèvres. Il nous offre une plongée assez fascinante et fracassante dans un monde post-apocalyptique. le tout sublimé par un graphisme moderne, punch, qui joue avec les couleurs, et certaines pleines pages de toute beauté. Nous sommes immédiatement immergé dans cet univers qui nous interroge, et plutôt que lever le voile il va finir par le faire encore plus au fur et à mesure, ainsi que le titre.

Nous comprenons très vite que nous sommes dans un monde post-apocalyptique, bien loin de nos sociétés, sans (encore) savoir précisément ce qui a bien pu se passer exactement, que par bribes. C'est un monde dur, hostile, menaçant et cruel, mais parfois il y a quand même un peu d'espoir, notamment avec nos jeunes gens de la couverture, et les liens qui se nouent. Il semblerait aussi que le titre soit en allemand.

Et en plus, ce n'est que le début de leurs aventures ! Par contre, j'imagine que quand la suite sortira, une relecture ne fera pas de mal.

De la science-fiction très intéressante et prenante, comme j'aime, et peut-être que vous aussi.

Lorenzo Ceccoti dit LRNZ s'est occupé du scénario et du graphisme, il est italien et a aussi fait "Golem", "Astrogamma" et "Monolith". D'ailleurs, avec le bonus de fin vous verrez l'histoire très particulière de cette histoire entièrement réalisé sur la plateforme Twitch.tv. La série sera en 3 tomes.

Nous commençons par un évènement terrifiant et une étrange personne qui parle. Ensuite, nous rencontrons un groupe qui semble être une famille avec enfants sur le coup, nous les voyons avancer et survivre dans une nature particulièrement hostile et dangereuse.

Mais très vite, les deux jeunes garçons de ce groupe vont se retrouver isolés. Leur rencontre avec Aiden est complètement insolite, et équivoque. Aiden est comme un loup solitaire.

Mais leurs vies à tous les trois au contact les uns des autres se transforment. Ils peuvent partager leurs capacités et connaissances.

Les deux jeunes garçons se nomment Sol et Len. Ils veulent rejoindre Utan. Ils ont leurs propres raisons, et c'est ce qu'ils s'apprêtaient à faire avec leur mère. Mais il faut la trouver, et en plus est-ce vraiment ce qu'ils croient ? Au milieu de la nature sauvage et hostile, nos jeunes gens tombent sur une étrange machine envahi par la nature. Qu'est-elle ? Fonctionne-t-elle toujours ? Y en a-t-il d'autres ?

Si vous avez bien suivi, ils sont 3 et nous avons 4 personnages sur la couverture, c'est car elle est introduite beaucoup plus tard et s'appelle Eileen. Qui est-elle ?

A nouveau, une rencontre insolite, des remises en questions, de nouvelles connaissances. de plus, certaines scènes semblent comme décalées avec le reste et nous intriguent fortement.

Un monde post-apocalyptique, certains humains en mutation, des risques de contamination, une nature sauvage, ainsi que des animaux sauvages, des dangers, il y a de quoi avoir quelques frissons là aussi. le tout sous un beau graphisme, une intrigue prenante et des personnages attachants. Et encore bien des mystères.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..

Geist Maschine est un album qui allie, avec brio, une histoire captivante à une maîtrise narrative exceptionnelle.



Dès les premières pages, on est happé par cet univers futuriste et post-apocalyptique où la technologie a été presque entièrement abandonnée au profit de la nature.



Les personnages sont attachants, chacun apportant une nuance à l'histoire.

L'intrigue, centrée sur la mystérieuse maladie Malundo, est aussi palpitante que bien ficelée, nous tenant en haleine tout du long.



Ses dessins sont superbes et précis. C'est coloré, diversifié, original, franchement, c'est top !



L'ambiance graphique du monde qu'il a créé est tout simplement envoûtante. On ressent véritablement l'effort et la passion investis dans chaque illustration.



La lecture de "Geist Maschine" est un pur plaisir, offrant une expérience immersive à tous les niveaux.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..

"Monolith" tome 1 de Roberto Recchioni, Uzzeo Mauro et LRNZ est une BD captivante qui nous plonge dans un univers dystopique fascinant. Les illustrations sont magnifiques et l'histoire est intéressante en terme de rebondissements. Une lecture recommandée pour les amateurs de science-fiction.

C’est décidé, Sandra se tire! Son mec est un connard et elle ne peut pas sentir sa grosse bagnole, la Monolith. Pour lui montrer sa bonne foi il lui demande néanmoins de prendre sa voiture, un bijou de technologie dernier cri. Mais lorsqu’elle se retrouve bloquée dans le désert avec son fils dans le véhicule et les portières verrouillées, elle commence à paniquer…



J’adore découvrir de jeunes auteurs. Les éditions du long bec m’avaient déjà bluffé en début d’année avec le premier album de Ricardo Colosimo, une sorte de polar seventies en mode cubiste. Si je bave régulièrement devant la technique encrée de l’école espagnole, je commence à apprendre à reconnaître un style italien, très loin des patriarches Manara, Pratt ou Serpieri, un style nourri autant au comic qu’à la franco-belge. L’artiste italien Lorenzo Ceccoti (LRNZ) propose sur cet album un travail numérique proche de ce que peut faire un Gerald Parel, avec un design inspiré du manga et un travail esthétique très novateur, tant dans la recherche d’effacement des lignes que dans les idées visuelles pour exprimer le ressenti de l’héroïne au sein d’une intrigue minimaliste. Dès la couverture on sent la maîtrise de l’idée visuelle. je parle souvent du rôle majeur des couvertures et de certains (grands) dessinateurs qui ne savent pas l’utiliser… Ici, tant dans le titre que l’on retient que dans l’esthétique propre et la référence évidente au mythique film Christine, la couverture de Monolith accroche notre regard au sein de la multitude des rayonnages de BD.[...]



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En 2030, Steno vit dans une Italie prospère, où les habitants sont constamment stimulés à assouvir leurs moindre besoins. Un groupe de terroristes, baptisé Shorai, multiplie néanmoins les actions d’éclats afin d’alerter l’opinion publique contre ce système dirigé par quelques multinationales. Un jour, en revenant de l’école, le jeune ado est d’ailleurs témoin de l’une des interventions de ces activistes et assiste au kidnapping de sa meilleure amie, qui est également la fille d’un homme politique influent. En voulant la secourir, il va découvrir l’envers du décor et l’origine des rêves étranges qui le hantent chaque nuit…



Avec Golem, les éditions Glénat proposent une œuvre estampillée comics, venue d’Italie, mais lorgnant plus vers le manga. Pour son premier roman graphique, Lorenzo Ceccotti, alias LRNZ, signe en effet un récit d’anticipation aux influences multiples. Plongeant le lecteur dans un univers futuriste, teinté de science-fiction, il invite à suivre les pas d’un garçon qui se retrouve subitement embarqué dans une intrigue géopolitique musclée. L’auteur transalpin profite de ce futur pas si lointain pour dresser le portrait d’une société de consommation à outrance et pointer du doigt la mondialisation et les dérives sécuritaires.



Malgré des propos très engagés, le contenu s’avère parfois un peu naïf, la narration régulièrement trop brouillonne et les nombreux sujets trop vite survolés. Le divertissement pur demeure néanmoins constamment au rendez-vous, soutenu par un graphisme élégant et particulièrement dynamique. L’auteur ne se laisse pas enfermer dans un genre ou dans un format particulier pour délivrer son message. Mêlant de nombreuses influences, il propose un récit très rythmé, riche en scènes d’action. Pourvu d’un colorisation flashy qui contraste avec l’univers assez sombre, ce dessin à l’allure nippone sied finalement très bien à cette histoire énergique et divertissante.
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Merci à NetGalley et Diamond Book Distributors de m’avoir envoyé ce service de presse numérique en échange d’une chronique honnête. Du coup je l’ai lu en anglais, mais j’ai mis les références de Glénat puisque le livre est déjà paru en France (pour une fois qu’on a de l’avance !).





Avant tout, je pense qu’un « avertissement » est nécessaire : comme pour Faith, j’ai eu ce service presse numérique au format PDF avec des DRM et ce fut une véritable plaie pour le lire (surtout au vu du nombre de pages). Il y a en plus beaucoup de planches en pleine page, voire sur une double page dont je n’ai pas pu profiter pleinement sur ce format. Du coup, j’ai grandement hésité entre trois ou quatre étoiles, mais pour ma lecture personnelle à cet instant, c’est trois. J’espère pouvoir le relire en papier pour m’en faire une idée plus agréable.



On rentre in medias res dans l’histoire, sans introduction donc. Ça fonctionne plutôt bien même si on se sent vite perdu au milieu de ces noms et de ce monde nouveau. On comprend assez rapidement qu’il s’agit d’un monde dystopique, où les gens sont harcelés constamment de publicités. Dès le réveil, en se brossant les dents, en marchant dans la rue… Quelques (quatre ?) compagnies semblent se partager le marché mondial et font partie intégrante de la vie des habitants. D’ailleurs, ces derniers ont tous une sorte de téléphone du futur sous forme d’oreillette, qui fait également office d’ordinateur et surprise, de spot publicitaire.



Au milieu de tout ça, on suit Steno qui semble avoir tout de l’adolescent banal si ce n’est qu’il a des cauchemars assez spéciaux à répétition. Il se retrouve impliqué, pas vraiment par hasard, dans le groupe des rebelles qui font tout pour renverser le gouvernement actuel. Ils vivent en autarcie, sans technologie et sans produits fabriqués par les quatre compagnies qui ont le monopole absolu. Au fur et à mesure de l’histoire, on réalise en même temps que Steno à quel point son histoire fait partie de celle des rebelles. On en apprend notamment plus sur son père à l’aide de flashbacks, assez bien menés.



J’aime plutôt le dessin mais à certains moments je trouvais ça très confus et j’avais du mal à comprendre ce qui se passait, qui était où et faisait quoi. J’ai également gardé en tête un dessin qui représentait Steno avec son père et sa mère, qui aurait dû être touchant et beau mais franchement, le père a une main à la Slenderman. Je ne plaisante pas, ses doigts font la taille de son autre bras, je suis pas une pro de l’anatomie mais là c’était effrayant. Quelques moments dans l’histoire sont confus également, ou alors c’est simplement moi qui ait eu du mal à suivre… Le fait que beaucoup de personnages portent des masques n’aide pas forcément à suivre et les reconnaître quand ils les enlèvent ou les remettent.



Ce que j’ai particulièrement apprécié en revanche, c’est à quel point l’histoire est recherchée, fouillée, avec des références dans tous les sens à l’astrologie avec les signes du zodiaque, à la mythologie avec le golem, et la fin de l’édition américaine est accompagnée d’un glossaire onomastique avec une explication de l’étymologie et des références faites avec les noms, etc. En plus, difficile de ne pas voir les parallèles avec notre société de consommation et ses dérives, ça fait donc réfléchir et c’est quelque chose que j’apprécie dans mes lectures.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..

Fort de son graphisme et d’un sens aigu de la mise en scène, Lorenzo Ceccotti offre avec ce premier volume "Geist Maschine" un récit emballant, en dépit de quelques défauts.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..