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Critiques de Abdoulaye Sadji (42)
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Maïmouna

Roman d'apprentissage, j'avais aimé l'enfant Noir de Camara Laye qui se déroule à une même époque, d'avant les Indépendances. Maïmouna est une fille, pas question d'école, ni d'instruction. Maïmouna, fille de Louga, s'éveille à la vie et à l'adolescence. J'ai beaucoup aimé cette première partie qui raconte la vie tranquille à la campagne.

Devenue jeune fille, elle rejoint sa sœur à Dakar dans un milieu riche, elle gagne même le surnom d'"étoile de Dakar". Peu préparée à la vie citadine elle se laisse séduire. J'ai moins aimé cette thématique "séduite et abandonnée"
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Maïmouna

l'un de mes premiers livres sur la découverte des traditions sénégalaises,en particulier sur la vie des femmes

un roman qui m'avait captivé en son temps
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Maïmouna

Bon roman dont les thematiques abordees, a savoir l'importance de l'ecoute des conseils des aines, l'obeissance aux parents...restent d'actualite dans les societes africaines comme ailleurs.
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Maïmouna

Maimouna est un roman de l'écrivain sénégalais Abdoulaye Sadji .Ce dernier est l' un des pionniers de la Négritude .Loin de la "Négritude du quartier Latin", il pratique la" Négritude intérieure "et c'est à ce titre que Léopold Sédar Senghor dit de lui :"Abdoulaye Sadji appartient ,comme Birago Diop ,au groupe des jeunes gens ,qui ,dans les années 1930 ,lança le mouvement de la Négritude .Abdoulaye Sadji n' a pas beaucoup théorisé sur la Négritude :il a fait mieux , il a agit par l'écriture .Il fut l'un des premiers jeunes Sénégalais ,entre les deux guerres mondiales , à combattre la thèse de l'assimilation et la fausse élite des" évolués ".Il a, pour cela , multiplié , au-delà des discussions , articles et conférences ". ( Wikipédia )

Dans le roman "Maimouna", l' auteur relate le parcours d'une jeune paysanne ,belle, innocente et rêveuse qui quitte son village natal pour la

capitale Dakar . Dans cette dernière , elle fut séduite et abandonnée à elle-même. Elle est victime de la dualité Ville/Campagne et aussi de sa naïveté .

Avec ce roman ,Abdoulaye Sadji nous narre une histoire touchante ,émouvante et nous laisse découvrir le choc entre deux mondes ,deux façons de vivre , deux visages de l'Afrique coloniale .

Beau livre .





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Nini, mulâtresse du Sénégal

Dans ce roman Sadji explique la vie dune jeune saint louisiene ki est partie a la recherche de profil dan la ville ....
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Maïmouna

bon roman que nous apressions vraiment car sadji nous a montre une vérité générale pour le respect de nos parents. toutes les filles doivent lire le roman:
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La belle histoire de Leuk-le-lièvre

Qui est le plus intelligent des animaux de la brousse? Leuk-le-lièvre, bien sûr! Et pour agrandir sa sagesse, il commence à parcourir le monde, jusqu'à la mer. Et parmi ses plus intéressantes découvertes, il y a l'homme. Ami ou ennemi? Difficile à dire. Voici Leuk lancé dans une succession d'aventures, où il va obtenir la protection d'une fée, échapper par ruse à la famine, punir de ses crimes son compère et ennemi Bouki-l'hyène et même confier aux lions un enfant d'homme, Samba-Nouveauné.

Dans ma découverte des contes africains, nouveauté au programme de sixième depuis un ou deux ans, je me suis intéressé à ce petit livre recommandé par l'éducation nationale et signé par une des plus grande figure de la littérature africaine francophone. Leuk-le-lièvre, c'est le Renart des Africains, qui joue toutes sortes de tours à ses compagnons, qui mérite autant la pendaison que l'admiration, et qui ne cesse de martyriser Bouki-l'hyène qui n'a rien à envier à Ysengrin. Quel plaisir, encore, de constater que les schéma des contes sont les mêmes partout sur la planète, et de retrouver ces histoires que l'on connaît par coeur, mais dans un nouveau décor. On y croise au passage des légendes pour expliquer le monde, des devinettes et des énigmes, mais aussi des réflexions sur la liberté, le bien et le mal ou encore l'homme et l'animal. Un bon petit moment de lecture, destiné surtout aux jeunes lecteurs mais une belle découverte à tout âge, puisqu'on connaît finalement mal la culture africaine qui est pourtant en partie francophone. A noter que tous les noms des personnages sont constitués de leur nom en wolof (langue du Sénégal) et de leur nom en français: Leuk, par exemple, signifie "lièvre" en wolof. Pas bête, n'est-ce pas?
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Nini, mulâtresse du Sénégal

J'ai découvert Abdoulaye Sadji en lisant Maïmouna et j'avais surtout aimé le portrait de cette petite campagnarde de la région de Louga, jouant avec sa poupée, découvrant l'adolescence. La deuxième partie, se déroulant à Dakar, de la jeune fille admirée, séduite et abandonnée m'avait moins plu.



Le portrait de Nini la mulâtresse de Saint Louis est très différent. L'auteur raconte l'histoire de cette jeune dactylo, dans l'administration coloniale qui a pour principal atout - croit-elle - sa peau claire et ses yeux bleus qui la feraient passer pour une blanche. Son unique souci : séduire un Français de France et s'en faire épouser. Il semble que l'auteur n'ait aucune sympathie pour son personnage, aucune tendresse. Il pousse jusqu'à la caricature le portrait de cette écervelée, séductrice, superficielle.



Dès l'introduction, l'auteur annonce :



"Nini n'est pas, comme d'aucun le pensent, un acte d'accusation qu'expliquerait une déception amoureuse de l'auteur.



Nini est l'éternel portrait moral de la mulâtresse, qu'elle soit du Sénégal, des Antilles ou des deux Amériques. C'est le portrait de l'être physiquement et moralement hybride qui, dans l'inconscience de ses réactions les plus spontanées, cherche toujours à s'élever au dessus de la condition qui lui est faite, c'est à dire au-dessus d'une humanité qu'il considère comme inférieure mais à laquelle un destin le lie inexorablement."



Ce parti pris critique ne rend pas l'héroïne sympathique. Il s'inscrit dans l'ordre raciste qui régnait alors au temps de la colonisation. Nini est encore plus raciste que les colons, elle renchérit toujours sur les critiques des Africains, qu'ils pourraient porter (et qu'ils ne portent pas, d'ailleurs, le plus souvent). Elle feint d'ignorer le wolof et les traditions africaines et étale une culture française qu'elle n'a que très superficiellement acquise. L'auteur détaille la société de Saint Louis en catégories hiérarchisées d'après la couleur de la peau, Français de France, mulâtres de 1ère, 2ème, 3ème catégorie, Noirs.



J'ai eu du mal à identifier l'époque où se déroulait le roman. La grand mère, la Signare, la présence d'esclaves - enfants - dans la maison me laissait supposer un passé lointain. Un détail dans une conversation m'a détrompée : il est question de la guerre de Corée. l'histoire se déroule donc dans les années 1950.



Dans la deuxième partie du roman, les puissances tutélaires africaines font leur apparition. La grand mère et la tantes, signares bigotes qui vont à la messe chaque jour, pour attacher Nini à son amant français ont recours à un marabout. Marabout,djinnes et Ravannes (esprits) font leur apparition ainsi que les grigris.



"mais grandes sont les difficultés que rencontreront les "Ravannes" pour envoûter Martineau. Car les Blancs résistent fort bien à l'action des forces occultes des Gé ies tutélaires de l'Afrique...."



Quand la grand mère tombe malade on fait revenir le marabout:



"on ne peut rien affirmer après une prière, serait-elle la plus fervente. D'autre part la rancune des esprits de votre famille noire remonte à bien trop loin pour qu'une clémence qui leur serait demandée fût obtenue immédiatement."
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Nini, mulâtresse du Sénégal

Saint-Louis du Sénégal, charmante petite ville coincée entre 2 bras du fleuve Sénégal et l’Océan Atlantique.

Le roman raconte une période de la vie de Nini, jeune métisse comme il en existe tellement en Afrique, aux Antilles, en Amérique.

Elle est descendante d’une Signare. Une Signare est une femme noire de colon, ce dernier souvent riche et/ou aristocrate, ayant fait bénéficier son épouse de ses biens et de sa position sociale avant de rentrer en Europe….seul.

Dans les années 1950, malgré quelques velléités d’indépendance, le pays est toujours sous régime colonial.

Nini exerce l’emploi de commis dactylo pour une entreprise française. Son obsession, le but de sa vie, est de se faire épouser par un « toubab », un Européen blanc.

Plus blanche que la plupart de ses copines métisses, ce qui la comble d’aise, elle adopte les expressions des Blancs, leur langage châtié, mange comme eux, les imite dans leurs attitudes, étale son savoir sur Paris, la France, la vie occidentale glané dans quelque magazine pour expat’.

Dans ses efforts pour ressembler à ce qu’elle n’est pas, elle fait assez précieuse ridicule, il faut bien le dire.

Mais en même temps, elle a des côtés attachants et son charme ne laisse pas indifférent l’un de ses collègues de travail français, Monsieur Martineau. Ça commence par des parties de tennis, et dieu sait où ça se terminera…..

Justement, à propos de dieu, la grand-mère et la tante de Nini sont très bigotes, vont à la messe tous les jours où elles s’adressent à tous les saints pour tenter de forcer le destin de leur petite-fille et nièce; elles ont même recours à un marabout qui tente de convaincre les djinnes et les ravannes (esprits) d’envoûter Martineau afin de lui faire promettre d’épouser la jeune métisse.

Celle-ci ne croit pas à l’action des marabouts et en veut à ses tutrices : conflit de génération, perte des traditions….

Et il y a bien d’autres points de divergences, malgré le respect ancestral dû aux ainés dans la société africaine : par exemple, jamais Nini n’accepterait l’aide et encore moins les avances d’un Noir, race qu’elle considère comme inférieure, alors que les générations précédentes sont plus enclines à la solidarité inter-tribale et interraciale.

Il faut dire que la catégorisation raciale est de mise ; elle se note particulièrement dans les contrats offerts dans les entreprises : emplois de catégorie A réservés aux Blancs ; B pour les métis à peau claire, C pour les peaux plus sombres D pour les peaux noires.

Sans aucune considération pour les capacités du travailleur, ni pour ses efforts.

Si Abdoulaye Sadji se serait réjoui de savoir que des gens de race noire ont depuis lors pu accéder aux plus hautes fonctions, il aurait également constaté avec amertume que le bout du chemin vers l’égalité des chances, partout dans le monde, est encore bien long….

Son roman, dans un style rafraîchissant, coloré et humoristique, nous éclaire sur l’organisation de la société sénégalaise et africaine, sur la situation spécifique dans les colonies peu avant l’ indépendance et sur l’intériorité hybride des métis.

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Maïmouna

ce roman nous montre le choc de deux cultures
Lien : http://harlequin.com
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La belle histoire de Leuk-le-lièvre

Er
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La belle histoire de Leuk-le-lièvre

C’est tout mignon, tout joyeux et tout malin, c’est tout ce qu’il faut pour un livre qui s’adresse aux tout petits.

Le livre est fourni avec une version audio de qualité. Chaque personnage a sa voix, des musiques pour accompagner les ambiances. Également un livret pédagogique pour apprendre avec le texte, les petits pourront apprendre à dessiner des éléphants par exemple, à reconnaître les animaux de la savane, les cris mais aussi quelques recherches à faire et apprendre à synthétiser une histoire. Il y a un exercice où il faut imaginer une recette de cuisine ou en chercher une. Nous on a fait des samoussas au poulet (parce que c’est tout ce que je sais faire. Poulet, omelette et petit pois si jamais vous êtes à court d’imagination).



C’est un bon outil pédagogique pour continuer quelques cours à la maison, sans que ça en devienne une punition. Ça travail l’imagination, ça fait découvrir des plats d’autres pays (et apprendre la cuisine aux petits comme aux grands), apprendre à faire un résumé et donc à repérer les éléments importants d’une histoire, on a appris quelques instruments aussi et à faire une recherche sur internet et la maman et le grand frère ont bien voulu jouer dans notre petite pièce de théâtre improvisée.



Je le conseil si vous convoitez le diplôme très officiel de meilleur parrain du monde.
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Maïmouna

Ce livre je ne l est pas encore lu ,mais après avoir lu le résumé sa ma touché
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Maïmouna

Véritable voyage au milieu des Africains
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Nini, mulâtresse du Sénégal

exellent roman
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La belle histoire de Leuk-le-lièvre

C est mon meilleur livre
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Maïmouna

Maïmouna vit une vie douce et insouciante auprès de sa mère dans la campagne lointaine. Belle, innocence et protéger par sa mère du monde extérieur, elle finit par se lasser en grandissant de cette vie monotone. Nourrie par la jalousie de voir les jeunes filles de son âge se soustraire de leur condition, elle nourrit l’ambition de quitter sa campagne pour la grande ville Dakar. Sa mère finit par céder aux supplications de Maï et de sa sœur. Et la voilà partit découvrir la vie qui lui faisait tant rêver.



À Dakar, Maimouna y découvre un autre monde, plein d’excès, d’orgueil et de paraître. Un bout d’Afrique à l’Occidentale. Elle s’y accoutumera parfaitement avec l’aide de sa sœur. Sa beauté naturelle fera même d’elle “l’étoile de Dakar” et attirera des prétendants fortunés. Sauf que Maimouna, ne semble pas impressionner et n’a d’yeux que pour Doudou Diouf un jeune homme modeste. Perdu, elle tombera sous le mauvais œil de Yacine la responsable, et va succomber à la tentation. Trompée, meurtrie et couverte de honte, elle retournera vivre auprès de sa mère pour retrouver la paix.



L’écrivain déplore la perte de l’identité de l’Afrique. Il parle d’assimilation culturelle, des hommes et des femmes qui tentent de s’identifier aux colonisateurs qui parlent “d’Africains évolués”, regardant leur semblable comme des gens inférieurs ou sous-développés. L’auteur parle du conflit constant entre la coexistence d’un présent qui tente d’effacer un passé bien trop présent sans savoir quelle identité donner au futur. Cela me fait penser à un proverbe chinois : « Connaître autrui n'est que science ; se connaître soi-même, c'est intelligence ».
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Maïmouna

Interressant
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La belle histoire de Leuk-le-lièvre

Trop triste, mais trop bien !
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Nini, mulâtresse du Sénégal

C bien

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