Mythic

Je continue à bien apprécier les intrigues d'Halloween Blues. Cette fois-ci, Forrester va avoir droit à une histoire de jumelles et de folie. C'est plutôt bien mené et les illustrations amènent toujours du cachet.

J'avoue n'avoir pu entrer dans le récit... je me suis donc passablement ennuyé et j'ai décroché à de multiples reprises.



Après une entrée en matières très réussie avec une exfiltration d'un colonel cubain par la CIA, on rentre dans une popote interne façon "guerre des services" doublée d'une franche couche de "théorie du complot". Cela trahit à tour de bras dans les couloirs des services secrets et les ambitions individuelles priment sur la loyauté entre partenaires occidentaux. Assassiner un élu suédois, ou presque, dézinguer des collègues, etc. On se croirait dans du James Ellroy, sauf que c'est lassant à la longue et que peu de choses viennent troubler la lente succession monotone des trahisons et compromissions.



Alpha et sa collègue, mis sur la touche, se cherchent du boulot et sans le savoir vont se jeter dans la gueule du loup. La suite du dyptique sera sans doute plus animée. Espérons.

Les dessins de Kas, bien qu'assez classiques, sont fantastiques de réalisme. L'histoire est originale même si le personnage de Dana n'apporte pas grand chose, me semble-t-il. Les rebondissements et le suspense sont bien entretenus et la complexité de l'intrigue maintient le lecteur en haleine. Une belle réussite pour des albums équilibrés.

Plutôt qu'un ex-dictateur, Natacha va rencontrer un riche homme d'affaires féru de technologie qui croit qu'il va mourir dans un accident de voiture. A bord d'un 747 équipé comme un bureau, Natacha va se trouver confrontée à deux clans qui veulent faire mai, basse sur Jerediah Crawfish et sa fortune.



Le scénario de ce tome 14 n'est pas sans rappeler le scénario du tome 13. On a de nouveau un huis clos dans un avion. Dans ce tome 14, les auteurs (Mythic au scénario) s'inspirent aussi des 10 petits nègres, mais de manière assez lâche. Ils ne font pas durer le suspense très longtemps.



Mittéi (les éternels amis de la smala Walthéry) aux décors fait des merveilles. La comparaison par rapport au tome 13 est saisissante.



Cela dit, on n'atteint pas des sommets.

Fin de cycle et dénouement de l'affaire suite à la série de meurtres débutés dans le tome précédent.

Malheureusement on reste encore et toujours sur l'action, la suite de meurtres et les affaires politiques.



Tout au long de cette série les personnages n'auront malheureusement pas pris d'épaisseur et cela pèse sur la série.

Début d'un autre cycle, qui ne concerne plus les aventures d'Alpha avec Assia Donkova, mais la récupération d'une liste contenant les noms de personnages compromis.

Mais les agences d'espionnage des autres pays sont aussi sur le coup et l'opération d'exfiltration ne sera pas si facile.

New Salem : nous sommes dans les années 50 et l'opinion est focalisée sur le procès de Forester Hill, un inspecteur de police, accusé d'avoir assassiné son épouse, Dana Anderson. C'est surtout la personnalité de la victime, actrice en vue, qui explique l'engouement du public mais l'amnésie de Forester à propos des faits ajoute un peu de piquant à l'affaire.



Déclaré innocent, Forester peut retrouver sa maison et son travail; pour sa tranquillité d'esprit, c'est autre chose : il cherche en vain à se rappeler la soirée du meurtre, désireux de découvrir qui a tué Dana. Cherchant par là-même à se disculper... Pendant ce temps, le fantôme de son épouse hante la maison et se plaît à lui jouer de vilains tours, voire de tapageuses scènes de ménage !





En parallèle, au Texas, un couple de retraités recueille, un jour de tempête de neige, Millie, une jeune fille qui semble avoir été victime de mauvais traitements. Dotée d'un don de voyance, Millie devient vite le centre d'intérêt du village en prédisant des événements de toute sorte. Sa vision d'une inondation prochaine dans la vallée provoque bien des remous dans la région. Entre les crédules et les sceptiques, le débat est agité, certains quittant tout sur le champ pour refaire leur vie ailleurs. Un peu perdue, la veuve d'un des anciens compagnons d'armes de Forester traverse alors le pays pour lui demander son aide ...





Prévue dès le départ pour se dérouler en 7 tomes, la série met en scène un duo plutôt original : l'inspecteur Forester Hill et le fantôme de son épouse morte assassinée. Au sein du couple, les relations sont plutôt tendues : Dana enrage d'être ainsi coincée parmi les morts, elle regrette les plaisirs terrestres et ne se prive pas de le faire savoir à son époux. Régulièrement, elle l'accuse également de l'avoir tuée, ce dont il ne peut se défendre... Entre Dana et Forester, les dialogues sont souvent à l'orage, spectaculaires; un petit bonheur à suivre !





Du côté graphique, l'époque et les personnages sont superbement rendus par les illustrations de Kas, qu'il s'agisse des décors de New Salem ou des paysages du Texas. Au niveau du scénario, l'histoire se met en place : il s'agit d'un tome de présentation en quelque sorte. Pourtant, l'épisode texan donne de l'épaisseur au récit et assure le suspense de l'histoire. Impossible de ne pas y accrocher ! Je dois dire que je me replongerais volontiers directement dans la suite de cette série que je relis pourtant régulièrement.
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Dans ce deuxième tome, Forrester Hill croise, au cours de son travail, la route d'une jeune femme retrouvée errant au bord de la nationale, Enola Morrison. Après avoir passé dix ans dans un asile, ayant perdu tout goût de vivre après la disparition inexpliquée de toute sa famille, Enola découvre chez le dentiste un article de journal qui lui fait l'effet d'un électrochoc. Le journaliste y relate la vente aux enchères des lettres du général Lee à sa femme, écrites au cours de la bataille de Gettysburg. Appartenant à Clark, l'époux d'Enola, ces lettres avaient disparu en même temps que leur propriétaire. Comment est-il possible qu'elles resurgissent actuellement ?



Chargé de ramener la jeune femme à la clinique qui la soigne, Forrester accepte de faire un détour par le village où la famille d'Enola a été vue pour la dernière fois.



Je dois avouer avoir une tendresse toute particulière pour ce deuxième tome d'Halloween blues : d'abord par son titre, ensuite sans doute également par la détresse d'Enola et sa situation tragique. Le retour dans le passé, sur les traces de cette famille "évaporée" en quelque sorte, est passionnant, tout comme le cynisme du dénouement : un juste retour des choses...



Les qualités de l'album sont intactes, pareilles à celles évoquées mercredi passé : scénario impeccable, riche et captivant; style particulier des dessins collant bien à l'époque; jeu des couleurs notamment lors des retours en arrière, ...





Si le personnage de Dana est peu présent, il brille pourtant par ses remarques acerbes et ses réactions fantaisistes. Ce deuxième épisode marque l'apparition de l'être d'Halloween : ce défunt qui ayant péri de mort violente, profite du jour d'Halloween pour occuper le corps d'une personne vivante et hanter le responsable de son décès. Dans cette aventure, Dana se voit "attribuer" le corps d'une jeune femme habitant près de son ancien domicile et s'empresse de rejoindre son mari, savourant le temps d'une journée les joies de l'existence qui lui manquent cruellement.



Une jolie réussite et un album à suivre, dès mercredi prochain, par Souvenirs d'une autre...
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Belle intrigue, dans le même style que le tome précédent. Elle se détache totalement de l'intrigue générale de la série.

On retrouve tous les ingrédients qu'on a apprécié dans le premier opus et qui sont : un dessin marqué et de belles couleurs, un scénario haletant jusqu'à la fin, une atmosphère bien dosée.



En conclusion, toujours très bon !

On n'échappe pas à son passé.

Pas même les membres de gouvernements ou d'agences de renseignements qui s'imaginent intouchables. Le griffon ne les a pas oublié et seule la vengeance le nourrit.

Une fois de plus Alpha se retrouve mêlé à une histoire relative à la guerre froide. Celle ci a laissé la place à une "paix froide" qui ne cesse de ressortir des cadavres du placard. Un épisode plus tendu et plus inspiré que le précédent, qui malmène notre héros et le pousse dans ses retranchements. Il doit ici faire preuve de plus de réflexion que d'action. Un épisode de très bonne facture donc. A suivre.

Bonne lecture.

Attention, ce quatrième épisode de la série "Alpha" n'est pas une suite du triptyque précedent. Alpha en a fini avec Assia Donkova.

A la chute du mur de Berlin, un colonel de la Stasi disparait en emportant une liste de noms d'industriels américains ayant fricoté illégalement avec la RDA pendant la guerre froide. Quand, réfugié à Amsterdam, il essaye de la monnayer à la CIA, les informateurs infiltrés au sein du service de renseignements américain alertent leurs patrons respectifs. Alpha reçoit alors pour mission de rapatrier aux États-Unis ce colonel ainsi que sa famille. Évidemment, tout ne va pas se dérouler comme prévu car des agents du Mossad (très très méchants) et de la DGSE (mous du genou bien sûr) sont sur le coup, ainsi que quelques traîtres planqués au sein même de la CIA et corrompus par des industriels.



Au final, nous obtenons un one-shot très rythmé, bourré d'action, mais beaucoup plus simpliste que les trois précédents albums. On se croirait dans un de ces nombreux films d'action américains de série B. Tous les personnages sont monolithiques, même Alpha. Un Alpha à qui l'on a enjoint une coéquipière dont, au passage, l'orthographe du prénom change selon les vignettes (Sheena ou China), et qui ne fait rien de tout l'album !!

Petite déception donc pour moi que cet épisode, même si le final, où l'on retrouve la roublardise et la défiance d'Alpha envers sa hierarchie, relève l'ensemble.

La fin de la Guerre de Sécession trouve une Amérique meurtrie et haineuse. Le Nord et le Sud n’ont jamais été aussi différents et éloignés l’un de l’autre, séparés par un fleuve de sang qui sourd encore de nos jours.

Ce fossé va aussi séparer les réalisateurs qui vont se choisir un camp ou plutôt un clan. Celui des battus en quête de rédemption ou celui des gagnants qui vont ternir leur image en faisant payer au Sud, le prix fort, surtout dans les états du Texas et de la Louisiane au nom de la réconciliation. Un état de fait singulièrement différent de celui que souhaitait LincolnLes pacificateurs avec les Pinkerton en tête de gondole vont tenter de museler les déçus qui troquent leur habit gris pour celui plus coloré des outlaws et l’air ambiant va s’appesantir de fumées de poudre noire.

Les Noirs découvrent la notion de liberté, la notion, car la réalité est différente. Il n’est pas rare de voir les esclaves affranchis être ramenés manu militari dans certaines plantations par ceux qui les ont libérés mais qui attendent le retour sur investissement de leur effort de guerre. Dans sa représentation cinématographique, comme dans Les géants de l’Ouest par exemple, on fera aussi du Noir un valet ou un associé des carpetbaggers venus piller le territoire de l’ex-confédération.

Vis-à-vis de la question indienne, les réalisateurs vont d’abord défendre une position monolithique se résumant en une phrase : « un bon Indien est un indien mort. Mais le bloc se fissure soudain. La chose est-elle due à la conscientisation de certains ou à la recherche d’un autre public, le genre déclinant ? Sans doute des deux. Sans oublier que les Amérindiens, au fil du temps, ont structuré leurs défenses et n’hésitent plus à crier haro sur les films qui ne les respectent pas.

Le tome second s’articulera donc autour de trois épisodes majeurs : les femmes de l’Ouest, les belles, les pas-belles, les rebelles, les Amers… Indiens, les seuls peut-être à envier le sort des esclaves noirs tant on a tenté de les éradiquer, et les outlaws, le produit le plus venimeux de la guerre civile. Mythic est scénariste de bandes dessinées (Alpha, Rubine, Halloween Blues, Le Gowap, …), il est aussi nouvelliste (plus de 300 nouvelles fantastiques dont une bonne centaine en collaboration avec Jean Lhassa), écrivain de romans fantastiques (dont les Aventures de Dogston H. Juge, une tétralogie écrite en collaboration avec Frank Andriat), d’études et de polars. Ecrivain de théâtre, plusieurs de ses pièces, écrites avec Hugo Rezeda, ont été jouées, entre-autres, sur les scènes belges et celles de grandes villes françaises, Paris, Avignon, Lyon… (Si j’avais un marteau, le cabot, Couvre-feu…).

Grand lecteur, cinéphile et serialeur averti, fan de John Wayne, Patrick Verlinden est un écrivain qui développe avec bonheur un fantastique situé aux limites de l’humour et du roman populaire (Hôtel des Sargasses, Zone d’ombres, Docteur Tilt…). Chroniqueur et scénariste de bandes dessinées sous le pseudo de Shesivan (Club colonial, Miss d’enfer, Club Roswell ou Le jour où la mer disparut), il explore un temps le 9ème Art avant de revenir à l’écriture en alignant plusieurs récits de Bob Morane : Les larmes du bonsaï, Le spectre de Radio Z, Via Caesar.

Tous deux ont déjà réalisé, en 2002, une étude sous forme de CD-Rom intitulée "Les livres des séries télés".

Natacha a été l’un de mes fantasmes de jeunesse. Une jolie blonde pulpeuse, hôtesse de l’air de surcroît, qui vit mille aventures. Mythic soigne le script et y ajoute sa petite touche qui fait mouche. Le récit se lit de la même manière qu’on visionne un bon film d’aventure, avec des rebondissements et un chouia de suspense. Puis, l’héroïne est aussi belle que dans mes souvenirs. Chose qui ne gâche rien !

Après un diptyque Irlandais, c’est au sein même de l’agence que va se jouer l’intrigue de cette nouvelle aventure des agents Sheena Fergusson et Dwight Tyler, alias Alpha.



Des opérations sont montées de toutes pièces aux quatre coins du globe par le nouveau directeur de l’Agence dans le but de lui faire gravir plus rapidement les échelons. Comme pour le diptyque précédent Myhtic va accumuler les lieux, les personnages et les histoires parallèles dans ce premier volet. Et même si l’on met moins de temps à comprendre les enjeux et que tout finira probablement par s’emboîter dans le tome suivant, l’exercice reste périlleux et frustrant par moment.



Dire que ce tome peut se lire indépendamment du reste de la série est un euphémisme étant donné que le rôle d’Alpha dans ce tome se limite à venir résumer la situation en milieu d’album. Car, après avoir sauvé le président dans le septième tome, les deux agents sont mis au placard, de peur qu’il n’arrive malheur aux deux protégés du président. Du coup ils ne participent plus à rien et se retrouvent dans un rôle de spectateur qui ne manque pas de ridicule.

"Snow White 30 secondes" clôt brillamment cette fiction politique inspirée par le conflit irlandais et entamé par une mise en place complexe dans "L'émissaire".



Suite au fiasco de sa mission en Irlande, Alpha est mis sur la touche. Heureusement pour nous, Crowley, le Directeur adjoint des services secrets flaire le complot qui est à la base de l’intervention catastrophique en Irlande et fait avancer l’enquête à grands pas. Profitant de cet assist opportun venu d’Angleterre, Alpha n’a plus trop de mal à venir conclure cette enquête

en fin de tome.



Etant donné la maîtrise avec laquelle Mythic parvient à regrouper tous les éléments de son récit, cela valait donc finalement la peine de se torturer les neurones au début du tome précédent, accumulant les lieux, les personnages et les histoires parallèles. Je me demande néanmoins si Mythic ne devrait pas parfois essayer d’avoir recours au flashback, au lieu de nous faire retenir des scènes (comme l’attentat en début de diptyque) qui ne servent le récit que beaucoup plus loin.



Le graphisme de Youri Jigounov progresse de tome en tome et le recours à l’informatique semble maintenant avoir atteint une certaine maturité, ainsi qu’un équilibre entre le trait réaliste de Jigounov et le côté plus moderne/dynamique insufflé par l’ordinateur. Le moscovite prend apparemment également plaisir à dessiner des voitures aux belles carrosseries.



Bref, ce diptyque irlandais jusque dans la musique (U2 Sunday Bloody Sunday) est finalement une belle réussite.

La guerre froide est terminée, mais la série Alpha continue tout de même à surfer sur l'histoire des pays de l'Est en faisant remonter de ‘vieilles’ affaires entre la CIA et le KGB à la surface, et cela en pleine campagne présidentielle des Etats-Unis.



Même si cela reste assez classique au niveau graphisme, le dessin du moscovite Youri Jigounov m’a semblé se moderniser et se dynamiser légèrement. Serait-ce le passage de la série sur le sol américain qui a libéré cet auteur russe ?



Comme pour le tome précédent Mythic nous livre une histoire en un tome. C’est toujours sans innover le genre et de manière très classique, que la série continue de puiser son inspiration au sein des magouilles des relations Est/Ouest, pendant la guerre froide.



L’histoire est à nouveau bien construite et démarre sur plusieurs récits qui finissent par se regrouper par la suite. Malheureusement, la conclusion de l’histoire est un peu forcée et le lapin blanc un peu trop gros par rapport au chapeau.



Bref, malgré des coïncidences peu crédibles lors de la révélation finale, ce tome continue de placer cette série parmi les ‘bonnes’ séries d’espionnage.

L’avantage de cette nouvelle aventure d’Alpha, par rapport au triptyque précédent, est qu’elle se déroule sur un tome. Les auteurs ne sont donc pas obligés de scinder leur intrigue complexe sur plusieurs tomes, et donc sur plusieurs mois.



D’un autre côté, le one-shot à le désavantage de ne pas pouvoir développer les liens familiaux de la famille Wagemüller ou les liens sentimentaux d’Alpha, comme les auteurs l’avaient fait pour les Bogdanov et pour Assia Donkova dans l’histoire précédente.



Mythic peut donc se concentrer à 100% sur une nouvelle intrigue d’espionnage qui démarre en R.D.A. au moment de la chute du mur de Berlin. Malgré la présence de nombreux groupement (Stasi, CIA, Mossad), l’intrigue s’avère moins complexe que dans le récit précédent et donc plus accessible.



On retrouve un Alpha plus mature que lors de ses débuts, et accompagné d’une collègue nommée Sheena que l’on retrouvera encore par la suite dans cette série de la collection Troisième Vague du Lombard.

Un one-shot d’espionnage classique, mais efficace !

Suite au décès du scénariste Pascal Renard (35 ans), c’est à Mythic que l’on doit la fin de cette trilogie et les nombreux tomes de cette série, qui connaîtra son succès au sein de la collection Troisième Vague du Lombard.



On continue de se frayer un chemin dans cette toile politico-financière mafieuse d’espionnage et de contre-espionnage. Et s’il faut s’accrocher pour ne pas se perdre en chemin, le tout est assez haletant et bien concocté.



Côté graphisme, le moscovite Youri Jigounov continue de dessiner à domicile dans cette Russie à l’agonie financière et nous livre un dessin classique et lisible, mais qui a du mal à dynamiser le tout.



Bref, un bon petit triptyque d’espionnage qui plaira certainement aux amateurs du genre.

D'ordinaire je ne suis pas trop fan des intrigues géopolitiques avec espionnage et des schémas à se donner des migraines... Ici, Jigounov et Mythic font simple, basique (même en ne connaissant pas Orelsan).



Chute du Mur de Berlin. Un agent de la Stasi pense à son avenir et part avec la liste des industriels américains qui on fait des affaires avec la RDA. Alpha et sa nouvelle collègue sont chargés de l'exfiltrer en douceur à partir des Pays-Bas.



Mais plusieurs autres parties sont sur le coup. Les Israéliens, les Français, et un industriel dont le bras s'étend jusqu'au sein de la CIA. Bref, pas mal de monde pour une seule petite disquette.



Intrigue simple mais très efficace. Aventure rythmée. Fusillade, poursuites,, suspense, humour et séduction. En prime, on découvre un Alpha qui peut désobéir à ses supérieurs lorsqu'il estime qu'ils prennent des décisions contraires à leurs engagements. Alpha, défenseur de la veuve et de l'orpheline... Bien vu.

Rubine est la plus délicieuse, la plus craquante, et la plus efficace "flicquette" de Chicago et de la BD ; elle peut être mortelle pour les méchants, car elle fait parler sans hésiter l'énorme flingue qu'elle dissimule sous son blouson. Encore une lecture indispensable pour bien enterrer 2018.





Pat