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Critiques de Aidan Truhen (60)
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Allez tous vous faire foutre

Un.

Putain.

De.

Bon.

Bouquin !

Déroutant, étonnant, passionnant ! Un personnage incroyable qui nous perd dans les méandres de son esprit torturé!! Hâte de lire les autres roman de cet auteur au style inimitable. Au début cela surprend, puis on s'habitue très vite au style !
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Allez tous vous faire foutre



Si vous aimez l'auteur anonyme où le style de Quentin Tarantino vous allez apprécier lire ce livre où le temps passé avec Jack Price c’est que du bonheur pour les amateurs d’humour noir.

Une chasse à l'homme sans pitié où notre personnage principal va se débrouiller comme un chef pour déjouer ce complot infernal.

Dans ce thriller, il y a des moments chauds, des actions trashs mais aussi des bons moments de rigolade.

Ce type est complétement givré.

Il a un don pour le commerce mais aussi pour les relations publiques, généralement quand le danger arrive, il est toujours prêt à accueillir les bras chargés de gros calibres où de surprises de taille. Oui c'est à chaque page tournée des surprises explosives et des rencontres qui déchires.

Avec les femmes c’est pareil, il a un don pour se faire détester et ensuite des facilités pour mettre ses proies dans tous ses états, il est tellement unique et craquant.

N'ayez pas peur de vous imaginer dans ce film, car il y a des sacrés passages avec des têtes qui sautes et des faces qui se font exploser, c’est ça qui est bon.

Jack Price n'a pas peur du danger et grâce à son charme irrésistible, il sera toujours prêt à encaisser et à rendre double, chaque coup qu'il a ramassé.

Vengeance, humour et hémoglobine, un cocktail explosif pour une lecture jouissive et enthousiaste.

Hélas pour eux, les sept Démons vont devoir affronter le roi du vice et je vous laisse le soin de découvrir ce que réserve Jack à tous ces assassins sans pitié.

J’ai passé un agréable moment de détente et de délires en lisant ce livre déjanté, personnellement j’adore ce genre de thriller écrit par un auteur anonyme sous pseudo qui cache encore une surprise. Le mystère attire ma curiosité et quand j’ai vu ce roman à la librairie, j’ai surtout craqué pour la couverture que je trouve géniale et tape à l’œil.

C’est aussi un signe où un message à faire passer dans notre époque actuelle où le monde part souvent en vrille.

"Ne surtout pas lire dans les transports en commun."
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Allez tous vous faire foutre

Hello cher lecteur, toi qui ouvres ce livre, saches qu’il s’agit bien plus de quelques lignes noircies sur du papier. Tu t’apprêtes à pénétrer dans la tête de Jack Price. Qui ça dis-tu ? JACK PRICE : un homme d’affaire solitaire en costard cravate qui mène son entreprise à la baguette et en toute discrétion.

Un peu dans le bâtiment, un peu dans l’import-export et même dans l’épilation intégrale, être narco-trafiquant implique d’avoir plusieurs cordes à son arc et une certaine classe.

Un bel appart, des clients fidèles un flic dans la poche, des employés compétents et discrets, Jack est un mec heureux. Enfin du moins il l’était jusqu’à ce que sa voisine, une vieille bique maquillée comme un camion volé, se fasse violemment expédier ad patres. Ça ce n’est pas bon pour les affaires et ça contrarie Jack. Mais bon une petite contrariété ça se gère. Par contre quand Jack se fait exploser le pif par une bande de gorilles body buildés sa patience fait place à un tsunami. Exit le criminel en costard cravate. Lâchez les chevaux, bienvenue le psychopathe branché sur mode « je-buttes-tout-ce-qui-bouge-vous-m’emmerdez-et-allez-tous-vous-faire-foutre !

Je vous avais prévenu, dans la tête de Jack Price, c’est le bordel, mais à un point que tu n’imagines même pas cher lecteur.



Tout d’abord, c’est plein de gros mots : allergiques au langage fleuri, passez votre chemin ou vous risquez l’overdose.

Ensuite c’est complètement, totalement, résolument immoral : à ceux qui croient encore au code d’honneur des criminels ou aux gros durs au cœur tendre ce livre n’est pas pour vous non plus : ce n’est pas un conte fées on a dit !

Surtout c’est … crade. Scènes de crimes hallucinantes avec sang et fluides organiques en tous genre sur les murs et partout ailleurs et modes opérationnels euh… peu conventionnels. Donc lecteur si tu n’as pas le cœur bien accroché oublies ou reste prêt des toilettes.

Et puis c’est aussi légèrement décousu dans la tête de Jack. Les psychopathes sont durs à suivre pauvre lecteur, attends toi à être un peu paumé.



MAIS ! Si tu te laisses porter et que tu dépasses le 1er degré il se peut que tu ne sois pas si mal dans la tête de ce vieux Jack. Tu pourrais même être sensible à certains côtés de sa personnalité.

Son humour noir par exemple, les amateurs du genre vont s’éclater.

Il y a aussi son côté politiquement incorrect et « je fais voler en éclat le monde des Bisounours hypocrites ». Pour ceux qui aiment la provocation.

Sans oublier sa logique et son raisonnement impossibles à suivre. Eh oui cela a au moins l’avantage de te surprendre lecteur, jamais tu ne pourras deviner ce qui va suivre (ou alors je te conseille fortement quelques petites visites chez un psychiatre. Si si j’insiste.)

Et sa répartie alors ! Sans oublier son coté irrévérencieux. Il n’y a rien à attendre de Jack c’est un connard égoïste et parfois et bien c’est reposant de ne rien attendre des gens.



Et si tu ne le lis pas pour Jack ce livre peut être pourrais-tu tenter l’aventure pour les autres personnages : immoraux, complètement cintrés, imprévisibles, improbables et tous psychopathes évidemment.



Provocant et politiquement incorrect ce livre ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Pour moi ce fut un bon moment de détente, de rigolade et de « oh non il a pas osé ! Trop fort ! »



A toi de voir ami lecteur où sont tes limites, te voilà prévenu.



Ah oui petit bonus : les braves gens qui n’aiment pas que … et qui découvrent la couverture du livre et son titre te regarderont comme si tu étais un gros barbu tatoué avec des cicatrices partout et prêt à les braquer. Perso ce n’est pas souvent que ça m’arrive et ça m’a bien fait marrer !
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Allez tous vous faire foutre

La couverture, j’ai quand même collé un cœur rose sur la tête de mort. C’est d’ailleurs le conseil que donne Aidan Truhen, pseudonyme d’un écrivain anglais connu : « le mieux, c’est de le glisser dans un autre livre, avec des fleurs sur la couverture. Comme ça, quand vous rirez personne ne se fera une piètre opinion de l’état de votre âme. »



Nous sommes aimablement prévenus, ce n’est pas un polar pour grand mères, pour mamies en colère qui vous en font baver si un chien est estropié, elles qui n’ont littéralement rien d’autre à foutre.



Moralement répréhensible, et très drôle par l’emploi d’un vocabulaire à la Giordano pour parler de crimes et de drogue. Un certain ton ingénu constate par exemple que « en cette époque éclairée, nous n’avons pas tout à fait réglé la question du racisme dans le monde et les policiers blancs aiment encore souvent avoir l’occasion de faire chier les personnes noires ou basanées. »



Répréhensible, et apparemment innocent : il n’est plus question de bien et de mal, le héros, Jack Price, bon, anti héros si vous préférez, enfin le narrateur est un dealer de cocaïne à haut niveau. Une autre association vient contrarier ses plans, il tue ou veut tuer toute la bande. En réalité, l’histoire importe peu, ce qui est drôle ce sont les commentaires, style je cherche un accord entre nos deux intérêts, car il en va de mon évolution de carrière, bing, je tue.



Avant de tirer il se fait tirer dessus par des professionnels qui se sont introduits « par erreur »chez lui. Bien sûr il désapprouve et essaie de faire partager sa désapprobation générale. Car, lui, il a beau être un dealeur de cocaïne, ce n’est pas son tao les manières précipitées, voire grossières des tueurs. Pas du tout, car il préfère la négociation, en homme raisonnable il se satisfait de la justice réparatrice …mais pas toujours facile. Le déplorable dans l’affaire, c’est le manque de communication. « C’est comme si ils ne voyaient pas que j’ai un point de vue légitime et que celui-ci doit être pris en compte dans nos discussions pour que nous puissions passer outre ce mauvais moment et avancer ensemble dans une harmonie nouvelle ».

Il est réglo, le Jack, il donne le choix à son adversaire, pour qu’il n’y ait pas de désaccords éphémères mais regrettables. Mais, bing.



Il deale et a ses propres moyens, basés sur le non intérêt que tout le monde a sur le monde qui l’entoure. Si tu paies, le portier ne demande pas ce qu’il y a dans le lourd carton, et le pourboire signifie vas te faire foutre. Qu’est ce qu’il y a dans le carton ? Rien à branler.

Basé aussi sur le cryptage des données, le brouillage de ses téléphones, le secret de ses investissements ( pas de cash, pas de bitcoin, pas de kugerrand non plus. Pas d’argent, en fait)



Tout à fait non-recommandable, immoral, se moquant de choses aussi nobles que l’honneur, l’amitié, le mouvement hippie, le développement personnel, vraiment iconoclaste, et à la fois, par la manière de raconter, complètement candide et apparemment dans son bon droit, celui de continuer à vivre parmi d’autres hyènes que lui, et d’essayer grâce à son extrême intelligence de non seulement gagner, mais de les exterminer(gentiment, hein, la violence, c’est pas son truc, il l’a déjà dit) Jack nous balade dans une histoire sans grande finalité, sauf ses commentaires.



Un autre dealer a été condamné pour, en plus, avoir couché avec une groupie qui n’a en fait que dix sept ans. « Je suis choqué, dit Jack, je vous le dis choqué de découvrir que des gamines de dix sept ans se tapent des musiciens de rock. Nous devons mettre un terme à cette folie ou notre société disparaitra dans un feu nucléaire car comme nous le savons c’est à ça que mène inévitablement l’orgasme féminin adolescent.»



Et puis, il y a les riches, quand on dit riches, oh, ceux qui s’ennuient, quel pays vais je acheter se demandent-ils ? et qui se heurtent à des complotistes écolos antiaméricains , qui ont le culot de s’opposer à ce qu’une de leurs compagnies d’énergie fossile brûle quelques villages perdus au fond du Venezuela.



Le monde, selon Jack, ce sont les lanceurs d’alerte qui se cachent des sociétés, les sociétés qui se cachent des impôts, les politiciens qui se cachent de la presse et les journalistes qui se cachent des dictateurs et des flics, pas les bouffeurs de donuts à la papa, ceux qui comptent passer aux infos le soir.

Bref, ce n’est vraiment pas un polar pour votre grand-mère mais pour moi qui suis grand-mère, oui, grande lecture.

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Allez tous vous faire foutre

Le style est compact, il faut s'accrocher pour suivre l'histoire, d'autant plus que le personnage principal est complètement déjanté. C'est saignant, violent et jubilatoire ...
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Allez tous vous faire foutre

Voilà un roman déroutant ! Écrit à la première personne, on y découvre le monologue de Jack Price, un criminel bien organisé, dont la routine va être mise à mal par le meurtre de sa voisine. On suivra sa quête du coupable, qui l'entraînera dans un ballade sanglante. Roman intéressant essentiellement par son style, le fond ne me laissera pas un souvenir impérissable. La forme, en revanche, est un bijou d'originalité. On y accrochera ou non. J'ai pour ma part bien aimé Price, de ses allures de psychopathe à son humour douteux, de ses digressions à ses attaques physiques et verbales. Il m'a fait passé un bon moment, dans ce roman parfaitement rythmé, à la violence survitaminée.
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Allez tous vous faire foutre

Voilà un livre qui sort des sentiers battus et bien déjanté que je vous propose de découvrir.

Déjanté par sa forme, par son histoire, comme sa couverture l'annonce, c'est un beau doigt d'honneur à toutes les règles de bienséance, de littérature et de décence que vous avez l'habitude de trouver dans un thriller dit classique.



Le héros ici s'appelle Jack Price, un dealer charismatique qui gère son business d'une main de maitre, qui nous régale de son ton caustique et sarcastique sur le monde qui l'entoure et les gens qu'il côtoie, ce qui en fait un personnage complètement barje et sans filtre.



Ce qui explique pourquoi le roman n'est pas structuré comme le pourrait être un roman classique avec sa ponctuation, ses chapitres, etc... C'est présenté comme un premier jet, la mise en page ressemble au brouillon tout droit sorti de l'esprit de Jack.



Dans ce livre, vous allez suivre les péripéties de ce personnage, les tribulations de cet ancien commercial de café, sa cavale dans la ville, son parcours chaotique pour arriver à décrocher des emmerdes.



C'est simple : avec ce genre de roman, ça passe ou ça casse. Pas de demi mesure, c'est le bordel autant dans le contenu de l'histoire que dans la narration.

Ce n'est pas un mauvais livre, loin de là. C'est juste un livre un peu "spécial", brut de décoffrage et totalement second degré.



Entre vengeance, humour noir et hémoglobine, vous avez le choix : Soit un cocktail explosif qui vous pétera au visage dès les premières pages ou bien… Allez tous vous faire foutre !


Lien : http://lecturechronique2.com/
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Allez tous vous faire foutre

Pfff....j'ai du m'accrocher pour ne pas laisser tomber au bout de quelques pages, surtout que j'avais choisi ce roman pour m'aider à entrer dans le sommeil. Très mauvais choix, quand il faut relire chaque phrase à deux reprises parce qu'on a perdu le fil tellement elles sont longues et sans ponctuation. Mais bon, une fois qu'une intrigue s'est amorcée, c'était plus fort que moi, il fallait que j'en aie le fin mot. Une fois rôdée au style foutraque de l'auteur, j'ai un peu plus apprécié son humour grinçant et son personnage central déjanté. A partir du coup de la pastèque, j'ai même ri un peu en me demandant ce qu'il allait inventer comme coup tordu pour le suivant sur la liste (ceux qui ont lu comprendront). Jack Price n'est pas sympa, son esprit est complètement tordu, mais il a quand même l'art et la manière de faire passer ses "mauvaises actions" pour des actes nécessaires à sa survie, ce qui fait que le lecteur en arrive (presque) à compatir.

Hormis le style de la narration auquel je n'ai vraiment pas adhéré, j'ai trouvé que l'intrigue manquait d'épaisseur, et que les "horreurs" promises dans le résumé n'étaient pas vraiment à la hauteur, peut-être parce que j'ai lu bien pire récemment. Avec deux étoiles et demie, je me trouve assez généreuse.

Au fait, quelqu'un a-t-il trouvé l'identité de l'auteur ? Selon mes recherches, ce serait le fils d'un maître du roman d'espionnage...pas circulaire !
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Allez tous vous faire foutre

Allez tous vous faire foutre... Mais non, ce n'est pas à vous que je parle, vous, je vous aime bien.



Mais combien de fois n'a-t-on pas proféré cette phrase en la hurlant ou en la susurrant doucement, dans ses dents, pour ne pas que les principaux concernés l'entendent ?



J'avoue que même parfois, je la rend encore plus trash et que je souhaite que les autres aillent se faire... enfin, vous voyez quoi !



Anybref, ici, on peut dire que le 4ème de couverture ne ment pas : ce roman n'est pas pour votre gentille mamy, sauf si c'est mamie Luger...



Il est vrai que lire ce roman dans le métro peut générer des airs interrogateurs, réprobateurs ou des sourires sur les faces des gens assis face à vous à cause du titre et de la photo de couverture (qui confirme le tout et est même compréhensible pour tout qui posera ses yeux dessus).



Mais moi, une couverture aussi explicite et un titre aussi attirant, je ne pouvais que demander à Sonatine, via la plate-forme NetGalley, à le découvrir. Et ils ont accepté, pour mon plus grand plaisir. Merci à eux.



Jack Price, le personnage principal, est cynique à mourir, caustique, sarcastique, c'est un salaud de dealer et pourtant, bizarrement, on s'attache très vite à lui et on suit avec plaisir ses péripéties, ses réflexions sur le monde, son business dans le monde de la blanche, avec un sourire béat affiché sur notre petite gueule de lecteur comblé.



Bon, je vais tout de même mettre en garde les lecteurs qui aiment les romans structurés car ils risquent de tiquer devant la manière dont il est écrit...



Comment dire ? C'est un peu comme si l'auteur/narrateur avait oublié de soigner sa mise en page et sa manière d'écrire, confiant le tout à l'éditeur qui aurait oublié de corriger la manière dont le personnage principal (et les autres) s'expriment.



J'avoue que moi qui voue un culte immodéré aux virgules, aux tirets cadratins ainsi qu'aux guillemets, j'en ai été pour mes frais, ceux-ci étant les grands absents de ce roman.



Habituellement, chez moi, ce genre de présentation, ça ne passe pas (ou difficilement) car je trouve que ça brouillonne le texte et il faut que je m'accroche pour progresser dans la lecture.



Mais ici, passé les premiers étonnements, j'ai poursuivi ma lecture sans soucis et sans faire valser le roman dans la pièce tant cette mise en page lui allait comme un gant.



L'effet addictif du Jack Price, sans doute, qui agit comme une sorte de vaseline et fait passer le tout sans anicroche.



Par contre, évitez de décrocher lors d'un dialogue car vous risqueriez de ne plus savoir qui dit quoi, mais pas de panique, une petite remontée dans la page vous remettra sur les rails et vous pourrez filer à toute berzingue.



En tout cas, le récit était jouissif, déjanté, brut de décoffrage, couillu mais épilé à la cire chaude (seuls les lecteurs du roman comprendront) et bourré d'action, de situations burlesques, à la limite de l'infaisabilité, mais il ne faut pas lire ce roman pour son côté réaliste, sinon vous risquez de ne pas y trouver votre compte et de vous demander dans quel monde de taré vous avez chu.



Conseil d'ami : laissez-vous emportez par Jack Price, suivez ses péripéties, ses digressions sur un peu tous les sujets, appréciez son humour parfois un peu limite, ses actions totalement illicites et à la limite de l'horreur, amusez-vous à l'imaginer cavaler un peu partout avec les tueurs lancés à ses trousses et savourez la manière dont il gère tout ça et s'en tire haut la main.



Assurément, le genre de roman avec lequel ça passera ou ça cassera. Il ne sera pas le roman de l'année et il finira avec l'étiquette de roman déjanté qui m'a fait passer un moment de lecture inoubliable tant il était barré, un peu à la manière d'un "Livre sans nom", le côté fantastique en moins.



Pour moi, il est passé mieux qu'une lettre à la poste et j'ai toujours un sourire débile affiché sur ma trogne.



On dit quoi ? On dit "Merci Jack Price et Sonatine" !



PS : à offrir à des gens qui ont le sens de l'humour et qui ne prendront pas le titre pour argent comptant... Je suis pour la paix dans les familles...


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Allez tous vous faire foutre

Allez tous vous faire foutre est donc un roman assez particulier (y a qu'à voir le titre, déjà pas banal) et cette particularité tient surtout au style de l'auteur, complètement bordélique. C'est surtout dans la ponctuation que ça débloque : l'auteur met des virgules quand il a le temps et il n'y a pas non plus de tirets pour les dialogues. ça donne quelque chose d'assez intrigant au début, et de parfois assez difficile à suivre. Le parti pris est de nous mettre plus que jamais dans la tête du personnage principal.



Alors oui, c'est original, et cela rend le personnage de Jack très charismatique et badass, mais au fond, je me demande si ce côté volontairement embrouillé n'a pas plus desservi l'histoire, pour moi, qu'autre chose: il y a plusieurs détails de l'histoire que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, tant c'est confus et tant l'auteur semble souvent plus se concentrer sur l'originalité de son style que sur son récit.



Pourtant il est plutôt bon, ce récit, surtout grâce à un personnage principal irrévérencieux au possible qui fait souvent sourire et à des personnages secondaires originaux. L'intrigue est déjantée et dynamitée et on ne peut nier que notre narrateur survolté impose un rythme effréné au récit.



En bref, une bonne histoire et de bons personnages, mais un style qui cherche trop à sortir des sentiers battus et qui m'a souvent donné mal à la tête.
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Allez tous vous faire foutre

Le titre annonce la couleur d'emblée! Ce roman est un doigt d'honneur adressé à toutes les règles: de la bienséance, de la décence, de la politesse, et de la littérature aussi.

L'histoire en tant que telle est plutôt classique. Un nommé Jack Price, dealer de son état, se retrouve embringué dans une série d'événements malencontreux qui l'amènent à se faire pourchasser par de dangereux tueurs. Même les personnages restent à peu près dans ce que j'ai l'habitude (toutes proportions gardées) dans les romans noirs un peu déjantés. Cela se caractérise par une forte personnalité pour le héros, et des personnages secondaires un peu en retrait.

Ce qui change réellement, c'est le style. Il est difficile à décrire, alors je le qualifierai, faute de mieux, de télégraphique. Dans tout le roman, il ne doit pas y avoir plus de dix virgules. Même si il fait moins de trois cents pages, ça demeure une sacrée performance. Autant pour l'auteur que pour le lecteur que je suis, qui doit s'enfiler des phrases parfois très longues sans aucune ponctuation. Ce qui est, je dois l'avouer, plutôt perturbant au début, mais à la fin on s'habitue (encore une fois, toutes proportions gardées).

Au milieu de tout ça, il reste quand même un roman assez drôle, par les situations et les "dialogues", bien déjanté, qui donne l'impression d'un exercice de style, mais qui n'est pas désagréable pour sortir des chantiers battus.
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Allez tous vous faire foutre

Tout commence avec le meurtre d’une vieille dame dont le voisin du dessus, Jack Price, est le boss du quartier. Se sentant menacé et voulant éclaircir l’histoire, il commence à poser des questions dans son milieu professionnel, déclenchant une riposte immédiate: il se fait casser la figure chez lui. Ce qui le met très en colère.

Écrit dans un style parlé libre et se voulant déjanté, j’avoue avoir été perturbée par cette liberté d’écriture justement - plus que par le vocabulaire vulgaire et la violence. Il m’a été très difficile de suivre le personnage car l’absence de ponctuation, de visualisation des dialogues et autres marques de style, a rendu ma lecture plus pénible que jouissive alors que l’histoire franchement décalée était prometteuse.

Donc bof bof.
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Allez tous vous faire foutre

Comment Jack Price, doit-il interpréter l'assassinat de Didi, sa vieille voisine acariâtre ? Menace ou un simple hasard ? En cherchant la réponse à cette question, Jack va se précipiter dans une série d'événement aussi violents que drôle.



Le plus souvent, on ne comprend pas ce qui se passe. On a des bribes d’informations qui partent dans tous les sens, jusqu’à ce que le protagoniste nous donne la clé de ce qui vient de se passer, c’est-à-dire la façon dont quelqu’un vient d’être liquidé. C’est une écriture façon puzzle !



L’écrivain Aidan Truhen multiplie les scènes ultraviolentes mais, étonnamment, on n’est jamais pris de nausée. C’est tellement outrancier que ça en devient comique. Les fans de Dead-Pool apprécieront
Lien : https://www.etat-critique.co..
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Allez tous vous faire foutre

Allez tous vous faire foutre, ce roman ne pouvait mieux porter son nom.

Comme nombre d'entre vous, j'ai été attrapée par la couverture et sa 4ème de couv n'a fait qu'accroître ma curiosité. Ton décalé, personnages totalement barrés, récit jamais en pause tout comme le cerveau de Jack Price et ce n'est pas toujours facile à suivre.

Jack Price, criminel notoire en col aussi blanc que la poudre qu'il distribue, se présente à nous, se livre à nous, il nous livre tout et n'oublie surtout aucun détail. Contrairement à l'auteur qui nous envoie bien nous faire foutre avec la ponctuation et autres éléments de style.

Nous pensons suivre les réflexions de Jack et voilà que nous sommes en fait dans un dialogue. Le récit parlé ne me dérange par outre mesure, au contraire j'avais beaucoup aimé le suivre dans L'agent Seventeen de John Brownlow. Ici, le style d'écriture m'a vraiment perturbée. Je voulais lire et découvrir les aventures de Jack et me voilà à m'arrêter toutes les 2 minutes pour relire les passages et essayer de m'y retrouver. Disons le franchement, c'était pénible. Il m'a fallu un bon tiers du livre pour m'y habituer et que la lecture devienne fluide pour ainsi dire. C'est l'histoire et la façon dont le personnage se livre à nous qui m'a fait m'accrocher et ne pas l'abandonner, avec une période de pause malgré tout.



L'histoire parlons en: Jack mène son business tranquille, sa structure est en place, tout roule jusqu'à ce que sa voisine soit assassinée. Jack doit savoir pourquoi. Non pas qu'il ait une affection particulière pour Didi Fraser, ou pour quiconque d'ailleurs, il a surtout besoin de connaitre les conséquences pour lui et son business. Alors, Jack pose des questions et cela ne plait pas du tout au commanditaire. Les Sept Démons ont un nouveau contrat. Il s'appelle Jack Price et dès lors il n'y a plus aucune limite.



C'est violent, dans un style bien vulgaire qui ne conviendra pas à tous. Je finis cette lecture avec un sentiment mitigé. Pour l'histoire, j'aimerais découvrir la suite, mais j'appréhende d'avoir à replonger dans les difficultés de lecture.
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Allez tous vous faire foutre

Pas de longs discours, pas de grandes réflexions, juste plusieurs journées passées dans la tête de Jack Price, c'est dingue, c'est noir, de l'humour de sociopathe et on en redemande
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Allez tous vous faire foutre

Vous l'aimerez ou vous la détesterez, pour ma part cette lecture m'a fait passer un très bon moment !



Jack Price est un dealer de cocaïne de qualité, ayant des principes et se cachant derrière une identité des plus banales. Mais un jour, sa voisine du dessous est froidement exécutée, et lorsque Jack commence à se renseigner pour trouver l'assassin, il se fait sauvagement tabasser. Peu après, il apprend avec surprise qu'une personne a engagé les Sept Démons pour le tuer, un groupe de criminels organisés extrêmement doués, à tel point qu'ils parviennent toujours à leurs fins. Mais Jack Price n'a pas l'intention de se laisser faire; sous ses dehors calmes et insouciants, il n'attendait qu'une bonne excuse pour libérer la fureur qui l'habite... et cette excuse est désormais toute trouvée ! Pour contrer les Sept Démons qui le poursuivent, il va devoir en devenir un en se faisant le justicier de sa propre cause.



Le style de cette histoire est savoureux, les personnages ont une psychologie étudiée et les évènements s'enchaînent sans temps mort; idéal donc pour se détendre... enfin, si c'était le genre d'histoire qui détend. Mais c'est plus un livre d'action, un récit agressif montrant la rage de vivre et de vengeance d'un homme qui devient inquiétant dès qu'il ne se pose plus de limites. Tout à fait le genre de roman "ça passe ou ça casse". Autant vous dire que j'ai franchement adoré cette histoire incisive, furieuse, tout en restant drôle. Le personnage principal est attachant, autant que le Raymond Reddington de la série TV "Blacklist": il fait de mauvaises choses mais on ne peut s'empêcher de l'aimer.

Difficile de ne pas penser à Tarantino (mentionné sur la quatrième de couverture) devant l'utilisation de la violence dans ce récit, presque comme un acte banal, nécessaire; ou encore aux frères Coen (je pense particulièrement à "The Big Lebowski"), dans la manière d'être du héros né dans les années 70 et dégageant une nonchalance, une coolitude à (presque) toutes épreuves; il y a un côté vintage qui ressort de ce livre.

La narration est la force majeure du roman: Jack fait le récit de ce qui lui arrive dans une sorte de monologue qui dure jusqu'à la fin; il y parle notamment des problèmes actuels de ce monde tout en ne manquant pas de déceler les avantages qu'on peut parfois y trouver, s'exprime sans langue de bois sur des sujets sensibles comme le racisme, l'homophobie, mentionne la modernité et autres choix de vie tels que le véganisme... Il revient donc sur tout un tas de sujets tout en continuant d'essayer de sauver sa peau; et ce qui marque le plus, c'est la ponctuation - ou plutôt le désir volontaire de l'auteur de mettre très peu de virgules et aucun guillemets et autre tirets lorsque dialogues il y a - et le phrasé du héros qui résulte de ce monologue et m'a tout de suite fait penser à Renton/Ewan McGregor dans "Trainspotting" (vous avez peut-être déjà entendu l'extrait "Choisir la vie" ?).

Si je fais beaucoup référence au 7e art, c'est que, finalement, ce roman à un côté cinématographique qui m'a vraiment plu.



Immoral mais captivant, je conseille ce roman aux amateurs et amatrices des films et réalisateurs mentionnés plus haut, ainsi qu'à celles et ceux qui voudront adorer un personnage infréquentable !
Lien : https://letoucherdespages.bl..
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Allez tous vous faire foutre

Avec un titre pareil, on ne s'attend pas à des descriptions sur dix huit pages de l'océan, ni à l'introspection d'un retraité de la fonction publique d'ailleurs.

On vient pour de l'action , du loufoque, des mecs avec des grosses cojones qui font la peau à des méchants en saupoudrant le décor des restes de leurs organes .

Il y a de ça , mais pas que.

Jack Price ne se fait pas chier. A la tête d'une entreprise qui vise à sustenter le quidam en manque de poudre, il vit confortablement dans un immeuble de luxe .Manque de bol, la vieille du dessus se fait buter, il met son nez dedans et se retrouve avec des branques aux fesses.



On imagine la suite: Des meurtres , des victimes collatérales, des rebondissements, des "putain" et des putains en masse au mètre carré , un peu de cul (enfin ça y ressemblait, mais moi les électrodes j'y connais rien !) sinon , le "Allez vous faire foutre" aguicheur aurait sans doute laissé des lecteurs sur leur faim.

Bon , pas trop de surprise , mais pas non plus la purge à laquelle je m'attendais au bout de 20 pages.

Il y a des dialogues savoureux , teintés d'ironie. Un peu à la Bruce Willis , tenu en respect par 55 flingues, la tête à deux centimètres d'une cuve d'acide et qui se permet de philosopher et de provoquer ses interlocuteurs.

On s'y perd aussi un peu, le style favorisant les changements d'interlocuteurs.



Rien de génial donc, un bon coup de marketing sans doute. Moins réussi que le Bourbon Kid mais à pas à jeter avec les bouts de cervelle restant non plus.
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Allez tous vous faire foutre

Amateur de personnages barrés, de situations improbables et de meurtres granguignolesques, jetez-vous sur ce livre !

Arriver à nous faire autant rire que grincer des dents dans un style, certes déroutant, mais intéressant, cela relève tout de même d'une grande qualité d'écriture.

Il est probable que le lectorat lambda lâche le livre assez vite ce n'est de toute manière visiblement pas le public visé au vu de la couverture que je trouver personnellement très réussie et parfaitement adaptée au parti pris du livre. Car c'est de ça que traire réellement l'auteur : tirer à boulet rouge sur tout ce qui l'énerve au quotidien ! On retiendra au final plus les digressions mentales de Jack Price et ses préparations de meurtres absurdes que le véritable déroulé de l'intrigue (de toute manière trop alambiquée et noyée dans le flot de pensées pour être réellement prenant).

Je ne peux donc au final que conseiller ce livre si vous avez un certain bagage littéraire dans l'absurde et le thriller satirique. N'offrez pas ce livre à votre grand-mère ou à votre patron (quoique....)

Mais réservez-le pour votre entourage déjà passablement énervé par le monde actuel, mais n'arrivant peut-être pas à correctement l'exprimer !
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Allez tous vous faire foutre

Une écriture à part, un livre à 100 à l'heure , drole et violent. Super
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Allez tous vous faire foutre

Ce que j’ai ressenti :



***Absolument Déjanté!

Avec une entrée en matière aussi forte, on sent d’avance que ça va être une lecture « spéciale ». Une de celles que l’on adore ou que l’on déteste mais qui ne laisse pas indifférent! Fermez les yeux si ça pique un peu trop, ou ajouter des fleurs, comme le conseille l’auteur…Autant l’annoncer de suite, je serai de celles qui ont A-Do-Ré! Sans doute parce que j’adore l’audace et ici, elle prend une forme bien irrévérencieuse et pourtant… Il y a des pointes bien senties qui dénotent une belle forme d’intelligence à saluer, de cet auteur bien mystérieux…. Mais surtout, cette lecture a un petit côté déjanté absolument mordant, qui a su me cueillir derrière tout le côté fleuri de cette plume…J’étais morte de rire, et rire en lecture: c’est rare et précieux.



« Rien de tout ça n’a d’importance car comme j’ai dit: un homme doit tenir ses promesses sinon le monde brûle, c’est comme ça. »



***Absolument génial!

Jack Price a une personnalité…Comment dire…Il est important de savoir trouver ses mots quand lui, te les balance à la figure, sans aucun filtre…Je dirai qu’il est parfois borderline, doublé d’un c***, avec un sérieux problème de la gâchette. Jack Price est un personnage aux antipodes du Charmant, presque détestable, un criminel invétéré, mais contre toute attente, il se pourrait bien que pour une raison obscure, vous allez l’adorer, autant que moi…Jack Price nous confie ses pensées douteuses, ses actes répréhensibles , ses stratégies scabreuses, son énergie débordante, son franc-parler odieux, ses pires attaques destructrices…Et il vaut mieux pour tout le monde, qu’il dirige sa rage sur l’armée de Sept Démons bien déterminés, à lui faire payer sa curiosité…



« Je suis un type qui a saisi le message et j’ai des mots. J’ai des mots et j’ai des réponses et des émotions à exprimer, à formuler, comme de la poésie. »



***Absolument addictif!

Il y a certes ce personnage complètement barje qui nous hypnotise mais, il y a surtout, une intrigue qui tient toutes ses promesses. Les pages défilent à toute allure, tout comme ce thriller noir explosif. Aucun temps mort, mais des morts à la pelle, de l’action et des injonctions fleuries, et surtout, surtout, un humour à prendre au deuxième degré, voire plus si affinités…Vous l’aurez compris, ce n’est pas une lecture recommandable, mais bon, je vais le faire quand même: lisez-le! C’est complètement barré, et c’est hilarant!



« je ne suis pas sûr qu’être dans le même espace mental et émotionnel que M. Price soit une victoire. »







Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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