Adrien Albert

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la petite Lulu.

Sa grande sœur lui demande ce

qui lui ferait plaisir comme cadeau.

Pas une seconde d'hésitation

ce sera un tour en train fantôme.

Le scénario est adapté aux petits bouts

qui veulent avoir un petit peu la frousse mais pas trop.

Le dessin et les couleurs multicolores flashent pour moi

qui adore comme eux les fantômes... boooo

et les gros monstres vilains et affreux

sortis de l'imagination d'Adrien Albert.

Le train fantôme, aglaga, même pas peur !

Je suis bon pour une autre lecture...

Quand Mona veut passer le weekend avec son père, c'est simple, elle part le rejoindre... sur la Lune!

Hop, on met la combinaison de cosmonaute, un siège propulseur nous envoie dans la capsule, la fusée décolle, au revoir maman! Maman qui, d'ailleurs, a pris soin d'attacher la fusée à une corde pour qu'elle revienne une fois qu'elle aura largué vaisseau et capsule hors de l'atmosphère terrestre! Dans sa capsule, Mona boit son lait à la fraise en appesanteur, elle s'éclate. Enfin, la capsule alunit, papa est là et l'amène avec lui dans la station spatiale, où, bien sûr... ils font de la pâte à modeler et regardent des dessins animés ensemble!

Les dessins sont très fins et réalistes, ce qui donne une véritable impression de vraisemblance (il faudra sans doute que je rétablisse les faits un de ces quatre auprès de ma fille de cinq ans!), et le livre est à la fois magique pour l'enfant et drôle pour le parent qui le lit. Finalement, c'est une histoire toute simple d'un voyage pas banal!

Mon fils adore le dessin animé Simon sur Netflix (et moi aussi d'ailleurs) alors je me suis dis que ce livre serait un continuation.



On retrouve donc ici un lapin blanc dans des nouvelles aventures. Il nous emmène cette fois-ci visiter l'Antarctique et l'on découvre la vie des scientifiques qui y séjournent. "Ce soir, Simon n'arrive pas à s'endormir.

C'est parce qu'il rentre tout juste d'un grand voyage en Antarctique. Il n'arrête pas d'y penser...

C'était vraiment un très grand voyage !"



C'est plus un documentaire qu'une véritable histoire, une exploration pour l'enfant qui découvre un endroit unique. Par contre, cet album s'adresse deja à des enfants assez grands, car il y a beaucoup de vocabulaire nouveau et il est important d'accompagner l'enfant dans sa lecture. Ce n'est vraiment pas le genre de livre à confier à un enfant seul, au risque qu'il ne comprenne pas vraiment l'histoire.



L'album est sinon vraiment sympa, j'ai beaucoup aimé les dessins qui nous font voyager dans le grand froid. Simon est toujours aussi intrépide et curieux et c'est toujours un plaisir d’être à ses cotés.
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Claude est un squelette vert, c’est l’ami de Morino, un taurillon qui vit dans une caravane sur la plage. Le premier tome racontait la genèse d’une amitié, c’était une lecture rafraîchissante, tendre et loufoque. Ce deuxième tome est encore plus déluré, sans doute moins rafraîchissant, disons jouant moins sur la tendresse et les émotions, mais par contre, bien plus drôle, franchement hilarant, burlesques, rocambolesques, avec de l’humour à plusieurs niveaux, des délires fantastiques, oniriques et parfois au contraire, totalement triviaux : passer d’un camp nudiste au monde de l’au delà dans une publication jeunesse, c’est culotté ! Avec un squelette en plus de ça ! Le dessin paraît très simple, presque grossier, et par moment, il part dans des délires psychédéliques. J’ai adoré, c’est totalement fou, totalement déjanté.

Mazette, un nouvel album avec mamie Georges dedans !

Mamie Georges c'est la grand-mère de Chouchou. Elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et ça se voit quand elle est colère !

C'est très drôle, ça fait rire les petits et les grands et c'est bien joliment dessiné, avec de belles couleurs !

Vivement le prochain album (dans pas trop longtemps, les enfants ça pousse vite ;-) )

Les trois frères Gazzi sont de parfaits imbéciles. Ils s’ennuient, ils aimeraient tant s’amuser, mais pour cela il faut des sous. N’ayant ni imagination, ni courage, ils élaborent l’idée d’un cambriolage. Là non plus ils ne sont pas doués…



Heureusement une petite fille nommée Zélie, qui ne manque ni d’imagination, ni de zèle, les amène tout doucement vers une solution beaucoup plus intelligente. Il faut dire que ces grands idiots ne sont pas difficiles à manipuler. Ils sont plutôt inoffensifs.



Une histoire drôle, en décalage avec la réalité. Elle semble tout droit sortie de l’imagination d’un enfant, qui voudrait faire comprendre aux adultes comment s’y prendre pour résoudre un problème. Rien n’est compliqué.



On peut faire dévier la route de quelqu’un qui s’est égaré. Un voleur peut devenir un couturier. Zélie a su découvrir, toute seule, le potentiel de ces garçons un peu niais. Les frères Gazzi avaient juste besoin d’aide et d’attention.

Les poulets de « Chicken Run » n’ont qu’à bien se tenir, car voici Rébecca, Coquette et Suzie qui débarquent ! L’histoire se place en 1930, dans un poulailler d’Oklahoma, où un coq sème la terreur ! Entouré par son harem de favorites, il fait peur, humilie celles qui ne sont pas à leur place et attaque celles qui ne filent pas droit ! En tant que seul mâle, ce tyran prétentieux et violent fait sa loi. La concurrence ne lui fait pas peur : deux coups de bec et c’est plié ! Or, nous trois poulettes n’en peuvent plus et décident de filer à l’anglaise au beau milieu de la nuit. Hélas, leur fuite n’est pas facile, puisque le temps s’en mêle et le danger rôde… Les péripéties s’enchaînent alors à toute allure. Action, prises de bec et petites frayeurs ponctuent l’intrigue. On a là un roman simple, assez drôle et efficace. Certes, la conclusion est facile à deviner, il n’empêche que cela plaira sans doute pour les petits lecteurs cherchant un livre court, rigolo et facile à lire.



Ce qui m’a le plus convaincue, c’est la mise en page ainsi que les illustrations. Les auteurs ont opté pour mettre des bulles de BD pour les dialogues, tandis que le texte habituel est employé pour la narration. On a donc un hybride bande dessinée/roman ! Ce genre fonctionne toujours très bien avec mes petits lecteurs et je suis certaine que celui-ci ne fera pas exception, en particulier avec les CE1. Quant aux dessins, ils sont amusants, expressifs et colorés. On en trouve à chaque double page, voire même parfois davantage, ce qui facilite la lecture.



Cette première lecture, qui aborde la thématique de la liberté et de l’égalité, est pleine d’humour et de suspense. Certes, elle est vraiment très courte, mais ce n’est pas trop grave, car le vocabulaire est assez riche et les jeux de mots ne manquent pas…


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Le dessin est simple, limité au minimum. Claude, le jeune taureau qui part en vacances avec sa caravane, réveille par accident un squelette tout vert. C’est un récit naïf, sur l’amitié, une amitié forcé au départ qui va devenir sincère, les péripéties sont rocambolesques, absurdes, et touchantes. Un petit moment de fraîcheur, simple et amusant.

Simon veut profiter du week-end pour rendre visite à son grand-frère. Hélas, pas de train ce soir pour aller de l’autre côté de la montagne. Plutôt que d’attendre le train du lendemain matin, Simon décide de faire le chemin à pied. « Ça fera une bonne promenade, et surtout une belle surprise pour son frère. » Simon arrivera-t-il avant le train du matin pour surprendre son frère ?



Voilà une histoire assez cocasse. Simon et son frère sont les seuls animaux de cette histoire, les autres personnages étant des humains très ordinaires. Mais aucun ne s’étonne de voir un petit lapin courir comme un dératé avec une gibecière sur le dos. Rien d’étonnant non plus à ce que Simon travaille dans une fabrique de marteaux ou que son grand-frère ait des amis hippies qui conduisent une camionnette rouge. Cet album propose toutefois une histoire très touchante : moi aussi, pour voir mon frère, je pourrais en faire des kilomètres !

L'agréable surprise que voilà ! Je reconnais qu'en lisant le résumé où l'on parle d'un taureau faisant pipi sur un squelette et en observant la couverture, je n'étais pas très tentée par cette bande dessinée… Heureusement, je ne me suis pas laissé guider par mes jugements hâtifs. J'ai mis de côté mes goûts, notamment avec le coup de crayon qui ne me plaisait pas trop… Et je ne l'ai pas regretté ! Cette BD est en fait rigolote, atypique et décalée. C'est vraiment l'humour et l'ambiance absurde qui ont fait que j'ai passé un bon moment !



L'auteur propose une histoire originale qui débute aux côtés de Morino, un taureau vivant dans une caravane le temps des vacances. Un soir, il va réveiller Claude, un squelette tout vert avec une bonne bouille. Gentil et surtout très curieux, Claude va révéler à Morino qu'il est contraint de le coller à cause d'une malédiction. Cette dernière le force à rester à moins d'un mètre de celui qui l'a tiré de son sommeil… Autant dire que le pauvre bovin n'a plus aucune liberté ! Ce pot de colle verdâtre est toujours derrière lui, à poser des questions et à vouloir tout tester. La cohabitation est difficile, mais assez fun pour le lecteur. J'ai pris plaisir à suivre ce revenant découvrir le monde, faire des expériences et toucher à tout. Les adultes devineront aisément son secret néanmoins, les jeunes lecteurs seront sans doute étonnés par le dénouement.



L'aventure est divisée en plusieurs chapitres qui correspondent surtout à des lieux où va débarquer le tandem : les montagnes arides, la mer, le rocher et la plage. Il est rare que les planches soient surchargées de texte ou de cases. On va à l'essentiel, ce qui rend la lecture fluide. D'ailleurs, au fil des péripéties, mon sourire n'a cessé de s'élargir. Certains gags, jeux de mots ou situations sont très drôles ! On ne s'attend pas à ce que ce road-trip soit aussi mouvementé pour le duo ! Une fois la bande dessinée terminée, on en voudrait même davantage… Nul doute que l'auteur pourrait se lancer dans une petite série et avoir du succès.



J'aime les ouvrages où je prends du plaisir alors que je ne pensais pas en avoir ! Même si le coup de crayon est simple, avec peu de jeux d'ombres et de lumière et avec un aplat de couleurs, j'ai fini par m'y faire. Cette BD cocasse pleine d'humour, de surprise et de tendresse saura certainement ravir petits et grands lecteurs !
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Christian Oster sait manier la plume, il le démontre une nouvelle fois avec l’histoire du prince Prudent. Celui-ci a un gros problème : il est trop prudent, justement. Avec lui tout devient compliqué. Notamment trouver une fiancée. Toutes les candidates échouent aux tests qu’il leur impose. Jusqu’au jour où se présente la prince Prudence. De bon augure, se dit le prince Prudent. Hélas la princesse Prudence porte mal son nom justement : distraite, légère, insouciante. Or voilà qu’elle se fait enlever par un ogre ! Le prince Prudent se doit de la secourir, en prenant toutes les précautions pour une telle expédition. Et malgré sa prudence, il va se montrer vaillant…

Une histoire agréable et loufoque, avec beaucoup d’humour jouant sur les attitudes excessives et contraires des deux personnages principaux.

J’ose penser imprudemment que peut-être, il est sans doute possible que cette histoire plaira éventuellement aux enfants.

Cousa de Adrien Albert est un très joli album jeunesse, emprunt de sensibilité.

Cousa est une toute petite fille. C'est le premier jour des vacances chez sa grand-mère et elle s'ennuie. Les garçons refusent qu'elle joue avec eux. Le chat ne veut pas jouer non plus, et grand-mère fait la sieste ! Cousa va dans le jardin, sort par un petit trou et va vers la rivière. Surprise... Un ours approche ! Il pêche près d'elle, il la renifle mais l'enfant ne bouge pas. Il part, et elle retourne tranquillement chez sa grand-mère où elle ne racontera pas sa journée, de peur qu'on ne la croit pas.

Cousa est une petite fille adorable, très douce, qu'on a envie de sortir du livre et de câliner ! Les illustrations sont très jolies, les textes simples à comprendre. L'ensemble donne un bel album jeunesse que j'ai pris plaisir à offrir.

Je mets un grand cinq étoiles à cette petite Cousa, très attachante et qui plaira aux enfant... et à leurs parents ;)

Voici un album assez surprenant alliant une intrigue un peu farfelue à des illustrations plutôt hétéroclites dans leur forme.

Si cette entrée en matière peu paraître positive lorsque l'on aime sortir des sentiers battus, comme moi, ces mots me sont pourtant venus pour décrire le sentiment négatif ressenti à la fin de ma lecture.



J'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop ou pas assez, ne s'envolant pas totalement dans l'imaginaire, ni ancré totalement dans la vraisemblance. Je n'ai pas non plus apprécié le souhait de la maîtresse de domestiquer l'élan qui vient en aide à Henri, celui-ci mettant tout en oeuvre pour ne pas arriver en retard à l'école.



Du côté des illustrations, je n'apprécie pas du tout celles qui sont créées par ordinateur, par aplats de couleurs. Je les trouve très impersonnelles, sans vie, sans rugosité.



Par contre, j'ai aimé l'alternance de forme : images séquentielles à bulles type BD suivies d'illustrations pleine page puis de vignettes documentaires. J'ai d'ailleurs adoré cette double page grâce à laquelle le lecteur apprend à reconnaître quelques espèces d'oiseaux.



Une petite déception donc que cet album, qu'une forme innovante n'aura pas réussi à enrayer.

Cet album présente avec merveille et simplicité les émotions de la fête foraine et plus particulièrement du train fantôme. Page après page ont rencontré le squelette, les bruitages inquiétants et le monstre à grande bouche pour une arrivée sans souffle au bout de l'attraction.

Simon est un petit lapin qui travaille dans une usine de marteau - c'est lui qui en peint la queue en rouge - et quand c'est l'heure de partir en week end, il est content, car avec son argent, il va pouvoir aller voir son grand frère qui habite derrière la montagne, et qu'il ne voit pas souvent. Malheureusement le train est annulé... On suit alors Simon dans sa décision de franchir la montagne à pied.



Simon évolue dans un décor réaliste, et on y croit. Avec lui, on a peur de ce tunnel tout noir et on s'arrête contempler quelques instants le ciel étoilé avant de repartir.

C'est une petite histoire toute simple et doucement empreinte d'une touche de mélancolie et de solitude, mais heureusement Simon n'est pas seul.

Je trouve que c'est un joli livre, mes enfants aiment l'écouter et le regarder.

Ce petit roman se laisse lire. Très court, les aventures du prince Prudent font sourire.

Mais c'est tout pour moi. Je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à ce petit livre. La princesse m'a paru transparente, le méchant transparent, le prince transparent. Bref ce livre ne va pas marquer ma mémoire bien longtemps.

Sam et ses amis s'ennuient un peu sur leur île du lac Victoria, Ukerewe. Alors quand un nouvel élève arrive dans leur classe, et qu'ils apprennent que son père est un grand commissaire venu du Sénégal, ils décident de mener l'enquête pour connaître les raisons de sa venue. S'ils pouvaient au passage récolter un peu d'argent pour leurs projets musicaux, ce ne serait pas de refus…



Un roman original, où les personnages sont attachants et l'enquête intéressante, tout en permettant de s'immerger dans cette île africaine dont j'ignorais jusque là l'existence. Cependant, j'ai été assez surprise car l'intrigue me paraît assez complexe et me semble plus adaptée à un public de 12, 14 ans que 9, 11 ans comme le suggère la couverture enfantine, mais je me trompe peut-être... Plutôt pour de bons lecteurs en tout cas.

A travers ce récit métaphorique subtilement construit, Adrien Albert nous propose une vision idéale de la séparation, ou règne bonne humeur et respect.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

J'aime bien quand la collection Mouche fait un mix entre bandes dessinées et petits romans. Cela donne une lecture plaisir pour les plus réfractaires.

Trois frères pas très futés, une petite fille pas du tout intimidée et de la débrouille donnent une histoire marrante, pas sérieuse et dont la morale est sauve.

"C'est ainsi que les trois frères Gazzi renoncèrent au crime..."

Coloré, expressif, joyeux..

Vous vous rappelez "Chantier Chouchou debout"?

C'était drôle, tonique et d'une fantaisie disproportionnée.

Nous faisions la connaissance d'une drôle de Mamie qui ne fait rien comme les autres.

Pouvait-il en exister deux exemplaires dans le monde ?

Le nouvel album y répondra.

Après une séance de ménage de fond en comble tout en accueillant sa petite-fille adorée surnommée Chouchou- et en passant toute sa maison littéralement à la machine à laver - , Mamie Georges débarque cette fois chez la maman de Chouchou (sa fille) pour souhaiter un joyeux anniversaire à sa Chouchou d'amour.



Comment ce peut-il qu'à chaque fois l'anecdote se transforme en épisode musclée d'aventure avec Mamie Georges?

Les jeunes lecteurs riaient déja de l'énorme version du ménage, mais alors là, avec le simple trajet en train de Mamie et sa simple tentative d'aller acheter des friandises dans le wagon restaurant, cela va déraper évidemment et Mamie Georges assistera à l'odieux cambriolage des délices "Choco Train" juste sous ses yeux de clown (oui, Mamie Georges vient à un goûter déguisé).

C'est encore énorme et irrésistible, Mamie Georges se transformant en "Vin Diesel" (ou Bruce Willis, Jason Statham, Keanu Reeves, selon vos références d'acteurs de films d'action face à des terroristes en pleine fête, marché de noël ou dans un train familial).



On se régale sur les illustrations, sur la drôlerie et le caractère musclée de Mamie Georges peu commode et pourtant très attachée à sa Chouchou.

C'est le duel entre le singe voleur de Choco Train et le clown sur les toits du train et plus encore.

On a aimé.