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Critiques de Aïda Asgharzadeh (7)
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Les poupées persanes

Après La Main de Leïla, Aïda Asgharzadeh nous plonge dans un conte persan, l’histoire d’amour de Bijan et Manijeh, couple mythique des légendes perses.



Elle nous raconte l’histoire d’une révolution, d’un peuple sacrifié et d’une jeunesse forte, combattante, ainsi qu’une merveilleuse histoire d’amour entre Bijan et Manijeh.



Nous les retrouvons en plein Iran des années 70. Derrière cette histoire, s’entremêlent les destins de quatre universitaires à l’arrivée au pouvoir du régime islamique.



Ce récit éclot au cours de la révolution iranienne pour finir au cœur de la France à l’an 2000, perdu au milieu des montagnes.



Cette histoire n’est point de l’ordre de l’imaginaire, c’est l’histoire de milliers de personnes, dont celle des parents de la dramaturge.Comment transmettre un tel récit aux générations futures ? Les Poupées Persanes, parle de l’histoire des parents d'Aïda Asgharzadeh qui ont fui le régime après la révolution de 1978



Il y a autant d’émotions en montrant la réalité que des doses d’humour. nécessaire pour aborder un tel sujet et cette flamboyante saga familiale qui joue avec les époques, résonne aujourd’hui d’autant plus fort encore, au regard des événements qui bouleversent l’actualité dans cette région du monde.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les vibrants

J'ai lu "Les vibrants" de Aïda Asgharzadeh après avoir vu la pièce jouée par la compagnie Teknaï au studio théâtre des Champs-Élysées à Paris, dans une mise en scène de Quentin Dufalt.

L'intrigue tourne autour du traumatisme que ressent d'un soldat nommé Eugène Fontel après avoir été défiguré par un éclat d'obus durant la première guerre mondiale. On assiste à la réhabilitation progressive de cet homme brisé qui se rattache à son amour pour une comédienne, Blanche Dufresne.

Mais c'est la très grande comédienne Sarah Bernhardt, elle-même estropiée et qui multipliait les visites dans les hôpitaux militaires, qui va lui permettre de réparer sa "gueule cassée" grâce au théâtre. Elle va l'aider à jouer Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand en portant un faux nez. Ce masque sera la preuve qu'on peut se relever de toute épreuve et qu'il est un vibrant, quelqu'un qui, bien que blessé, bien que vacillant, survit et est capable d'émouvoir les autres par son talent et pas par son état.

Même si j'ai beaucoup aimé le rôle de Sarah Bernhard, je n'ai pas été entièrement convaincue en raison du dénouement un peu trop idyllique. Mais c'est plutôt une belle histoire, née grâce à l'exposition "1917" du centre Pompidou de Metz, qui montrait les moulages de certaines gueules cassées et racontaient les opérations chirurgicales effectuées, qui a inspirée Aïda Asgharzadeh.





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Les poupées persanes

Yeki bood, yeki nabood, il était une fois (en Farsi) quatre amis•es, jeunes adultes dans l’Iran de la fin des années 70. Tout commence lorsque Bijan veut absolument que son ami Manoucher, musicien, rencontre Manijeh, future prof de maths, parce qu’il pense qu’il•elle se plairont à coup sûr…et parce que leurs prénoms font référence à l’une des histoires d’amour les plus célèbres de la littérature persane. Il avait vu juste !

Quelques temps plus tard, chez le jeune couple, il rencontrera Sepideh, avec qui il se marie. Deux couples, des convictions religieuses et politiques qui s’entremêlent face à un Iran en pleine répression, et qui va pousser les jeunes gens à vouloir agir…



Veille de l’an 2000, Avoriaz : Niloofar et Bahar traînent des pieds, leur mère les a obligées à partir au ski avec Jean-Farouk, son patron (pas très) secrètement amoureux d’elle, et son fils. Elles sont étudiantes, mais surtout très agacées par leur mère et ses fautes de français, qui pense notamment que « Quel connard » est un compliment depuis qu’elle a vu Le dîner de cons.



Deux récits, deux époques, deux pays, mais dont les liens vous seront dévoilés au fur et à mesure. Dans cette pièce de théâtre en partie autobiographique, la scénariste et actrice Aïda Asgharzadeh conjugue humour, noirceur, politique et préoccupations familiales avec réussite ! L’ensemble nous offre une histoire poignante, émouvante et douce-amère, qui amène jusqu’à nous toute les splendeurs de la culture persane en même temps que la monstruosité des régimes successifs en Iran. Le mélange des langues m’a particulièrement plu, tant il est fluide.



Si la pièce passe par chez vous, n’hésitez pas ! A défaut, plongez-vous dans le texte, qui vous fera tour à tour vous esclaffer ou retenir vos larmes.


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Le peuple de la nuit

Le peuple de la nuit est une la pièce de théâtre de Aïda Asgharzadeh écrite dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2012 et notamment mis en scène par Franck Berthier pour le Festival Off Avignon.



Le peuple de la nuit, c’est l’histoire du destin de 3 femmes parmi tant d’autres, 3 femmes déportées pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après les premiers jours confrontées à l’horreur du nazisme, Agathe, Jeanne et Esther vont tout faire pour résister à cet enfer, conserver leur identité et leur humanité.



J’ai toujours beaucoup aimé le théâtre ce qui m’a conduit à tenter ma chance pour le Mass Critique de Babelio sur cet ouvrage. Je ne connaissais pas du tout l’oeuvre avant de l’avoir entre les mains et je ne suis pas déçue de cette pièce qui est à la fois forte, touchante, troublante entre rires et larmes. On est projeté dans le quotidien de ses trois déportées sans pudeur tout en abordant la mort, le sacrifice et les relations humaines sans détours.



Une belle découverte pour un texte riche qui mérite très certainement de se voir sur scène. Un témoignage « historique » à faire passer entre toutes les mains. Merci à Babelio et à Riveneuve Editions pour ce partage !
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Le peuple de la nuit

Cette pièce de théâtre surprend à la lecture des premières pages tant le sujet apparait difficile à mettre en scène. Puis les dialogues emportent finalement le lecteur et le conduisent à suivre les personnages pris dans l'Histoire. Un sujet sensible délicatement abordé mais qui manque d'un peu de consistance
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Le peuple de la nuit

J'ai eu la chance de recevoir dans ma boîte aux lettres il y a quelque jours, Le peuple de la nuit, dans le cadre de la sélection Masse Critique.

J'ai été déjà très contente de voir qu'il s'agissait de théâtre, chose que je ne lis malheureusement pas assez souvent qu'il le faudrait.

L'histoire retrace le parcours de 3 déportées dans un camp de concentration nazi pendant l'occupation française. Parmi Jeanne, Agathe et Esther, une seule est juive, cependant elles se retrouvent toutes les trois au même endroit.

Dans cet endroit horrible où règnent la peur, la mort et les ordres allemands, les filles vont devoir apprendre à se serrer les coudes, à s'aider entre elles et à mettre de côté leur rancœur.

Petit à petit, elle vont réapprendre à rire, à avoir du courage, elle vont réapprendre à vivre tout simplement.

Très vite, arrive dans le camps un sentiment de rébellion. "notre pensée, ils ne peuvent pas l'avoir"!

Vont-elles s'en sortir?



Le peuple de la nuit est une pièce de théâtre assez courte qui se lit vraiment très vite. Elle est également simple, puisqu'il n'y a que 3 personnages. Cependant, elle nous rappelle cette époque tragique qu'est l'occupation allemande. Ici, on redécouvre cette histoire du point de vue des prisonnières.

Il n'y a pas besoin que le livre soit plus longs, on s'attache très vite aux filles qui ont toutes les trois leur propre histoire. Le style est simple, ce qui fait que la lecture est fluide et rapide.

Au final c'était une belle lecture.

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Le peuple de la nuit

Le Peuple de la Nuit suit le parcours de trois déportées d’horizons différents qui, chacune à leur niveau, vont mettre des cailloux dans le rouage de la machinerie nazie. Passé le choc des premiers jours, elles puisent au plus profond d’elles-mêmes la force de survivre. Du sabotage de grenades allemandes, aux recettes de cuisine qui ravivent la mémoire, ces femmes prisonnières d’une Histoire qui les dépasse vont permettre à la vie d’être plus forte que la haine.



Disponible en DVD : "Camp de Base Production"

Magnifiques actrices, magnifique mise en scène
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