Citations de Adrian J. Walker (29)
Travail. Rien à voir avec rester à la maison toute la journée à allaiter un nouveau-né et à s’occuper d’une fillette de deux ans.
Nous sommes des idiots. Des créatures vivant dans le déni, qui ont appris à ne pas avoir peur de ce qu’il y a dans leurs placards. Avant de nous mettre à crier, il faut que nous voyions le monstre dans la pièce.
Les médias sociaux, ça n’a jamais été mon truc (tous ces appels à aimer ceci, partager cela, validez-moi, moquez-vous de moi, soutenez-moi, actualisez tel truc, mettez à jour tel autre – tout cela m’insupportais), donc je ne maîtrise pas bien les détails, mais un an environ avant que ça n’arrive, les Veilleurs ont annoncé sur Twitter qu’ils avaient repéré quelque chose de bizarre, quelque chose qui n’aurait pas dû être là.
La vérité, c’est que j’étais fatigué de tout ça. J’étais fatigué du vacarme et des vociférations d’un monde qui avait de moins en moins de sens et d’une vie qui m’avait mené exactement là où elle l’avait voulu. La vérité, c’est que la fin du monde, du moins pour moi, est venue comme un soulagement.
Tu vois? a-t-il poursuivi. Il n'y a un dedans et un dehors que si l'on ferme les portes.
J’étais ivre. Je me suis endormi avant d’avoir pu prévenir ma femme. Mon fils m’a réveillé, sinon nous serions tous morts. Parmi les provisions que j’ai empilées à la hâte dans une caisse en plastique figurait une bouteille de vinaigre balsamique à moitié vide. J’ai repéré les tuyaux dans la cave, mais je ne savais pas si c’était des conduites d’eau ou de gaz car j’ignorais comment fonctionnait la maison. A un moment j’ai pensé que se serait peut-être plus facile s’ils étaient remplis de gaz …
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On se massacrait les uns les autres parce qu'on mourrait de faim en permanence et qu'on était terrorisé. Au cours des deux derniers siècles, nous avons mûri, nous avons compris des choses, construit des systèmes et des infrastructures qui nous ont apporté le bonheur et la santé. [...] On n'est pas censé vivre dans la boue, Ed. On n'est pas fait pour ça.
Rester immobile ou se mettre en mouvement. On choisit la meilleure option. Puis on répète ce choix cent mille fois de suite.[...] La vie ça n'est rien d'autre. [...] Cent mille décisions, simplement, et à chaque fois , prendre la bonne. Vous n'avez pas besoin de penser à la distance ou à la destination ou au chemin déjà parcouru ou à celui qui reste à parcourir. Vous avez juste besoin de penser à ce qu'il y a devant vous , et à comment vous allez faire pour le laisser derrière vous.
On ne court pas cinquante kilomètres, on court une foulée un grand nombre de fois.