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Citations de La Petite Illustration (133)


La cuisine, salle à manger des HardCastle, 17, North Street, Hanky Park.
Hanky Park est un faubourg indistriel du nord de l'Angleterre.
Il y a très peu de meubles, juste le nécessaire. L'ensemble donne une impression de grande pauvreté. Il faut toutefois que la pièce ne donne pas l'impression d'un bouge. Cette maison est celle d'une honnête famille d'ouvriers réduite à la misère.
Ketty HardCastle, une jolie fille de vingt ans, est en train de repasser, mais toute son attention est concentrée sur ce qui se passe en ce moment dans la rue.
La porte et la fenêtre sont ouvertes et l'on entend la voix d'un homme qui harangue un groupe d'ouvriers.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 418 parue le 26 juin 1937)
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Dans les Landes. Une maison de campagne basse et simple appuyée à des groupes de pins. A droite, une pergola couverte de roses et un coin de portail.
A gauche, des fauteuils d'osier près d'un muret qui surplombe la rivière.
Un banc de pierre devant la maison.
Au lever du rideau, Félix, monté sur une échelle, soigne les roses de la pergola.
Fabienne lit, enfoncée dans un grand fauteuil.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 463 parue le 22 juillet 1939)
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Une salle du rez-de-chaussée d'une vieille maison de Saumur telle qu'elle est décrite dans Balzac. Fenêtres sur la rue. Entrée au fond à droite sur le vestibule fuyant à droite. Porte à droite. A gauche, cheminée avec du feu.
Au lever du rideau, Cornouailler est seul, puis Nanon entre.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 408 parue le 13 mars 1937)
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Le living-room ou hall d'une villa dans le midi. Cette grande pièce donne sur le jardin. Dans le fond, on aperçoit l'Esterel, au loin, et la mer.
Cette pièce est meublée avec le goût et le confort anglais tout en gardant son pittoresque provençal.
Au lever du rideau, la scène est vide.
Après quelques instants, Geoffrey Caroll descend l'escalier en courant, traverse la scène et disparaît dans le studio. Il tient un rouleau de toile sous son bras.
Caroll est un bel homme, entre trente-cinq et quarante ans.
Sans être vraiment beau, il a une figure agréable, mobile et ardente même au repos et il a un charmant sourire dont il sait se servir sur commande.
Il est habillé avec négligence d'un vieux pantalon de flanelle grise et d'une chemise de tennis dont il semble s'être servi comme chiffon pour ses pinceaux, si l'on en juge par les nombreuses tâches de peinture qui la maculent.
Sonnerie.
Un court silence après que la porte du studio s'est refermée derrière Geoffrey Carroll puis une sonnette se fait entendre. C'est une vieille sonnette à ressort qui chevrote longuement.
Clémence, une bonne à tout faire, provençale, entre à gauche venant de la salle à manger (porte qui se trouve à gauche près de la cheminée).
Elle va dans le vestibule et on entend qu'elle ouvre la porte.
Une voix masculine la questionne....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 444 parue le 10 septembre 1938)
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Salon confortable et luxueux chez Mme Quercy, dans sa propriété de la Rochette, aux environs de Paris.
Au fond et à droite, la pièce s'ouvre sur une galerie, qui donne elle-même sur un perron dominant un vaste jardin aux allures de parc.
A gauche, large baie donnant accès à une autre pièce.
Jeanne est au piano. Songeuse, elle chante à mi-voix le fameux air de "Louise" : "Depuis le jour....".
Claire, allongée sur le tapis, feuillette un livre d'images.
Brusquement, l'enfant se lève et vient auprès de sa mère.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°435 parue le 23 avril 1938)
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Une chambre au rez de chaussée d'une maison paysanne...[...]...Non loin de la cheminée, une table diversement encombrée : d'un côté, sur une serviette qui fait office de nappe, les restes d'un déjeûner servi pour une personne ; de l'autre des piles de livres et objets disparates.
Il règne dans la chambre un certain désordre : vêtements jetés sur une chaise ou sur le lit ; bouteilles vides sur la commode, ustensiles de pêche dressés contre le mur.
Au premier plan à gauche, une stèle de sculpteur sur laquelle on devine, enveloppée de linges mouillés, la forme d'une tête. Seau en fer au pied de la stèle.
Au lever du rideau, Capellan, assis près de la cheminée, lit en fumant la pipe. Il porte sur un épais chandail, un vêtement de velours à côtes ; il est chaussé de gros souliers. Il porte une barbe de plusieurs jours.
On frappe à la porte.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°434 parue le 16 avril 1938)
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On entend sonner cinq heures avec lenteur et sur le timbre grave de quelque clocher, puis par le son plus grêle d'une horloge.
En se levant, le rideau dévoile peu à peu la scène, qui paraît d'abord sombre, à l'exception d'un rayon filtré des contrevents repoussés qui illumine avec violence le balancier de cuivre d'une vieille pendule placée au centre.
Peu à peu, une lumière diffuse se fait dans la salle à manger provinciale, grande et "ternement" meublée.
Fin de journée. Fin d'automne.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°432 parue le 26 mars 1938)
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Le salon de Maxime, à l'entresol d'une vieille maison de la rue de Penthièvre. C'est une jolie pièce dans un appartement assez petit.Des meubles anciens.
Au mur des aquarelles, des dessins, un portrait du dix-huitième siècle dans un cadre ovale...[...]...
Un après-midi de juillet 1936. Soleil radieux.
Maxime a vingt-huit ans. Il a un visage plaisant, un beau regard, de la grâce.
Il a aussi beaucoup de gaîté, mais parfois - rarement - une petite crispation des traits marque on ne sait quoi de plus secret, peut-être un peu d'amertume.
C'est fugitif, presque imperceptible.
Il porte un costume d'intérieur de sa composition : pantalon gris de fer, veston plus foncé en une très souple étoffe. Il a une chemise de soie, une jolie cravate, des escarpins du soir un peu fatigués.
L'assemblage des tons, tous discrets d'ailleurs, révèle un "oeil".
Richard est le concierge de la maison qu'habite Maxime. Il dévoue la meilleure part de ses soins à ce locataire.
Son aspect, sans rien de choquant, n'est pas celui d'un serviteur stylé.
Il est efficace, entendu et, sur la mine, honnête.
On devine vaguement qu'il attache à ses propres actions et à ses avis une importance qu'ils n'ont pas.
Maxime, assis, feuillette des prospectus d'hôtel et des photographies.
Il se tourne avec impatience vers la porte de gauche. Entre Richard....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration parue en janvier 1938)
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3 heures de l'après-midi, au mois de juillet par un beau jour.
Le joli salon d'une petite maison à Chatou. Au fond, une fenêtre laisse voir la campagne et la Seine.
A droite, une porte-fenêtre vitrée s'ouvre sur le jardin.
A gauche, une porte simple, donnant sur le vestibule.
Sauf indication, les entrées et les sorties se font par la porte-fenêtre.
Claire Didier est une femme de quarante-huit ans, assez menue et qui a du être fort jolie. Elle a gardé des traits agréables.
Elle passe de la colère, de la mauvaise humeur à une extrême amabilité, un peu maniérée parfois.
Elle porte une petite robe d'après-midi, légère.
Elle aurait une tendance à se coiffer et à s'habiller "jeune"....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" paru en décembre 1938)
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Un petit salon en sous-sol dans un thé de l'avenue Mozart. Ameublement note moderne. Côté droit, un petit escalier qui conduit à la rue.
Au lever du rideau, le jeune homme qui vient d'arriver, est assis à la table du fond.
La serveuse est devant lui, prenant sa commande.
Elle lui apportera tout à l'heure un thé avec une assiette de gâteaux.
Le petit chasseur est dans le fond, derrière l'escalier, côté droit, et range les disques d'un gramophone de salon.
René Maret paraît au haut de l'escalier, inspecte le lieu d'un coup d'oeil et descend plus doucement.
Soigné, sans prétention à l'élégance. Tempes grisonnantes.
Il s'installe à une table au premier plan, jette des journaux sur la table, sort son calepin et fait signe au petit chasseur qui s'empresse et le débarrasse de son chapeau et de son pardessus.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 226 parue le 16 mars 1929)
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De la bière dans un pot d'étain - La chambre à coucher d’Élisabeth Barett.
Au fond, une fenêtre donnant sur la rue. A gauche, une porte. A droite, une cheminée.
Au reste, le mieux pour décrire la pièce est de recopier les propres termes d’Élisabeth dans une lettre à une amie :
"...le lit est un divan. La grande table est poussée du côté de l'armoire pour ne pas encombrer la chambre.
Au dessus du bureau, des étagères pour mes livres.
Contre le mur, en face, une commode.
Là, encore, des étagères et les bustes d'Homère et de Chaucer régnant l'un sur la poésie grecque, l'autre sur la poésie anglaise.
Trois autres bustes couronnent l'armoire.
Devant la fenêtre, une caisse en bois, pleine de terre, d'où s'élancent des capucines et des volubilis au milieu desquels j'ai planté l'autre jour une racine de lierre avec des branches si longues, si vivaces que les dernières pousses s'accrochent au balcon d'Henriette, au second étage..."
C'est le soir. La chambre est close, volets fermés, rideaux tirés.
Seule une lampe éclaire la pièce.
Dans la cheminée, le feu se consume lentement.
Élisabeth est allongée sur le divan, les jambes sous un couvre-pieds.
A côté d'elle est assis le docteur Chambers, un vieillard avec des favoris blancs.
Pour l'instant, il prend le pouls d’Élisabeth, montre en main.
Flush, le chien, sommeille dans sa corbeille.
Sur la table, un plateau avec les restes d'un repas et un petit pot d'étain à couvercle.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration")
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Le luxueux cabinet de toilette des Prosca.
Mauricia.- Ton coiffeur t'attend, Achille !
Achille.- C'est bien son tour !
Mauricia.- L'heure du dîner approche !
Achille.- Il n'est pas la demie !
Mauricia.- Nos invités vont arriver et encore une fois je serai seule pour les recevoir.
Achille.- Ils ne s'en plaindront pas !
Mauricia.- Mais, comme il y en a une dizaine que je n'ai jamais vus, il vaudrait mieux que tu fusses à mes côtés pour me les présenter !
Achille.- Alors je n'ai plus le droit de souffler ?
Mauricia.- Tu as tous les droits, tu sais bien ! Seulement.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 363 parue en février 1935)
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Il reste à parler de l'interprétation. Comme toujours, à l'Oeuvre, elle a été assurée avec un soin diligent. Mme Lucienne Bogaert est Juliette. Elle prête au personnage l'aspect physique et l'âme complexe qui lui conviennent.
Séduction fascinante, mystère, féminité, ardeurs cachées sous une impassible apparence, elle est bien le monstre innocent que l'auteur a voulu nous dépeindre...
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Janvier 1421, nous sommes dans une salle du Palais du Louvre.
On découvre le roi d'Angleterre et sa femme Catherine, Charles VI, roi de France et sa femme Ysabeau, puis le duc de Bedford, la duchesse de Bedford, sa femme, enfin le duc Louis de Luxembourg.
En face d'eux et de chaque côté de la Chambre de Justice sont assis les représentants du parlement, dont l'évêque Cauchon.
Une séance solennelle se déroule. Au centre de la salle, on voit le jeune duc de Bourgogne, Philippe le bon, et sa mère la veuve de Jean sans Peur.
Ils sont là en qualité de plaignants. Philippe debout, sa mère sur un tabouret....
(lever de rideau du premier tableau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 357 parue en décembre 1934)
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Pièce remarquable, qui mérite de rester à notre répertoire. Elle est âpre, douloureuse, parfois pénible. Mais notre théâtre parisien est encombré de tant d'aimables inutilités qu'il faut applaudir la production d'une oeuvre de cette nature, nous vînt-elle de l'étranger...Cette oeuvre est pleine d'une intense, d'une farouche beauté.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr Charles Méré écrit dans le journal "L'Excelsior")
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Une belle, ardente et généreuse pièce, et telle qu'on pouvait l'attendre du probe écrivain, du grand honnête homme de lettres qu'est Lucien Descaves.
Hier soir, la salle du théâtre des Arts, pleine à craquer, n'a point dissimulé son intérêt constant, son émotion croissant d'acte en acte, et très souvent sa joyeuse et comme vengeresse allégresse.
Car la comédie de Lucien Descaves ne contient pas seulement maintes scènes touchantes, conduites de main de maître, et d'une éloquence judicieuse, pressante, communicative, mais d'excellents et ironiques traits de caractère, d'observation, des mots à l'emporte-pièce, des formules étincelantes dans leur "raccourci" et qui vont loin, frappent juste, je vous prie de le croire, en plein coeur, en pleine conscience, et nous donne à réfléchir, mais sans prétendre - Ô bonheur ! - à nous faire penser.
Pourtant l'auteur soutient une thèse ; mais non point agressivement, tout naturellement au contraire, à l'aide de personnages humains, vivants, et qui, lorsqu'ils argumentent, ne le font que parce qu'ils sentent, souffrent, ont à se défendre contre eux-mêmes et contre autrui.
Voilà la caractéristique du meilleur art dramatique.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr Edmond Sée écrit dans le journal "L'Oeuvre")
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Grande journée pour la Comédie-Française qui a magnifiquement fait accueil à l'un des auteurs dramatiques dont nous sommes le plus fiers et qui en a été justement récompensé par l'expression visible de la satisfaction générale.
Mr Paul Demasy est un des grands remueurs d'idées du théâtre.
Il voit loin. Et il voit grand.
Son esprit sait faire la juste part de l'observation et de la chimère....
Il est l'auteur dramatique moderne dans le sens le plus intelligent du mot.
"La tragédie d'Alexandre" abonde en scènes d'un relief puissant où tout s'anime par la seule vertu d'une langue précise.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr Paul Lombard écrit dans le Journal "l'Homme Libre")
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Voici enfin une oeuvre, une grande oeuvre.
Paul Demasy m'excusera si je travaille ainsi à lui nuire. Mais il me semble qu'en user avec lui de la sorte, c'est déférer dignement à son goût pour la vérité, à ce goût qu'il fait briller dans tout son théâtre.
Cette oeuvre est d'un écrivain, d'un poète, aussi ample et précis qu'ému et pensant.
C'est bien rarement que le théâtre nous fait la surprise et la joie d'une telle prose, d'un tel lyrisme.
(Mr Georges Pioch, du journal "La Volonté" se demande, suite à la répétition générale, s'il ne desservira pas l'auteur, Mr Demasy, auprès de ceux qui goûtent seulement le "petit théâtre" aux dépens du vrai, en ne tempérant pas son admiration)
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Des spectacles comme celui-ci permettent de juger un homme.
La partie est engagée sous les auspices les plus défavorables. Plus le sujet est grand, plus on incline à la sévérité...
Il est certain que Mr Demasy connaît admirablement son métier et qu'il est capable d'écrire un drame à la Sardou.
Il est certain aussi que Sardou n'eût pas été capable d'écrire le "Jésus" de Mr Demasy.
L'intelligence, la sincérité, voilà le secret de la réussite de Mr Demasy.
Les directeurs de nos grands théâtres se doivent désormais de lui faciliter sa carrière. Il peut très aisément atteindre tous les publics, car il est auteur dramatique né, et nul n'ignore qu'avant d'émouvoir et d'intéresser, il faut plaire.
Enfin, il prouve qu'on peut plaire sans recourir aux concessions, lorsqu'on ne rougit pas d'être un habile technicien dramatique.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr André Lang écrit dans le journal "La République Française")
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De son côté, le "Figaro" applaudissait à la poésie délicate, la grâce touchante, la finesse psychologique, la virtuosité du poète et constatait le grand succès qu'a remporté la première du "Marchand de lunettes", la belle oeuvre de Mr Georges Delaquys où l'auteur développe ce concept que si nous ne voyons pas tous la vie de la même façon, c'est que nous avons sur le visage des lunettes dont les verres ont la couleur de nos caractères et de nos natures.
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