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Critiques de Pu-Yi (3)
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J'étais empereur de Chine

Quel pavé ! 600 pages bien serrées avec une police de caractères minuscule. Cette lecture pourrait faire partie d’un challenge...

Que de souvenir cet empereur avait-il accumulé en soixante-et-un an. Il faut dire que tous les moments vécus sont décrits avec force détails.

Il s’agit d’une biographie qui, bien que commençant à l’enfance n’est pas toujours chronologique. Elle est organisée par chapitres thématiques : « Les eunuques – ma nourrice – mes études, etc. »



Pu-Yi avoue volontiers son incompétence et sa naïveté par rapport à son entourage et au contexte politique de la Chine de l’époque. Et on plonge petit à petit dans un véritable livre d’histoire, impossible à résumer, qui est certainement une magnifique source pour les sinologues.

On sent de temps en temps dans la description de ce qu’était l’auteur enfant et adolescent, une odeur sérieuse d’autocritique. (Rappelons-nous que Pu-Yi a été rééduqué à sa sortie des prisons soviétiques.)



Il faut bien avouer que les parties historiques du récit sont souvent un peu pénibles pour qui n’est pas un spécialiste. On se perd dans les événements, les noms chinois et japonais auxquels nous ne sommes pas habitués. Mais toute la partie du récit concernant la vie à cette époque, que ce soit dans la cité interdite ou dans les prisons soviétiques puis de l’état chinois qui se met en place est passionnante.

Un beau témoignage, à ne pas confondre avec le « Pu-Yi, le dernier empereur » d’Edward Behr, beaucoup plus romancé.

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J'étais empereur de Chine

NOTES AU SUJET DE LA TRADUCTION

A la suite de sa publication en 1964, la présente autobiographie a été présentée dans les traductions suivantes :

1964 " From Emperor to Citizen " en deux volumes traduit du chinois par W.J.F. Jenner

1965 " Vom Kaiser zum Bürger " en un volume traduit du chinois par le Père

Huengsberg

1967 " The last Manchu " Collection Paul Kramer traduit du chinois par Kuo Ying Paul Tsai.

La traduction anglaise de Jenner est excellente. L'ouvrage malheureusement a été tiré à un nombre d'exemplaires restreint et n'a jamais été réimprimé.

A quelques exceptions près, la traduction allemande du Père Huengsbreg suit fidèlement la version de Jenner. Des anglicismes, ainsi que de nombreuses maladresses de style laissent supposer qu'il s'agit ici très probablement d'une traduction de la version anglaise de Jenner.

La préface de la seconde traduction en langue anglaise, présentée par Paul Kramer, reproche à la version de Jenner " d'avoir fait perdre, par la prose lourde et emphatique de la propagande officielle, beaucoup de son charme et de son humour au texte originale ". Certes, ce reproche contient une part de vérité; mais une autre phrase de la préface de Kramer ne manque pas d'éveiller certains doutes : "...Il a été nécessaire de simplifier les pensées et les actes de Pu-Yi, et dans certains cas, de les remanier, pour les rendre intelligibles."Ainsi ce " processus de simplification " a-t-il fait du texte original une version réduite, propre à Kramer....

Mulan Lehner
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J'étais empereur de Chine

Ce fut parfois… laborieux ? Mais pas inintéressant.



Car, après tout, qui de mieux placé pour parler du dernier empereur de Chine, que le dernier empereur de Chine lui même ?



Je l’ai trouvé plutôt honnête bien qu’on puisse aisément penser qu’il ne nous dise pas tout, compte tenu du fait qu’il sorte tout de même de 10 ans de « lavage de cerveau » (qu’importe que l’on pense que cela a fonctionné ou non) et que, même si ça n’avait pas été le cas, il aurait probablement dû s’autocensurer pour pouvoir faire publier ce livre si il y avait été plus ouvert sur certains points.



Cette autobiographie reste tout de même un petit pavé qui peut parfois être un peu difficile à lire, notamment à cause des noms chinois auxquels nous ne sommes pas habitués (et également très « répétitifs ») ce qui rend la compréhension un peu compliquée. Exemple : de très nombreuses personnes portant le nom de famille « Dchang » (sans pour autant être de la même famille) m’ont empêché de savoir à plusieurs reprises de quel Dchang il était question.



Je noterais également que ce livre n’est pas écrit par ordre chronologique mais par thème. Ce qui nous perds un peu parfois.



Son enfance dans la cité interdite est, pour moi, la partie la plus attrayante (ou, du moins, la plus facile à lire) et j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps mais chaque partie de cette autobiographie présente un aspect intéressant (empereur de paille sous la domination japonaise, "ré-éducation" dans les prisons communistes, etc).



Bref, pas forcement une lecture très facile mais, en revanche, très intéressante pour découvrir et en apprendre plus sur ce pan de l’histoire chinoise et cette personne plutôt hors normes qu’a été le dernier empereur de Chine.
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