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Critiques de Mujiha (21)
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The Commonbread, tome 1

Club N°53 : Manga non sélectionné

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L'histoire part doucement.



Mais de quoi est fait ce Commonbread ?



Anthony

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Histoire post-apocalyptique.



Je n'ai pas trop compris l'intérêt et l'utilité de ce Manga.



Aaricia

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A voir ce que donne la suite.



Camille

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The Commonbread, tome 4

Depuis le début, cette série n’est que surprise et références doudous en SF/Imaginaire manga, mais je dois avouer que cette fin me laisse des plus dubitatives. J’ai l’impression que Mujiha nous enfle bien et le fait avec grand plaisir. Je ne sais pas trop comment réagir ^^!



Après la découverte / révélation d’un ascenseur gravitationnel vers la Terre, j’avais de gros espoirs pour la suite et fin de cette courte saga. Le début, bien que mêlant toujours tranche de vie et humour ubuesque, semblait me donner raison. C’est donc avec allant que j’ai entamé ma lecture. Je me suis amusée des délires autour des commonbreads fermentés et leurs conséquences. J’ai aimé la légèreté des héroïnes dont le seul but dans la vie et encore et toujours de manger du curry, donc leur seul désir en allant sur Terre est de trouver le curry originel. C’était hilarant de voir aussi tomber de nulle par des héros dark à la Nihei, d’autres sortant tout droit d’Evangelion et ses Eva, ou encore d’avoir un mix entre Sangoku et son bâton magique et Kiki sur son balai. L’auteur est barré mais qu’est-ce que c’était drôle.



Le problème, c’est que finalement c’en est resté là. La narration va beaucoup trop vite, les respirations du début manquent cruellement. On enchaîne les scènes ubuesques à toute vitesse, sans que rien n’ait d’impact, de profondeur voire de sens. On est dans du pur délire, le délire d’un auteur qui s’amuse avec son histoire, ses personnages et se joue de nous. Ce n’est pas pour rien si son nouveau titre au Japon s’appelle « Le grotesque du noir ». On est en plein dedans. Le souci, c’est que ça donne la sensation d’avoir lu toute cette aventure pour pas grand-chose et qu’on s’est bien moqué de nous. C’est assez désagréable même si on s’est amusé avec lui jusqu’au bout face à cette folie improbable. Les toutes dernières pages sont un modèle du genre ! Au point de laisser le lecteur sur le carreau, la bouche ouverte, devant une telle audace.



Je ressors donc très dubitative de ma lecture, pour ne pas dire agacée d’avoir lu une telle saga pour qu’elle se termine ainsi sur un tel pied de nez. Si l’humour absurde ne vous dérange, si une narration à toute berzingue non plus, ou encore une histoire qui n’a plus ni queue ni tête à part l’obsession de l’héroïne pour le curry, que vous partagez peut-être, peut-être que vous serez moins frustré que moi. Moi, je regrette un peu mon achat et mon temps ^^:
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The Commonbread, tome 3

Quelle surprise décidément que ce titre ! Là où j’imaginais quelque chose de contemplatif à la Nihei, avec un peu d’action à la Toriyama, je me retrouve en prime avec une vraie histoire riche de SF sur fond de nouvelle humanité. Un régal ! (saupoudré de curry bien sûr ^^)



Ce fut à nouveau une grosse surprise que de découvrir tout ce que nous réservait ce tome et un vrai bonheur de suivre cela dans une narration mélangeant action, combat, quête et révélations. Mujiha dit écrire au gré de là où l’histoire le porte, ça le réussit à merveille. Faites qu’il continue ainsi !



J’aime beaucoup toutes les références que je trouve dans son histoire et ses détails. Ça passe bien sûr par Nihei avec ces grands espaces un peu vide, ces antagonistes très punk, comme Gaul dans ce tome et ses mystères dans des lieux très architecturaux. Mais il y a aussi pas mal de DragonBall, avec des clins d’oeil évident et d’autres plus subtils. Le bâton dont l’héroïne se sert à tout du bâton magique, son agilité rappelle celle de Goku, de même que cette aura d’énergie qui l’entoure quand elle passe aux choses sérieuses et sa projection en mode kamehameha. Mais il y a également le curry, sorte de haricot magique, aux capacités insoupçonnés, dans lequel je vois aussi un joli clin d’oeil à l’importance de la nourriture dans DragonBall puisque beaucoup de personnes tirent leur nom d’aliment et ici le curry est l’élément central de l’histoire. Je ne parlerai pas de la surprise finale qui se met en branle qui rappelle la Tour du Tout Puissant de DragonBall et d’autres éléments qui font penser à Namek. C’est très de liens entre les deux oeuvres à mes yeux et DragonBall était ma série de coeur de quand j’étais enfant, c’est un vrai bonheur.



Mais j’apprécie également Commonbread pour elle-même avec son héroïne toute simple et sans prétention, toujours là pour défendre ses idéaux, que ce soit sa quête du meilleur curry ou les gens en détresse. J’aime la mise en scène des combats qui ont un côté très cinématographique et dialogue avec le lecteur. J’aime la façon dont l’auteur nous balade d’une scène à l’autre et nous plonge dans les révélations dans ce tome avec une forme de nonchalance qui contrebalance les vérités difficiles à appréhender qui sont dites. On découvre un univers bien plus riche et vaste que les quelques bribes de décors qu’on voyait au début, c’est assez surnaturel et ça transporte ainsi le récit dans cette SF vertigineuse et réflexive sur l’humanité que j’aime tant. Ça peut semblé sortir de nulle part mais ça enrichit vraiment l’histoire et cela ouvre de sacrées perspectives, un peu à la Gunnm Last Order.



Sympathique série de SF inattendue, elle se métamorphose dans ce tome, passant de simple divertissement à oeuvre extrêmement prometteuse avec un background solide sur les questions de transhumanismes, le tout dans un cadre mélangeant les références savoureuses à Nihei et Toriyama. L’amatrice de SF en moi se régale de ces surprises !
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The Commonbread, tome 2

Séduite par les singulières aventures d'Haruka, l'exploratrice de ruines, c'est avec un certain plaisir que je l'ai à nouveau accompagnée aux côtés désormais de son partenaire : Sol, dans sa recherche d'aliments interdits.



C'est avec un entrain mesuré que Mujiha nous plonge à nouveau dans cet univers post-apocalyptique étrange où l'on voit la Terre dans le ciel mais où on refuse de se croire sur la Lune comme la logique nous penserait à le croire. A la place, nous poursuivons notre exploration des lieux aux côtés d'Haruka et Sol, sous l'oeil observateur de l'Eglise qui les piste et les surveille afin de savoir ce qu'ils trament.



Le titre dégage toujours une tranquillité étrange et singulière dans ce monde quasi désertique où on semble reconnaître certains lieux, comme celui qu'Haruka escalade dans ce tome, alors qu'on ne devrait pas. Il y a très peu voire pas de tension narrative et pourtant la lecture est fort plaisante grâce aux recherches décalées d'Haruka mais aussi à la personnalité tranquille de celle-ci et sa relation sympathique avec Sol, cette IA cachée dans une boîte qui cherche à l'aider à tout prix.



Nous allons donc continuer nos explorations, découvrir de nouveaux lieux, ramener de nouveaux objets, trouver une nouvelle cache de nourriture interdite et susciter l'intérêt de l'Eglise qui veut garder le contrôle sur tout. C'est amusant de voir cela à travers le double point de vue développé pour Mujiha avec Haruka d'un côté et les observateurs de l'Eglise de l'autre. Cela se corse d'ailleurs dans les derniers chapitres quand celle-ci passe à l'action et s'en prend à Haruka à l'aide d'un groupe de mercenaires papaux. J'adore ce genre de décalage et en plus l'auteur sait parfaitement mettre en scène ce genre de scènes d'action.



On se retrouve donc à la fois avec un récit d'exploration au rythme lent et intriguant et un récit plus politique avec une Eglise qui tente de garder la main mise sur ses secrets et la population. Une double tension à l'opposée l'une de l'autre qui rend la lecture vraiment savoureuse quand les deux s'entrechoque et qu'Haruka est obligé de passer à l'action. Avec l'aide de Sol et de ses améliorations, plus la présence de son bâton magique et ses talents martiaux, Mujiha nous offre de bien beaux combats, avec des petites allures de DragonBall rencontrant Nihei (Blame et consort...). Très singulier !



Vega/Dupuis a vraiment choisi un titre différent des autres ici, sorte de version SF post-apo de Frieren, on y suit aussi une héroïne dans une non-quête tout comme dans cette série de fantasy de Ki-Oon. A la place d'un groupe de héros, une héroïne solitaire et son acolyte sous l'oeil vigilant de l'Eglise donnent une dimension plus SF comme dans les grands classiques du genre où les héros sont souvent seuls. J'aime la singularité de ce titre et sa non-tension narrative mise à profit d'une exploration tranquille et fascinante.
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The Commonbread, tome 1

Un manga dystopique prévu en quatre tomes, qui place le pain au centre du récit : il ne m’en fallait pas plus pour sauter le pas.



Dans les premières pages, je me suis demandé ce que j’étais en train de lire. Je ne voyais pas comment l’histoire d’une fouilleuse vivant dans un monde où le seul aliment autorisé à la consommation est le commonbread (une sorte de barre énergétique de pain) aurait pu me passionner.



Je me suis rapidement prise au jeu et j’ai commencé à me poser des tas de questions sur les motivations de la protagoniste, sur le monde dans lequel elle vivait, la raison pour laquelle un seul aliment était autorisé…



Les illustrations sont simples, les scènes d’action sont dynamiques et pas figées comme on peut parfois le voir. Les planches qui mettent en avant les lieux dans leur ensemble sont très travaillées et on prend plaisir à en regarder chaque détail.



J’ai refermé ce premier tome sans me rendre compte que je l’avais dévoré. Il se termine sur une révélation qui nous fait douter de ce que l’on pensait avoir compris jusque-là. J’ai des grandes attentes pour les trois tomes à venir, et j’espère que cette dystopie abordera des sujets sociétaux.
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The Commonbread, tome 4

Un tome 4 où on peut dire que l'auteur a assumé son délire, mais, est peut-être allé un peu loin. J'ai vraiment décroché au moment où on découvre le monolithe noir. Là, je me suis dit que c'était un peu trop...



Après, si on s'en réfère à la vision du curry qui, il est vrai, peut permettre à certains plats de passer de banal à plutôt bon ; l'auteur aura proposé un assemblage d'emprunts, imitations, hommages ? Je ne sais pas trop où me positionner !



J'ai quand même beaucoup aimé les dessins autour de l'ascenseur spatial et le fait de pouvoir proposer à nouveau des combats dynamiques avec une chorégraphie agréable à la lecture. J'étais aussi content d'avoir vu juste concernant l'identité d'Haruka !
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The Commonbread, tome 2

Une suite aussi intrigante que le tome précédent, je me demande comment les deux derniers volumes vont faire évoluer l'histoire…



Le récit avance plus rapidement que dans le premier tome, qui plante le décor. Dans ce second volume, les questions que l'on se pose restent dans nos têtes, et les différents personnages intriguent et paraissent louches.
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The Commonbread, tome 1

Un premier tome qui présente une aventure post-apo plutôt classique. Je voulais tenter l'aventure car cela met en avant une femme forte dans un univers de survie.



On sent clairement différentes influences : autant au niveau de mangas populaires que de codes de la science fiction classique.



Le final permet de faire pas mal d'hypothèses et de rendre l'univers bien plus riche et intéressant qu'il ne l'est pour le moment. J'espère que le deuxième tome apportera des idées et ne nous donnera pas quelques pages à la fin histoire de.



La lecture est agréable et se veut sympathique sans être pour autant dramatique ni fantaisiste. Les scènes d'action sont lisibles et agréables. Je trouve que certaines cases sont trop brouillonnes alors que l'auteur propose 2-3 planches vraiment sympas (la tour de l'Est ; la nuit dehors et les scènes d'action).
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The Commonbread, tome 3

« Alors… sur la vraie terre…. Il existe du curry authentique »



Au terme d’une lutte acharnée, la jeune fouilleuse Haruka parvient à vaincre l’effrayant Gastoni et son robot exterminateur. Tous deux font partie de la Brigade spéciale envoyée par l’Église afin de punir la curiosité de la jeune fille. Avant de reprendre sa quête du riz et du curry terrien, Haruka doit cependant affronter un autre membre de la terrifiante brigade : le cruel Gaul. Pendant ce temps, son amie Ljos et la « femme de l’Église » s’introduisent dans un lieu où sont stockés de très anciennes archives et des livres d’astronomie. Elles vont alors découvrir la vérité sur leurs origines et en particulier sur leur planète...



Sérieux coup d’accélérateur dans l’intrigue (enfin !) puisque Mujiha le mangaka fait primer le récit politique sur le récit d’exploration. Dans ce troisième volume, il glisse une critique de la société de consommation destructive à travers l’exemple d’une colonie spatiale ayant fui la Terre suite à des problèmes environnementaux. Il met aussi en valeur les femmes en tant qu’héroïnes bienveillantes, altruistes, perspicaces à travers les personnages d’Haruka, Ljos, Kyoko et Mamie Yuki. Mujiha lève également le mystère sur le thème principal du manga : le curry et ses pouvoirs. Ce troisième tome comprend beaucoup de scènes d’action sans paroles, au cadrage un peu brouillon, mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture. Cet avant-dernier tome se termine par une énigmatique mise en garde sur un épisode traumatique : Thermidor la lune embrassée.



Un troisième tome avec un fond à la fois sérieux et drôle !
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The Commonbread, tome 3

Un tome 3 qui prend des risques et qui s'affirme. En achetant ce manga c'est clairement ce que je recherchais. L'auteur s'est un peu cherché avant de prendre les devants et d'être un vrai manga de SF post apo avec un background.



J'aime toujours l'intensité des combats, la bienveillance et le bonheur d'Haruka ! Sol prend en effet plus de place. Je trouvais que nos personnages dans le tome 1 avait un aspect robotisé (mon idée était une IA qui générait une réalité virtuelle avec la vision de la Terre au tome 1).

Au final, le Commandant se livre et cela permet d'avancer grandement tout en gardant le côté décalé avec le fameux curry. J'avoue avoir beaucoup apprécié la lecture à nouveau et j'ai hâte de me procurer le tome 4.
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The Commonbread, tome 1

Envie de partir à l'aventure dans un mode postapocalyptique à la recherche d'un bon plat de curry ?



C'est ce que nous propose de faire l'auteur de ce titre en nous faisant découvrir le quotidien de son héroïne Haruka.



L'histoire se passe dans le futur où le monde que nous connaissons est dévasté et en proie à de nombreux monstres. Les humains vivent pour la plupart retranchés dans des villes où leur subsistance est assurée par l'église qui fournit à tout le monde la nourriture. Mais je vous arrête tout de suite, ici pas de mets délicieux et raffiné, tout le monde est logé à la même enseigne et se voit contraint de manger le Commonbread. Une sorte de pain peu goûtu qui apporte tous les nutriments nécessaires à la survie.



Haruka sort un peu du lot puisque malgré les dangers, elle est fouilleuse, c'est-à-dire qu'elle sort de la ville pour arpenter les alentours à la recherche de différents objets issus des civilisations précédentes. Elle est plutôt badass, très fort à la bagarre, et renommée auprès des fouilleurs, mais elle cache un secret… En fait ce ne sont pas vraiment les objets qu'elle recherche (même si elle en rapporte à chaque voyage), elle ce qu'elle veut trouver, c'est de la nourriture. Il se trouve qu'un jour par hasard elle est tombée sur un homme qui lui a proposé de déguster du curry. Malgré l'interdiction de la société de manger quoi que ce soit d'autre que le Commonbread, elle s'est laissée tenter et depuis elle recherche cette saveur par tous les moyens et contre tous les dangers.



C'est cette recherche que l'on va suivre, et vous vous en doutez, moi qui suis une méga grande gourmande, je ne pouvais pas passer à côté de cette série.



Malgré une très jolie couverture, le dessin est plutôt avec un petit côté qui m'a fait penser à la série Aposimz aussi bien dans le trait que dans l'ambiance post-apo. Donc le tout colle bien à l'ambiance.



Pour l'histoire, le tome 01 nous plonge dans l'histoire et je suis assez conquise par cette héroïne gourmande qui cherche à expérimenter des saveurs peu importe le prix à payer. Une IA va venir l'épauler dans sa quête et on peut dire que c'est bien d'actualité de voir ce type de compagnon' débarquer dans les mangas !



On en sait pour le moment assez peu sur le monde et l'église. Qu'est-ce qui a conduit à cette situation apocalyptique, de quoi est composé le pain, j'espère qu'on aura le temps d'avoir les réponses dans les 4 tomes qui composent ce manga.



J'aime particulièrement ce style de récit et si vous avez aimé Girls Last Tour ça devrait vous intéresser.
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The Commonbread, tome 1

Extrait :

Nouvelle petite série de chez Vega Dupuis, avec quatre tomes au total. Un récit de science-fiction nous amenant dans un futur où l’humanité est proche de l’extinction, mais surtout, où celle-ci ne mange plus qu’une sorte de nourriture : le Commonbread. Fabriquée par d’anciennes usines, la religion en est même inspirée. C’est également le premier manga de l’auteur Mujiha. L’auteur(e) n’a pas réalisé d’autres œuvres pour le moment.



Comme indiqué en introduction, il s’agit d’un récit futuriste (et peu glorieux) où l’humanité est au bord de l’extinction. Leur seule nourriture : la commonbread fabriquée par une usine qui existe depuis des lustres. Cette nourriture est liée à la religion dans le sens, où il est interdit de manger autre chose… Et visiblement la religion est un point important de l’intrigue, puisque celle-ci dirige cette communauté, vivant autours de l’usine. Il n’y a rien de plus d’indiquer dans ce tome, j’espère donc que cette partie sera traitée un peu mieux dans les prochains tomes, car c’est important selon moi. La nourriture est le second élément important de la série, puisqu’Haruka est une fouilleuse (personne visitant les ruines à la recherche de trésor antiques), qui recherche surtout d’autres types de nourritures. Ayant déjà pu goûter, malgré l’interdiction, à d’autres types de nourritures (comme le curry), elle cherche désormais d’autres choses pour ses papilles.



Pour les personnages, ils ne sont pas très développés non plus. Haruka est la protagoniste, visiblement orpheline, qui travaille en tant que fouilleuse. L’argent semble toujours exister, mais j’ignore comment il est utilisé précisément, sûrement pour acheter de la nourriture, de l’équipement. Haruka semble également très attirée par la nourriture, ayant l’habitude de la commonbread (qui existe aussi sous plusieurs goûts), elle est en émerveillement devant tout autre type de nourriture. La population est tellement habituer à manger la même chose, qu’elle en oublie même la définition du « goût ». De plus, il semblerait que grâce à cette nourriture assez spéciale, il n’y a pas à manger plusieurs fois par jour, mais plutôt une fois tous les trois jours. Pour résumer, l’humanité à perdue toute notion de plaisir gustatif… qu’elle tristesse, la nourriture c’est la vie comme on dit (ou le gras, suivant vos référence).



[...]
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The Commonbread, tome 1

Quand un illustrateur pétri de pop culture japonaise réalise enfin son premier manga dépassant les 10 pages, cela donne le sémillant mais singulier Commonbread, du nom de la seule nourriture - ou presque - de ses personnages dans le monde post-apocalyptique qu'il a imaginé.



Série terminée en 4 tomes au Japon, elle est l'oeuvre unique de Mujiha, un dessinateur qui a longtemps travaillé dans le milieu de l'illustration avant d'arriver au manga, ce qui se sent et rappelle d'autres artistes avant lui. De plus, il pioche allègrement dans une pop culture connue des vieux amateurs de manga qui ne peut que séduire par sa fibre nostalgie. Alors tant pis si c'est une lecture légère et un brin anecdotique, elle divertit et c'est là l'essentiel.



On commence à avoir l'habitude des récits post-apocalyptique désormais mais celui-ci s'inscrit, à l'aune d'Escale à Yokohama, Blame ou encore A journey beyond heaven, dans ces titres qui invite à l'exploration d'un monde singulier dans une ambiance tout aussi particulière. Ici, nous suivons Haruka, une jeune fille qui aime explorer le champ de ruines qu'est devenue sa planète, avec pour seul compagnon son commonbread, cet aliment bien pratique.



Le ton du récit est volontiers décalé. Il dégage une apathie presque drôle tant elle rompt avec la fragilité et la sécheresse du monde visité. Haruka est le genre de personnalité nonchalante que j'affectionne car elle prend tout par-dessus la jambe et reste concentrée sur son seul objectif égoïste : découvrir de nouveaux objets et surtout chercher de nouveaux aliments à consommer. C'est très drôle, en mode pince sans rire, car nous lecteurs nous voyons bien que c'est notre monde qui a ainsi été tordu. On retrouve en artefact des consoles de jeux, des carrés de curry ou encore un bâton magique à la DragonBall. C'est savoureux à souhait.



 Avec son trait très sobre et clair, rappelant celui de Nihei, Mujiha nous fait participer aux explorations de son héroïnes dans ces ruines qu'on semble parfois reconnaître. Il a un bon rythme, un joli sens de la chute et une ambiance nombriliste un peu solitaire, malgré les quelques rencontres qu'on y fait. Rien ne reste en mémoire mais tout s'enchaîne joliment. Les moments d'action et de combat, même, sont joliment mis en scène, avec des créatures visqueuses issus de ce folklore venant de la méduse et autres créatures aqueuses qu'aiment tant les Japonais pour se faire peur. Et ça fonctionne, c'est repoussant !



J'ai donc pris plaisir à suivre les pérégrinations aventureuses et gourmandes de cette héroïne détachée atypique dans cet univers non moins singulier de ruines qui nous disent quelque chose. C'était drôle, décalé, étrange, avec un mélange d'influences pop riche et savoureux. Rien qui sort vraiment du lot mais une belle efficacité et de chouettes références pour une aventure entraînante et bien mise en scène. C'est déjà très bien pour une première oeuvre !
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The Commonbread, tome 4

« Cette fois-ci, on va chercher du curry sur terre ! C'est le curry original ! Il nous le faut absolument ! »



Après avoir affronté le guerrier Gaul, Haruka réussit grâce à Sol, son intelligence artificielle, à réparer l'ascenseur spatial. Ce dernier doit conduire Haruka, Sol, le gardien robot, Ljos et Kyoko, sur la planète Terre, afin d'y trouver du curry terrien. Mais manipuler une technologie antique n'est pas sans risque d'autant plus quand des passagers clandestins s'intègrent au vol ! Arrivés après moult péripéties sur la planète Terre, Haruka et ses amis se mettent à la recherche du curry. Plusieurs années vont passer. Arriveront-ils à dénicher l'aliment tant convoité ?



Ce quatrième et dernier tome lève le voile sur l'épisode Thermidor la lune embrasée, objet de nombreux questionnements à la fin du troisième volume et sur l'identité d'Haruka. le mangaka Mujiha, dont c'est la première série, a développé un argumentaire intelligent autour de la nourriture, sujet principal et politique de ce manga puisqu'objet de contrôle, mais aussi autour de l'utilisation de la technologie. Cependant, le bémol de ce tome final réside dans son rythme : les évènements s'enchaînent à une vitesse folle contrairement aux autres tomes plus contemplatifs, de nouveaux personnages apparaissent comme sortis du chapeau du mangaka… Cela surprend ! Quel dommage également de ne pas avoir dévoilé le passé de Sol, l'adorable petite intelligence artificielle. Concernant les références, le clin d'oeil assumé à Kiki la petite sorcière, lorsque la jeune Haruka enfourche son balai, est très sympa. Le dessin reste égal à lui-même durant les quatre tomes : simple mais efficace malgré des cadrages parfois brouillons.



The Commonbread : une série très originale à la fin un tantinet décevante .
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The Commonbread, tome 2

Après avoir capturé le clan de bandits « Gonza », Haruka la fouilleuse s'apprête à entamer, sous un vent terrible, l'escalade difficile de la tour géante de l'est de la zone 27. Son objectif ? Parvenir à trouver du curry, qu'elle avait goûté jadis. Durant cette ascension périlleuse, elle peut compter sur l'aide de Sol, sa fidèle intelligence artificielle dont les facultés ont été améliorées par Ljos, amie d'Haruka et réparatrice hors pair. Mais ce qu'Haruka ne sait pas, c'est qu'elle est étroitement surveillée par une jeune femme qui relate ses moindres faits et gestes à l'Église. Apprenant par cette espionne l'arrivée d'Haruka dans la tour, l'Église décide alors d'envoyer une brigade spéciale afin de l'éliminer.



« Le commonbread est l'unique aliment de l'humanité… C'est un crime de consommer autre chose ».



Le tome 2 de The Commonbread, série post-apocalyptique en quatre volumes, permet d'en savoir plus sur les fonctionnalités de Sol, gentille intelligence artificielle, dont on peut légitimement se demander si elle a été abandonnée par hasard. Malgré un rythme plutôt lent, Mujiha étoffe l'histoire en proposant une double lecture du manga. D'un côté, c'est une quête gourmande autour de l'aliment Graal curry menée par l'intrépide Haruka. De l'autre, c'est une enquête politique conduite par son amie Ljos et une jeune femme sur leurs origines et le contrôle de la société par l'Église : vivent-elles vraiment sur la planète Terre ? Le mangaka met en relief les personnalités de Sol et d'Haruka qui se complètent durant les épreuves, l'intelligence de Sol s'alliant à la perfection à la force herculéenne de l'héroïne. Ce seinen comporte de nombreuses planches d'action où le trait nerveux de Mujiha s'exprime pleinement. Le dessin reste simple mais efficace, surtout en ce qui concerne le personnage principal.



Un second tome plus approfondi qui donne envie de lire la suite même si une partie de l'intrigue principale a été résolue !
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The Commonbread, tome 2

Bon, j'ai dévoré le manga, j'ai envie de lire la suite. Je ne sais pas trop pourquoi j'apprécie ce manga car il a des points forts mais de sérieux points faibles ou un côté déjà-vu. Tout semble assez téléphoné mais le dessin, s'il semble parfois non terminé ou flou, a quelque chose d'envoutant.



L'Église prend de plus en plus de place (et pas forcément du "bon côté" forcément !). J'ai toujours dans la tête qu'Haruka ne soit pas une humaine, mais d'un autre côté Sol prend de plus en plus de place. À voir si l'auteur ne nous réserve pas un retournement de situation à ce sujet !
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The Commonbread, tome 1

«  Même si ça existe… un humain n’a pas le droit de manger autre chose que du commonbread »



Un millénaire et plusieurs siècles plus tard. La jeune Haruka fait partie des derniers survivants de l’humanité : innocente et téméraire, elle exerce avec succès le métier de fouilleuse. Tous les jours, elle déambule seule dans les ruines de bâtiments désaffectés, à la recherche de vestiges et d’outils : elle revend ensuite les objets qu’elle trouve à son papy le brocanteur. Haruka ne craint absolument rien, pas même la zone 13 que l’on dit infestée de fantômes ! C’est d’ailleurs dans ce lieu abandonné qu’elle déniche Sol, une intelligence artificielle coincée sous les débris depuis 985 ans. Haruka se prend d’amitié pour cette dernière et lui révèle qu’elle poursuit un autre but : trouver d’autres aliments et en particulier du curry, substance qu’elle a déjà goûté avec son amie Ljos et un ami d’enfance porté disparu. Or, pour l’Église, consommer d’autres aliments que le commonbread équivaut à un crime… ! Haruka bravera-t-elle l’interdit ?



En cinq chapitres et une annexe, ce premier tome développe une intrigue originale, prenante et énigmatique autour du commonbread, le seul aliment autorisé et produit dans une usine automatisée autour de laquelle les descendants des survivants se sont installés. Des encarts explicatifs sont insérés entre les chapitres : ils apportent des informations supplémentaires et pertinentes sur les personnages et leurs attributs.



Haruka, munie de son bâton et d’un pistolet commonbread, fait penser au personnage de Rey, la jeune et courageuse héroïne des Star Wars 7,8,9. Altruiste, elle sauve la vie d’autres fouilleurs. Sportive, elle réalise des acrobaties et des sauts impressionnants. Intelligente, elle parvient toujours à se tirer d’affaire !



Le dessin, simpliste mais beau, est parfois inégal : on passe ainsi de cadrages un peu brouillons à des planches superbes où le trait nerveux du mangaka s’affine.



Un grand bravo à Mujiha car The Commonbread est son premier manga !



Hâte de lire la suite de cette histoire post-apocalyptique d’autant plus que ce premier volume se termine sur un mystère !
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The Commonbread, tome 4

Le petit charme de "The Commonbread" fonctionne jusqu'au bout. Visuellement, même s'il y a des lacunes avec des visages et physiques plus inégaux, Mujiha séduit encore dans certains designs.
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The Commonbread, tome 3

Avec cet avant-dernier tome, "The Commonbread" suit son cours de façon plutôt honnête. [...] Mujiha parvient à conférer une part de charme assez unique à son oeuvre.
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The Commonbread, tome 2

Se lisant vite mais plutôt bien, ce deuxième tome apporte juste ce qu'il faut d'éléments intrigants pour empêcher la petite intrigue de rester trop anecdotique.
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