Agnès Ruiz

Mes connaissances en médecine me viennent du grand Aristote. Et aussi de l’extraordinaire Pédanius Dioscoride, spécialiste en botanique médicale !

On ne peut pas avoir tous les talents.

Il devrait être interdit de porter des lunettes de soleil quand on a un tel magnétisme dans le regard.

En plus, les vacances sont faites pour s’éclater, s’amuser à fond. Oublier ses soucis.

Chacun avait sa façon d’affronter le deuil. Sa femme voulait se murer dans son chagrin, se recroqueviller sur ce banc. Quant à lui, il refit face au prêtre qui offrait des paroles de réconfort dans son éloge au jeune défunt.

On croyait autrefois qu’une maison entourée de houx empêchait les mauvais esprits d’y entrer. Voici un bouquet protecteur, car, pour un couple, la prévoyance, c’est le gage de la durabilité.

Si tout le monde était toujours du même avis, la vie serait ennuyeuse, et surtout le progrès serait impossible

Le travail est une chose, ma vie familiale en est une autre et elle passe en premier !

Il faut d’abord affronter ses démons et demander pardon à ceux qu’on a mille fois trompés. Puis, même si vot’entourage fait preuve d’indulgence et de compréhension, il est impossible de réparer tout le mal qui a été fait

Le fait de nous revoir peut être perturbant pour tout le monde... Cela pourrait simplement réveiller de vieilles blessures... nous amener à pleurer sur notre vie manquée ensemble...

À cause de toi, nous n’avons plus rien à boire. Décidément, l’eau n’est pas une réussite. Tu vois, quand je te disais que tu n’étais pas une buveuse d’eau. Dis-moi plutôt où je trouverais une boisson plus digne de toi.

Sans crier gare, l'une de ses voix intérieurs, qui faisaient maintenant partie de son quotidien, s'exclama: "Tu parles d'une mère! Incapable d'avoir pour son fils le moindre geste tendre!". - Assez! Je ne veux plus vous entendre! explosa Alicia en plein milieu de la rue. Vous dites n'importe quoi. Ce n'est pas ma faute si les hommes m'ont rendue comme je suis. C'est moi qui ai vécu cette atrocité.

Tout comme pour Mady maintenant, il n'y avait plus l'ombre d'un doute dans l'esprit et dans le coeur de Sarah. Puis, la ressemblance physique était frappante.

Liz connaissait la situation de Mady, aussi, elle n'insistait pas quand elle savait son père dans les parages. Elle tentait toujours de la comprendre dans ses demi-phrases, dans ses silences. C'était devenu comme un code naturel entre elles deux

Elle ne comprenait parfois pas un traître mot de ce romani dont chacun usait volontiers. Elle observait les enfants, ils semblaient heureux à toujours courir en tous sens, libres, sans la supervision des adultes. Chacun avait sa besogne ou paressait en attendant que le clan se décide à repartir.

On ne sait jamais de quoi demain sera fait.

On ne devient pas quelqu’un d’autre en un claquement de doigts.

L’instinct d’Amandine lui dictait d’affronter les faits plutôt que d’attendre sans rien tenter.

Pour dire la vérité, Amandine n’avait jamais vu une personne au maquillage si saisissant. Ses yeux étaient cernés de courbes noires et des arabesques compliquées partaient du coin de l’œil pour atteindre ses tempes.
La bergère se rendit compte qu’elle était plus fascinée qu’inquiète. Elle était incapable de détacher le regard de ce visage captivant. Pourtant, elle savait que c’était très mal poli de dévisager une inconnue de la sorte. C’est avec un sourire timide qu’elle secoua négativement la tête.

Elle avait l’impression d’être un oiseau perché sur une branche, en train de vivre ces moments au lieu de seulement les entendre. Tout était plus grand que nature, avec son père. Sa mère se montrait toujours si joyeuse. Combien de fois n’avaient-ils pas dansé en formant une ronde improvisée, tous les trois, comme ça, juste pour le plaisir d’être ensemble ?