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Citations de Seth (24)


- C'est puissant, un nom.
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Depuis que je suis tout petit, la BD a toujours eu une influence considérable sur moi. Je veux dire, pas les trucs de Disney ou de la Warner, mais les strips dans les journaux, les dessins d'humour, la bande dessinée. Elle occupe une part importante de mon cerveau. C'est comme si je comparais sans cesse des événements de ma vie courante à des scènes de BD. Pour tout vous dire, j'y pense sans arrêt. Je trouve que c'est un peu trop.
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Si vous ne comprenez pas ce qu’est la nostalgie, alors vous n’avez aucune chance de me comprendre. Le passé m’obsède et je m’en repais. Je retourne régulièrement en enfance, rumine mes souvenirs, sélectionne les meilleurs moments comme s’ils allaient solutionner mes problèmes du jour
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C'est bizarre… j'ai habité là pendant au moins 5 ans, pourtant cette maison me paraît étrangère. Après examen, on voit que rien n'a vraiment changé. C'est la même maison que dans mon souvenir. Mais ce n'est plus celle dans laquelle j'ai vécu. Car cette maison-là n'existe plus. Le passé l'a emportée. C'est en moi et en moi seulement, qu'elle continue de vivre. C'est une sensation fréquente pour un adulte de ne plus retrouver l'âme des lieux où l'on a grandi. Les repères ont disparu. (p.89)
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J'ai lu des récits de naufragés sur des îles désertes. D'abord, ils espèrent être secourus, mais peu à peu ce désir est remplacé par une véritable peur des autres. Une pensée mystique les submerge. Quand l'aide arrive enfin, ils s'enfuient en hurlant... ils ont perdu leur capacité à communiquer.
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La vie est belle n'est pas qu'un parfum.
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- j'en suis arrivé à la conclusion qu'il existe deux sortes de gens. Les bons enfoirés et les mauvais enfoirés.
- ah ?
- tout le monde est barré. Chacun doit vivre avec ses traumatismes. Certaines personnes se servent de leurs problèmes pour continuer à s'enfoncer. D'autres au contraire y trouvent de la force. On n'est pas obligé de souffrir de ses émotions.
- eh bien...
- non c'est vrai, toi tu fais partie des personnes fortes, tu as réussi à utiliser tes problèmes personnels d'une façon positive.
- j'étais pas au courant.
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Vous êtes responsable de vos succès et de vos joies. Vous pouvez modifier les zones de votre vie dont vous n'êtes pas réellement satisfait mais vous devez endosser la responsabilité de votre être.
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Foutaise! Ca ne sert à rien de se persuader que c'était mieux avant.

On peut aisément se persuader que tout va de plus en plus mal, année après année. Mais avec un minimum d'honnêteté...intellectuelle, force est de constater que les conditions de vie dans les années 1920 étaient parfois très dures. Rien que pendant la Grande Dépression, par exemple.
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— Ça me rappelle ces vacances dans le sud avec Esther et Freddy, il y a des années.
— Je crois que tu m'en avais déjà parlé.
— Nous étions tombés en panne... un pneu crevé, près d'Arkona. Pendant que Freddy le changeait, nous étions allées nous balader dans le bois qui longeait la route. C'était un massif sombre, touffu, plein de racines. Pas idéal pour une promenade. Nous avions débouché sur la plus charmante des clairières. Un cercle de verdure entouré d'arbres. Des fleurs sauvages poussaient à la lisière du bois, le soleil brillait, on était bien. C'était merveilleux. On se serait crues dans un lieu enchanté, le temps s'était arrêté. Nous sommes restées là une heure peut-être, jusqu'à ce que Freddy nous appelle.
— Un conte de fées.
— Tout à fait. Je n'y suis jamais retournée bien sûr. Je ne suis pas sûre que je la retrouverais. Une station essence ou un camping a dû y pousser depuis. Mais j'y repense parfois, les jours moroses. Et je me prends à rêver d'y retourner. C'est idiot. C'était il y a au moins vingt ans.
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La tonalité de sentiment est donc le mouvement, la fibre, - le bois- la portion d'énergie consacrée à votre expérience physique. Elle coule maintenant dans ce que vous êtes en tant qu'être physique, elle vous matérialise dans le monde des saisons, de l'espace, de la chair et du temps. Sa source est pourtant tout à fait indépendante du monde que vous connaissez.
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Le monde a un besoin intarissable du bric-à-brac que je vends. J'installe un type, je lui offre un verre et j'exécute devant ses yeux une parade du trivial. Et croyez moi, mon frère, ça se vend. ça se vend.
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Avec ma vieille maison comme point de départ, je pourrais parcourir la ville les yeux fermés.
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Depuis que je suis tout petit, la BD a toujours eu une influence considérable sur moi. Je veux dire, pas les trucs de Disney ou de la Warner, mais les strips dans les journaux, les dessins d'humour, la bande dessinée...
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- Pourquoi ces gens-là me font-ils horreur ? Peut-être parce que leur monde futile les rend heureux, ce dont je suis incapable.
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« Rien n’est plus triste qu’un vieux commercial... qui veut tuer le temps. »
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Tout à fait moi. Je suis passé maître dans l'art d'éviter les ennuis. C'est peut-être pas directement lié aux "Peanuts" mais enfin je m'identifie. Et peut-être aussi que ce n'est pas la meilleure façon de faire, mais en tout cas c'est la mienne.
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Il faut du temps, même pour échouer.
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Cette nuit aura été un enseignement.... Une leçon. Qui m'aura fait comprendre... la beauté solennelle... de la solitude, de la marge...de la décrépitude. Du charme de ce qui est dissimulé, intime. Soustrait aux regards indiscrets. L'idéal feutré d'une retraite... Et la bénédiction que l'on retire... de s'abandonner à l'invisibilité. [....] Je comprends, ça y est. Il n'est pas nécessaire d'affronter la vie... Ni de se battre, ou de vaincre. On peut s'y refuser avec dignité.
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Cette faculté à me berner moi-même m'inquiète. Ne suis-je pas finalement le seul responsable de mon désappointement intérieur ? (p.44)
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