Une agréable surprise ce tome 10 qui clôture la première saison des aventures de l'agent secret. Les auteurs plongent les lecteurs dans une sorte de jeu de piste entre les agissements d'un agent du FSB chargé de détruire des dossiers et une généalogie retraçant les origines d'Alpha.
On démarre sur le ton badin... style "ton père n'est pas ton père" quand Alpha découvre qu'un dossier a été ouvert sur sa mère... un peu trop féministe dans les années 60. Mais on glisse peu à peu vers des cellules dormantes russes implantées aux USA. C'est très dense, parfois un peu forcé, mais vraiment captivant.
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Les dessins de Kas, bien qu'assez classiques, sont fantastiques de réalisme. L'histoire est originale même si le personnage de Dana n'apporte pas grand chose, me semble-t-il. Les rebondissements et le suspense sont bien entretenus et la complexité de l'intrigue maintient le lecteur en haleine. Une belle réussite pour des albums équilibrés.
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Alpha doit protéger un ancien agent de la Stasi qui détient une liste de nom d'entreprises ayant travaillées en collaboration avec le KGB. L'histoire est pleine d'actions et de rebondissements. Alpha est plus méfiant et fin que dans les premiers épisodes.
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Rubine enquête sur le meurtre d'une vieille dame par un tueur à gage.
C'est une sacrée nana ! Elle est très féminine mais très flic aussi et a beaucoup de répondant. L'histoire est un enchainement d'actions et on ne s'ennuie pas un seul instant!
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Découverte pour ma part.
J'ai été séduite par l'action et les rebondissements qui font penser à un thriller.
La flic rousse doit en faire rêver plus d'un :)
Ce n'est pas le meilleur mais j'ai été amusée et dépaysée par cette BD.
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un trouble jeu d,attirance /haine, au charme glacé et inquiétant.
un excellent album.
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Rubine, jeune femme flic, va passer quelques jours de vacances chez ses parents. Mais il se passe de drôles de choses dans cette ville. C'est le procès d'un gros manufacturier de tabac, face à des veuves de fumeur. Or les jurés semblent tous terrorisés. Quels moyens de pression l'industriel a-t-il trouvés pour manipuler le procès ?
Une excellente série pour la jeunesse, mais qui peut être lue avec plaisir par les adultes. Le style graphique est classique ("ligne claire", école belge), mais l'héroïne moderne et les thèmes abordés très actuels.
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Pour les adeptes de 'Rubine', la dernière vignette va vous scotché mais chut......
Sinon, très bonne histoire, pour moi, une des meilleurs...mais je conseille à ceux qui découvre rubine de ne pas débuter par celle-ci, pour mieux l'apprécier par la suite....
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Graphiquement faut avouer que cet intégrale ne contient pas les meilleurs albums contrairement aux scénarios qui sont plutôt et même excellents pour “ série noire”.
Cela s'explique par deux choses ! La première est que Dragan de Lazare est retourné dans son pays natal l’ex-yougoslavie. Dans un premier temps cela ne posait pas de problème car les échanges et les diverses retouches pouvaient être transmises par la poste mais la guerre est venue ce mêlée au aventure de Rubine. Vu les circonstances (lire les très intéressantes annexes à ce sujet), la collaboration devenait difficile. Walthéry ne pouvait plus retoucher certaines planches que les personnages sont devenus à moment caricaturaux. Boyan participait déjà à certains décors est venu en aide mais mauvais pioche, cet auteur bien que doué pour imiter le style de n'importe quel auteur abandonna après 2 albums. De plus, il était presque injoignable dixit Walthéry. En résulte 4 récits qui ne sont pas top niveaux illustration. Vu les circonstances, on ne blâmera pas les dessinateurs…
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Avec Rubine, Walthéry ajoute un personnage féminin à sa besace, aidé de Mythic, compère de toujours, et de Dragan de Lazare. Personnellement, je ne suis pas fan. Je ne l'étais pas au moment de la sortie de la BD, je reste sur mes positions 30 ans plus tard. Le récit met en scène une policière dynamique, déterminée, forte, cash, armée d'un gros flingue et dotée de formes "Barbie" improbables.
Petite digression: à une époque j'écumais les petits festivals de BD en quête de dédicaces et de dessins originaux... Deux dessinateurs étaient particulièrement recherchés: Dany et Walthéry. Dany dessinait Colombe Tiredaile nue et à Walthéry on demandait une Natacha dans le même appareil. Tout lecteur de Natacha a toujours regretté que la jupe de l'hôtesse de l'air ne se retrousse pas lors de ses cabrioles... Rubine... porte des jeans... mais elle prend beaucoup de douches... et sa serviette-éponge est bien courte.
Cliché est le mot qui me vient d'abord en tête. Je crois fermement que cette BD était déjà datée au moment de sa sortie. Mentionnons que Soda a été créé en 1987... Théodore Poussin en 1990. XIII en 1984... pour ne prendre que quelques repères. On n'invente donc rien avec Rubine. On fait à peine exploser la poudre à mon avis. C'est de la BD de papa, efficace, vue et revue, prévisible, avec un petit peu d'humour. On a l'impression que Mythic a des idées mais que ces idées ne vont pas rentrer dans un épisode de Natacha, alors on crée un nouveau personnage.
BD féministe? Non, clairement pas. Déjà, cette 4è de couverture... Rubine en nuisette sur une balance qui s'apprête à lâcher son calibre pour plaire à sa balance. Je m'imagine que cela faisait sourire à l'époque. C'est de l'humour très fréquent chez Walthéry, sans penser particulièrement à mal. Et autour de Rubine, des hommes, que des hommes. Testostérone, gros cigares, gangsters et holsters... Et une jolie fille au milieu. Les auteurs se sont fait plaisir à dessiner des courbes affriolantes. On reste sages, Spirou est un magazine familial.
Côté scénario: l'informatique en réseau est très tendance. Les auteurs vont développer un scénario pas trop crédible sur du blanchiment d'argent et un trafic de drogues facilité par des ordinateurs haut de gamme. Tout cela n'est qu'un prétexte pour de l'action. Et de l'action, c'est ce qu'on a. Cela reste plaisant à lire, mais cela ne laisse pas une grane empreinte. Et cela ne m'a pas convaincu de lire le tome 2. C'est sans doute cela le plus problématique.
Le plus gros hic de la BD: c'est verbeux. Les cases sont encombrées de textes avec une police de caractère assez grande, et donc envahissante. Les cases semblent souvent trop petites, les corps semblent en déborder. Cela rend la lecture désagréable à de multiples reprises. La lisibilité s'en ressent. Le plaisir aussi.
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C'est peut-être le meilleur album de la série depuis les deux premiers alors que ce n'est pas entièrement une BD !
Au cours d'une banale mission, Sheena affirme à Alpha qu'elle a vu un dossier, ouvert dans les années 70 au sein de la CIA, au nom de sa mère. Curieux, Alpha va donc fouiller lui-même dans les dossiers de l'Agence et découvrir sa véritable généalogie.
Parallèlement, au sein de la FSB, un agent russe trie des dossiers car il a pour mission d'en faire disparaître certains...
Le lecteur a ainsi alternativement des planches de BD lorsqu'il doit suivre Alpha ou l'agent russe, et les reproductions des dossiers qu'ils ouvrent. Par recoupements des renseignements obtenus, se dévoile alors la généalogie de Alpha, ses liens familiaux avec l'agent du FSB, ainsi qu'avec la fille d'une violoniste russe passée à l'Ouest dans les années 60. La dernière planche de l'album permet de réunir ses trois personnages qui ne se connaissent pas et ne savent qu'ils font partie de la même famille.
C'est une bonne idée que cet album particulier puisqu'il conclut la première saison de la série d'action-espionnage "Alpha" qui, il faut bien le dire, comporte six-sept tomes assez passables.
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C'est avec cet épisode 3 que s'achève la première enquête de Alpha, nouvelle recrue de la CIA.
Un épisode une nouvelle fois riche en rebondissements et qui offre son lot de trahisons et autres déceptions.
Alpha reste le héros de cette série sans toutefois tirer la couverture à lui uniquement. Chaque personnage tient son rang et, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux ou peut être simplement déjà vus, l'histoire se tient et reste digne des meilleurs romans d'espionnage.
Un vrai bon moment de lecture qui laisse présager d'autres bons moments en compagnie de cet espion, discret mais efficace.
Bonne lecture.
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Suite et fin du diptyque entamé lors du précédent album.
Alpha et toute son équipe sont mis à pied pour avoir raté leur mission en Irlande. En débriefant sur la manière dont ils ont échoué ils entrevoient la présence d'un énorme complot dont ils ne perçoivent pas encore le but. Mais il faut dire qu'ils n'ont pas la chance du lecteur qui voit les pièces se mettre petit à petit en place. Toutes ces nombreuses scénettes qui n'avaient pas de sens dans le tome 6 prennent enfin une signification. Les comploteurs anglais, irlandais et américains se dévoilent peu à peu...
Ce diptyque "irlandais" n'est pas, à mon avis, du niveau du triptyque initial mais il relève le niveau de la série après des albums 4 et 5 un peu faibles et surtout gâchés par le dessin de Jigounov qui ne différencie pas assez graphiquement ses personnages. Ici, dans ce tome, les personnages étant moins nombreux, la perturbation est moins grande.
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Rubine est une jeune policière à Chicago à la fin du XXème siècle. Elle traque les bandits arme au poing et n'hésite pas à s'en servir. Pour ses parents restés dans une petite ville du sud des Etats-Unis, elle travaille dans la publicité. Ils ne rêvent que d'une chose, c'est de la marier à un beau parti et qu'elle leur donne des petits-enfants, ce qui est loin d'être une priorité pour la rousse sexy.
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On m'avait conseillé de lire expressement Rubine. Je croyais réellement que j'allais découvrir une série extraordinaire, ce qui n'est guère le cas. C'est sympa comme lecture mais sans plus.
On a parlé d'une série policière qui semblait remettre à neuf tout les clichés relatif au genre en mettant en avant un bon petit bout de femme. En réalité, c'est une bd à l'architecture réellement vieillie comme on en faisait autrefois. Il n'y a rien de vraiment moderne.
Notre héroïne n'est guère qu'un être superficiel, c'est à dire sans profondeur, qui assure la justice tout en ayant un oeil rivé sur sa balance. Si elle lâchait le flingue, peut-être qu'elle perdrait un peu de poids. Oui, mais cela ne serait pas marrant.
Les deux derniers volumes qui forment un diptyque sont d'ailleurs plutôt macabres avec des cadavres qui s'amoncèlent. Il y a beaucoup moins d'humour. Or, on ne peut guère s'accrocher à un scénario alambiqué. Vous l'aurez compris : Rubine ne révolutionnera pas le genre. D'ailleurs, on lui préfère nettement Soda dans le même genre. Ah, le machisme n'a pas fini d'être !
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Un tome avec une histoire prévisible de richesse et d'héritage mais bien menée avec Forester mais aussi.. sa pétillante femme-fantôme ! La série approche à sa fin et j'ai hâte d'avoir le fin mot de l'histoire sur la raison de la mort de Dana.
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J'ai mis du temps à me replacer dans le contexte de l'histoire d'Halloween Blues mais finalement, le contenu de ce tome était si fluide qu'on s'y replonge à fond grâce à l'histoire d'Enola. La malicieuse Dana n'apparaît que pour profiter du présent en possédant une jeune femme le temps d'une journée...elle est très en retrait pour ce tome et ça ne me déplaît pas. On a le temps de s'imprégner dans l'intrigue de la famille disparue et de cette bourgade pas si accueillante et "clean" que ça. Comme depuis le premier tome, j'aime bien le style et le graphisme, toujours en bonne adéquation, un côté vintage non désuet.
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Ce second tome du dyptique est conforme au premier. C'est assez brouillon, avec des personnages qui sont peu fouillés, pas toujours très bien circonscrits, et auxquels on ne va pas vraiment réussir à s'attacher. Il faut dire qu'ils meurent assez rapidement.
Scala est une tueuse à gages exceptionnelle. Elle s'en prend à Alpha, mais manque sa cible par malchance. C'est un peu court comme ressort, la malchance. D'autant que cela se reproduit.
Alors sans trop que l'on comprenne pourquoi, le commanditaire de l'ensemble des meurtres va envisager de liquider Scala. Bien mal lui en prend... mais en fait je n'ai pas éprouvé le moindre intérêt pour le dénouement de cette intrigue confuse et alambiquée.
Un dyptique à oublier au plus vite.
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Les dessins de Kas, bien qu'assez classiques, sont fantastiques de réalisme. L'histoire est originale même si le personnage de Dana n'apporte pas grand chose, me semble-t-il. Les rebondissements et le suspense sont bien entretenus et la complexité de l'intrigue maintient le lecteur en haleine. Une belle réussite pour des albums équilibrés.
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