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Critiques de Néjib (82)
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Haddon Hall, c'est le nom d'un maison, en banlieue de Londres. Elle a été un temps la maison de Bowie et de ses colocataires, et elle a vu naître le personnage en quelque sorte. Cette demeure est donc l'un des protagonistes de l'histoire, et c'est elle, d'ailleurs, qui la raconte.



On suit donc les années galères de David, avant le succès, jeune marié (avec Angie) et qui ne peut que constater le succès de ses petits camarades (John, Mick,…), impuissant face à tant de talents hyper médiatisés. Mais le jeune musicien a une volonté de réussir plus forte que tout et malgré des moments d'abattement, il va peu à peu faire naître ce personnage excentrique que tout le monde connaît (enfin presque!) et qui va devenir une star.



J'ai aussi appris l'existence de son frère schizophrène, qu'il a toujours soutenu, et qui lui a sans doute donné un accès aux monde un peu à part qui fait son univers musical.

Voilà, donc que dire de plus? Sinon que j'en ai appris un peu plus sur la vie de cet artiste pour le moins étrange et que j'y ai pris du plaisir.



Petit bémol cependant, je ne suis pas vraiment fan du dessin (quoique, à la fin de la BD un peu plus) et j'ai trouvé la mise en page un peu fouillis. Mais finalement, ça va bien avec le personnage.
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Haddon Hall, Quand David inventa Bowie debute peu après la sortie du premier album de David Bowie. À cette époque il est avec Angie et cherche un endroit propice à la création, suffisament grand pour loger, faire de la musique et devenir une star. C'est alors qu'ils découvrent dans la banlieue londonienne une vieille batisse défraîchie. Ils signent pour l'immense rez-de-chaussée complété de pièces au premier étage.

Haddon Hall : le nom de la maison, qui dans le livre est un personnage comme les autres. C'est avec elle que débute l'histoire racontée par Néjib. Le livre de 130-140 pages ni paginé ni chapitré raconte une histoire qui se déroule sur un an et demi environ, fabriquée en une suite d'historiettes qui tiennent sur 3 ou 4 pages dans lesquelles se mélangent vie privée et publique, rivalités et amitiés, et surtout création musicale.

Plusieurs portraits sont brossés au fil des pages. Tony Visconti est un petit newyorkais irascible, bourreau de travail fuyant la mafia. Sa découverte de l'amour libre est hilarante. La rencontre avec Marc Bolan, tous deux est dessinée toute en finesse, avec un grand sens du détail, et beaucoup d'humour. La planche qui représente la découverte d' « I Wanna Be Your Dog » est superbe, des éclairs dans tous les sens, et le son qui décoiffe, au sens propre. Il part immédiatement chez son disquaire « Celui qui a tout et rien d'autre », on découvre un spéléologue du vinyl ! Le disquaire rêvé...

On a droit à quelques intermèdes thématiques sur une page : des galeries de portraits. Celui sur les coupes de cheveux est très drôle.

Si les dessins paraissent simple au premier abord, ils sont truffés de détails, Néjib connait bien son sujet. Pour illustrer Bowie le compositeur, il est allé chercher « Right On Mother », morceau enregistré et publié par Peter Noone avec Bowie au piano, qui lui ne l'a interprété que très rarement. Les pages sur l'élaboration de « Life On Mars » sont parmi les plus belles de Haddon Hall . Le dessin très coloré en pleine page qui termine ce récit est magnifique.

Le livre est jalonné de pages avec Terry Burns, le demi-frère de Bowie. Celles-ci sont dessinées avec beaucoup de retenue, de sensibilité. La couleur des dessins avec Terry est souvent différente du reste, plus grise, plus triste.

Haddon Hall se termine sur la naissance de Ziggy Stardust mais c'est la maison qui aura le dernier dessin. Avec Néjib ça a l'air simple d'être David Bowie.

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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Autrement dit, le dessin de Néjib, c’est la musique de Bowie matérialisée par une grâce du bout des doigts.
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Une tranche de vie de David Robert Jones, juste avant qu'il ne devienne Bowie, dans les années 70. Haddon Hall, la narratrice est la maison qu'il loue en collocation avec d'autres artistes et amis. La BD respire l'ambiance créative de l'artiste et de l’époque. On y croise Marc Bolan, Tony De Fries, Angie..., on assiste aux répets, aux créations, aux fêtes, à des festivals... Avec un dessin très simple et un choix de couleurs tranché et efficaces, l'auteur nous transporte dans les seventies et l'univers de l'artiste avec un plaisir qu'il sait faire partager. J'attends la suite (si jamais il y en a une de prévue) avec beaucoup d'impatience .
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Un album d’une grande qualité, très attrayant, tant pour les néophytes que pour les amateurs de Bowie.
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Avec un trait fin et sobre, alliant légèreté et expressivité, et des aplats de couleurs vives, surprenants mais jamais gratuits, l’auteur évoque cette période féconde de l’histoire musicale du XXe siècle sans tomber dans la nostalgie béate ou la plate reconstitution.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Avant d’être mondialement connu, David Bowie a galéré dans les coulisses du succès. L’histoire de ces années aigres-douces, c’est une maison qui les raconte : « On m’appelait Haddon Hall. J’étais une vieille demeure de la banlieue londonienne. On me louait meublée. » Le jour où David et sa jeune épouse Angie emménagent, un vent de nouveauté et de folie souffle sur la bâtisse. « Lorsqu’ils dirent oui à l’agent immobilier, ma charpente fut parcourue d’un délicieux frisson ! Bienvenue à Haddon Hall mes amis ! » Haddon Hall s’ouvre très vite aux amis du couple : musiciens, artistes et proches se côtoient dans ce qui devient un creuset bouillonnant de création et d’ambition. Après plusieurs albums, David cherche encore le succès et il se cherche en tant qu’artiste : il sait qu’il doit se démarquer. « Petit à petit, la nouveauté devenait la principale addiction de David. » C’est ainsi, presque par hasard, que naît le glamrock et que naît Bowie.

Marc Bolan, Tony Visconti, De Fries, John Lennon et tous ceux qui ont gravité autour du Thin White Duke sont là. Cet album retrace avec humour l’histoire de la pop anglaise des Sixties : « Pourquoi l’Angleterre est-elle le pays de la pop ? Parce qu’il pleut tout le temps, bien sûr. Alors au lieu de sortir, les gars travaillaient. » S’il ne faut que de la pluie pour favoriser le génie, j’émigre immédiatement ! Sans porter de jugement, l’auteur dessine les échecs, les déceptions et les trahisons qu’a connus Bowie. En matière de biographie, j’avoue qu’il manque quelques précisions, mais cet album se lit avec plaisir (et passion pour la Bowie-fan que je suis). Les quelques intermèdes qui ponctuent l’album sont à la fois hilarants et très émouvants. Néjib présente délicatement la relation entre David et son frère schizophrène, Terry. La tendresse et la complicité qui unissent les deux frères s’opposent magistralement à la froideur des parents Jones.

La plume de Néjib nous emmène bien loin de la planche traditionnelle et des cases sages. Ici, le dessin est libre et très dynamique, sans cesse mouvant. Je gage que David n’a pas deux fois le même profil ! L’image est pointue et acidulée et elle m’a fait l’effet délicieux des bonbons qui crépitent sur la langue ou d’un bubble-gum inusable aux saveurs de légende. J’ai plongé avec extase dans ces grands mélimélos de couleurs et de formes qui célèbrent les Sixties. Détail intéressant : la musique se fait paysage et dessin, comme dans un calligramme en partition, une écriture musicale qui ne se plie pas aux frontières de la ligne.

Faut-il connaître et/ou aimer David Bowie pour lire et apprécier cet album ? Probablement parce que les références sont nombreuses et qu’il faut lire entre les dessins. Mais cet album est surtout l’histoire d’un artiste qui se découvre et qui se façonne, avec ses doutes et ses espoirs. « L’artiste est par nature un être insatisfait. Parfois, il se surprend à connaître des moments de plénitude. Mais ce sentiment le quitte aussi vite qu’il est venu. » Un album à lire au son de l’excellent Hunky Dory ou de l’incroyable Space Oddity !

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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Pour raconter ce tournant com­me s'il y était, [Néjib] fait mieux que reconstituer une époque, il l'imagine en fiction légère, d'un trait vif, où l'inspiration est à l'aune de sa palette de couleurs : acidulée
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Les début de David Jones...
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Loin d’une biographie linéaire construisant la légende, cet album de BD sans cases montre subtilement la fragilité de l’artiste et du succès.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Le parti de pris de Néjib est original. Au plan narratif d'abord, puisque c'est Haddon Hall, le vieux manoir décati, qui raconte l'histoire. Au plan graphique, ensuite, Néjib fait preuve ici d'une liberté totale
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

‘ C'est simple David, n'essaye pas de devenir une star, sois une star !’



Haddon Hall : Quand David inventa Bowie est une sublime bande dessinée consacrée au roi de la pop anglaise.

David Bowie n’est pas né David Bowie … il a énormément travaillé pour devenir cette étoile qui nous a quittée au début de l’année.



Dans cette magnifique BD aux accents pop, on découvre la transformation de David Robert Jones en David Bowie.



Une lecture rock’n’roll de la vie de David Bowie dans les années 70 que je conseille.



Une pépite ‘pop’ magnifique à lire et à relire en écoutant Space Oddity !

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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Un bien bon album, qui devrait ravir les fans du Thin White Duke, mais également n'importe quel amateur de bonne musique.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Ziggy Stardust, Aladdin Sane, Halloween Jack, Thin White Duke,… Les multiples incarnations de David Bowie ont marqué l’histoire de la musique pop du vingtième siècle. Alors que l’artiste a disparu des radars depuis plusieurs années, un néophyte nommé Néjib consacre un album délicieusement sixties aux prémisses de son succès.
Lien : http://www.actuabd.com/Haddo..
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Haddon Hall : Quand David inventa Bowie

Cet album est une petite merveille et sa lecture procure un plaisir rare, même si l'on n'est pas particulièrement fan du chanteur aux yeux vairons.
Lien : http://www.bdselection.com/p..
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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Enfin, un noeud qui se dénoue. Enfin, les aventures de Jhen ou s'achèvent, ou, si jamais elles se poursuivent, ne se baseront plus sur la proximité malsaine du héros de cette bande dessinée historique avec le terrible bourreau d'enfants, l'effrayant Gilles de Rais. Enfin, l'assassin connaît son juste châtiment avec le procès de Gilles de Rais intenté contre ce monstre sous la présidence de l'évêque de Nantes, Jean de Malestroit, en 1440. Guillaume Chapeillon, promoteur aux causes de la cour, officiait dans le tribunal. le sire de Laval eut d'étranges silences lors des interrogatoires mais finit par reconnaître ses crimes et termina ses jours sous la double condamnation de la pendaison et du bûcher.

On est soulagé que s'achève cette longue série interminable sur une invraisemblable amitié entre le personnage principal imaginaire, le jeune architecte Jhen, et Gilles de Rais, maréchal de France pas comme les autres.

Certes, chaque opus, inscrit dans la ligne claire, était magnifiquement dessiné, et attendu, on ne manquait aucune parution des dix-sept albums de la série et de ses compléments, consacrés à des monuments, des villes ou des sites. le bas Moyen-Âge y était joliment recréé, mais quand même l'histoire s'étirait en longueur et se répétait de manière lassante et pesante, malgré un louable effort des continuateurs de Jacques Martin pour nous dépayser en nous expatriant à Venise, ou bien en Roumanie, ou, un peu plus près géographiquement, dans l'ancien pays cathare.

Et puis cette histoire insupportable et sombre de Gilles de Rais faisant enlever et disparaître de jeunes garçons après avoir abusé d'eux de diverses manières - en exploitant leur voix dans des chorales pour le plaisir de les entendre chanter et/ou en leur faisant connaître des sévices sexuels et des châtiments corporels, jusqu'à la mort et à la destruction des corps par le feu, voilà quelque chose que l'on avait hâte de voir s'achever.

On ne devrait donc plus revoir cet horrible Gilles de Rais dans la série, sauf comme visiteur des cauchemars de Jhen si d'aventure l'affaire se prolonge.

On ne s'interrogera pas trop pour savoir si le procès fut bien instruit et bien conduit et s'il n'y eut pas quelque raison secrète qui devait conduire à éliminer Gilles de Rais, indépendamment des nombreux chefs d'accusation portés contre le coupable et utilisés comme paravents.

Achevée ou pas avec cette livraison, la série reste l'une des plus belles qui aient été réalisées sur l'histoire médiévale.



François Sarindar
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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Le procès de Gilles de Rais marque le retour de Jean Pleyers, dessinateur "historique" de la série, pour porter en images un scénario de Néjib et constitue un tournant important dans la destinée de Jhen Roque.
Lien : http://www.auracan.com/Inter..
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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Mon pauvre Gilles ! Voilà la fin de l'histoire ... autant j'ai apprécié Jacques Martin et son envie de parler du seigneur de Laval (ce que j'avais pu lui dire plusieurs fois avant sa mort) ... autant j'ai toujours été un peu ennuyé de l'absolue vérité assenée aux lecteurs ... ce procès fantoche rassemblant les Malestroit et autres amis bien pensant des ducs de Bretagne est ici anecdotique et ne permet à aucun moment de se faire une idée à froid, puisqu'on a toujours présenté Gilles de Laval comme un criminel monstrueux pour rester logique face à la légende noire du personnage ... sinon, bon, si je n'aime pas beaucoup ce scénario très bancal (avec des apparitions et des idées farfelues et surtout une finale fausse : le corps de Gilles a été retiré du bûcher à l'inverse de ses serviteurs Henriet et Poitou), j'adore le dessin toujours magnifique de Pleyers ... les affres du Moyen Age, les tourments des procédures, les visages bien croqués, les imageries médiévales, les scènes d'action tonitruantes ... oui, bon, le château ducal de Nantes en version Renaissance n'est sans doute pas tout à fait réaliste (loin s'en faut) ... mais personne ne s'en rend compte ... un dernier tome (avant le Conquérant) pour Jhen, un dernier tome pour Gilles ... à mon sens en demi-teintes et une semi-réussite ... mais voilà, il restera ainsi, rapide, trop simpliste, un peu fantaisiste ... et puis, pour terminer, à celles et ceux qui ne seraient pas d'accord avec moi, c'est normal, il faut que les lecteurs aient des avis différents et se forgent leur propre opinion sur chaque chose ... je suis relié à Gilles autrement que par des livres ... la vie est ainsi faite ... Benoît Tasnier Laval
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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Cet album est en soi un événement puisque l'on assiste au retour historique de la série, avec Jean Pleyers, associé à un nouveau scénariste, Néjib, l'auteur du très remarqué "Stupor Mundi".
Lien : https://www.actuabd.com/Le-P..
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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Classique mais l'aventure est ici anedoctique car il s'agit en fait de la mis en dessin du vrai procès où Gilles de Rais fut accusé d'avoir tué des dizaines d'enfants et d'hérésie.
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