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Citations de Spinoza (694)


 Spinoza
Il n'est aucune chose que nous sachions avec certitude être bonne ou mauvaise sinon ce qui conduit réellement à la connaissance ou peut empêcher que nous la possédions.
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Ne pas rire, ne pas pleurer ni haïr mais connaitre.
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L'homme juste est celui qui désire d'une façon constante que chacun possède ce qui lui appartient en propre.
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Le vrai est à lui-même sa marque et il est aussi celle du faux.
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Celui qui veut venger ses injures par une haine réciproque, vit assurément misérable.
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Sur le premier point, je réponds que l’Écriture une constamment d'un langage tout anthropomorphique, convenant au vulgaire auquel elle est destinée ; ce vulgaire est incapable de percevoir les vérités un peu hautes. C'est pourquoi, j'en suis persuadé, toutes les règles de vie, dont Dieu a révélé aux Prophètes que l'observation était nécessaire au salut, ont pris la forme de lois, et pour la même raison, les Prophètes ont forgé des paraboles.
(Lettre 2: Spinoza à Blyenbergh)
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Nul ne sait ce que peut le corps.
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La dérision est une joie née de ce que nous imaginons qu'il se trouve quelque chose à mépriser dans une chose que nous haïssons.
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Qui imagine que ce qu'il aime est détruit, sera contristé; et joyeux, s'il l'imagine conservé.

L'Ame, autant qu'elle peut, s'efforce d'imaginer ce qui accroît ou seconde la puissance d'agir du corps c'est-à-dire ce qu'elle aime. Mais l'imagination est secondée par ce qui pose l'existence de la chose, et réduite au contraire par ce qui l'exclut, donc les images des choses qui posent l'existence de la chose aimée secondent l'effort de l'Ame par lequel elle s'efforce de l'imaginer, c'est-à-dire affectent l'Ame de joie; et, au contraire, les choses qui excluent l'existence de la chose aimée, réduisent cet effort de l'Ame, c'est-à-dire affectent l'Ame de tristesse. Qui donc imagine que ce qu'il aime est détruit, sera contristé, ect.
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Comprendre est le commencement d'approuver.
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 Spinoza
Je consens que ceux qui le veulent meurent pour ce qu’ils croient être le bien, pourvu qu’il me soit permis à moi de vivre pour la vérité.
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Car l'ignorant, outre qu'il est poussé de mille façons par les causes extérieures et ne possède jamais la vraie satisfaction de l'âme (animi), vit en outre presque inconscient de lui-même, de Dieu et des choses, et sitôt qu'il cesse de pâtir, il cesse aussi d'être. Au contraire, le sage, -considéré comme tel-, dont l'âme s'émeut à peine, mais qui, par une certaine nécessité éternelle, et conscient de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être, mais possède toujours la vraie satisfaction de l'âme. Si, il est vrai, la voie que je viens d'indiquer paraît très ardue, on peut cependant la trouver. Et cela certes doit être ardu, qui se trouve si rarement. Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu'on pût le trouver sans grand peine, qu'il fût négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare. [p.388]
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Et donc, chez l'homme libre, la fuite délibérée et opportune (in tempore) doit être regardée comme exigeant une fermeté aussi grande que le combat ; autrement dit, l'homme libre choisit la fuite avec la même fermeté (animositate) pu présence d'esprit que le combat. [p.333]
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Agir par vertu absolument n'est rien d'autre qu'agir d'après les lois de sa propre nature. Or nous sommes actifs dans la mesure seulement où nous comprenons (intelligimus). Donc agir par vertu n'est rien d'autre en nous qu'agir, vivre, conserver son être sous la conduite de la raison, et cela d'après le principe qu'il faut chercher l'utile qui nous est propre. [p.289]
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La raison ne demande rien contre la nature ; elle demande donc que chacun s'aime soi-même, qu'il cherche l'utile qui est sien (suum utile), c'est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire (appetat) tout ce qui conduit réellement l'homme à une plus grande perfection ; et, absolument parlant, que chacun s'efforce, selon sa puissance d'être, de conserver son être. [p.284]
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Toutes les actions qui suivent des sentiments qui se rapportent à l'esprit en tant qu'il comprend, je les rapporte à la force d'âme (fortitudinem), que je divise en fermeté (animositatem) et en générosité (generositatem). Car par fermeté, j'entends le désir par lequel chacun s'efforce de conserver son être d'après le seul commandement de la raison. Et par générosité, j'entends le désir par lequel chacun s'efforce, d'après le seul commandement de la raison, d'aider les autres hommes et de se lier avec eux d'amitié. [p.240]
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(...) nous vénérons un homme parce que nous admirons sa sagesse (prudentiam), son courage (fortitudinem), etc., cela vient (comme il est évident d'après la proposition même) de ce que nous imaginons que ces vertus lui appartiennent comme être singulier (inesse singulariter) et ne sont pas communes à notre nature ; et par conséquent nous ne les envierons pas plus qu'aux arbres la hauteur et aux lions le courage, etc. [p.235]
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Cette tristesse qu'accompagne l'idée de notre faiblesse s'appelle humilité (humilitas). Au contraire, la joie qui naît de la considération de nous-même se nomme amour-propre (philautia) ou satisfaction intérieure (acquiescentia in se ipso). [p.233]
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Nous avons, en effet, montré plus haut que nous ne désirons (cupere) aucune chose parce que nous jugeons qu'elle est bonne, mais, au contraire, que nous appelons bon ce que nous désirons ; et par conséquent, ce qui nous donne de l'aversion, nous l'appelle mauvais. C'est pourquoi chacun, d'après son propre sentiment, juge ou estimé ce qui est bon, mauvais, meilleur, pire, et enfin ce qui est le meilleur ou le pire. Ainsi l'avare juge que l'abondance d'argent est le meilleur, et qu'en être privé est le pire. L'ambitieux, lui, ne désire rien tant que la gloire, et au contraire ne redoute rien que la honte. À l'envieux, rien n'est plus agréable que le malheur d'autrui, et rien n'est plus insupportable que le bonheur des autres. Et ainsi chacun, d'après son propre sentiment, juge qu'une chose est bonne ou mauvaise, utile ou inutile. [p.218]
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Nous voyons ainsi que, la plupart du temps, les hommes sont, par nature, disposés à avoir pitié de ceux qui sont malheureux, et à envier ceux qui sont heureux, et à faire preuve envers ces derniers une haine d'autant plus grande qu'ils aiment davantage la chose qu'ils imaginent être en la possession d'un autre. Nous voyons, en outre, que la même propriété de la nature humaine qui les fait miséricordieux les rend aussi envieux et ambitieux. [p.212]
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