Citations de Agathe Colombier-Hochberg (149)
Le temps de trouver en toi ce que la vie ne te donnera pas. Ou qu'elle te reprendra. Le temps de te retrouver.
J'aimerais pouvoir me dire que je ne suis pas venue au monde uniquement pour répéter les mêmes erreurs. Je me demande ce que serait ma vie aujourd'hui si seulement j'avais posé les bonnes questions aux bonnes personnes. Si j'avais osé risquer la vérité. J'étais trop occupée à me fabriquer des limites.
Parfois j'ai l'impression que la peur est le seul sentiment qui me soit familier. Le seul qui m'accompagne avec une telle fidélité.
Aujourd'hui, j'aimerais parler des réactions des autres. Parce-que vous savez, pendant longtemps, c'est ce qui m'a fait le plus souffrir.
Ne jamais exploser quel que soit le degré de frustration. Savoir se consumer seule, jusqu'à totale désagrégation.
Ma raison me sert d'armure, un bouclier qui me donne l'impression d'être préservée contre les mauvaises surprises de la vie.
C'est un drôle de truc, la maternité : on passe deux ans à leur apprendre à marcher et parler. Et les seize années suivantes à leur dire de s'asseoir et de se taire.
un jour, il a donné à ma mère un article sur les vitamines conseillées pour les personnes du troisième âge en lui disant que ça la concernait.
Il croyait bien faire ! Elle a pris l'article, l'a remercié poliment et, le lendemain, elle est venue lui offrir L'idiot de Dostoievski et une bouteille d'Egoïste, de Chanel. Elle a laissé un petit mot en reprenant son expression :"Ca vous concerne !"
Tu sais ce qu'il m'a dit, hier ? "Depuis que je suis marié, je sais ce que c'est que le bonheur : c'était avant !"
Si je reste sur la route que j'ai choisie, aucun début ne m'attend
C'est comme mes rencards : quand j'y vais maintenant je passe la moitié du temps à me demander comment je vais te décrire la soirée.
P.S. Mon nom signifie « montagne blanche ». J'en conclus que:
a. : c'est normal que mon chemin soit plein d'obstacles;
b. : je devrais peut-être réessayer le ski;
c. : Je ne devrais jamais hésiter à commander un supplément Chantilly
Je réussis à sombrer en me demandant pourquoi il y a une lumière dans les frigos mais pas dans les congélateurs
A la table voisine, un couple très élégant feuillette une brochure BMW. Avec une infinie concentration, ils regardent les échantillons de couleurs proposés pour la carrosserie et le cuir. Ils ont l’air parfaitement posé, on sent qu’ils sont arrivés là où ils avaient prévu que la vie les mène. Je ne peux pas m’empêcher de nous projeter, Vincent et moi, à leur place dans quelques années et cette vision, loin de me plaire, me rebute. Je nous imagine, confortablement anesthésiés par notre bonne petite vie, locataires, devenus propriétaires. Enfin pas tout de suite, puisque Vincent veut attendre un peu afin de « s’endetter avec tranquillité ». Quelle sérénité ! Murmura Eléna en s’enfonçant dans son fauteuil.
"C'est un drôle de truc la maternité : on passe deux ans à leur apprendre à marcher et parler.
Et les seize années suivantes à leur dire de s'assoir et de se taire".
*L’idéal ce serait de pouvoir quitter ma femme maintenant , et de m’éclater pendant dix ans. Ensuite, quand je serai un peu rabougri et que plus personne ne voudra d’elle, on se remettra ensemble, et on finira paisiblement nos jours côte à côte.
*Au départ, l’amour, c’est l’immatériel, il y a une poudre magique qui crée le coup de foudre ; mais quand la poudre est consumée, il faut trouver autre chose pour continuer. L’attachement se renforce en fonction de ce qu’on a investi. Comme pour un bel objet.
*Il est sympathique, mais sa femme est une idiote qui passe son temps à montrer au monde entier combien ils sont riches. Elle est du genre à vouloir déménager dès que les cendriers sont pleins.
*Pour la plupart des femmes, la place de l’amoureux, c’est tout en haut ; quand on aime, on ne fout plus rien, on ne pense qu’à lui ; il est notre priorité absolue. Mais la plupart des hommes ne fonctionnent pas comme ça : même amoureux, ils ne changent pas leur vie pour nous. Ils sont très contents de nous avoir, mais ce n’est pas pour autant qu’ils modifient quoi que ce soit dans leurs petites habitudes.
Pendant le déjeunes, j'ai réussi à l'ignorer, ses parents n'ont rien remarqué. Ils étaient trop occpés à fêter sa promotion. Puis en rentrant dans la voiture, il m'a prus ma main. Je lui ai donné un doigt (mon majeur), en disant:
- C'est tout ce que tu mérites.
Il a éclaté de rire.