AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Voltaire (2229)


La poésie est une espèce de musique : il faut l'entendre pour en juger.
Commenter  J’apprécie          30
L'occasion de faire du mal se trouve cent fois par jour, et celle de faire du bien une fois dans l'année.
Commenter  J’apprécie          10
L'amour propre est un ballon gonflé de vent, dont il sort des tempêtes quand on lui a fait une piqûre.
Commenter  J’apprécie          30
La raison humaine est si peu capable de démontrer par elle- même l'immortalité de l'âme que la religion a été obligée de nous la révéler.
Commenter  J’apprécie          20
C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de vérité, non à ceux qui font des esclaves par la violence, c'est à celui qui connait l'univers, non à ceux qui le défigurent, que nous devons nos respects.
Commenter  J’apprécie          00
La philosophie, la seule philosophie, cette sœur de la religion, a désarmé des mains que la superstition avait si longtemps ensanglantées ; et l'esprit humain, au réveil de son ivresse, s'est étonné des excès où l'avait emporté le fanatisme.
Commenter  J’apprécie          90
 Voltaire
Nous naissons, nous vivons bergère,
Nous mourons sans savoir comment ;
Chacun est parti du Néant :
Où va - t-il ? . . . Dieu le sait, ma chère .
Commenter  J’apprécie          40
Il est facile au fanatisme d'arracher la vie à l'innocence et difficile à la raison de lui faire rendre justice.
Commenter  J’apprécie          20
Moins de dogmes, moins de disputes ; et moins de disputes, moins de malheurs
Commenter  J’apprécie          60
 Voltaire
Il est honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n’en aient pas
Commenter  J’apprécie          160
«  À l’amour, tout miracle est possible » .
Commenter  J’apprécie          60
Histoire aussi rocambolesque que trépidante ou les aventures se mêlent dans un mélodrame où la tragédie est quelques fois reléguée su second plan par un virtuose de la littérature française à l'époque des lumières et de l'excellence,Ô si.
Oko Noemet.
Commenter  J’apprécie          10
 Voltaire
Le plus grand de tous les maux, c'est celui de l'amour perdu.
Commenter  J’apprécie          40
 Voltaire
Quand Bourdain pour trop inspiré
Avait bien médité du ciel.
Quand Piron contre l'Olympie
Avait bien vomi son fiel,
Quand Rousseau le misanthrope
Avait bien philosophé
Ça, Messieurs disait Procope
Prenez donc votre café.

Lu sur une poutre à l'étage du Café Procope, un des plus vieux Cafés- restaurants de Paris, fondé en 1686.
Commenter  J’apprécie          602
Je me demande à présent si c'est la tolérance ou l'intolérance qui est de droit divin? Si vous voulez ressembler à Jésus-Christ, soyez martyrs, et non pas bourreaux.
Commenter  J’apprécie          00
 Voltaire
Le paradis terrestre est où je suis.
Commenter  J’apprécie          102
On prétend qu’on est moins malheureux quand on ne l’est pas seul. (…) On se sent alors entraîné vers un infortuné comme vers son semblable. La joie d’un homme heureux serait une insulte ; mais deux malheureux sont comme deux arbrisseaux faibles qui, s’appuyant l’un sur l’autre, se fortifient contre l’orage.
Commenter  J’apprécie          50
Etre en correspondance c'est être en trafic de pensées

[prince Frédéric, futur Frédéric II de Prusse]
Commenter  J’apprécie          150
54. — LE MARÉCHAL DE VILLARS À VOLTAIRE.

À Villars, le 28 mai 1722.

Personne ne connaît mieux que vous les Champs-Elysées, et personne assurément ne peut s’attendre à y être mieux reçu : ainsi les consolations que vous m’y faites espérer doivent vous flatter plus que moi. Vous trouverez d’abord Homère et Virgile, qui viendront vous en faire les honneurs et vous dire avec un souris malicieux que la joie qu’ils ont de vous voir est intéressée, puisque, par quelques années d’une plus longue vie, leur gloire aurait été entièrement effacée. L’envie et les autres passions se conservent en ces pays-là ; du moins il me semble que Didon s’enfuit dès qu’elle aperroit Énée ; quoi qu’il en soit, n’y allons que le plus tard que nous pourrons.

Si vous m’en croyez, vous ne vous abandonnerez pas à Vinache, quoique ses discours séduisants, l’art de réunir l’influence des sept planètes avec les minéraux et les sept parties nobles du corps, et le besoin de trois ou quatre Javottes, donnent de l’admiration.

Venez ici manger de bons potages à des heures réglées, ne faites que quatre repas par jour, couchez-vous de bonne heure, ne voyez ni papier, ni encre, ni biribi, ni lansquenet ; je vous permets le trictrac : deux mois d’un pareil régime valent mieux que Vinache.

Je vous rends mille grâces de vos nouvelles ; le marquis[1] a vu avec douleur le théâtre fermé, et sur cela il prend la résolution d’aller à son régiment ; ma chaise de poste, qui le mènera à Paris samedi, vous ramènera ici dimanche.

Nous avons ouvert un théâtre ; la marquise l’a entrepris avec une ardeur digne de ses père et mère[2] ; elle s’est chargée de mettre du rouge à deux soldats du régiment du roi, qui disaient Pauline et Stratonice. et bien qu’ils en fussent plus couverts qu’un train de carrosse neuf, elle ne leur en trouvait pas assez. Mme Ludière, qui est la modestie même, a été assez embarrassée à mettre des paniers sur les hanches nues des deux grenadiers parce que[3]…

Nos nouvelles ne sont pas si intéressantes que les vôtres : une pauvre servante s’est prise de passion pour un jardinier. Sa mère, plus dragonne que Mme Dumay, et qui s’est mariée en secondes noces à Maincv, s’est opposée au mariage. Madame la maréchale s’en est mêlée ; mais elle a mieux aimé gronder la mère que faciliter les noces par payer la dot, ce qui n’est pas de sa magnificence ordinaire. Benoît a eu la tête cassée par le cocher du marquis en se disputant la conduite d’un panier de bouteilles de cidre ; Baget a raisonné scientifiquement sur la blessure. Le curé de Maincy est interdit, parce qu’il ne parle pas bien de la Trinité. Voilà, mon grand poëte, tout ce que je puis vous dire en mauvaise prose pour vous remercier de vos vers. Je vous charge de mille compliments pour M. le duc et Mme la duchesse de Sully, auxquels je souhaite une bonne santé, et qui leur permette de venir faire un tour ici. Il y a présentement bonne et nombreuse compagnie, puisque nous sommes vingt-deux à table ; mais une grande partie s’en va demain.

Villars.
Le fils du maréchal.
La marquise de Villars était née Noailles ; mais par ses père et mère le marechal entend ici lui-même et la maréchale.
Sainte-Beuve, qui a publié cette lettre dans ses Causeries du lundi tome XIII, a supprimé ici une gaillardise que nous ne rétablissons pas.
Commenter  J’apprécie          00
53. — À MADAME LA PRÉSIDENTE DE BERNIÈRES.

1722.

Vous avez grand tort de vous imaginer que je ne vous ai écrit que parce que j’avais besoin de livres : je vous assure que je penserais à vous quand il n’y aurait jamais eu de Virgile ni d’Homère au monde. J’ai une impatience bien vive de venir habiter les murailles ébranlées de mon grenier, que je préfère de tout mon cœur au palais doré où je suis, et surtout à la cohue qui y est au moment que je vous écris. Je ne mande rien à notre cher Thieriot aujourd’hui, parce que les gens de M. de Richelieu, qui va partir, me pressent. J’ai reçu ses livres avec votre lettre ; je l’exhorte à persister dans son indignation contre les modernes et à écrire ce qu’il m’a promis. Si ma chambre était prête, je serais déjà chez vous. Mandez-moi si je peux y trouver un lit, et je vous réponds de partir sur-le-champ. Je vous aime de tout mon cœur.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Voltaire Voir plus

Quiz Voir plus

les aventures de Candide...

Quel est le nom du grand amour du héros ?

Radegonde
Cunégonde
Frédégonde
Brunehaut

9 questions
578 lecteurs ont répondu
Thème : Candide de VoltaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}