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Citations de Sara Agnès L. (166)


Une seule baise à l’amiable, une relation de travail ensuite, et pas de belles promesses qui ne seraient jamais tenues.
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Je trouve que tu es une sacrée allumeuse, et que je mérite quelque chose en retour des caresses que je t’ai données.
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Il a besoin d’une assistante pour lui rappeler ses rendez-vous, mais aussi… pour le réveiller et… pour l’accompagner un peu partout
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À quelques pas d’ici, les gens dansent sur une musique répétitive. Je sursaute de plaisir contre cet inconnu lorsqu’il accélère la cadence et ma main s’accroche prestement à sa nuque. Je le scrute, étonnée, tandis qu’il me dévisage avec un air satisfait. Mince ! Mon corps devient affreusement docile. Dans un spasme agréable, je le griffe par mégarde et lui envoie un regard paniqué. Je ne peux pas croire que je vais jouir, comme ça, devant tout le monde. Surtout sous les doigts d’un sale petit prétentieux !
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À entendre Juliette, la majorité des types de plus de trente ans savent faire jouir une femme. Évidemment, il faut que je déjoue ses statistiques ! À croire qu’il n’y a que Ben d’assez doué pour me faire perdre la tête en dix minutes chrono. Depuis, deux épisodes malheureux m’avaient convaincue de me rabattre sur l’alcool plutôt que sur les hommes. Pourquoi perdre mon temps avec un idiot qui ne saura que me faire admirer le plafond de ma chambre à coucher ?
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Je m’attends à ce qu’il me repousse ou s’esquive, mais il me fixe d’un air troublé. Un air que je reconnais : celui d’un homme excité. Enfin ! Mes doigts s’échappent de sa main et je m’attaque à sa fermeture Éclair quand il gronde :

– Non.

– L’avantage de coucher avec toi, c’est que tu ne pourras pas t’en vanter, argué-je.

Soudain, il me repousse et referme son pantalon. Merde ! Dire que j’étais si près du but !

– Il vaut mieux que tu ailles te coucher.

– Sans ma note ? réponds-je, à la fois déçue et énervée.

– Arrête avec ça ! Quelle importance, ce que je pense de toi ?

– Ça compte, figure-toi ! Mais si l’offre ne t’intéresse pas, tant pis. Je sais où aller pour obtenir une évaluation complète de mes talents… Steven Marcoux, c’est ça ?
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Je plonge mes yeux dans les siens et j’ajoute, sur un ton plus léger : – Et savoir que mes pipes sont meilleures que les macaronis de ma mère, ça vaut bien un dix. Adam rit et secoue la tête. – Tu es incorrigible ! Il me bascule sur le lit avant d’ajouter, inquiet : – Ne va surtout pas lui raconter ça ! Elle risquerait de me tuer ! Entre deux rires, sa bouche revient sur la mienne, mais au lieu de profiter de la docilité de mon corps sous le sien, il s’arrête brusquement et reporte son attention sur moi. – Quand elle saura, je suis sûr qu’elle te dira que tu méritais mieux qu’un idiot dans mon genre. Sous le charme de son dernier baiser, je le fixe sans comprendre. – Ta mère ! explique-t-il. Je fronce les sourcils et secoue la tête, nullement anxieuse à ce sujet. – Adam, ma mère t’adore ! – Ouais, comme le pote de son fils, mais...comme le petit ami de sa fille ? Elle n’est pas stupide, Claire, elle sait que j’ai fait plein de bêtises ces dernières années. Touchée qu’il pense à ce genre de détails, je souris. – Elle sera très contente, certifié-je. Surtout qu’elle sait que je suis folle de toi depuis des lustres. – Ah ouais ? Tu lui as déjà parlé de ça ? – Non ! Qu’est-ce que tu crois ? Elle a lu mon journal en cachette, évidemment ! Intrigué par mes paroles, Adam demande : – Attends, tu as un journal qui parle de moi ? Est-ce que je pourrai le lire ? – Plutôt mourir !
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Je me gratte la tête, me sentant un peu ridicule de parler de ça à Will avant de l’avoir annoncé à la principale intéressée. – Je suis accro à ta sœur, vieux. Je te jure ! Elle va finir par me rendre fou ! William me scrute. On dirait qu’il hésite entre me foutre une raclée ou ficher le camp. Déterminé à accepter sa réaction quelle qu’elle soit, je reste là, à tenter de contrôler ma respiration. – Merde ! lâche-t-il soudain. Et dire que je n’ai rien vu ! C’est pour ça que tu voulais défoncer Marcoux, alors ? – Ouais. Mais je doute que ça ait été une bonne chose. Claire m’a largué juste après. Will pince les lèvres, puis il se met à rire comme un idiot. – Elle t’a largué ? Ma sœur ? Ça m’énerve, surtout parce que tout ça me rappelle ma récente rupture avec Claire. Et pourtant, je ne suis pas mécontent que ma relation avec William reste la même, surtout après mon aveu. Dans un soupir, je dis : – J’ai tout gâché. Tu me connais : je suis un con avec les filles. – Ouais, mais généralement, c’est quand même toi qui les largues, me rappelle-t-il en continuant de rigoler. – Ouais. Mais on ne largue pas une fille comme Claire, admets-je, la gorge serrée. – Pourquoi ? Parce que t’as pris sa virginité ? Sa question me fait froncer les sourcils, mais je n’ai pas le temps de répondre qu’il ajoute : – Je ne te mentirai pas. Elle méritait mieux qu’un coureur de jupons dans ton genre. Et vu comme elle était toujours fourrée avec ce gringalet, cet été, j’ai bien cru qu’il était arrivé à destination. Ou qu’elle finirait par se faire avoir une fois sur le campus. Alors à choisir un idiot, autant que ce soit toi que ce sale con de Marcoux. Je devrais être soulagé par ses propos, mais en réalité, je ne suis pas sûr que ce soit le cas. – Et… ça s’est bien passé, au moins ? me questionne-t-il en retrouvant une expression sérieuse. – Bah… oui. Devant son regard incertain, je hoche la tête de façon frénétique et j’insiste : – C’était vraiment très bien. Super, même. Elle est… incroyable ! Il lève une main devant lui pour m’arrêter. – Je ne veux pas le savoir ! – Oh. Ouais. Je comprends, marmonné-je. Un silence passe durant lequel William me jauge du regard. Possible que ça ne lui fasse pas plaisir d’apprendre que j’ai couché avec Claire, mais il ne paraît pas trop en colère. C’est déjà ça. Ce serait bête de gâcher notre amitié pour une fille. On s’était pourtant promis que ça n’arriverait jamais…, mais ça, c’était avant Claire…
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Quand j’ai commencé à le voir autrement que comme un copain, je n’avais que quinze ans . Et lui, du haut de ses dix-huit ans, il me paraissait déjà être le petit ami idéal, pas seulement parce qu’il était sympa et qu’il insistait souvent pour que je puisse jouer avec mon frère et lui, mais parce qu’il avait un charme fou : des cheveux en bataille, un corps de sportif et un sourire à faire tomber toutes les filles. Et des filles, ce n’était pas ce qui manquait autour de lui. Et moi, en grande timide, je ne faisais définitivement pas le poids. Quand mon frère et lui sont partis pour leur première année à l’université, je ne l’ai plus croisé qu’en de rares occasions . Il était loin et, d’après ce que me disait mon frère, il profitait bien de la vie sur le campus. En d’autres termes : il étudiait davantage la biologie féminine que la chimie organique. Malgré le temps qui avait passé depuis notre dernière rencontre , devant Adam, mon cœur se remet à battre la chamade. Comme avant.
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- Mais ça n'a rien à voir! s'emporte t-il, pas du tout rassuré. La première fois, c'est.....ça compte! Enfin...pour les filles! Bon sang, Claire, après ce qui s'est produit, je n'aurais jamais cru que... comment voulait- tu que je me doute de ça?

- Hé, t'as fini de flipper? m'énervé-je. Je suis vierge, pas lépreuse! Un coup de queue et je le serai plus! On y passe toutes, non?

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Je relève le menton pour tenter de paraître sûr de moi.
Au lieu de me repousser, Adam me scrute comme pour vérifier que je ne plaisante pas. Pour l'en convaincre, je me rapproche un peu plus de lui et je frotte doucement ma poitrine contre lui.

- Sept sur dix? c'est tout ce que je mérite?

- Claire.......
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Je passe mon temps à regarder du côté des gradins pendant que nous courons autour du terrain extérieur pour nous échauffer. Impossible de ne pas remarquer Claire, dans son T-shirt moulant rouge, assise à côté de sa copine Josée. Je ne suis pas le seul à l’avoir repérée. Marcoux s’est même permis de jeter un : « Oh ! t’as vu qui est là, Will ? Ta sœur ! Et c’est la prochaine fille que je vais me faire ! » J’ai failli me jeter sur lui pour lui arracher ses bijoux de famille. En plus, William l’a toisé du regard sans se prendre la tête. Est-ce parce qu’il considère que sa sœur n’est pas assez bête pour coucher avec cet imbécile ? S’il savait qu’elle a couché avec moi, serait-il aussi confiant ? Rien que l’idée que Claire couche avec un autre gars, ça me rend fou. Mais c’est moi qui n’arrête pas de lui rabâcher que nous ne sommes pas en couple, après tout !
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- Tu en meurs d'envie, murmura-t-il. Laisse ton corps relâcher la pression... Tu verras, le plaisir va chasser ta colère...
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Le corps frêle de la jeune femme se retrouva contre le sien et il expira de soulagement, avec le sentiment d’avoir gagné un combat important.
Alors qu’il embrassait la jeune femme qu’il aimait, Lukas comprit qu’il n’était plus noir. Ni même bleu…
Il était rouge. Complètement rouge.
Complètement amoureux. 
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Il hésita, puis hocha la tête, toujours aussi triste.
— Mais tu m’aimes encore un peu ? finit-il par demander. J’ai toujours une chance de gagner ton cœur ?
Un large sourire apparut sur le visage de la jeune femme et elle hocha subtilement la tête :
— Ce que je ne dis pas, ça ne veut pas dire que je ne le ressens pas. Je veux juste… attendre un peu. Être sûre de ce qu’on vit, tous les deux.
— D’accord. Je comprends. Et je saurai te prouver que tu peux me faire confiance. Tu es plus qu’une fille de passage pour moi. Et cette fois, je ferai honneur à la chance que tu m’offres, je le te promets. 
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Juste parce qu’il eut la sensation qu’elle venait de baisser sa garde, Lukas glissa sur la banquette pour venir la prendre dans ses bras et laissa son nez caresser la joue de la jeune femme, non sans être heureux de retrouver son parfum :
— On va devoir… s’apprivoiser tous les deux. 
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Page 472

-Mais au fond, à quoi ça sert d'avoir peur ? A attendre qu'une tuile nous tombe sur la tête, on finit par ne plus penser au bonheur présent.. Et le présent, c'est tout ce qui compte, non ?



-C'est là où je t'envie. Moi, je pense souvent à la tuile qui va forcément me tomber dessus. Tu comprends, je n'ai pas eu beaucoup de de chance, avant, alors...

-Justement ! s' écrie-t-il. Qu'est-ce qu'on attend pour profiter du bonheur que la vie nous offre ? Et puis... qu'elle tombe, cette tuile ! Ensemble, elle sera bien plus facile à supporter.
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- C'est là où je t'envie. Moi je pense souvent à la tuile qui va forcément me tomber dessus. Tu comprends, je n'ai pas eu beaucoup de chance, avant, alors...
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Que je l'envie de ne songer à rien, sauf à tout ce bonheur que nous vivons ! Pourquoi ai-je toujours eu peur que tout me glisse entre les doigts à chaque instant ?
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C'est plus fort que moi, je me sens comme une voleuse. Celle qui a volé le cœur d'un homme qui devrait toujours appartenir à une autre.
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