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Critiques de Adam Silvera (598)
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Dites, que feriez-vous si vous appreniez qu'il ne vous restait qu'une journée à vivre ?…







Ce roman faisait partie de ma wishlist depuis une éternité. J'ai fini par craquer, impatiente de le lire après tous les avis élogieux que j'avais lu et entendu sur ce bouquin. de plus, j'avais déjà lu un autre livre de Adam Silvera que j'avais beaucoup apprécié. J'étais donc à peu près certaine d'aimer « Et ils meurent tous les deux à la fin ».



Bon juste, petite mention sur le mot de l'auteur au début du roman : son texte m'a profondément touchée et je tenais à le mentionner. J'ignore si c'est parce qu'une part de moi s'y est identifiée un peu, mais ses mots m'ont émue.



Bref… que dire sur ce roman ?



Dans une société futuriste où nous sommes prévenu le jour de notre mort (mais nous ne savons ni l'heure exacte ni la manière dont nous allons mourir… bonjour l'angoisse !), nous voilà à suivre les points de vue alternatifs de deux jeunes garçons : Mateo et Rufus. Ils ne se connaissent pas, mais ont un point en commun : ils savent qu'ils vont mourir aujourd'hui.



Bon, vous avez dû vous y attendre en voyant ma note. Effectivement, ce fut un gros coup de coeur. Je ne pensais pas qu'il le serait à ce point, mais je l'ai adoré.

L'écriture est facile à lire, les chapitres sont courts, et les personnages très touchants et extrêmement attachants. (de mon point de vue, du moins) Plusieurs moments m'ont mis les larmes aux yeux… (pour ceux qui auront lu le livre : les moments d'adieux envers certains personnages, l'extrait avec le SDF, ce que dit Rufus à Mateo à un moment ou encore le passage où ils chantent ensemble…)

Je me suis rapidement rendu compte à quel point en peu de temps je m'étais attachée à eux. Vraiment. Je n'ai même pas les mots pour exprimer à quel point.



Je ne dirais pas que ce livre est exceptionnel. Que les évènements sont incroyables et remplis de suspense. Non, je ne pense pas. Je pense simplement que c'est un roman extrêmement touchant où nous suivons deux garçons qui apprennent à se connaître pendant leur dernière journée de vie. Et même s'ils ne vont pas vivre des trucs de dingue, c'est beau.

Pour tout vous dire, j'ai lu les derniers chapitres en larmes. Bah, je suis faible et sentimentale, que voulez-vous. xD J'ai été particulièrement émotive lors de cette lecture, je ne vais pas m'en cacher…



En plus, en finissant le roman, j'ai vu un tiktok où des gens disaient que les comptes instagram mentionnés dans le livre (comprendra qui pourra…) existaient bel et bien. Je suis allée voir, et j'ai vu des posts qui correspondaient au roman. J'ai été prise d'émotion, surtout en voyant les centaines de commentaires où chaque personne avait écrit l'heure et le pays où ils avaient écrit ces mots. Ça parait probablement absurde, mais le simple fait de voir toutes ces personnes liées par cet amour pour ce bouquin m'a redonné envie de pleurer. (+ le fait de voir que l'auteur avait commenté aussi !)

Pour nombre d'entre nous, Mateo et Rufus ont existé dans notre coeur. Ils nous ont donné suffisamment d'émotions pour ce que ce livre nous marque sincèrement.



Et oui, je fais partie de ces personnes.

J'ai profondément aimé ce roman, il m'a réellement bouleversée et je suis extrêmement heureuse d'en avoir fait la découverte. ♥
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Et ils meurent tous les deux à la fin



C’est pas comme si on m’avait pas prévenu.



Avec ce titre, j’aurai pu me douter que j’allais pas me fendre la poire, non ?



Et ils meurent tous les deux à la fin.



Brillant. Car évidement, j’ai de suite envie de le lire et de savoir.



Je me lance donc dans ce roman « jeunesse » et je me surprends à ne plus le lâcher jusqu’à la fin, justement. Pourtant, en vrai, il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, en vrai, je suis un vioque et je devrai pas être autant touché par un roman pour ados. Mais, en vrai, il n’y a pas de règles, non ?



Niveau pitch, tout est dans le titre. C’est l’histoire d’un gars, non, de deux gars, qui apprennent qu’ils vont mourir dans les prochaines vingt-quatre heures. Il leur reste alors à vivre leurs derniers instants et si au départ ils ne se connaissent pas, ils ne vont plus se lâcher, tout comme je n’ai pu décrocher. Matéo et Rufus, je vais garder le souvenir longtemps de votre histoire.



Une petite touche dystopique, une belle dose d’humanité et quelques pincées de boules dans la gorge, j’ai juste adoré ce roman. On ne sait pas, tout le temps, qu’est ce qui fait que la sauce prend ou pas. Ici, je me suis immédiatement attaché à Mateo, à son incompatibilité avec l’existence, avec sa foi en l’extraordinaire. J’ai été, comme envouté par les pérégrinations de ces deux jeunes hommes à travers la ville. Par leur différence, et cette fin qui inexorablement les rassemble.



J’ai adoré les suivre mais surtout, j’ai trouvé tout aussi brillant de découvrir, le temps de brefs chapitres, ceux qui ne vont pas mourir à la fin. Ceux qui passent dans le roman, comme dans la vie des deux garçons…



Cinématographique et intime à la fois, émouvant, parfois déroutant, je redoutais la fameuse fin qui par arrive trop vite. J’ai refermé ce roman en me disant que parfois, certaines histoires ne s’achèvent jamais, et j’avoue, j’ai versé ma petite larme.


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Aujourd'hui, le bien nommé système Death-Cast est en mesure de connaître la date de votre mort. Aussi, dans les quelques heures qui suivent minuit êtes-vous susceptibles de recevoir un appel d'un salarié de cette entreprise vous informant que vous allez mourir dans les prochaines 24 heures, sans pour autant en connaître les circonstances, que vous pouvez aller sur death-cast.com pour indiquer d'éventuelles demandes spéciales pour vos funérailles mais que vous devez tout de même vivre pleinement votre Jour Final. Cet appel, Mateo Torrez l'a reçu alors qu'il était justement en train de lire sur le blog, Les Décompteurs, des billets postés par les Deckers vivant leur Jour Final. À tout juste 17 ans, le jeune homme peine à mesurer la teneur de cet appel. Se pourrait-il qu'il ne revoit jamais son père, dans le coma, à l'hôpital ? Jeune garçon timide et coincé, avec pour seule amie, Lidia, il regrette déjà la personne qu'il aurait pu devenir. Pour autant, il n'ose s'aventurer dans un monde qui ne veut déjà plus de lui.. Cet appel, Rufus Emeterio l'a reçu aussi, à peu près à la même heure alors qu'il était en train de mettre une bonne raclée au petit ami de son ex, Aimee, avec ses deux potes, Malcolm et Tagoe. S'il ose à peine y croire, il décide d'organiser tout de même une petite cérémonie à Pluton, nom donné pour sa famille d'accueil où il vit depuis que ses parents et sa sœur sont décédés 4 mois auparavant. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et c'est grâce à l'appli Dernier Ami, conçue pour les Deckers se sentant seuls, que Mateo et Rufus vont entrer en contact...





« Et ils meurent tous les deux à la fin »... Voilà un titre on ne peut plus explicite sur ce qui nous attend à la fin de notre lecture. Aussi, se pose la question : est-il utile de lire ce roman si l'on connaît la fin ? De s'attacher à nos deux héros du jour (immanquablement) si l'on sait que l'on va devoir les quitter ? Assurément, oui ! Parce que l'on va vivre, aux côtés de Mateo et Rufus, un Jour Final inoubliable, ponctué d'imprévus et d'émotions fortes. L'on va suivre, ainsi, pendant quelques heures, les pérégrinations, à travers New York, de ces deux jeunes hommes qui ne se connaissaient pas avant et qui vont, peu à peu, se découvrir. Deux jeunes hommes que la vie n'a, malheureusement, pas épargnés. Mateo, un peu trouillard dans la vie, renfermé, un brin geek, et plutôt timide, va, au contact de Rufus, plus téméraire et social, prendre confiance en lui. Il va, également, se rendre compte que vivre est, certes, dangereux mais ô combien exaltant et va tout faire pour ne pas regretter le Futur Mateo qu'il aurait pu devenir. À leurs côtés, l'on va faire connaissance avec les Pluton, Malcolm, Tagoe et Aimee, une bande d'amis sincères, de Lidia, jeune mère dévouée, mais aussi d'inconnus qui vont croiser leur route, qu'ils aient reçu l'appel de Death-Cast ou non. Si ce roman parle, évidemment, de la mort, de regrets et de remords, il évoque surtout la vie, l'espoir, l'amour, l'amitié, l'acceptation de soi et la famille au sens large. Sans jamais verser dans le pathos, Adam Silvera nous offre un roman tout à la fois émouvant et entraînant que l'on referme le cœur serré...



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Et ils meurent tous les deux à la fin

Dans un monde futuriste, où des Death Casteurs vous appellent pour vous prévenir qu il vous reste 24 heures à vivre, sans que vous ne puissiez déterminer ni le temps, ni la cause; plein de choses sont mises en place pour votre dernière journée sur terre. Des endroits spécifiques réservés aux Deckers (ceux qui ont été appelé pour apprendre qu ils allaient bientôt faire leur dernier voyage) afin de connaître des sensations fortes et payer moins cher sont mis en place, et des applications en tous genres sont telechargeables. Dont "Dernier Ami" qui vous géo-localise et vous met en contact avec d autres Deckers.



Mateo, un jeune garçon de 18 ans, hyper craintif, renfermé et d une gentillesse extrême va rentrer en contact avec Rufus qui a un an en moins que lui et est son opposé à tous les niveaux. Et pour cause, au moment de l appel de Death Cast, il est occupé de tabasser quelqu un.



Ces deux garçons vont vivre leurs dernières heures en essayant d en profiter jusqu au bout.



J ai beaucoup aimé ce roman pour la jeunesse qui aborde plein de thèmes délicats: la mort inéluctable, la parte d un proche, l homosexualité, le coma,... Mais porteur d un beau message qui dit qu il faut être la personne que l on souhaite être, sans reporter en permanence ce qui nous tient à cœur.



Le style est assez agréable, avec un langage jeune. L histoire est bien rythmée si ce n est quelques longueurs par moment qui auraient pu être coupées, simplement, car elles ressemblent à du remplissage qui n était pas nécessaire.



La fin est passionnante et prend d ailleurs un second souffle lorsqu on l aborde, comme un coureur en fin de marathon.



Je recommande aux ados à partir de 14 ans.
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Mateo Torrez et Rufus Emeterio sont des étrangers… des étrangers qui ont une grande chose en commun. Ils vont tous les deux mourir aujourd’hui. Ils ne savent pas comment ni quand exactement, juste que leurs chiffres sont en hausse et qu’une horloge invisible quelque part compte à rebours. Ne voulant pas passer ces dernières heures seuls, ils se retrouvent sur l’application Last Friend, et partent pour vivre autant de vie qu’ils peuvent se presser dans leurs dernières heures.



À mon avis, ce n’est pas le meilleur travail de Silvera.



Il y avait beaucoup de choses que j’aimais à ce sujet. J’ai aimé les deux personnages principaux. J’ai aimé leurs deux voix et la façon dont la trajectoire de leur journée les a fait passer d’enfants qui perdaient leur temps, qui attendaient de vivre pleinement leur vie plus tard, à des gens déterminés à tirer le maximum de la fin de leur vie. Et plutôt qu’un sombre paysage nihiliste de fin de journée, les protagonistes vivent les thèmes du pouvoir rédempteur de l’amitié et de la mort étant la force qui fait vivre les gens. Je voulais encourager Mateo à être aventureux et à vivre des expériences de vie avant qu’il ne soit trop tard, et je voulais encourager Rufus à se pardonner ses erreurs et à laisser ses dernières heures avoir un sens. C’était une histoire douce-amère où deux personnes étaient le bon instrument pour améliorer la vie de l’autre... mais seulement au dernier moment.



Dans ce livre, Silvera utilise un point de vue changeant, racontant parfois l’histoire du point de vue de Mateo, parfois de Rufus, puis parfois d’une poignée de personnes apparemment aléatoires, dont les histoires finissent toutes par être connectées. Je sais que l’idée ici est de brosser un tableau d’ensemble de l’interdépendance des destin mais j’aurais préféré avoir toute l’histoire d’un ou de deux points de vue.



Aussi, j’ai eu un peu de mal avec le rythme. Que demander dans un livre qui se déroule en moins de vingt-quatre heures et qui promet de se terminer par la disparition des personnages principaux… Je ne m’attendais pas à sentir autant d’endroits où l’histoire traînait.



Silvera a construit des personnages vulnérables et des mondes qui sont des véhicules parfaits pour cette douleur particulière de briller à travers. Cependant, quelque chose dans la composition chimique de ces personnages particuliers et de ce monde particulier n’a pas tout à fait gelé aussi bien que les autres livres que j’ai lus.



Alors, est-ce que je le recommande? Oui, en fait. Malgré mes plaintes ci-dessus, c’est encore une lecture agréable, et encore une histoire touchante d’amitié, de mortalité et d’amour. Il promet toujours un chagrin d’amour et un livre ensuite. Il vaut vraiment la peine d'être lu par tous les fans introspectifs de Young Adult Fiction.
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Vaut-il mieux être averti de sa mort imminente ou pas ?

Et si on est averti, vaut-il mieux s’éclater, faire n’importe quoi ou passer du temps auprès de ses proches et leur dire qu’on les aime ?



Ces questions, Adam Silvera tente d’y répondre dans son roman pour jeunes adultes. Nous sommes dans le futur, et chaque être vivant qui va mourir dans les 24 heures reçoit un coup de téléphone pour le lui annoncer. Evidemment, c’est toujours le coup de massue, et Mateo et Rufus, qui ne se connaissent pas mais habitent tous deux New-York, ne dérogent pas à la règle de chamboulement total. Grâce à une application, le « Dernier ami », ils font connaissance et passent la journée ensemble. Peu à peu (enfin, façon de dire ! ), chacun s’immiscera dans l’univers de l’autre et tentera de lui faire passer une bonne dernière journée, en lui faisant surmonter ses peurs, en réglant les derniers problèmes, et surtout en lui permettant de dire l’amour et l’amitié. De toute façon, ils meurent à la fin…



Je comprends très bien que ce roman puisse plaire aux jeunes adultes, et même moi j’y ai été sensible dans la mesure où on oublie souvent que la mort peut survenir n’importe quand. Alors, à quoi cela sert-il de se disputer, de ne pas oser avouer son amour, de ne pas le répéter, de ne pas profiter de chaque moment, de ne pas regarder la valeur de toutes les petites choses, de ne pas chercher à se dépasser, à découvrir, à ressentir… ?



Ce que j’ai moins aimé, c’est le style que j’ai trouvé souvent plat et cliché, avec assez bien de coquilles. Et puis je me suis passablement ennuyée, à vrai dire. J’ai suivi les deux amis toute cette journée, et à certains moments, je survolais les pages, je ne pourrais même pas dire pourquoi.



N’empêche que ce roman a quand même la qualité de nous faire sentir plus conscients du sens de la vie et de sa valeur, parce que tous, nous mourons à la fin.

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Pourquoi pas nous ?

Un peu déçue par Leah à contre temps, qui pour moi était un copier-coller féminin de Love Simon, je n'avais pourtant pas perdu l'envie de lire d'autres romans de Becky Albertalli. Et quand j'ai vu sur NetGalley, Pourquoi pas nous ?, j'ai sauté sur l'occasion. Et j'ai bien fait de ne pas m'arrêter à ma petite déception !



Je savais déjà que les personnages n'étaient pas les mêmes et que l'univers non plus. Nous repartons sur base tout à fait nouvelle, avec une romance, certes, mais qui arrive sans aucune peine à être originale et bien menée. Le fait que nous ne soyons pas dans un lycée, joue aussi beaucoup sur cette sensation de renouveau. Nos personnages sont pour la plupart des lycéens, mais comme nous sommes en période de vacances scolaires, il n'y a pas ce "confinement" et ce côté assez typique des situations scolaires. En plus, cerise sur le gâteau, nous naviguons à New York.



Dés le départ, j'ai senti que l'histoire aurait un côté décalé, surtout grâce à Arthur, l'un de nos deux héros. L'adolescent est tout de suite très sympathique avec son côté très naïf et enthousiasme, qui croit au destin et aux messages que l'univers essaye de nous envoyer. Il est un peu gauche et parfois excessif, mais tout cela le rend adorable et charmant. C'est pourtant avec Ben, plus taciturne et pied à terre, que j'ai accroché. Il a sans doute un côté plus "réel" qui a joué en sa faveur. Non pas que je doute de l'existence d'Arthur dans la vie réelle ! Le duo est assez improbable, mais il fonctionne très bien et en apprenant à découvrir les garçons, on se rend aussi compte combien ils se complètent tous les deux. L'alchimie prend et c'est tant mieux. Le côté 'too much" d'Arthur peut cependant parfois être un peu étouffant, je l'avoue.



Que ce soit l'alternance des chapitres avec Ben et Arthur comme narrateurs, et le découpage en plusieurs moments forts du roman, il y a une très bonne dynamique qui fait que l'histoire se déroule sans qu'on s'en rende réellement compte. Nous voyons aussi très bien l'évolution du couple avec des étapes cruciales et des sentiments qui changent : plus profonds, plus assurés, plus réels. La chronologie est assez courte, mais elle n'est pas oppressante non plus dans le sens où les auteurs prennent le temps de nous montrer pas mal de chose. Les pensées des protagonistes sont très bien exploitées sans que cela alourdisse le récit, elles nous aident même à grandir avec nos deux amoureux. Et pourtant, deux mois c'est court ! Mais le défi est relevé.



L'autre gros plus de ce roman est sans aucun doute ses personnages secondaires. L'histoire d'Arthur et Ben est vraiment adorable et réaliste avec une mise en avant de ce qu'un jeune couple, qui plus est gay peut ressentir et subir. Mais j'ai trouvé qu'elle n'est pas la seule force du récit. Les autres couples aussi. Entre les parents de nos héros, les couples de copains, les amitiés, il y a un panel de relations diverses et variées qui donnent un aperçu très sympathique de ce qu'une relation amoureuse ou platonique peut être. Et c'est top. Nous ne sommes pas cloisonnés à un type en particulier et cela aide même nos héros vis à vis de leur vie à eux. Chaque "couple" fonctionne à sa manière et c'est à nous de faire en sorte que cela fonctionne... ou pas. Le message global du livre est d'ailleurs plutôt positif, sans non plus être trop rose bonbon. Il y a un bon écho avec notre société actuelle mais aussi la façon que l'on devrait se traiter soi-même et les autres. Si l'univers est souvent cité, j'aime aussi à croire que nous sommes nos propres maîtres et que nos choix comme nos actions nous permettent d'avancer. Il faut juste avoir le courage d'essayer.



La fin reste assez ouverte, ce qui n'est pas tout le temps ma tasse de thé, mais là, elle ne m'a pas réellement dérangée. Elle est pleine d'espoir et de possibilités. Et à n'en pas douter, l'univers pourrait bien encore frapper !

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Et ils meurent tous les deux à la fin

J ai un peu le bourdon maintenant que j ai fini ma lecture mais j ai tout de même passé un très bon moment de lecture.

Si vous recevez un appel des employés du système Death Cast alors ce n est vraiment pas une bonne nouvelle. Il vous annonce que vous allez mourir prématurément dans les prochaines 24 heures et vous conseille d en profiter un maximum.

Deux jeunes , Mateo et Rufus reçoivent l appel fatidique. Ils ne se connaissent pas mais vont vivre leur dernier jour ensemble par le biais de l application dernier ami. Un jour pour tomber les masques, être celui qu on a rêvé d être, partir en ayant dit ce qu on avait à dire à ses proches.

Une histoire écrite assez simplement et qui ne joue pas avec la facilité de faire dans le larmoyant tout au long du livre. Mateo et Rufus deviennent vite très attachants. Et malgré tout je n ai pas pu m empêcher d espérer une faille dans le système, une erreur, deux exceptions.

Une première rencontre avec Adam Silvera très prometteuse.

J ai trouvé l idée très originale mais vraiment je ne voudrais pas savoir .
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Le premier qui meurt à la fin

J’avais lu son premier roman « et ils meurent tous les deux à la fin » que j’avais plutôt bien aimé. Lorsque j’ai vu celui-ci, il me semblait logique de lire « la suite » ou du moins « la continuité » de ce dernier.



Et bien, je me suis ennuyé, rien ne m’a semblé réel. Les personnages ne sont pas attachants comme dans le premier… et la fin est décevante…



je vais m’abstenir de lire la suite, si jamais l’auteur à l’idée d’en faire une un jour !



Bonne lecture !
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Et ils meurent tous les deux à la fin

OK, j'ai perdu le pari. On parlait des livres qui vendent la fin dès le début, dans les premières pages ou dans le titre, et je disais que souvent ils m'ennuyaient et que je les abandonnais: mon amie a parié qu'elle m'en trouverait un qui me ferait démentir publiquement. Ben voilà: c'est fait.

Donc ce livre dont le titre annonce la fin et qui de plus s'adresse à des ados - donc pas ma catégorie - m'a beaucoup plu finalement.

C'est une histoire toute simple: une firme annonce à minuit à des milliers de personnes qu'elles vont mourir avant la fin de la journée. Rufus et Matéo, dix-sept ans, reçoivent l'annonce et au lieu de partir en croisade contre le reste du monde (ce qui arriverait fatalement si on était dans American Nightmare, mais je m'égare), ils cherchent du réconfort dans une appli "dernier ami" et se rencontrent, passent la journée ensemble, bons et mauvais moments, s'aiment et meurent à la fin.

Excellente histoire pour autant, écrite avec beaucoup de sensibilité sans sensiblerie, et si effectivement, c'est pas la comédie du siècle - sans divulgâcher, j'ai pas trop rigolé... - je me suis beaucoup attachée aux deux gamins, qui ne se résignent pas mais ne se rebellent pas non plus, bref, qui vivent leur dernier jour avec beaucoup de maturité, et s'ouvrent enfin au monde et à l'amour, ce qu'ils n'avaient jamais fait du temps où ils avaient le temps.

Une petite leçon de vie au passage.
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Et ils meurent tous les deux à la fin

C'est en traînant sur les réseaux sociaux que je suis tombée sur cet ouvrage dont la couverture et le résumé ont eu vite fait de m'interpeller… C'est finalement la critique de BettieRoseBooks qui a fini par me convaincre, puisque cette dernière a eu un coup de coeur. Or, j'ai déjà constaté que nous avions les mêmes ressentis sur certains ouvrages. J'ai donc décidé de me fier uniquement à son avis ainsi qu'à mon envie de découvrir ce qu'il se cache derrière ce titre qui dévoile tant de choses sur le récit… Un pari osé qui s'est finalement avéré positif, puisque je suis ressortie globalement conquise par ce roman.



L'histoire nous plonge dans un monde ressemblant au notre, à ceci près : grâce à un système nommé Death-Cast, on sait qui va mourir dans moins de vingt-quatre heures. C'est comme si le destin était impossible à déjouer… Lorsque le service Death-Cast nous contacte par téléphone, plus de retour en arrière : on sait que l'on va périr. Comment ? C'est impossible à déterminer. Cela peut-être un accident de voiture, une agression, un ascenseur qui lâche, un train qui déraille, une chute mortelle, un meurtre, … Les moyens diffèrent cependant, l'issue ne change pas… Grâce aux appels, on a alors la chance de vivre à fond son dernier jour : faire ses adieux à ses proches, organiser ses funérailles, vivre des choses que l'on n'aurait jamais osé entreprendre, savourer chaque moment et s'émerveiller de tout sans se soucier du lendemain… On devient alors ce que l'on nomme un « Decker » ; quelqu'un qui vit ses dernières vingt-quatre heures… voire moins ! Personnellement, ce système me ferait froid dans le dos… J'ignore ce que j'entreprendrais s'il me restait moins d'une journée à vivre. Affronter ses proches, les informer du deuil imminent, faire un trait sur ses rêves ou son avenir et devoir faire ses adieux à tout ce que l'on a connu doit être bouleversant… En tout cas, une chose est certaine : le contexte pousse à la réflexion personnelle.



Sur un rythme souvent lent et très calme, on va suivre le dernier jour de Rufus, un orphelin sûr de lui, tête brûlée parfois délinquant, et de Mateo, un geek peureux plutôt solitaire qui a opté pour une vie tranquille. Malgré la situation dramatique, Adam Silvera a toujours su être juste et crédible. Les morts ne sont pas sanglantes ou détaillées, le duo est intéressant et, sans alourdir l'histoire, la narration papillonne de temps à autre vers d'autres citoyens afin de percevoir leur point de vue sur les deux héros ou sur la vie en général. On a alors la sensation que, pendant que les personnages principaux vivent leurs derniers instants, la vie continue… le temps est éphémère… Il passe inexorablement, tandis que le compte à rebours s'écoute lentement mais sûrement. Même si les personnages gravitant autour du duo principal sont de passage et ne sont pas développés, certains ont réussi à titiller ma curiosité, en particulier Lidia, une jeune maman qui élève seule son enfant et qui fait preuve de peps, d'humour, de gentillesse et de franchise. L'acceptation de soi, la Mort, les liens que l'on tisse, la famille, l'amitié et l'Amour sous toutes ses formes sont des sujets universels. Ce sont des messages forts que véhicule l'auteur. Ainsi, on peut reprocher le fait que le récit ne dure qu'un jour et soit assez mou, mais on ne peut nier que les thématiques nous parlent, nous poussent à la réfléxion ou nous émeuvent. Certaines scènes sont d'ailleurs très touchantes comme, par exemple, celles qui vont décrire le passé de Rufus ou celles qui vont mettre en scène le père de Mateo. Celui-ci étant dans le coma, il ne sera donc pas au courant que son fils va mourir et ne sera donc pas à ses côtés pour le soutenir…



Pour pallier à l'absence de proches ou pour avoir un soutien, les Deckers ont la possibilité d'utiliser l'application « le Dernier Ami ». Elle permet d'avoir une dernière personne, normale ou un autre Decker, à qui parler. C'est ainsi que Rufus et Mateo vont se rencontrer… J'ai trouvé leur relation vraiment été particulière, belle, étrange, respectueuse, complice, douce et unique. Tout en étant complètement différents, les deux jeunes hommes se complétaient à merveille et avaient beaucoup de points communs. Ils vont beaucoup apporter l'un à l'autre. Ensemble, ils vont braver leurs craintes et révéler leur passé, touchant ainsi le lecteur de plein fouet… Je ne pensais pas découvrir deux personnages aussi complémentaires et émouvants. Cela a été une véritable surprise ! D'ailleurs, si j'ai parfois regretté le manque de tension ou le rythme léger du récit, j'ai finalement balayé ce défaut en reconnaissant que c'est grâce à cette lenteur que l'on a pu autant découvrir le tandem… Si les choses étaient allées trop vite, je ne pense pas que je me serais autant attachée à eux… Ceci dit, j'aurais souhaité avoir un juste milieu, car j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs !



Je ne sais pas si je garderai un souvenir impérissable de cette lecture à cause de la fin (qui n'est pas celle que vous croyez) cependant, je peux vous assurer qu'elle m'a beaucoup touchée… Malgré le titre qui annonce d'entrée la couleur, on ne peut s'empêcher de découvrir puis de s'attacher à ces deux garçons. Jusqu'au bout, on espère l'inévitable… D'ailleurs, certaines choses surprennent, d'autres moins… Et que dire de ce dernier quart qui s'avère véritablement haletant et tendu ? Plus on avance vers la conclusion, plus notre coeur bat les cent à l'heure ! C'est un condensé d'émotions qui vous assaillira petit à petit. Reste à voir si, comme moi, vous voulez reposer cet ouvrage avec un pincement au coeur…
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Le premier qui meurt à la fin

Coup de cœur. (sans surprise)



Ce roman était dans ma PAL depuis des mois. Je savais qu’il allait être une excellente lecture et pourtant j’ai retardé le moment de le lire, je ne sais pas pourquoi… !

Tout était pourtant fait pour que j’adore cette découverte : Et ils meurent tous les deux à la fin avait été un énorme coup de cœur, et en ce qui concerne ce prequel, j’en avais entendu beaucoup de positif ! Donc bon ! J’ai commencé ce livre en sachant d’avance qu’il allait être une valeur sûre. Certes, j’ignorais si j’allais autant m’attacher à l’histoire des deux protagonistes qu’à Mateo et Rufus, mais je savais que j’allais aimer.



Et à l’heure où j’écris ces mots, je sais que me concernant, il se vaut autant que le tome originel. (Bien que faudrait que je relise ce dernier pour en avoir un regard plus récent !!)



Nous voilà donc à découvrir un prequel de Et ils meurent tous les deux à la fin. - on a d’ailleurs des petits clins d’œil à ce livre qui m’ont fait monter les larmes… -, mais je précise qu’il n’est pas pour autant essentiel de lire l’autre roman avant celui-là ! Vous pouvez découvrir celui que vous voulez en premier ; l’un ne spoilera pas l’autre !



Bon, que dire ?

L’histoire se passe à New-York. C’est tout bête, mais il suffise qu’un livre se déroule dans cette ville pour que je sois déjà conquise en partie. (Oui oui, il m’en faut peu…)

Deuxièmement, j’ai adoré la façon dont l’auteur a repris son univers aux premiers débuts de Death-Cast pour nous en faire une autre histoire. J’adore la manière dont il nous a fait découvrir ses deux nouveaux personnages, Orion et Valentino, dont je me suis attachée quasi immédiatement. Leur histoire à tous les deux, ainsi que leur personnalité, les rend de suite touchants. (Note à part, mais est-ce qu’on peut parler deux secondes de la toute première impression qu’a Valentino sur Orion ?! « Il doit avoir un grand cœur. » Kqgsfwnqqp- ) J’avais eu un gros coup de cœur pour Mateo et Rufus, mais j’ai également adoré Orion et Valentino. J’avais envie d’être amie avec eux tout le long du roman. :/ Ils sont juste adorables ensemble !



On pourrait penser que le récit va être redondant, une romance à la sauce tragique à cause de Death-Cast… mais je vous assure que non !

Personnellement, j’ai adoré le scénario. Certaines issues étaient prévisibles, il n’y a certes pas eu grandes surprises, pas de grands retournements de situation, pourtant… pourtant j’ai été emportée. La plume est simple, pas extraordinaire, mais il ne m’en a pas fallu davantage pour être happée dans le récit et vivre l’histoire à fond aux côtés des personnages.



On a d’autres pdv durant le roman ; et c’est vrai que parfois on peut trouver cela frustrant de ne pas être exclusivement centré sur nos deux héros… Je me suis effectivement dit ça à plusieurs moments. Malgré tout, je veux quand même vous dire que les pdv de ces personnages ne sont pas inutiles, ils jouent leur rôle, ont leur importance dans l’histoire. Et même si certains ne sont pas transcendants (j’avoue…), en revanche j’ai aimé avoir certains pdv, que j’ai trouvés vraiment intéressants. (J’ai beaucoup apprécié le personnage de Rolando par exemple !) Mais bon, c’est vrai que quand même, je conçois le fait que j’aurais préféré avoir un peu plus de chapitres avec Orion et Valentino… - même s’ils restent très bien développés, ça je ne le nie pas !



Ce roman est plus long que le précédent (j’avais envie de le mentionner parce que ça fait vraiment plaisir ^^ !!), mais ce n’est pas un argument de *pourquoi je l’ai aimé*. En fait, je trouve qu’il est vraiment super bien équilibré. Avec un concept scénaristique comme Death-Cast (être prévenu le jour de sa mort…), l’auteur aurait facilement pu abuser dans le pathos, au point que le récit devienne vraiment ‘lourd’… Mais ce n’est pas le cas ! C’est très bien dosé. On a des moments touchants ou difficiles qui m’ont parfois bouleversée et mis les larmes aux yeux (l’histoire d’Orion, la page 153 - parce que quelques mots suffisent à m’émouvoir… -, les références à Rufus et Mateo, l’appel de Valentino avec ses parents, le chapitre du pdv de Paz, le dernier chapitre…), mais il n’y a pas que ça. Il y a des moments plus doux. Il y a des moments, certes touchants, certes tristes, mais beaux également. (Je pense bien évidemment beaucoup à la fin… !) Les conversations entre Valentino et Orion sont parfois légères, parfois plus profondes, mais il y a un bon équilibre entre les deux. Et j’ai aimé leurs conversations, que ce soit leurs façons d’apprendre à se connaitre et de réussir à créer des souvenirs en une journée, de continuer de vivre malgré l’appel de Death-Cast, ou leurs manières de parler de la vie…



J’aime cet univers créé par Adam Silvera.

Tellement bien trouvé pour raconter des tas d’histoires uniques - souvent déchirantes, mais pouvant être si belles à la fois…

J’aime les questions que cela pose. La valeur de la vie. La mort qui peut surgir à n’importe quel instant. Les derniers moments qu’on veut passer quand on sait que notre fin est proche. Avec qui on veut les passer...

*Aimerait-on savoir si on va mourir aujourd’hui ?…*







J’avais peur de ne pas autant aimer les deux protagonistes comme j’ai aimé Mateo et Rufus. Pourtant, pour moi, l’auteur a réussi son pari. À faire un tome à la hauteur du premier.

J’ai mis beaucoup de temps à le lire en raison de ma rentrée. (pratiquement deux semaines…)

Mais ce fut une très belle lecture. Vraiment.

(Oh et puis le fait que ce soit Dalma qui deviendra la créatrice de l’application Le Dernier Ami….!)



J’ai vu à la fin que l’auteur prévoyait déjà un troisième livre dans cet univers de Death-Cast…

Que dire de plus ?

J’ai hâte.
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Et ils meurent tous les deux à la fin





Cette nuit-là, Mateo et Rufus reçoivent un appel téléphonique leur annonçant qu’ils vont mourir dans moins de vingt-quatre heures. En plein New-York, ces deux jeunes, que tout oppose, vont faire connaissance via une application et décider de ne plus se quitter pour passer ensemble leur dernière journée. Comment vont-ils occuper les dernières heures qui leur restent à vivre ?



Pas de suspense, nous connaissons en commençant ce livre plus ou moins comment tout va se terminer. C’est bien fait, tant au niveau du ‘scénario’ qui pourrait donner lieu à une adaptation ciné, qu’au parler et au comportement des personnages. Adam Silvera nous offre néanmoins une histoire dans l’air du temps (lorsque par exemple il aborde l’amitié ou le coming out) qui s’adresse plus particulièrement aux ados





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Plus heureux que jamais

J'avais déjà lu deux romans d'Adam Silvera, dont 'Et ils meurent tous les deux à la fin' qui avait été... eh bien, un gigantesque coup de cœur.



Quand j'ai eu 'Plus heureux que jamais' dans les mains, j’ai d'abord lu la quatrième de couverture.

Puis la préface.

Et je suis tombée amoureuse de ce livre sans même connaître l’histoire.



Par la suite, j'ai eu peur. J'ai eu peur de ne finalement pas accrocher et d'être déçue.



En réalité, ce fut une bonne découverte, vraiment.



J’ai été touchée par Aaron dès les premières pages. Ça se lit bien, c'est fluide.

À vrai dire, après avoir lu la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas du tout à une histoire comme celle-là.

Je pensais que j'allais lire un roman de SF, enfin comment dire... où nous nous retrouvons dans une société futuriste, où les modes de vie ont changé depuis l'Institut Leteo...

Mais pas du tout, en fait.

On dirait plutôt un roman normal pour ados. Qui suit le quotidien d'adolescents de ma génération dans un quartier plutôt défavorisé de New York. Qui suit deux personnages qui apprennent à se connaître. Ni plus ni moins.

Je pensais que ce roman serait très centré sur l’institut Leteo mais en vérité, ce n'est pas du tout le cas dans toute la première partie du livre, et le nom n’est mentionné que quelques fois.



Jusqu’à l’élément déclencheur, vers le milieu du livre.

Jusqu’à qu’on ait les souvenirs d'Aaron.

Et qu’on comprenne.



Je ne m’attendais pas à cela. J’ai été profondément chamboulée en lisant cette partie du roman.



Ce roman aborde des sujets puissants. Je n’ai pas été bouleversée durant ma lecture (ou peut-être que si… un peu) mais j’ai été extrêmement touchée par l’histoire d’Aaron.

Ce n’est pas un coup de cœur absolu. Une part de moi aurait voulu l’aimer davantage, c’est vrai. (je viens de relire la préface et je comprends mieux pourquoi je voulais tant aimer ce roman... cette préface m'a presque mis les larmes aux yeux. elle est magnifique. j'aurais tellement voulu ressentir la même chose que cette personne pendant cette lecture.)



Bref... Néanmoins, cette lecture reste une très belle découverte qui ne laisse pas indifférent.

Je vous la recommande, elle et les autres œuvres d'Adam Silvera ! :)
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Tu ne m'as laissé que notre histoire

Au départ, je voulais lire "Et ils meurent tous les deux à la fin", roman qui est dans ma Whishlist depuis une éternité. Mais quand je suis allée à la bibliothèque, il n'y était pas, mais j'y ai vu ce livre du même auteur, donc je me suis dit "Why not !".



Ce roman pour adolescents nous parle principalement d'amour et de deuil. Et sincèrement, j'ai beaucoup aimé.

"Ta mort a fait de chacun de nous une pièce de ce drôle de puzzle qui ne s’assemble pas complètement, mais sur lequel on peut malgré tout distinguer l’image générale - deux garçons amoureux de quelqu’un qui ne reviendra jamais."



(disclaimer : je ne considère pas ceci comme un spoiler, le décès de Theo est dit dans la quatrième de couverture. j'ai seulement voulu mettre cette citation dans cette critique parce que je la trouve magnifique, bien que triste également.)



Je me suis rapidement attachée à Griffin, le protagoniste. Il m'a énormément touché. Il a ses défauts, mais c'est ce qui le rend humain, finalement. C'est ce qui le fait exister aux yeux du lecteur. Par la suite, j'ai aussi beaucoup aimé Jackson, pour les mêmes raisons. Je l'ai trouvé très touchant également.



J'ai beau ne jamais avoir vécu de situation similaire, certaines choses qu'a pu dire ou penser Griffin ont fait écho à des choses que j'ai déjà ressenti d'après ma propre vie personnelle.

J'ai aussi trouvé que beaucoup de mots qu'il a dit sont tout simplement véridiques.

En effet, beaucoup de personnes ne prennent pas nos problèmes au sérieux. On nous dit qu'on est adolescent.e.s, qu'on ne peut pas avoir de "vrais" problèmes, qu'on n'a rien vécu, qu'on n'est pas assez matures pour savoir ce que c'est d'aimer quelqu'un... Mais la vérité (et là je parle de manière générale de ma voix d'ado de seize ans, et pas seulement de la situation de Griffin), c'est que la plupart des adolescent.e.s vivent de véritables mal-être au quotidien dont vous n'avez même pas idée et que vous décidez de sous-estimer. Avec pour seules excuses que "C'est normal, c'est l'adolescence" ou que "C'est rien, ça va passer".

Sauf que... non, je suis désolée. Je ne trouve pas ça sain de 'normaliser' autant nos problèmes et nos pensées noires. Je sais que je m'égare du livre, mais j'avais envie de m'exprimer là-dessus. Parce que non, nous ne sommes pas "juste des ados flemmards qui sont trop sur leurs écrans et qui vont mal pour se sentir intéressants". Nous sommes des personnes réellement paumées et mal dans notre peau, où nous avons grandi dans cette génération avec les réseaux sociaux, qui sont à la fois un exutoire et quelque chose de toxique (j'en suis consciente, oui. mais sachez que les réseaux, ce n'est pas seulement quelque chose de néfaste). Et certains.e.s (beaucoup) d'entre nous sont réellement dans ce qui s'appelle une "dépression", mais que la plupart d'entre vous décidez de qualifier de "crise d'ado".

Eh oui, je me sens assez bien légitime de dire ça, pour une fois. Je sais ce que c'est et je vois le mal-être de mes proches. Ça existe. Et j'aimerais bien que davantage de personnes nous prennent au sérieux...



Anyway. C'était la parenthèse un peu coup de gueule, j'en avais besoin. Excusez-moi.



Ce livre se passe à la fois dans le présent et dans le passé. Les flashbacks nous racontent des moments quand Theo était encore vivant, c’est là qu’on découvre son histoire avec Griffin. Quant au présent, il nous montre le rapprochement de Griffin avec Jackson et tout ce qu’il se passe par la suite. J'ai beaucoup aimé. Tout.

Dans les chapitres se déroulant dans le présent, Griffin parle de Theo en le tutoyant. Comme s’il s’adressait directement à lui. J’ignore pourquoi mais ce détail m’a énormément touché. C’est comme s’il continuait de le faire vivre en continuant de s’adresser à lui, comme s’il était toujours là…

Ça met une ambiance d’intimité entre Griffin et le lecteur, je trouve. Et ça fait aussi exister Theo à nos yeux.



Pour finir, je crois que c’était le premier livre que je lisais avec le mot "obsession" vraiment mentionné. Et bien que ma vie n’ait absolument rien à voir à celle de Griffin, je n’ai pu m’empêcher de penser à mes propres obsessions…

... et ainsi d’aimer ce livre encore plus.



Ce livre est triste et touchant, c'est une lecture qui m’a profondément émue et je suis extrêmement heureuse d'en avoir fait la découverte. ♥
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Pourquoi pas nous ?

Je ne connaissais pas ce livre jusqu'à tomber dessus à la bibliothèque, mais j'avais déjà lu des oeuvres des deux auteurs, alors je me suis dit que ça pouvait me plaire.



En soi, je ne m'attendais pas à un roman extraordinaire ; seulement quelque chose de sympa, de distrayant, à lire comme ça... Et bien quelle ne fut ma surprise d'avoir autant accroché à cette lecture, au point d'en devenir un coup de coeur !!...



Quand j'ai lu les premiers chapitres, j'avais déjà noté plusieurs choses :

1. J'ai déjà accroché au récit. Ça se lit bien.

2. En très peu de temps je me suis attachée aux personnages, qui m'ont tous paru fort sympathiques.

3. J'ai souri à plusieurs reprises parce que certaines répliques m'ont fait rire intérieurement. (il m'en faut peu)

4. J'ai approuvé les ref (certes brèves, mais appréciables quand même) sur Harry Potter et Disney.

5. Oh et aussi. J'aime le fait que ça se passe à New York. Parce que j'aime cette ville.



J'ai bien senti cette lecture dès le début, on va dire.



Par la suite, mon regard sur ce roman s'est très vite confirmé : j'aime. beaucoup.

Je crois que j'avais vraiment besoin d'une lecture comme celle-là. J'ai aimé chaque personnage individuellement et j'ai accroché à leur histoire, et ce dès le tout début. J'ai souri comme une conne quand Arthur et Ben se sont enfin retrouvés.



Sincèrement, je ne pensais pas m'attacher autant aux personnages de ce roman. Mais j'ai passé un excellent moment ! Ils sont tous tellement chouettes, pas seulement Arthur et Ben mais aussi Dylan, Samantha, Namrata, Juliet... les parents des protagonistes aussi...!

Les personnages sont tellement cool, tellement attachants... Je les relate, aussi, parfois. Dans ce qu'ils disent, peuvent penser, leur manière d'être...



J'ai tellement aimé Ben. j'ai très vite sentie que nous aurions peut-être pu être amis dans la vraie vie. le fait qu'il aime Lana del Rey, qu'il aime Harry Potter, qu'il aime les Sims... Qu'il aime écrire !! (et qu'il écrive une histoire, de fantasy en plus !)

Et Arthur, je me suis tellement identifié à lui parfois... Sa manière de s'exprimer, etc. Il est adorable et il me touche tellement !



Je ne sais pas vraiment comme l'exprimer objectivement mais j'ai adoré leur relation, leur complicité. Ils partagent tant de choses en si peu de temps et je trouve cela tellement génial.

J'ai aimé le fait qu'ils puissent être honnêtes l'un envers l'autre. Qu'Arthur fasse une gaffe, que Ben lui dise et soit sincère. Qu'il lui fasse part de ses doutes, de ses remises en question… ça fait tellement du bien de lire ça purée !



Il y a des hauts et des bas dans cette histoire. Néanmoins, je suis contente parce que même s'il y a quelques moments de bad, de malentendus, de désaccords, de disputes, d'erreurs, ça ne dure pas. Il y a de la communication derrière. Des excuses. Des explications. de la sincérité. Bref. C'est chouette à lire. Vraiment. Et c'est super agréable et appréciable de voir cela. Sincèrement.



Je souriais littéralement durant cette lecture. Un bonheur.

Je crois que j'avais vraiment besoin de lire un feel good book, pour une fois... (un genre que je ne lis jamais) Et je ne sais pas si on peut vraiment considérer que ça en était un (peut-être pas du tout...), mais en tout cas, cette lecture m'a vraiment fait du bien.



J'ai eu un peu peur vers la fin mais finalement, je suis contente de la manière dont cela se finit. J'ai été si agréablement surprise de cette lecture ! Je ne m'attendais qu'à une petite distraction légère, une romance sans prise de tête, mais j'ai adoré. Je ne pensais pas aimer à ce point et je ne saurai vraiment l'expliquer, mais j'ai eu un vrai coup de coeur pour les personnages. Je ne regrette pas du tout cette découverte. ♥

(je crois qu'il existe une suite où nous retrouvons Arthur et Ben... mais il n'est qu'en anglais pour le moment *snif*... j'espère vraiment avoir l'occasion de le lire un jour !...)
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Chroniques de deux morts annoncées.



Le moins que l'on puisse dire, c’est que le titre de ce livre ne ménage pas grand suspens quant à son dénouement.



Ils s’appellent Matéo et Rufus et ils viennent de recevoir le message horriblement administratif de la Destinée qui les informe qu'ils…vont mourir aujourd’hui !



Just one other brick in the wall ! (1)



C’est leur destin, rien ni personne ne peut le changer, c’est aujourd’hui, point final ou plutôt poing final tant rude est le coup porté par ce compte à rebours déjà lancé.



Zéro pointé vers l'infini (2), prêts pour le grand sommeil (3).



Comment intégrer cette information annonçant la désintégration définitive ?!



Tel est le pitch de ce roman qui met en page des personnages jeunes qui n’auront pas le temps de prendre de la brioche (Pub).



Ils ont 17 et 18 ans et sont de profils bien différents. Si Matéo est un sage fils unique qui vit toujours chez son père momentanément hospitalisé et dans le coma (quand même), Rufus est un récent orphelin recueilli par une famille d’accueil avec deux autres ados et qui vient de régler son compte au nouveau prétendant de son ex petite-amie (excusez du peu !).



Tout semble les opposer pourtant l’application ‘dernier ami' destinée à ceux qui vont trépasser rapidement va les réunir pour leur ultime journée terrestre.



N'oublie pas que tu vas mourir (4)



Tempête sous deux crânes pour ce roman à deux têtes où les deux jeunes hommes sans avenir vont nouer une dernière amitié sans espoir aucun de longévité.



Un journal ultime à deux signatures, un temps réel qui décompte les minutes qui restent à disposition et dont il faut profiter au mieux avant le blackout définitif.



Chante comme si tu devais mourir demain (5)



De la littérature pour ado (ce n’est pas péjoratif de ma part), une espèce de déambulation initiatique pour deux jeunes au seuil de la mort. Etonnant paradoxe que de célébrer la vie, sa vie, au moment de la quitter.



On suit ces deux jeunes condamnés durant leurs dernières heures de vie, une dernière tranche partagée dans une communion inattendue qui les aidera à voir apparaître le mot fin sur l’écran vierge de leur courte existence pourtant dense en expériences émouvantes.



Et pourquoi cet ultime tour de manège ne serait pas celui de la Révélation, des premières fois ?!



Comme un périple d’apprentissage tardif pour deux prétendants qui, bientôt, vont frapper à la porte du paradis (6) en regrettant : Dommage que tu sois mort (7)



Peut-être quand même à réserver à un jeune public adolescent souvent enclin à s’interroger sur la mort.

 

(1)    Pink Floyd (presque)

(2)    Charlotte Gainsbourg

(3)    Etienne Daho

(4)    Xavier Beauvois (film)

(5)    Michel Fugain

(6)    Bob Dylan

(7)    Brigitte Fontaine.

 

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Le premier qui meurt à la fin

Alors je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Déjà par le fait que c’est un prequel je pense.

J’ai lu il y a quasiment un an Et ils meurent tous les deux a la fin et, dans mon souvenir, j’avais beaucoup aimé, même s’il y avait certains trucs avec lesquels j’avais moins accroché (j’avais mis 4/5). Et je pense que les aspects que j’avais moins aimé sont les mêmes qui m’ont un chouïa dérangée dans celui-ci.

Mais bon, mieux vaut commencer par le positif !



Déjà, j’ai été contente de retrouver le concept de Death Cast qui est quand même super original : la mort des gens est prédite une journée à l’avance, ils sont alors appelés pour profiter de leur Jour Final comme ils le souhaitent. Que ce concept soit une bonne idée à adopter dans notre société ou non, c’est une question à discuter, mais le fait est que j’avais jamais lu un livre sur un tel sujet et qu’il nous fait pas mal réfléchir : est-ce que vous aimeriez être appelé le jour de votre mort sans savoir l’heure à laquelle vous allez mourir, ni la manière, mais pour profiter de votre dernière journée au max ?



J’attendais pas mal de choses du fait que ce soit un prequel : je voulais connaitre les origines de Death Cast et surtout, je voulais comprendre enfin la manière avec laquelle ils arrivaient à prédire les morts !





En fait, je trouve que le fait que ce soit un prequel n’a pas été assez approfondi et développé : on a le point de vu du fondateur de Death Cast et il y a les quelques erreurs de fonctionnement du premier jour, mais j’aurais aimé en savoir plus sur les prédictions, la manière dont ils les ont découvertes etc…



Au niveau des points de vu d’ailleurs , je suis mitigée.

Ce que j’ai adoré c’est que, comme dans le premier tome, on a les points de vu de pleins de personnages qui semblent inutiles à l’histoire et on ne comprends parfois qu’à la fin l’importance qu’ils jouent dans celle-ci.

Par contre, j’ai trouvé que, justement, ces points de vu d’autres personnages étaient un peu trop présents et nombreux : c’est bien sympa de connaître leur histoire mais ce ne sont pas les personnages principaux, et ils volent la vedette à Valentino et à Orion.



Quand à eux deux, ils sont adorables et, même si leur rencontre et coup de foudre n’est pas super crédible (après c’est justement le principe du coup de foudre donc qui suis-je pour juger?), leur relation est trop mignonne donc je me suis quand même pas mal attachée à eux.

J’avais un peu peur que ce prequel fasse écho et ressemble au tome d’origine mais, même s’ils se ressemblent en certains points, les personnages ne sont pas du tout les mêmes (la petite apparition de bébé Matéo et de bébé Rufus m’a fait trop trop plaisir !!) et le récit aborde des sujets différents, donc j’ai été contente sur ce point là !



Par contre, même si j’ai vraiment aimé les personnages et l’histoire, il y a un petit quelque chose qui ne l’a pas fait.

Je pense que c’est dans la manière d’écrire et la narration, peut-être qu’elle est trop simple, factuelle ou ‘’jeunesse’’, je ne sais pas, mais ça m’a empêché de rentrer à 100% dans le roman et de m’attacher à fond à Valentino et à Orion.



Mais c’était quand même une très bonne lecture, et j’ai été trop contente de retrouver cet univers !!
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Dans la même veine que la Faucheuse de Neal Shusterman, avec la mort en toile de fond, ce livre annonce la couleur dès le titre : les personnages vont mourir ! Bon, au moins on ne se perd pas en tergiversations, on sait dès le départ que la fin est proche !



Ici, la mort, n’est pas personnifiée, puisqu’elle reste un élément flou dans le quotidien. Sauf que dans ce futur proche, les personnes qui vont mourir dans la journée, reçoivent un appel téléphonique du Death-Cast. Personne ne sait qui se trouve derrière Death-Cast, ni comment les personnes, sur le point de passer de vie à trépas, sont ciblées. La seule chose que l’on sait, c’est que tous ceux qui ont été contactés sont vraiment morts, moins de 24 heures plus tard. Le but du Death-Cast, serait de permettre aux gens de se préparer à mourir, faire ce qu’ils estiment devoir faire.



L’idée est vraiment intéressante, mais je trouve dommage que l’auteur n’est pas développé cet univers. En effet, sur 414 pages, nous allons suivre ces deux gamins dont la fin est proche, les suivre sur 24 heures mais sans rien apprendre de plus. La collection R des éditions Robert Laffont est une maison d’édition dont j’apprécie les sorties, mais là, ça n’a pas matché entre nous.



Certaines longueurs, lenteurs, apportent du corps à une intrigue, ici cela n’apporte que de l’ennui. Enfin, je parle pour moi ! J’ai vu quelques retours très élogieux et je me suis demandé si quelque chose ne clochait chez moi… Pourtant cette fuite en avant, pour tenter de conjurer le sort, aurait pu être très intéressante, mais l’auteur met du temps à faire décoller son histoire, c’est comme s’il était resté en surface. Tout tourne autour de deux personnages, pour lesquels je n’ai pas réussi à avoir d’empathie, ni une once de pitié. En refermant le bouquin, je me suis dit : « OK, ils sont morts ! On passe à autre chose… »



Je me la joue Cruella, mais là j’ai vraiment été déçue, je m’attendais à ce que l’auteur développe les choses. On commence, on ne sait rien, on termine cette lecture, on en sait encore moins…



C’est vraiment dommage, car il y a matière avec le postulat de départ… On voit surgir un élément de temps en temps qui laisse présager que l’auteur va enfin nous dévoiler, comment le Death-Cast, a réussi à prévoir la mort… Ah, mais non, on reste sur sa faim et on a hâte que la fin arrive…



Les personnages sont mignons dans cette course contre la vie, cette envie profonde de changer les choses, mais leur fin est inévitable, c’est écrit.



Un récit sur l’amitié, l’amour, l’empathie qui m’a laissé de marbre. Les évènements s’enchaînent et se ressemblent sans un seul rebondissement. Comme un plat très beau, qui se révèle sans saveurs et sans aucune épice pour relever le goût. Un début de romance qui fera prendre conscience aux personnages (en même temps, ils sont très jeunes) qu’ils n’ont rien vécus et qu’avant « leur départ » l’amour se révèle à eux… Comme un miracle… Mais ils vont clamser… Je suis désolée, de présenter les choses aussi durement, mais voilà ! C’est creux et sans saveur…
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Et ils meurent tous les deux à la fin

Quand Death-Cast nous appelle, on sait que ce n'est pas une bonne nouvelle.

Car c'est pour nous annoncer qu'aujourd'hui, on va mourir.



Death-Cast ne nous informe ni de l'heure, ni de la raison pour laquelle on va mourir, on sait juste que dans maximum 24h, on mourra.

Et ce matin, Rufus et Mateo reçoivent l'appel.

Ils ne se connaissent pas, mais pourtant, grâce à l'application "Le Dernier Ami", ils décident de se rencontrer, pour vivre ensemble leur dernière journée.



Ça faisait un petit moment que ce livre me donnait envie, j'avais lu plusieurs critiques sur Babelio, et je trouvais le concept vraiment original.



Mais je ne m'attendais pas à aimer autant.

Malgré le titre, je me suis quand même énormément attachée à Mateo et Rufus, j'ai quand même espérée que le titre serait trompeur.



La plupart du temps, quand je termine un livre, je le repose et je suis contente de l'avoir fini, mais cette fois-ci, j'ai passé au moins 20 minutes à regarder mon livre, sans rien faire.

Il avait beau faire plus de 400 pages, c'était beaucoup trop court.

(Et c'est aussi avec ce roman que j'ai battu mon record de pages lues sans m'arrêter)



Il y a juste le style d'écriture que j'ai moyennement aimé, mais ça n'a pas gâché ma lecture.



Bref, j'ai vraiment été touchée par ce livre, et je le recommande énormément.

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