Citations de Ram V (50)
"Un enfant perdu tenant son cœur à pleines mains une fois de plus, abandonné sur un rivage inconnu."
"Je suis désolée, Darius, mais la vie est trop courte pour qu'on la traverse sans avoir le cœur brisé. Je t'aime mais c'est fini."
"Peut-être voulait elle savoir ce qu'était le deuil et sentir le poids de la mortalité sur ses épaules."
"On dit que l'eau retient le souvenir de tout ce qui y a été plongé."
"Ils brûlent le corps parce que l'âme est immortelle. Mais elle est réincarnée dans un autre cycle. La seule chose qui marque une existence, ce sont les souvenirs qu'elle laisse."
Où pourrai-je échapper à la lumière... ?
Pour noyer dans le whisky peines et vérités amères...
Loin de moi pour me perdre en toi...
Les mots de Cardine me restent en tête, comme sa musique. De lourdes mesures, jaillies d'accords impossibles qui ne quittent pas mes oreilles. Est-ce la musique elle-même qui me met à genoux ? Ou est-ce une chose cachée en moi depuis longtemps... qui refait surface ?
J'entends une mélodie improbable en entrant. Des arrangements qui hantent mes pas, comme s'ils étaient joués par des mains inhumaines. Comme si ces notes étaient parcourues par des doigts venus d'un autre monde.
Durant les instants avant que tout ne s'effondre, tout semble s'éclairer.
Aujourd'hui, nous vivons dans un monde différent, une époque différente... La fin des dieux est proche, les femmes ne sont plus de simples amantes éconduite et laissées à la dérive...
C'était peut-être ça qui nous avait rapprochés, au fond. Le fait qu'on était tous, à ce stade de nos vies, épris d'une promesse. Celle du monde à venir.
L’avantage d’être au bas de l’échelle, c’est qu’on ne peut que monter.
Les bites sur les murs sont la plus pure forme d'art.
Faut-il accepter la réalité de la vie et tenter d'y glaner un peu de beauté ? Ou bien s'enfuir, en quête d'évasion, jusqu'à ce que la beauté nous apparaisse dans une révélation douce-amère : celle de la futilité de notre fuite ?
Au fond, les vrais choix... les choix essentiels, je veux dire, ceux qui comptent vraiment, saturés qu'ils sont de potentiel... surviennent rarement dans une vie.
Peut-être que tu ne comprends pas parce que tu es la déesse de la mort. Mais nous les mortels ... On ne travaille pas les uns sans les autres.
Pourquoi as-tu pris Menaka ? Comment je suis censé vivre,maintenant ?!
Je ... n'ai rien fait ! Je ne suis plus une déesse, Darius. Je voulais seulement ..
Mensonges ! Regarde-toi !
Aucun d'entre nous n'a droit à une deuxième chance, et encore moins une troisième, Laila Starr. On dirait que le monde est incapable de se débarrasser de toi, même s'il le voulait. Qu'est-ce qui te rend si spéciale ?
Je suis désolée, Darius, mais la vie est trop courte pour qu'on la traverse sans avoir le cœur brisé.
Il faut croire que certains d'entre nous sont destinés à brûler.
Qui peut dire exactement comment les choses s'achèvent ?
S'il y a bien quelque chose que nous avons apprise, c'est que la fin de la vie n'apporte aucune réponse. [...]
Peut-être suffit-il de se souvenir qu'à la fin de l'histoire, le miracle, c'est tout simplement d'avoir vécu.
(p. 123 et 124)
Nous vivons tous des vies imparfaites et défaillantes...
(p. 119)