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3.91/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 6/04/1820
Mort(e) à : Paris , le 21/03/1910
Biographie :

Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.

Fils d’un imprimeur lyonnais, diplômé de l'École des mines de Saint-Étienne en 1837, il mène à Paris la vie de bohème des jeunes romantiques. Il publie des critiques dramatiques, des contes et signe rapidement de son pseudonyme Nadar. A partir de 1846, il propose des caricatures aux journaux satiriques dans lesquels il écrit. Il lance alors sa " Galerie des gens de lettres " qui deviendra le fameux " Panthéon Nadar " publié en 1854.

Le 30 mars 1848, il s'engage avec son frère dans la légion polonaise, pour porter secours à la Pologne. Son passeport est au nom de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied.

Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains. Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe (1899).

En 1853, Félix a offert à son frère Adrien des leçons de photographie auprès du maître Gustave Le Gray. Félix s’adonne lui aussi à cette pratique et réalise ses premiers portraits au printemps 1854 avant de venir apporter son soutien à Adrien qui a du mal à lancer son entreprise. Les deux frères produisent alors une série de " Figures d’expression de Charles Deburau en Pierrot " qui remporte un vif succès à l’Exposition universelle de 1855.

S’ensuit une dispute entre les deux frères. Adrien, qui signe Nadar jeune, veut poursuivre seul mais Félix lui intente un procès en mars 1856 – qu’il gagne en décembre 1857 - pour récupérer l’usage exclusif de son pseudonyme. Le pseudonyme Nadar sera ensuite réutilisé par son fils Paul (1856-1939), avec la permission de son père.

Félix, qui a trouvé dans la photographie un nouveau champ d’expérimentation, poursuit dans cette voie. Il souhaite traduire la "ressemblance intime" des figures de la bohème et du romantisme. En 1859 Nadar s’engage dans une production plus commerciale, et édite ses "Figures contemporaines" en petit format.

Nadar se tourne vers d’autres défis techniques, comme l’aérostation. Il réalise en 1858, depuis un ballon, une première vue aérienne au-dessus du Petit-Clamart, photographie à la lumière électrique les catacombes (1862) puis les égouts de Paris.

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Source : Wikipedia et http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.f
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
 Nadar
Les peuples ne se haïssent que faute de se connaître
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L’originalité de ces œuvres s’explique à la fois par le caractère de Nadar, prompt à l’amitié et fin psychologue, par son talent de caricaturiste qu’il a exercé durant une douzaine d’années avant de passer dans le camp de Daguerre, et par une curiosité native pour les sciences qui lui a permis d’approfondir les structures anatomiques du visage. Son dynamisme, sa truculence, sa fidélité et sa générosité en faisaient un compagnon idéal qui cultivait et collectionner les amis : Guys, Philipon, Murger, Gautier, Baudelaire, et tant d’autres. Les meilleurs de ses premiers portraits seront des constats d’amitié et formeront la base d’un fond célèbre dès sa naissance. L’aisance des poses de ses modèles est due sans doute à la relation complaisante qui existait entre le modèle et le photographe, mais la vigueur des traits tenait à des causes plus profondes.

(extrait de l’introduction d’André Jammes)
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Soit tu aimes, soit tu n'aimes pas, on ne suppose pas.
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 Nadar
N'est-il pas un peu temps d'en finir avec ce reproche, que le photographe ne peut donner comme le peintre le sentiment intime et artistique de son modèle? Le photographe, comme le peintre, distribuera sa lumière et son effet avec intelligence, s'il a de l'intelligence ; et si on a dit à propos de quelques bonnes photographies connues que la photographie donnait raison aux maîtres de la peinture, on peut aussi dire que la photographie se donne raison à elle-même. Aujourd'hui que les procédés matériels sont établis avec certitude, le photographe a tout le loisir de se préoccuper de la ressemblance morale; il peut et il doit observer, étudier le caractère du modèle et le rendre dans son expression vraie, dans sa donnée la plus habituelle en même temps la plus favorable. Vous me direz qu'alors le photographe doit être autre chose qu'un procédé chimique, et que nous lui demanderons désormais un peu de psychologie ; assurément et beaucoup. Maintenant, n'est pas psychologue qui veut, et les peintres eux-mêmes le savent bien. La photographie est donc pour moi de l'art, s'il en fut, et une place doit lui être réservée à l'exposition des beaux-arts de 1856.

Nadar, "Musée français-anglais", n°22, Octobre 1856
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