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4.75/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1983
Biographie :

Stella No. est une grande rêveuse c'est pourquoi elle a décidé, il y a quelques années, de partager ses rêves sous forme de romans. Éclectique, elle peut écrire de la romance fantasy, de la romance à suspense ou encore de la romance contemporaine. Ses lecteurs saluent unanimement la psychologie de ses personnages et les rebondissements qu'elle sème au gré de ses histoires.

Source : Personnelle
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Ma petite cochonne s’est redressée à mon arrivée et trottine vers moi avant de se laisser tomber sur la paille. Elle semble avoir été choyée, car son pelage est soyeux et sent la rose. Elle porte toujours mon foulard et je souris de la folie qui m’a prise en voulant sauver cet animal.

— Ah ma Stella ! Je suis complètement dingue. D’abord, je viens ici dans un but inavouable, ensuite, je décide de t’adopter alors que je vis dans un chalet et enfin je me retrouve à être la cavalière du prince régent d’un pays enclavé. Tout part en vrille, ma beauté !

— Gruiii

— Je suis bien d’accord avec toi, je suis sûre que c’est le karma qui me joue un tour ! C’est parce que je m’apprête à faire un truc malhonnête qu’il me punit. Tu ne veux pas que je reste avec toi ce soir, dis ?

— Gruiiiiii

— Oh c’est bon, ne t’énerve pas comme ça ! J’irai au bout de mes engagements, tu le sais bien !

— Gruiiii-Gruiiii

— Rho la la ce que tu es pénible ! D’accord, j’y vais, mais laisse-moi essayer de faire partir cette angoisse qui ne me quitte pas…

Comme si elle avait compris de quoi j’avais besoin, la cochonne pose son groin sur ma main et lèche délicatement mes doigts. J’ai presque l’impression qu’elle évite volontairement de salir le tissu de ma robe et cela me provoque un rictus amusé. J’attrape mon téléphone dans ma pochette et réalise un selfie que j’envoie à Bjorn. Sa réponse ne se fait pas attendre :

✉ La Princesse et le Cochon. C’est le nouveau film de Disney ?

Dans un long gémissement de dépit, je me laisse tomber en arrière. On n’est pas dans un conte de fées, putain !
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"Voyez comme je la contemple : si belle, si sereine, si détendue. [...] Assise sur sa chaise, la tête en arrière, paupières closes, rictus léger aux lèvres, poitrine en avant. Décontractée, naturelle, parfaite. [...]. Je voulais qu’elle ouvre les yeux directement sur moi, que son magnifique regard noisette se pose au fond de ma rétine. C’est ce qu’elle a fait. Encore mieux : en me découvrant, elle a souri. Elle m’a vraiment vu, moi. "
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Je quitte précipitamment la baignoire et me trouve face au miroir. Cette confrontation brutale avec mon image génère une montée de panique incontrôlable. Le souffle coupé, mes mains saisissent le rebord du meuble tandis que mes yeux ne peuvent se détourner du reflet embué de mon corps nu. Quelle horreur ! C’est insupportable. Tant de laideur et de difformité ! C’est gras, c’est flasque, c’est disharmonieux. Comment pourrait-on t’aimer, Maeva ? Tu es tellement moche, tellement grosse, tellement repoussante. Rien ne va ! Ton visage est rond, tes seins trop petits et tes hanches dégorgent de partout. Regarde, Maeva : tu es monstrueuse ! Non, ne détourne pas les yeux : vois comme tu es difforme ! Personne ne pourra jamais toucher ça, Maeva, personne !
Je suffoque tellement que j’en bave : je suis dégoûtante, je suis dégoûtante, je suis dégoûtante ! Mes jambes finissent par ne plus me porter et je m’écroule sur le sol en tremblant. Je n’arrive même pas à pleurer. Il y a bien longtemps que mes larmes ne coulent plus. Pourquoi je vis ?
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Ma fille, nos existences sont parsemées d’épreuves. Certaines sont agréables, d’autres beaucoup moins. Mais elles ne vont pas les unes sans les autres. Ce n’est pas en te privant du bon que tu échappes au mauvais. Mon conseil de vieil homme tient en l’injonction de profiter de chaque instant de bonheur pour le stocker. C’est ce qui permet d’affronter le malheur lorsqu’il se présente.
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L'homme idéal devrait, en outre, accepter que plusieurs mois dans l'année, je l'oublie complètement pour ne me centrer que sur mes treks. À la réflexion, cette perle
rare ne peut qu'être un cactus. Non pas que je veuille m'envoyer en l'air avec une
plante, mais simplement, je pourrai m'absenter sans qu'il en crève.
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En le suivant vers l’ascenseur, je ne peux empêcher mon regard de se perdre sur son postérieur. Les fées se sont penchées sur le berceau de ce type, ma parole ! Il n’y a rien de trop et rien ne manque. Je pénètre dans la cabine maladroitement afin de ne pas l’effleurer par mégarde, mais son odeur musquée me parvient. Ça y est, c’est encore Venise dans ma culotte. Il faut que je coure. Maintenant !
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À croire que le Sweetenstein diffuse une drogue dans l’air pour nous rendre gais. C’est peut-être ça le secret de leur bonheur. Des paysages splendides, une ville digne d’un conte de fées, un prince canon et un enchantement chimique. Ou alors je deviens complètement cinglée. Mais dans ce cas, ça a commencé il y a belle lurette.
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[...] je ne crois pas en l’amour, cela rend les gens dépendants et idiots. Ils ne réfléchissent plus individuellement, ils se sacrifient sans cesse pour faire plaisir à l’autre, ils oublient tout ce qui se passe autour d’eux, plongés dans un monde qui n’appartient qu’à eux et qui représente leur réalité subjective…
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— Je vous souhaite sincèrement que cela ne vous arrive jamais. Je vous souhaite de ne jamais devenir une victime de harcèlement. Et je vous souhaite aussi de bien réfléchir à ce que vous avez, tous et toutes, fait aujourd’hui : celui qui se tait et reste passif ne vaut pas mieux que celui qui frappe et insulte.
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Le conte de fées est terminé pour moi, Elia. Et je suis celle qui va poser le mot fin de manière brutale. Pour vous, l’histoire va se poursuivre avec une princesse bien plus digne d’occuper cette place. Vous finirez par m’oublier, car je n’aurais été qu’une étincelle dans votre firmament.
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