Lewelyn

Si j’ai beaucoup apprécié les réflexions qui sont menées autour de la résistance, j’avoue que j’ai été perturbée par le changement de dessinateur (surtout que je me suis enchaîné tous les 12 tomes récemment, donc j’avais vraiment le style « original » en tête). Ca m’a demandé un gros temps d’adaptation qui a pu entamer mon appréciation (ce qui est dommage ^^ parce que le dessin reste excellent ^^).



Mais du coup, j’ai trouvé que les changements d’avis perpétuels des personnages étaient lassants et j’étais pas à fond. Il m’a manqué un attachement aux personnages pour que les enjeux me parlent.



Ca reste très chouette… mais je crois que j’en attendais trop ^^

📚Alors que la cité d'Angleon et celle d'Arnor se font la guerre, l'île d'Etyra veut garder une neutralité dans le conflit.

Mais quand le peuple ours d'Arnor accoste sur l'île, des dissensions apparaissent.

Si la noblesse choisit la collaboration, une résistance se met en place.

Demeus Lor, ancien membre de la garde royale d'Angleon, se doit d'assumer son rôle de héros.

Mais quelle est la meilleure décision à prendre pour protéger la population d'Etyra ?



🖊L'approche de Demeus Lor est réjouissante de par sa prise de risque, amenant le récit vers une direction qu'on n'attendait pas.

Si le héros est de retour, les auteurs préfèrent explorer la complexité de ce rôle plutôt que son imagerie chevaleresque.

On comprend petit à petit son mode de réflexion, expliquant au demeurant certains de ses choix passés.

Est-ce que cela comble la frustration ? Je ne suis pas sûr, surtout que la conclusion pousse à des développements futurs.

On espère donc revoir le personnage, peut être au sein d'un futur cycle.



Affaire à suivre.



🧔chronique complète : https://www.mtebc.fr/les-5-terres-lewelyn-jerome-lereculey/
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J'ai pris le risque de découvrir ce spin-off sans avoir lu le cycle de Lys. La posture et le regard grave de Demeus Lor était un appel irrésistible pour moi.



Le pari est réussi.



Je pense que cette belle BD est une invitation naturelle pour tout lecteur qui n'a pas encore découvert les Cinq Terres. Certes, on y apprend quelques éléments clés sur les événements à Angléon (juste deux trois bricoles, visiblement ! :D), mais rien de catastrophique, à mon sens, pour un lecteur lambda qui pourra se dire "Tiens, pourquoi pas acheter le tome 1 à l'occasion ?". Quant à votre humble serviteur, il s'est fait spoilé depuis longtemps en lisant une critique du tome 12. La surprise est donc gâchée depuis un moment.



Sur la forme, nous avons là un bel objet avec une charte graphique qui reste cohérente malgré quelques changements dans le casting. Pour ma part, je n'en ai pas souffert, habitué du procédé avec les éditions Soleil. Les couleurs sont belles avec des teintes douces et pastels que j'ai appréciées. L'île où se situe l'action semble être un personnage à part entière : on s'imagine en Grèce. l'Arrivée intempestive d'Ours mal léchés n'en est que plus violente.



Sur le fond, je trouve le sujet bien traité. Celui de résister ou de se rendre pour survivre. La posture de Demeus Lor sur la question n'a rien de simple et je trouve que le sujet a bien été exploité. Assez de parlottes, place aux armes : même cela on y a droit.



Mais ce spin-off était-il utile ?



Je pense que même s'il ne s'agit que d'un One Shot, cet opus avait pour but de remettre "This" en selle et que nous le reverrons obligatoirement dans le cycle des Ours. Ce n'est pas possible autrement, ce personnage est bien trop intéressant à exploiter pour que cela ne serve pas à d'autres desseins.



Ne me reste qu'à lire le cycle de Lys pour me mettre à la page.

Demeus Lor est retourné vivre sur son île : Etyrna. Avec ses qualités martiales, il devient rapidement maître d'arme du bastion de l'île. Mais la guerre avec Arnor va le rattraper.



Ce tome unique est un hors série des 5 terres qui reprend un personnage du premier cycle. Chronologiquement, il se situe bien à la fin du 2e cycle où Arnir déclare la guerre. Et la petite île d'Etyrna est un parfois point de ravitaillement, mais ses habitants sont fiers et tiennent à leur liberté.

Comme pour les autres tomes, le scénario est bien travaillé. Il plonge ses personnages dans les questionnements de la résistance. Faut-il plier pour préserver la vie ou se battre pour la liberté ? Faut-il mettre en peril des innocents pour une noble cause ? On ne s'ennuie pas et on s'attache aux personnages.

Ce n'est pas Lereculey qui est au dessin pour ce hors série mais l'on garde la même qualité graphique et une vraie continuité.

Un spin off de la série "Les 5 Terres" intéressant à plis d'un titre.

Dans ce tome, in y découvre la personnalité de Demeus Lor, le Maître d'armes félin de l'île d'Etyrna.

Demeus est rentré d'Angleon après la mort de son maître, This, également propriétaire du bastion d'Etyrna.

Contre toute attente, une troupe d'ours débarque sur l'île pour la mettre à sac et Demeus tue un de ces soldats, ce qui a le don d'énerver le commandant du détachement au plus haut point.

Quelques félins arrivent à s'échapper et se réfugier dans la montagne, d'où ils entendent bien mener une rébellion.

Mais la population est au centre de toutes les attentions, et ils pourraient payer le prix fort en cas de confrontation ou autre acte de sabotage.

Demeus va donc devoir la jouer serré, et jouer un double-jeu, au risque de perdre la confiance et le respect des uns et fes autres....

J'étais sceptique à l'idée qu'il y ait des hors séries pour cette vasque saga mais faut avouer que c'est bien construit. Le récit étoffe la personnalité de Thys tout comme l'univers des 5 terres en découvrant une île vassale d'Angleon. De plus cela amène vers le 3e cycle !



Thys va devoir faire un choix... 



Luttera t-il contre l'envahisseur ou va t'il se mettre du côté des vaincus pour empêcher qu'il y ait des victimes inutiles?



Le récit est efficace, passionnant avec un dénouement final remarquable !

Graphiquement, Jérôme Lereculey cède sa place le temps de ce hors série à Sylvain Guinebaud. Ce dernier assure car il est dans la continuité de ce qu'on déjà pu voir.

Je viens de finir le one-shot des 5 terres, Demeus Lor

Cette bande-dessinée est une de mes préférées par sa qualité ; graphismes, palettes de couleur, décors, paysages, costumes, personnages et scénarios, je suis fan.

Pourtant cette fois-ci, je suis déçue par le scénario qui est trop faible. L’île envahie par les ours et la rébellion des habitants aurait mérité un plus grand approfondissement des personnages qui offraient de belles réflexions.

Pourquoi partir en guerre sans tenter le moindre pourparler ? Quelles valeurs doivent être défendues ? Qui est le traitre celui qui protège des vies, celui qui ne tient pas sa parole, celui qui change d’avis ? Qu’est-ce qui fait un héros ?

Bref je ressors surprise par la fin et regrette la légèreté donnée à un sujet si grave.

Cette opus reste tout de même un incontournable de ma bédéthèque malgré ce petit bémol.

Merci aux éditions Delcourt

#Les5terresDemeusLor #NetGalleyFrance

BD pré-commandée à 17 euros...



C’est un produit dérivé du premier cycle des 5 Terres, Angleon, avec l’un de ses félins emblématiques, Demeus Lor.



On comprend rapidement que le spin-off se situe chronologiquement à la fin du cycle 2, après l’attaque des Ours, puisqu’ils envahissent l’île où réside Demeus. Ce dernier devra alors choisir entre collaborer avec l’ennemi ou entrer en résistance...



Le scénario, tourné sur une occupation allogène, aurait pu être particulièrement profond, soulevant certains problèmes : rencontres ou tiraillements entre la morale et les défis de subsistance, individualismes ou logiques de groupe, violence ou tolérance, tyrannie ou justice, politique du moindre mal, collabos, résistants ou ceux qui s’en soucient comme d’une guigne...



Or, si on sent une volonté d’amener de la nuance, l’histoire est traitée de manière trop superficielle, sans grande énergie, les dialogues en soulignant même la faiblesse... Quelques exemples : dans le contexte des guerres en Ukraine et en Palestine, ou de la sortie d’albums brillants sur la Résistance, qui pourrait croire à un gouverneur ours surnommé « Fharok le naïf » ou à une cachette « qu’un enfant de quatre ans aurait pu deviner ». Est-ce un gag ?



Dans tous les cas, je n’ai pas eu ce sentiment d’immersion propre au travail de l’équipe de Lewelyn, avec ses intrigues et ses histoires filées. C’est comme s’ils s’étaient débarrassés, avaient expédié le sujet Demeus Lor, album trop court et isolé... J’espère pouvoir tourner la page avec le prochain cycle.



Car, cet album avait des atouts : le character design de Poli, tout comme les couleurs de Martinos ou les dessins, le découpage, la composition de Guinebaud, rendant une copie presque conforme du style de la série mère, même si on lui préférera Lereculey.



J’avais craqué pour le tirage limité, avec le cahier graphique. Pur marketing...



...J’ai compris mon erreur.

Quelle fin pour ce second cycle… et quel plaisir, cette saga !



Des trames qui s’entremêlent au fil des tomes, et une tension narrative totalement maîtrisée. Le cycle amène un vent de fraîcheur : on quitte les trahisons des puissants félins et la politique politicienne pour aborder une société plus mafieuse et les bas-fonds (avec une sublime respiration dans la jungle qui est un plaisir absolu des yeux). C’est beau, c’est haletant, tout s’imbrique à la fin (hormis l’intrigue de Kauri et Otsue, qui me laisse un léger goût d’inachevé : j’espère qu’il y aura une suite dans les prochains cycles)… et maintenant j’ai trop hâte de voir le prochain cycle, vu que la fin mêle enfin vraiment les destins des félins et des singes. Que vont-ils encore inventer ?!



Franchement, si vous ne vous êtes pas encore penché sur les 5 terres, c’est vraiment une lecture à faire, probablement le meilleur héritier du Trône de Fer qui existe à ce jour, il ne faut pas louper ça.

Après les événements du cycle d'Angleon, This est reparti sur son ile, Ethyrna, et a repris son nom de Demeus Lor. Son expérience durement acquise lui a permis de devenir maitre d'arme, sans doute la plus fine lame de l'ile. La paix ne dure pas. Un peloton d'ours envahit l'ile, tue quelques combattants et s'installer pour piller les habitants et en faire une base arrière pour les vivres.

Demeus est partagé : même s'il a réussi à tuer un ours deux fois gros comme lui, il sent que la résistance ne leur sera pas profitable. Valine, l'intendante de l'ile, pense que résister n'apportera que douleur, elle souhaite préserver les iliens en espérant que les ours se lasseront et partiront. Enfin Lycius lui et quelques autres veut résister et instituer une guérilla. Qui a tort? Qui a raison? En face, chez les ours, tous n'ont pas la même vision. Le responsable souhaite s'approvisionner et donc ménager Erythna, mais d'autres, aux premiers morts, ne parlent que de vengeance voire éradication

Un one shot qui - sans manichéisme - présente différents points de vue. Si Valine et Lycius gardent leur ligne, Demeus lui hésite et, pragmatique, adapte son action en fonction de la situation. Il discute avec tous et prend ses décisions pour tenter - pour lui - de limiter la casse. C'est un autre point de vue.

le dessin est très similaire à celui de Lereculey, les pages et les couleurs sont magnifiques, encore une belle réussite. S'il est vrai que le faciès de Demeus est impénétrable, il est tel que le personnage nous est présenté ; sans émotion visible, avec la volonté de ne pas se livrer.

Un one shot de qualité qui complète la saga autour d'un personnage certes mineur, mais important par sa trajectoire. A lire!

L'île d'Ethyrna est envahie par les Ours, pour s'approvisionner pour la guerre. Leur promesse de ne faire de mal à personne divise et chacun va choisir son camp : certains coopèrent alors que d'autres entre en résistance.

Oui, honte à moi, je n'ai pas la saga des 5 terres. Mais je me suis dit qu'un spin off était une occasion de découvrir l'univers sans me sentir perdue. Et bien m'en a pris. Ce tome nous offre un récit prenant, qui se déroule sur un seul tome et trouve donc sa conclusion à la fin, même si celle-ci est suffisamment ouverte pour offrir la possibilité d’une suite. Les péripéties et retournement de situation s'enchainent, ne laissant aucun temps mort.

Côté dessins, j'ai trouvé le rendu très agréable. L'anthropomorphisme des personnages est vraiment réussi, les décors sont détaillés et le palette de couleurs est très belle.

Un one shot très agréable à lire qui me donne envie de découvrir la série originelle.

Voici le tout premier hors-série qui constitue également le spin-off d'un des personnages emblématiques des 5 terres. Il sort juste avant la parution du troisième cycle qui commencera bientôt et qu'on attend avec impatience.



Bon, à vrai dire, c'est la jaquette qui nous présente les choses ainsi. Pour le peu que je me rappelle, Demeus Lors alias Thys était le courageux petit garde royal du premier cycle. Il a eu son rôle à jouer mais ce n'était sans doute pas le personnage le plus emblématique.



Il s'agit sans doute pour les auteurs de donner plus de consistance à la saga originelle. Ils cèdent ainsi à la mode des spin-off qui pullulent actuellement sur le marché de la BD et qui concerne seulement les séries à succès. C'est vrai qu'au départ, je voulais faire l'impasse mais je suis un grand fan de cette série hors-norme. Oui, j'ai succombé, est-ce si grave ?



J'ai adoré ce récit qui s'inscrit comme un one-shot sur fond de guerre entre les ours d'Arnor et les félins d'Angléon la capitale des 5 terres. L'action se situe sur une île vassale d'Angléon qui est envahit par les ours. Les habitants vont devoir cohabiter avec l'ennemi ou mourir.



Encore une fois avec cette série on se rend compte que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. J'aime bien ce parti pris de ne pas sombrer dans le manichéisme qui est le lot de beaucoup trop de séries. Et puis, il y a tout ces rebondissements de situation qui font le sel de cette saga qui réserve bien des surprises. On a des personnages qui ont vraiment de l'épaisseur grâce à leurs faiblesses, doutes et questionnements. J'adore réellement !



Le thème principal est celui de la résistance : mourir debout plutôt que vivre à genoux. Que se passe t'il quand un pays est envahit ? La France a connu le même sort en 1940. Bref, c'est une problématique qui raisonne encore. En l'espèce, le dénouement final est absolument remarquable. Une mention spéciale pour le personnage de Lycius.



J'avais quelques craintes sur la qualité graphique sans Lereculey dans l'équipe mais elle est assurée car c'est vraiment dans la continuité de ce qu'on connaît déjà. Et comme dit, je suis l'un des premiers conquis par ce dessin résolument moderne qui me convient parfaitement. Les planches sont de toute beauté !



Une très belle lecture où le fond et la forme sont d'une rare qualité. Je n'ai d'ailleurs aucun souci pour ma notation. Probablement la série que je préfère pour le moment...

Les Cinq Terres n'ont rien à voir avec Game of Thrones.



Je suis encore un peu dubitatif à la fin de ce premier cycle, sauf que cette fois j'ai compris pourquoi.



Je ne remets pas du tout en cause la qualité de cette série. C'est très bien fait, c'est beau, c'est même très bien ficelé. En fait, je suis bien le seul à blâmer car je me suis peut-être trompé sur cette série, sur le produit en question.



Je m'attendais dès le départ (et à tort) à une ouverture sur les autres continents. L'apparition des Ours, dès le premier tome, ainsi que des Lézards tués par Kirill, m'ont laissé pensé qu'il y aurait davantage d'interactions entre Angleon et le monde extérieur, et ce dès le premier cycle. Qu'Angleon, fragilisée par les morts répétées de ses Rois, enverrait alors des signes de faiblesses à ses voisins, pouvant réanimer la rancoeur et les anciennes querelles, et donc amener à un conflit généralisé, à un nouveau Dhakenor (vous savez, cette fameuse bataille navale durant laquelle les Ours ont mangé sévère ...)



Comme cela n'avait pas l'air d'être le cas, j'ai ensuite pensé que la tentative d'évasion des otages survenue dans le tome 4, ainsi que les terribles blessures d'Eren, mettraient enfin le feu aux poudres. Un incident diplomatique pouvant déboucher sur ... de l'action. Mais c'est dans cette recherche constante d'hémoglobine que je me suis fourvoyé.



Parmi tous les scénarios que j'échafaudais, davantage basés sur la guerre et l'action, les auteurs ont fait d'autres choix, privilégiés des voies plus subtiles sur la façon de régner, de se débarrasser de nos vieilles rancoeurs, de changer la façon d'interagir avec ses voisins, de cesser de dépenser la moitié de nos richesses pour se protéger de nos semblables afin de l'employer à autre chose.



Tout le contraire de Game of Thrones, à mon sens. Cette comparaison a-t'elle seulement lieu d'être ? A la vue de ce premier cycle : non.



Maintenant que je me suis débarrassé de cette idée préconçue, peut-être découvrirai-je le 7ème tome pour ce qu'il est vraiment ?

One shot abouti et plaisant, Demeus Lor offre un prolongement intéressant à un univers déjà très vaste. Il dispose de tous les atouts pour ravir les nombreux fans de cette ambitieuse fresque déployée à travers cinq continents.


Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Le dessin est remarquable, l’histoire a tous les bons rebondissements possibles, des ambiances fortes, des décors bien conçus. Double et triple jeu, manipulations, cet épisode indépendant est une belle réussite aussi bien graphique que sur le plan narratif.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Encore un tome fort en rebondissement où les différents fils de l'histoire se rejoigne et s'entrecroise !



Il reste encore pas mal de questions suite à ma lecture de ce douzième tome qui conclut le cycle de Lys. J'espère que le prochain cycle ne nous laissera pas sur notre faim !



D'ailleurs, on peut supposer quelle sera la prochaine nation mise en avant avec le plot twist final, qui évidemment chamboule tout.



Comme d'habitude, je suis comblée par la lecture de cette saga

Il était difficile d'aborder ce second cycle sais forcément penser au premier cycle. Quand le premier était sur la thématique de la lutte de pouvoir, de la royauté, du conflit familial, ce second cycle est plus diversifié je trouve.

Je dirai même qu'il est difficile à aborder tant il y a des intrigues en parallèle. Le tome 7 (premier tome du second cycle) donne une lecture tellement dense qu'on a l'impression d'avoir rien lu.

Mais les tomes passent, et tout commence à se dénouer, les pièces du puzzle se mettent en place. On obtient une réelle richesse dans les personnages, dans les intrigues.

Je recommande toute de même de lire les tomes à la suite pour ne pas être perdu entre chaque lecture.

Ce tome est très bien. On est OK là dessus, mais il promettait de l'action ...



Le synopsis en atteste. Il y'a donc une "petite" déception à clôturer ce cinquième titre et constater qu'il s'est passé deux trois trucs intéressants mais ... mais que c'est tout.



Je n'ai aucun problème sur le fait que les auteurs s'amusent à faire monter (vraiment) doucement la pression sur plusieurs albums. On leur donne les clés du camion en toute confiance et, en échange, on nous promet un grand feu d'artifice à la fin.



Mais je finis par craindre que le sixième et dernier tome ne soit pas à la hauteur de mes attentes. Que la patience du lecteur, malgré un travail tout à fait remarquable des auteurs, ne soit pas récompensée. Car ne nous méprenons pas : je n'attends qu'une chose du tome 6, désormais.



Que ça pète dans toutes les chaumières. Qu'il y ait le feu à Angléon, que le chaos que l'on renifle à chaque coin de case depuis maintenant cinq albums fasse trembler ses fondations.



Est-ce quelqu'un peut faire ça pour moi ?



Quel est le rôle de Goromio, exactement ? Et le jeune This, dont on parle depuis le début, fera-t'il autre chose que de jouer le toutou du Roi ? Est-ce que le chien Kirill n'est bon qu'à taper sur du lézard ? Est-il incapable de faire autre chose que de se faire ravaler la tronche par une bande de matous ? Peut-il mettre le feu à cette cité ou ma délivrance viendra-t'elle d'Astrelia qui a, je l'espère, une dernière carte à jouer ?



Est-ce que ça ne fait pas trop de question en suspens pour un seul et dernier tome ?

Un premier hors-série pour l’univers de 5 Terres. Il est intéressant de retrouver ce personnage qu’on avait rencontré dans le premier cycle, mais je ne crois pas qu’il soit essentiel d’avoir lu les BD précédentes pour apprécier celle-ci.



L’histoire se suffit à elle-même et cet album pourrait servir d’introduction pour l’univers fantastique de 5 Terres.



Ici les scénaristes abordent de nouveaux, le rapport à la résistance et aux oppresseurs. La mince ligne qui existe entre le courage de se battre et l’égoïsme qui fait des victimes innocentes.



Peut-on être un héros et un traitre en même temps?

Qui décide de ce qui est brave et de ce qui est inconsidéré?



Des thématiques intéressantes mais pas nécessairement nouvelles pour ceux qui ont lu les premiers cycles.



Les illustrations sont magnifiques, mais (petit bémol) je dois dire que les expressions faciales de certains personnages sont assez difficiles à décoder (j’ai trouvé le regard de Demeus assez inexpressif).



Mention spéciale pour la bataille finale sous la pluie!



Bref je crois que les fans seront heureux de retrouver les 5 Terres, mais que de nouveaux lecteurs pourront y être initiés grâce à ce très court album. Vivement la suite!



Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Delcourt pour m’avoir donné accès à cette bande dessinée bourrée d’actions!

C'est tout simplement bluffant, bien fichu, intelligent ...



Je ne serai pas avare de compliments en évoquant les Cinq Terres. Ce tome 4 suit la progression d'un Roi qui est parvenu à rendre la dernière rébellion en date complètement anecdotique, ce qui sur le moment m'avait laissé un peu dubitatif à la fin du tome 3. Mais l'ouragan qui se profile à l'horizon est porteur de bien des promesses, et il me tarde déjà d'ouvrir le tome 5 pour y découvrir ce qui va se tramer.



Les dialogues sont brillants, les manigances habiles, les dessins font preuve de détails à profusion : les personnages sont d'ailleurs si bien détaillés que nous n'avons jamais besoin de réfléchir à qui est qui, c'est limpide.



Je regrette toutefois que nous ayons un monde si vaste à portée de main et que toute l'intrigue soit centrée uniquement sur Angleon. Peut-être que cela évoluera en fonction du sort réservé à nos "otages" ?



Beaucoup d'éléments restent en suspens et il ne reste que 2 tomes pour clôturer ce premier cycle ... J'attends donc un peu avant de parler tout de suite de chef d'oeuvre :)