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Critiques de Pochep (53)
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L'été de mes 17 ans

Club N°53 : BD sélectionnée

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La couverture est une belle promesse : à la fois douce et pétillante.



Les 14 récits qui suivent tiennent cette promesse : portraits émouvants, drôles, nostalgiques.



Ils nous donnent envie de replonger dans nos souvenirs !



Virginie

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Touchant, juste, très intime...



Un bien bel album !



Gwen E.

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On se surprend à se replonger dans l'été de nos 17 ans à la lecture de cet ouvrage où 14 auteurs mettent en images l'été de leurs 17 ans.



Une lecture agréable.



Sam

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Une galerie de portraits à travers la société et les époques, seul point commun: que s'est-il passé l'été de leurs 17 ans ?



Et justement, cela plonge le lecteur à se remémorer cet été-là...



Vincent T.

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14 auteurs se souviennent de l'été de leurs 17 ans ...



J'ai pris plaisir à lire ces différents témoignages d'auteurs avec des styles très différents.



Certains sont drôles, d'autres questionnent d'avantage... "qui suis-je ?", "que vais-je faire de ma vie ?"...



Une BD qui nous amène à se souvenir de nos propres 17 ans...



Nostalgie...



Sophie T.

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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La Traboule

Prenez une campagne électorale dans un bled des Etats-Unis.

Prenez un candidat, Stuart Logan, véreux, stupide, laid, habillé de manière totalement improbable.

Prenez sa femme, Linda Logan, qui déteste son mari et décide de le quitter en plein cœur de cette campagne électorale.

Prenez des ados boutonneux, titillés par leurs hormones.

Prenez des dames bien sous tous rapports, qui promène avec son chienchien à sa mémère.

Prenez un homme mystérieux en fauteuil roulant détenteur d’un étrange appareil, une traboule.

Prenez soin de bien garder à l’esprit le sous-titre de cette bande dessinée : Dream Travel Agency.

Mélangez le tout et vous obtenez un univers surréaliste, fantastique et décalé dans lequel les personnages s’échappent ou fuient leur quotidien à travers un passage, la traboule en question, vers des univers parallèles ou vers leurs fantasmes, allez savoir…



Une mamie bien sous tous rapports est excitée en pensant à des nains aux membres surdimensionnés. Une épouse bafouée se rêve bodybuildeuse pour prendre sa revanche. Un adolescent à l’homosexualité refoulée se révèle. Chacun y va de son « voyage » pendant que la campagne électorale bat son plein avec son lot de rebondissements que je vous laisse découvrir.



En ce qui me concerne, je n’ai pas du tout été séduit par l’histoire que j’ai trouvé plutôt embrouillée et encore moins par les dessins. C’est un style que je trouve brouillon et que personnellement je n’apprécie pas. De plus, le fait que plusieurs dessinateurs interviennent a encore ajouté à ma confusion. Mais je reconnais qu’il est amusant de voir les mêmes personnages croqués par différents créateurs Pochep, Archie, Unter, Jules & Tom et Terreur Graphique.



Merci en tout cas à Babelio et aux Editions VRAOUM pour ce livre reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique BD.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Sacrées guerres

Sacré XVIème siècle avec ses guerres de religion, ce qui n'est ni nouveau ni fini.

Le summum c'est, bien sûr, la Saint-Barthélemy et son flot de sang dans la capitale ainsi que ses meurtres et vengeances en tout genre.

Un rapprochement avec ce passé est assez facile, il suffit d'ouvrir un journal ou la radio ou la télé (si l'on veut des images qui bougent) pour s'en convaincre.

Ici c'est traité avec humour et désinvolture et en Bd avec les dessins de Pochep et son trait si typique et bien connu des amateurs. C'est ce qui donne son intérêt à l'album car le texte de Foa n'apporte rien de bien particulier, notamment pour la partie texte de l'ouvrage.

Un bon moment quand même, les caricatures des têtes couronnées de l'époque, la Medicis en particulier, dessinées par Pochep valent leur pesant de cacahuètes!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Vieille peau

La cinquantaine. Un moment difficile pour le corps, affaissement des chairs, désarroi capillaire, etc. Difficile de rivaliser dans ces conditions avec de beaux et jeunes mâles, en particulier dans un monde gay, ou l’esthétique physique est, plus que nulle part ailleurs, prépondérante. Difficile mais peut-être pas impossible… Vieille peau narre le combat d’un homme, en pleine décomposition, pour enrayer les dégâts du temps.



Dans un registre auto-fictionnel, Pochep nous propose le meilleur des remèdes contre le vieillissement : le rire. Il brosse le portrait d’une société du paraitre où la laideur est synonyme de mise à l’index. Le personnage principal, auteur de bande dessinée et fan inconditionnel de Rahan, le fils des âges farouches à la musculature jalousée et au gros paquet plein de promesses, affronte de terribles épreuves, telle l’apparition d’un premier poil blanc dans sa toison pubienne. Malgré tout il n’a de cesse de partir à la conquête de magnifiques éphèbes dont Pochep témoigne qu’ils sont bien plus dur à dessiner qu’un personnage à gros nez. L’album affiche clairement sa filiation à Fluide glaciale, caricatures peu flatteuses, trait tremblant, couleurs criardes, cases surchargées de précisions fléchées. Quelquefois graveleux, l’auteur ne tombe jamais dans l’obscène. Pochep, maître de l’autodérision, se fend d’un titre qui ne vous fera certainement pas rajeunir, au contraire, mais qui aura le mérite certain d’entretenir vos zygomatiques.

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Histoire dessinée de la France, tome 10 : Sac..

Du tournage d’un film sur le massacre de la Saint Barthélemy à la rencontre des fantômes de l’époque, pris dans ces sanglantes guerres de religions, nous voici embarqués dans le temps jadis. La bande dessinée permet le rythme mais pas forcément la concentration…nécessaire au suivi de ces évènements qui ont marqué l’histoire de France…et nourrit notre méfiance envers les religions !



A la fin de ces « Sacrées guerres » très plaisamment illustrées, quelques textes plus classiques dans leur forme pour tenter de les expliquer. Le protestantisme né avec Luther s’est développé contre les excès du catholicisme. Catherine de Médicis et Henri IV ont joué un rôle important dans un contexte européen entre une Espagne catholique qui attise les guerres, une Angleterre anglicane, toujours originale, une Allemagne protestante…Un sac de nœud d’alliances et de trahison, de luttes sanglantes dont les paysans pillés, massacrés, violés, morts de faim et d’épidémies, ont été les premières victimes ! Heureusement les Arts et lettres sont prospères en ces époques troublées, la beauté des œuvres des peintres comme réponse au mal, la philosophie de Montaigne à la folie des hommes.



Bref, une bande dessinée dans laquelle on ne s’ennuie pas qu’on soit branché plutôt BD ou plutôt histoire, ou les deux ! Et si comme JeanPierreV j’avais postulé pour « Sacrée croissance », j’ai malgré tout apprécié cet envoi, déjà totalement convaincue qu’au nom de Dieu les hommes sont capables de commettre les pires atrocités. Merci à Babelio et aux éditions de la Découverte qui m’ont permis de remonter le temps ! Et d’y retrouver épidémies et fous de Dieu !

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L'été de mes 17 ans

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans. 14 étés prépubliés dans Phosphore et une BD éditée par Bayard Graphics



L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.

Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.



On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on ne devrait jamais trop se prendre au sérieux dans la vie alors j'ai particulièrement aimé les regards plein d'humour de certains auteurs de BD sur leur 17 ans. Comme celui de Guillaume Bouzard qui se retrouve l'été de ses 17 ans à travailler dans un abattoir, celui de Lisa Mandel et sa première fois, les vacances de Jul en Grèce (avec des objets que j'ai connus tel que le walkman, les traveler's chèques ou la banane qui fait d'ailleurs son grand retour en force).



Plaisir aussi de retrouver les dessins et le regard de Lewis Trondheim dans un road trip nordique ou l'autodérision de Leslie Plé , de découvrir Guillaume Long touchant et drôle sur une autre thématique que la nourriture...



A lire pour retrouver ses 17 ans et à partager avec vos ados !






Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Histoire dessinée de la France, tome 10 : Sac..

"La religion est la maladie honteuse de l'humanité. La politique en est le cancer" ....écrivait Henry De Montherlant dans "Carnets".

Aussi quand Babelio organisa cette opération Masse Critique, je choisis alors le cancer en me positionnant pour recevoir "Sacrée croissance" de Marie-Monique Robin...le cancer est un compagnon de route que j'ai mâté....Et "Sacrée croissance" était un livre parmi d'autres choix titillant fortement mes sensibilités et préoccupations politiques du moment.

Mais je reçus "Sacrées guerres"... un ouvrage sur les guerres de religion...Erreur de l'éditeur...Seuls ceux qui ne font rien ne commettent jamais d'erreur ! Et, dit-on, on ne regarde pas la couleur d'un cheval donné .

Petite déception d'un moment...j'avoue que la religion n'est pas ma tasse de thé...j'en ai une image très négative, liée à une enfance de religion imposée...

C'est grave docteur?

Alors je me suis attaqué à cette lecture.

La première impression fut une réaction de rejet liée aux dessins de personnes hallucinées, violentes...J'avais uniquement regardé les images...!

Tant pis j'entre dans le livre...quelques pages et la séduction opère...!

Eté 1993 : Patrice Chéreau tourne "La Reine Margot" dans les rues de Bordeaux...avec Isabelle Adjani.

Il donne ses consignes, fait maquiller les figurants qui vont jouer les rôles de cadavres entassés...le faux sang coule à profusion sous les monceaux de cadavres...

Chéreau a "des images obsédantes en tête". Il veut "composer avec la brutalité" dans cette France de 1560 déchirée entre catholiques et protestants...dessins de personnages hallucinés et violents, s'invectivant....et pour le lecteur, rappels historiques mis en scène par Chéreau...

Mais ce qui intéresse Chéreau "...c'est moins l'épisode historique en soi que ce qu'il permet de dire de notre propre époque"

L’hameçon....je suis ferré...ces guerres de religion d'un autre siècle sont sous les cieux de notre monde d'une cruelle actualité...les figurants du film prennent alors la parole et remontent le temps pour nous présenter ces guerres, ces massacres, l'intime de leur vie, les décisions des politiques et religieux de l'époque...le scénario est audacieux et permet en faisant parler ces petits gens du peuple, mais aussi ces reines et rois, ces nobles et riches, ces prélats bedonnants, de nous confronter à cette violence, aux revirements des politiques, à la vie de ces humbles...mais aussi de Juifs

Pochep le dessinateur de la BD met en scène le caméraman filmant des personnages hallucinés parlant de leur vie dans ces années 1562-1598...ils étaient paysans, nobliaux, hommes, femmes...ils furent égorgés, eurent faim, très faim...partagés entre des décisions de personnages qui firent l'Histoire, avec un grand H...eux, ces pauvres, ces sans-grades, sont confrontés à la Grande Histoire, à ces décisions politiques, à ces guerres.  Des guerres et des combats, des exactions qui se déroulèrent à proximité de villes où nous vivons et que nous méconnaissons  plusieurs siècles après !

Les images sont violentes à la fois par les regards, les situations, les invectives, les attitudes...le dessin concourt tout à fait à faire ressentir cette violence du quotidien, ces crimes, ces razzias, ces disettes..

Religieux, rois et reines, riches et pauvres tous vivent dans cette folie du dessin. On retrouve ces mêmes regards, ces mêmes hallucinations, ces mêmes invectives dans ces images télévisées d'actualité, nous présentant ces "Fous de Dieu" décapitant des "mécréants" au couteau.

Quant au texte, il nous permet d'avancer dans l'Histoire, de nous la remettre en mémoire.

Cette alliance du texte rédigé par le sage historien et du dessin violent est tout à fait adaptée pour nous plonger dans la période et nous en apprendre en quelques heures de lecture, bien plus que ce que nous avons appris en primaire, au collège puis au lycée...sur ces Guerres de Religion. Le texte est instructif sans être rébarbatif, bien structuré et effrayant.

Et une fois finies les 110 pages de dessin, l'éditeur nous offre une cinquantaine de pages de textes, écrits par l'historien, qui précisent après consultations de documents d'époque accessibles au sein de la Bibliothèque Nationale, tous les dessous politiques de ces guerres. 

Jérémie Foa nous rappelle que Montaigne, Voltaire, Balzac, Michelet, Dante,  Bu Bellay, Michel de l'Hospital et d'autres encore ont écrit, ont fait part de leur sensibilité d'hommes et d'auteurs au regard de cette période troublée. Les positions de Luther et de Calvin sont précisées...des écrits, des tableaux, des tapisseries... nous en apprennent également beaucoup...

Le travail de vulgarisation de l'historien est érudit et accessible....

Mes  connaissances lointaines de ces heures de cours dispensées il y a quelques décennies, avaient bien besoin de cette ré-actualisation. On ne m'avait pas assez parlé de cette "triste litanie de pillages, d'incendies, d'exils contraints et de retours misérables"  perpétrés par des  "gens-pille-hommes" comme les nomme avec humour Jérémie Foa.

Pochep le dessinateur a su , quant à lui, transmettre  cette violence dans les regards et expressions hallucinés des bourreaux et dans les regards et expressions de frayeur des victimes...et curieusement ce sont les mêmes.

Ce titre qui est pas une BD classique, loin de là, requiert toute l'attention du lecteur du fait du grand nombre de personnages, du nombre de dates et d'évènements évoqués

Cette alliance de la BD dans une première partie, et d'un texte dans une deuxième partie de l'ouvrage est rare. En tout cas, c'est la première fois que je la rencontre. Ce titre fait partie d'une collection particulière dans les références de l'éditeur..une vingtaine d'ouvrages ont été édités à ce jour.

Et la Croissance, dans tout ça...? Vous allez me dire que je suis têtu ....et vous n'aurez pas tort .

Devenue presque religion d'État, sous toutes les latitudes c'est en son nom que presque toutes les décisions politiques sont aujourd'hui prises. Un besoin de croissance jusqu'où? Une croissance qui en laissera beaucoup au bord de la route, et qui  également, peut pousser certains États à des violences, voire à des guerres, qui sait, pour des matières premières pour l'accès à des ressources....

Sacrées similitudes !
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Histoire dessinée de la France, tome 10 : Sac..

Exceptionnel récit graphique ! Le dispositif narratif choisi est parfaitement adapté au foisonnement historiographique de cette période complexe, sans que jamais le lecteur ne soit perdu. Le dossier documentaire et les suggestions bibliographiques complètent utilement un ensemble servi par un trait graphique adapté.
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Résistance Queer : Une histoire des cultures ..

L'Histoire est parfois un peu "lourde", douloureuse ou assommante. Pour remédier en partie à cela, Antoine Idier et Pochep nous propose une BD intitulée "Résistances QUEER : une histoire des cultures LGBTQI+" publiée par les éditions Delcourt.



Nous commençons par faire rapidement connaissance avec deux jeunes parisiens venant de se rencontrer. Rapidement leur chemin croise celui d'un homme plus âgé. Il s'avère que ce personnage va leur raconter son vécu et leur expliquer toute l'histoire des cultures LGBTQI+ en France, de la fin du XIXe siècle à nos jours. Chaque mot, chaque sigle, chaque loi va prendre ici tout son sens pour vous.



Cette BD est à mes yeux d'utilité publique. Elle fait œuvre de mémoire, de transmission, d'hommage. Sa lecture m'a permis de mieux comprendre l'histoire Queer de France, celle qui fait que j'ai pû vivre de moins en moins caché et me marier voilà maintenant quelques années. Les textes d'Antoine Idier sont complets tout en étant accessibles. Le mot est juste et marquant. Les dessins de Pochep apportent de la légèreté mais savent aussi parfois remplacer de longs discours. Le tout fait sens et s'équilibre parfaitement.



Je n'ai pas trouvé de propos grossiers ou polémiques, sans pour autant cacher ce qui doit être dit. Je conseille donc cette lecture dès que possible, même pour les plus jeunes qui y trouveront de nombreuses réponses à leurs interrogations pas toujours faciles à formuler. Les visions Queer sont plurielles et évoquées avec respect et clarté.



Je ne peux que féliciter vivement les auteurs pour ce très beau travail, juste et nécessaire. Merci.
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 21 : L'a..

Bon, je pensais que cela me permettrais de mieux comprendre mes élèves... Eh ben, quand même un peu !

Blague à part, chapeau d'avoir réussi à mettre en images et à synthétiser cette période complexe, qui est de plus en plus longue. C'est une bonne première approche de cette période, qui mettra des mots sur les interrogations et désarrois des parents confrontés à cette drôle de chose que l'on nomme crise d'ado.

Je regrette juste une chose. Les conduites à risques des adolescentEs ne sont pas explicitées et j'ai parfois eu l'impression de nager en plein stéréotype. Je sais bien que le format impose à la fois des choix et de la concision, mais là, c'est quasi passé sous silence...
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 21 : L'a..

Encore une fois la collection La Petite Bédéthèque des Savoirs nous propose un petit ouvrage de qualité. Il s’agit ici de traiter de l’adolescence, période plus ou moins courte, plus ou moins longue, mais en tout cas un vaste sujet. Ici on se contentera d’explorer ce qui la caractérise, sous son aspect sociologique. Pour ce faire, David Le Breton, sociologue et anthropologue : il a déjà écrit plusieurs ouvrages sur l’adolescence, mais aussi sur la douleur, le tatouage, les conduites à risques, les émotions, et la marche (Marcher : Eloge des chemins et de la lenteur, il faut en avoir l’idée tout de même !!)… Au dessin, Pochep, issu de Fluide Glacial, dont on reconnaitra les graphismes caractéristiques.

Et toujours un avant-propos hyper pertinent et documenté de David Vandermeulen.

La question est resituée dès le début : on parle ici des adolescences contemporaines, dans les sociétés mondialisées. Un chapitre est dédié, à effet de comparaison, aux rites d’initiation des sociétés traditionnelles, où justement la longue période adolescente n’existe pas.

Relations avec les parents et les copains, image de soi, construction de la personnalité et de l’identité… les différents thèmes s’enchainent de manière fluide et logique. Une place particulière est réservée à la question du genre, plus que jamais appropriée en l’occurrence, les différences le plus souvent observées entre les garçons et les filles étant nombreuses.

Même si je n’ai pas aimé le dessin, je trouve qu’il est vraiment salutaire pour éclairer et alléger le propos sociologique. Il ajoute de l’humour et améliore vraiment la compréhension. La métaphore filée du jeu vidéo est particulièrement bien trouvée, on suit l’ado au fil de diverses épreuves et ses passages de niveau ! (Si tu n’as pas connu Super Mario, des subtilités vont t’échapper !). Le titre du chapitre Se construire un personnage peut d’ailleurs se comprendre à différents degrés.

Au final on nous donne des clés pour nous permettre de mieux comprendre la psychologie adolescente, pourquoi entrer dans la vie et devenir un adulte est vécu comme étant difficile.

Une lecture enrichissante, qu’une bibliographie à la fin de l’ouvrage permet de compléter si on le souhaite. A lire.

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Résistance Queer : Une histoire des cultures ..

Dans le cadre de l’opération Masse Critique « Graphique », j’ai eu le plaisir de recevoir la bande-dessinée « Résistances Queer » d’Antoine Idier et Pochep. Je remercie donc sincèrement Babelio et les éditions Delcourt pour l’envoi de cet ouvrage véritablement pédagogique !



De la culture LGBTQI+, je connais principalement les « grandes » références, d’évènements clés dans l’histoire de la lutte LGBT aux multiples outils culturels -livres, films, séries, chansons- que j’affectionne particulièrement. Néanmoins, j’étais loin de me douter que je n’appréhendais que la face visible de l’histoire LGBTQI+, le reste étant bien plus complexe et plus développé que ce que je n’avais fait qu’effleurer. Pour cette raison, « Résistances Queer » est une mine d’informations, dont on ressort enrichi ; cet ouvrage aborde de façon détaillée l’historique des cultures LGBTQI+, essentiellement en France mais pas seulement, des premières définitions et études de l’homosexualité à la création puis l’essor des mouvements de libération sexuelle (des années 1970 à nos jours), ainsi que les répressions subies par toute une communauté, depuis le 19ème siècle, pour le simple fait d’aimer une personne du même sexe, ou de ne pas appartenir au genre attribué à sa naissance.



En parcourant cette bande-dessinée, j’ai été frappée par l’incroyable force ainsi que par la solidarité d’une communauté unie par le même combat, malgré les obstacles rencontrés tout au long du chemin (un chemin malheureusement encore périlleux aujourd’hui…), des arrestations et humiliations des années 1800/1900 à la terrible période SIDA, qui a laissé des traces ineffaçables…



« Résistances Queer » est un ouvrage essentiel, truffé d’anecdotes historiques, de noms de personnalités de diverses fonctions et époques ayant marqué la lutte LGBT ; ouvrage que je recommande de parcourir plusieurs fois, afin de mieux comprendre le parcours des cultures homosexuelles et leur évolution vers une culture LGBTQI+ !

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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 21 : L'a..

Il s'agit d'une bande dessinée de 66 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2018, écrite par David le Breton, dessinée et mise en couleurs par Pochep. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.



Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un copieux avant-propos de David Vandermeulen de 10 pages, plus une page de notes. Il commence par rappeler que l'adolescence n'a pas toujours existé et qu'elle est apparu avec le modernisme. Il prend comme exemple celui des grecs anciens où n'existaient que 3 âges : enfant, jeune et adulte. S'en suit un extrait d'un ouvrage de Plutarque (Vie de Lycurgue) sur la gestion des jeunes enfants par la Cité, puis sur le rôle du père. Il cite alors un deuxième extrait de la Vie de Lycurgue (plus long) sur la prise en charge et l'éducation des enfants par la Cité de Sparte, à partir de leurs 7 ans. Il continue sur l'éducation grecque antique, avec les rites de passage : marginalisation, inversion et réintégration. Il revient ensuite à Sparte pour expliquer la relation entre l'éromène et l'éraste. Enfin il situe la naissance de la notion d'adolescence au dix-neuvième siècle, comme une forme de suite logique à Émile, ou, De l'éducation (1762) de Jean-Jacques Rousseau. En conclusion, il évoque la condition d'adulescent.



La bande dessinée se compose de 7 chapitres : (1) Adolescences contemporaines, (2) Rites d'initiation des sociétés traditionnelles, (3) Passages adolescents, (4) La question du genre, (5) Se construire un personnage, (6) Difficultés d'entrée dans la vie, (7) Devenir un homme ou une femme. L'exposé commence en évoquant l'étymologie du mot adolescent, en indiquant les facteurs personnels (condition sociale et culturelle, sexe) et en insistant sur la dimension affective. Il est question de l'élargissement de la période d'adolescence en amont et en aval, des comportements à risque et des situations inversées (quand l'adolescent doit aider ses parents, face à la technologie par exemple). Il est question des post-adolescents (adulescents) et de la maturation sociale qui n'est plus une aspiration impérieuse, de l'absence d'événement social qui serait le marqueur du passage au statut d'adulte. La société occidentale laisse l'adolescent se construire à son rythme.



Pour le coup, David Vandermeulen surprend complètement son lecteur, avec un avant-propos constitué pour près de moitié d'extraits essentiellement de Plutarque, mais aussi du géographe Strabon (-60, 20), de l'historienne Agnès Thiercé, pour finir par un extrait de La réticence (1991) de Jean-Philippe Toussaint. Même s'il est déstabilisé par cette entrée en la matière, le lecteur comprend bien que l'objet de cet avant-propos est d'établir que l'adolescence est une construction culturelle qui n'a pas existé de tout temps. Il peut s'interroger sur la pertinence du développement relatif à l'éromène et à l'éraste, présentant une relation homosexuelle institutionnalisée et passagère, entre un adulte et un adolescent. Le choix de cet exemple a pour objectif de provoquer le lecteur, en décrivant une relation bravant les tabous des sociétés modernes, une relation sexuelle uniquement consentie par la force de la coutume. L'effet recherché est d'amener le lecteur a considérer la notion d'adolescence comme étant également un artefact culturel, peut-être tout aussi coercitif et discutable.



David le Breton et Pochep ont choisi de jouer le jeu de l'exposé, et de ne pas tenter d'utiliser une forme narrative classique. Il n'y a donc pas de narrateur, comme un avatar du scénariste, ou un personnage choisi pour animer chaque séquence. Le Breton a découpé son exposé en 7 chapitres. Il y a donc très peu de suites de case, ou 2 cases contiguës, qui représentent 2 moments d'une même action. Dans le même temps, le lecteur constate que scénariste et artiste ont vraiment travaillé ensemble pour que les dessins apportent des informations complémentaires, ou un point de vue différent sur l'objet des cartouches de texte. Pochep dessine de manière descriptive, avec une exagération dans les visages et les morphologies pour un effet comique. En particulier, il allonge systématiquement les bras des personnages, donnant une allure vaguement simiesque et relâchée aux adolescents, induisant une forme de moquerie visuelle, avec des individus qui donnent l'impression de ne pas savoir quoi faire. Il n'hésite pas non plus à représenter les visages couverts d'acné, les expressions bêtes et stupides, la sudation, les bagues pour redresser la dentition. Ce parti pris permet d'accentuer l'expressivité des personnages, mais les rend également systématiquement ridicules, avec souvent des postures dramatisées.



Pochep n'a pas beaucoup d'occasions pour représenter des adultes, mais ils en prennent également pour leur grade. Il utilise des couleurs assez joyeuses, évoquant une forme d'exubérance parfois associée à l'adolescence. Au fil des séquences, le lecteur peut apprécier les différentes idées visuelles pour insuffler de la variété et s'adapter au déroulement du discours. Il utilise parfois une représentation en deux dimensions, avec des traits de contours présentant de petits angles droits, comme si les personnages étaient constitués de minuscules carrés, s'inspirant du niveau de définition des premiers jeux vidéo. Il insère de temps à autres des éléments de décors directement emprunté à l'univers de Mario Bros, comme les tuyaux ou les briques. Il n'hésite pas à faire apparaître des scores et des niveaux quand le texte s'y prête. Il représente également les personnages sous forme de dessin 3D. Il utilise aussi des schémas corporels pour évoquer les changements physiologiques. Le lecteur se retrouve vite entraîné par cette narration visuelle qui rend explicites et concrets des concepts évoqués dans le texte, et dont les éléments caricaturaux amènent un sourire régulier sur le visage du lecteur.



Le premier chapitre sert à rappeler des éléments sociologiques, comme l'augmentation de la durée de l'adolescence, la lente transformation du sentiment d'identité à travers des expérimentations, le paradoxe pour les adolescents de grandir alors que le mot d'ordre pour les adultes est de rester jeune, la relation de dépendance matérielle vis-à-vis de ses parents, et affective, l'absence de rite de passage à l'âge adulte, à l'exception de l'atteinte de la majorité à 18 ans. Le deuxième chapitre reprend l'idée de David Vendermeulen, de montrer des exemples de rites de passage dans des sociétés traditionnelles qui ne connaissaient pas le concept d'adolescence. Ainsi l'auteur fait comprendre comment cette absence de repère de l'atteinte de l'âge adulte constitue une difficulté supplémentaire pour s'y retrouver quand on est adolescent. Dans le même temps, il rappelle que ces rites de passages reposaient souvent sur des brimades et même des violences, citant une longue liste d'exemples comprenant circoncision, subincision, excision, amputation, perforation, morsure, limage ou arrachage des dents, arrachage des cheveux, tonsure, épilation, flagellation, scarification, tatouage, excoriation, brûlure, bastonnade, etc. Ce n'était pas forcément mieux avant.



Au fil des chapitres, l'auteur aborde les thèmes attendus : recherche et construction d'une nouvelle identité, conformisme au groupe et anticonformisme vis-à-vis des codes des adultes, importance de la famille nucléaire, multiplication des premières fois, nécessité de trouver le goût de vivre, phases hautes et basses, conformisme aux stéréotypes de genre, absence de recul par rapport aux émotions. Le lecteur découvre, ou redécouvre s'il est déjà un adulte, ces particularités et ces enjeux contextualisés dans la société moderne française. Il s'étonne un peu de quelques passages. En particulier, David le Breton insiste sur 3 pages sur le symbolisme des piercings et des tatouages, à la fois avec une métaphore saisissante du piercing du nombril (une manière d'afficher la coupure du cordon ombilical avec ses parents), à la fois d'une manière tellement généraliste que la remarque n'est que ça : une généralité. Par ailleurs, le lecteur peut trouver peu heureux de parler systématiquement de l'adolescent, en le qualifiant de Le jeune. Cela ressemble à un mot valise permettant de ne pas avoir à rentrer dans les détails, à nuancer son propos. Cette dernière particularité devient criante lorsque David le Breton évoque des comportements comme s'appliquant à la grande majorité (pour ne pas dire la totalité) des jeunes, ou plutôt des adolescents. Il présente comme une évidence que la majorité des adolescents est victime des marques, ou que les conversations des filles s'inscrivent dans un processus mutuel de coopération, de négociation, de séduction, misant sur leur capacité de communication, là où les garçons se coupent la parole et tentent d'avoir le dernier mot à travers un style locutoire laissant moins de place à l'écoute.



Le lecteur garde à l'esprit qu'il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation et qu'il est légitime que les auteurs prennent des raccourcis et ne rentrent pas les détails sociologiques, physiologiques ou scolaires. Mais la conjonction de généralités présentées comme des certitudes et des dessins tournant les adolescents en dérision, voire en ridicule, finissent par générer une impression étrange quant à l'objet de leur étude. Le lecteur en vient à ne plus trop savoir s'il lit des évidences (il n'a qu'à se souvenir de sa propre adolescence), des observations perspicaces (un adulte s'exprimant à un adolescent, en oubliant la force des émotions, positives ou négatives, générées par les premières fois), des généralités trop grossières. En particulier, l'exposé insiste sur les désagréments liés à cet âge particulier, et ne mentionne pas la capacité des adolescents à se montrer critique, à prendre du recul sur certaines choses, à détecter quand ils sont l'objet de manipulation, par les parents, par le marketing. C'est comme si le discours se focalisait trop sur la notion d'âge bête ou les conduites à risque pour prévenir les parents, oubliant les bons côtés de cette période, à commencer par le plaisir de la découverte. En outre, la question de devenir adulte est au centre de cet âge de passage (de l'enfant à l'adulte), sans que jamais la notion ne soit explicitée.



En fonction des attentes du lecteur, ce tome peut laisser une impression étrange. Les auteurs ont su trouver une forme qui embrasse le parti ris d'exposé, sans fiction, avec des idées de mises en scène appropriées et variées. L'exposé est clairement structuré, rappelant que la notion d'adolescence est assez récente, que la problématique d'arriver à l'âge adulte souffre d'un manque de repère clair, et énonçant les caractéristiques de l'âge adolescent dont le lecteur adulte se souviendra au fur et à mesure. Dans le même temps la tonalité du discours s'avère déconcertante, comme une explication pour parents dépassés, voyant surtout les inconvénients et les risques pour un adolescent.
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Vieille peau

La couverture suffit à donner le ton de tout un ouvrage : on va rire, on va se prendre une pluie d’humour acide sur la tronche et on va bien aimer ça. De quelle couverture peut-on bien parler pour dire de telles choses ? De Vieille peau, le dernier album de Pochep bien évidemment ! Le dessinateur revient aux affaires entre deux publications sur le Net et ses multiples projets menés à gauche comme à droite. L’occasion de retrouver avec joie l’esprit Fluide Glacial qui lui sied si bien. Lettres it be a découvert Vielle peau publié chez Fluide Glacial et vous en dit un tout petit peu plus. La vieillesse n’a qu’à bien se tenir !



# La bande-annonce

Quand on est un homme en pleine force de l'âge et qu'on veut (encore) plaire aux jeunes gars, il faut suivre quelques préconisations simple : manger léger, pratiquer la muscu en salle de gym à peu près 12 fois par semaine, appliquer des lotions capillaires, des crèmes de jour et de nuit en respectant bien les horaires... Et surtout, ne pas perdre espoir !

Un album hilarant sur le temps qui passe, le rapport au corps à l'approche de la cinquantaine.



# L’avis de Lettres itbe



Autodérision. Si un mot devait suffire à qualifier toute cette bande dessinée ce serait bien celui-ci. Dans Vieille peau, Pochep se met en scène (rien de le dire) face à la vieillesse qui rôde, cette calvitie qui menace, ces muscles qui se relâchent et cet unique poil blanc qui vient poindre dans cette toison cachée et foutre le bordel partout. De cette bien triste découverture pubienne, Pochep va tirer un album ironique sur les désirs d’avant, sur l’envie d’affronter la vieillesse du mieux possible et garder les dernières bribes de sa jeunesse coûte que coûte. Pour ce faire, musculation, tuning de la vie sociale et cours de paraître seront de mise. C’est bien pensé, c’est traité avec énormément de recul et on prend un plaisir certain à suivre les aventures de ce Pochep dessiné, future « vieille peau » pour l’instant pas vraiment assumée.



Au-delà des différentes réflexions proposées par l’ouvrage et auxquelles nous pourrions nous adonner trop longtemps (la question de la vieillesse en société etc.), Pochep préfère l’ironie et la bonne vieille rigolade façon Fluide Glacial ou Topo. Pour donner de l’allant à tout cela, le dessinateur n’hésite pas à revenir sur son existence actuelle et sur son propre passé, en expliquant sa profonde admiration pour le personnage Rahan d’André Chéret et pour bien d’autres choses encore peut-être plus inavouables ici. La description qui est faite du milieu gay parisien est toute aussi savoureuse. Au-delà de l’aspect égocentrique de l’ouvrage (ce qui n’est absolument pas un point négatif), Pochep n’hésite pas à dépeindre sans fards les milieux qu’il fréquente, et le rire fait passer la pilule sans coup férir. La BD nous fait rire, l’histoire nous retient plutôt bien, mais on éprouve aussi un certain intérêt pour cette immersion dans la vie personnelle de Pochep, une immersion qui se fait sous les traits, là encore, du rire et de l’autodérision. On y revient toujours.





Retrouvez la suite de cette chronique sur le blog de Lettres it be
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 21 : L'a..

La collection "La petite bibliothèque des savoirs" s'ouvre à tous les sujets. Pour ce 21ème tome, l'anthropologue, David le Breton, propose une approche de vulgarisation sur une période pleine de turbulence avec l'adolescence. Vous ou des gens de votre entourage se sont déjà lamentés du comportement de leur adolescent. Il peut-être trop mou, trop irréaliste, trop incertain, trop dangereux... Il doit apprendre à se construire et à s'affirmer. Dans certains pays, il y a des rites pour marquer la transition mais pas vraiment dans les sociétés occidentales. Beaucoup d'emplois sont précaires qu'importe le niveau d'étude. Impossible de se projeter, de se construire, d'imaginer un futur. En plus, les filles s'affirment par la complicité, la coopération, la négociation et les garçons l'égoïsme, le machisme et la rivalité pour être le meilleur. Malheureusement, adultes certaines comportements masculins développent ces comportements déplacés. Après la lecture, est-ce que les parents pourront trouver des réponses à leurs interrogations? Malheureusement non. Une chose du moins reste sûre, il faut continuer à montrer son amour à ces enfants en transformation jusqu'au jour où cela ira mieux. Si vous voulez allez plus loin, une bibliographie finale est mise à disposition. Pochep apporte beaucoup d'humour et de sérieux à la démarche. La collaboration chercheur et dessinateur permet vraiment de s'approprier des concepts plus simplement. Par contre, j'emmètrerai juste une remarque par rapport à une remarque dans l'avant-propos de David Vandermeulen. Dans le phrase suivante : "C'est ce que relate avec précision le géographe Strabon, contemporain de Jésus-Christ", il cite Jésus-Christ comme si ce personnage a existé vraiment alors qu'il est relatif à une croyance. Son existence est aussi véridique qu'Homère ou Astérix le Gaulois. Dommage de prendre un personnage fictif pour une réalité car cela fait perdre de la brillance au reste du texte. Au final, cela donne tout de même envie de poursuivre de découvrir cette série intelligente et accessible à tous.
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Sacrées guerres

J'ai commencé par le tome 10 car c'est celui qui m'inspirait le plus [évidemment si le 17,le 18, le 19 et le 20 étaient sortis j'aurai choisi ceux-là mais ce ne pas le cas]. Les illustrations sont superbes ! J'aime bien le style de dessin de Pochep en général. Le livre est à la fois instructif et humorstique ce qui donne envie de le lire jusqu'au bout mais de lire aussi les autres tomes ! Un livre accessible à toutes et à tous à lire et à relire !
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 21 : L'a..

Intéressant, même si je n'ai pas accroché au style un peu trop cliché à mon goût de l'illustrateur. L'adolescence y est traitée sous à peu près tous les angles possibles: social, anthropologique, familial, institutionnel, culturel... je ne vous les fais pas tous, vous avez compris le principe. Ca reste un survol de la question, mais il y a de quoi en avoir un bel aperçu.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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New York 1979

Pochep nous présente ici un univers où se croisent la brigade Capillaire, librement inspirée de Starsky et Hutch, Jonathan Parker alias Le Tisseur et double de Spiderman version journaliste de mode, Warren, démocrate (?) désabusé et Doug, vieux mannequin dépassé.

Tout ce petit monde évolue dans le New York de la fin des années 70 et gère tant bien que mal la révolution stylistique qu'essayent d'imposer les adeptes de cheveux courts et pantalons noirs serrés.



Le package fait mouche, en tissu sur fond d'imprimé directement tiré des années 80, mais pas que...



Le dessin est beau et haut en couleur, tout comme les personnages. L'humour est décapant, chargé de références plus ou moins subtiles mais qui font mouche.



En résumé, j'ai passé un agréable moment à la lecture de cette BD, drôle, parfois même hilarante, même si j'aurais aimé que l'histoire soit plus étoffée et les différents personnages, plus liés.
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New York 1979

Parcourir ses pages est un vrai plaisir, bercé par la douceur de l’humour et l’ingéniosité de la narration.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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New York 1979

L’auteur Pochep s’est approprié pour sa fiction une thématique vintage et hors des sentiers cousus (euh, battus). Il en tire cette chronique fictive très drôle et très originale, dans un monde plein de personnages aux caractères marqués où tout tournerait autour d’une seule et unique préoccupation vitale : le style vestimentaire !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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