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Critiques de Aiden Thomas (217)
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Les Disparus du Pays imaginaire

Quand j'ai aperçu ce roman parmi les service de presse du catalogue Netgalley, je n'ai pas hésité ! Surtout que c'était la lecture commune de la semaine pour le challenge organisé par @blog_livresque @julinha.d.bouquine et @seizieme_page.



L'idée de réécriture de conte m'a tout de suite captivé. Que dire de la couverture ? Elle est magnifique et dégage une ambiance envoûtante. J'adore également les détails décoratifs au début de chaque chapitre, c'est un petit plus qui rend la lecture plus agréable !



J'ai apprécié la rencontre entre les deux personnages, le mystère qui entoure la mère, les enfants et Peter. Cette histoire est captivante, et j'ai été surpris de constater que malgré mon appréhension des romances, celle-ci ne prenait pas toute la place.



Cependant... Je ressens une certaine frustration face aux multiples moments où cela tourne en rond, créant des longueurs. Certaines scènes auraient pu être raccourcies, voire supprimées, sans nuire à la compréhension. Les personnages ne se sont pas révélés aussi attachants que je l'espérais.



En particulier, Peter m'a laissé perplexe avec son attitude à la fois enfantine et malsaine. Wendy, de son côté, semble plus jeune que son âge, se retrouvant souvent dans des situations où elle était comme une figure maternelle (c'est contradictoire).



Mais j'ai été séduit par un perso qui mériterait d'être davantage mis en avant : la meilleure amie de Wendy. Son énergie pétillante, sa sincérité et sa fraîcheur la rendent plus attachante et mieux développée.



Ce qui m'a particulièrement plu, c'est l'ambiance mystérieuse et pesante qui enveloppe tout le récit, entraînant les personnages vers une transition vers l'âge adulte et révélant les secrets et mystères enfouis de l'enfance.



C'est, je pense que vous l'aviez deviné, une lecture en demi-teinte.
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Les Disparus du Pays imaginaire

Dans l'optique de vider ma pile à lire indécente, j'ai jeté mon dévolu sur cette revisite du conte de Peter Pan. Adorant ce conte depuis petite, j'étais impatiente de me plonger dans cet univers qui se promettait sombre et haletant. Malheureusement, cette lecture s'est révélée aussi fastidieuse que décevante par rapport à l'idée que je m'en faisais…



La première chose qui me vient à l'esprit en repensant à ce livre, c'est sa lenteur. Ce n'est pas un secret, j'ai beaucoup de mal avec les livres contemplatifs ou au rythme lent, ceux que j'ai appréciés se comptent sur les doigts d'une main. Si l'intrigue se veut attrayante avec toutes ces disparitions d'enfants, les longueurs ont fini par avoir raison de moi. Je ne pense pas exagérer dans mes propos quand on voit la taille relativement courte du roman et que pendant près de 200 pages, nos personnages ne font que tourner en rond sans que l'intrigue n'avance. L'auteur s'évertue à décrire des paragraphes entiers sur des actions triviales, les moindres faits et gestes de Wendy y sont décrits à l'excès, alourdissant le texte. Ceci n'engage que moi, mais le récit aurait gagné en qualité et en rythme si toutes ces futilités avaient été retirées pour développer la fin qui, elle est beaucoup trop expéditive compte tenu du potentiel qu'elle avait. Mais ce n'est pas le seul problème que j'ai ressenti, l'auteur nous noie également sous la psychologie de Wendy, certes nécessaire au départ pour montrer l'étendue de son traumatisme et de sa culpabilité, mais cela finit par devenir redondant, voire indigeste. Je dirais même que ça a creusé un fossé entre moi et les personnages, je ne suis parvenue à éprouver aucune once d'attachement (excepté peut être Peter dont l'évolution permet de soulever des questions intéressantes quant à son existence même, mais ça n'a pas suffi à me le faire aimer autant que je l'aurais espéré). Ce manque d'attachement, au vu des thèmes abordés a eu pour conséquence de me faire passer à côté de l'histoire. Quant à la romance, je resterai très succinct, mais elle m'a laissée de marbre, je n'ai là aussi ressenti aucune émotion, c'était mal exécuté, j'ai eu l'impression que ça arrivait comme un cheveu sur la soupe.



Pour l'intrigue en elle-même, je dois admettre que c'était addictif dans le sens où de nombreuses interrogations germent dans l'esprit du lecteur. Je n'avais de cesse de me demander ce qui était arrivé à Wendy et ses frères, s'ils étaient toujours retenus contre leur gré, pourquoi d'autres enfants disparaissent et quelle était l'identité de la personne qui les enlève. C'est d'ailleurs toutes ces questions qui ont fait que j'ai persisté dans ma lecture, sans quoi j'aurais sûrement fini par abandonner. Mais au fil des pages, je n'ai eu aucun mal à découvrir les rebondissements, tout m'est apparu assez prévisible et ça m'a un peu gâché les révélations finales. Certes la fin offre un plot twist aussi intéressant qu'émouvant concernant les frères de Wendy (je n'avais pas tout vu venir non plus, mais les plus grosses ficelles oui), et je comprends tout à fait pourquoi ça a plu à tant de monde, mais pour ma part ça n'a pas suffi à me faire oublier tout l'ennui ressenti durant ma lecture. J'étais aussi très déçue de constater que le récit était ancré dans notre monde avec une très légère pointe de fantastique apportée par Peter Pan, j'étais persuadée que ça allait être plus orienté vers le pays imaginaire mêlé à cette revisite sombre qui était promise. Même si l'idée de l'ombre maléfique à retrouver était originale, je m'attendais à plus, comme par exemple revoir des fées, des pirates, tout ce qui fait de Peter Pan… Peter Pan justement.



Cela dit, tout n'est pas à jeter, si j'ai mis la « moyenne » à ce roman c'est parce qu'il y a certains aspects positifs. Les thèmes du deuil et tout le questionnement qu'il y a autour du fait de devenir adulte, ont le mérite d'être traités avec rigueur et brio. Tout comme l'idée de revisiter le conte de Peter Pan avec un pays imaginaire interprété d'une manière très sombre et pour le coup, originale, c'était audacieux de la part de l'auteur. Et c'est probablement ce qui m'a le plus touchée dans le récit, puisqu'il a réussi à créer une sensation de malaise en moi, en allant à l'encontre du conte avec lequel j'avais grandi et j'ai trouvé ça excellent de prendre ce risque.



C'est donc un bilan en demi-teinte, je n'ai pas détesté mais je n'ai pas trouvé ce que je recherchais. Les longueurs interminables, le manque de magie, d'imprévisibilité et d'approfondissements sur des enjeux essentiels du récit ont entaché mon appréciation. Il y avait de bonnes idées, mais la forme et l'exécution choisit par l'auteur ne me correspondent pas. Ce roman ne laissera pas de trace impérissable dans mon âme de lectrice, et j'en suis la première peinée.
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Cemetery Boys

Yadriel est un adolescent presque comme les autres, sauf qu'il est trans et qu'il voit les fantômes. Un soir, pour prouver à sa famille qu'il est un garçon, il fait seul la cérémonie qui fait de lui un brujo, pouvoir réservé au homme. Quand son cousin Miguel disparait, il part à sa recherche, mais au lieu d'invoquer son esprit, il invoque celui de Julian, un adolescent marginal.

Ce livre, encensé un peu partout m'a franchement déçue.

Je commence par les points positifs. J'ai beaucoup aimé le narrateur de ce livre audio qui arrive à insuffler ses intonations aux personnages pour les rendre vivants (ou morts-vivants, c'est selon). J'ai aussi apprécié l'idée d'un héros trans qui traverse les difficultés de sa transition et de son rapport à sa famille. Et puis, c'est à peu près tout.

J'en attendais peut-être trop, mais je n'ai pas vraiment accroché. J'ai trouvé l'intrigue interminable (presque 500 pages en papier, presque 13 h en audio). Parce que soyons honnête, il ne se passe pas grand chose pendant la majeur partie du roman : Yadriel et Julian vont à l'école, Yadriel et Julian discutent, Yadriel et Julian vont voir des amis de Julian,... On se croirait dans les aventures de Martine. Quand l'intrigue démarre enfin (à deux chapitres de la fin), j'avais déjà deviné de quoi il retournait tant les ficelles utilisées étaient grosses.

Autre chose qui m'a un peu agacée, c'est la profusion d'espagnol. Alors je ne parle pas espagnol, donc si certaines choses peuvent se déduire, à d'autres moments, c'est plus compliqué et je me suis sentie exclus de ces moments.

Malgré un excellent narrateur, je suis sortie déçue de ce roman.
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Les Disparus du Pays imaginaire

Une réécriture de Peter Pan plutôt agréable à lire. J’ai apprécié l’ambiance sombre et pesante mais également l’humour et l’insouciance. La fin, toutefois, était prévisible. Cependant, je n’ai pas trouvé que c’était un véritable problème. C’était une évolution attendue, le mystère était plutôt le récit en lui-même, voir comment on aboutirait à cette fin.



J’ai trouvé les personnages assez attachants, et notamment Peter. Après, j’ai toujours adoré Peter Pan, donc je ne suis pas la plus objective, mais j’ai bien aimé ce que l’auteur en a fait. Wendy, en revanche, m’a agacée au début, j’ai réussi à l’apprécier au fil de l’histoire mais sans plus. J’ai trouvé son caractère plutôt banal bien que je reconnaisse son courage et sa force, il lui manquait une touche d’originalité à mes yeux.



L’idée en elle-même ainsi que l’intrigue sont plutôt bonnes. Je suis facilement rentrée dans l’histoire et je me suis laissée emporter. De plus, l’écriture est facile à suivre, fluide. J’ai toutefois trouvé qu’il y avait parfois des petites longueurs, mais rien de bien méchant, et ça nous permettait de vraiment comprendre les émotions du personnage – tout en entretenant une forme de suspens.



Je dois aussi dire : très bel objet livre. Je le trouve superbe.
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Cemetery Boys

Par cette lecture, me voici plongée dans un univers que je n’avais fait qu’effleurer en regardant certaines séries américaines – je dis bien « effleurer » parce que les séries policières ne comportent pas de volets fantastiques. L’avantage d’avoir écouté ce livre plutôt que de l’avoir lu est que je n’ai pas eu de soucis, moi qui n’ai jamais étudié l’espagnol, avec la prononciation de certains mots, je n’avais qu’à me laisser porter par la voix de Loïc Richard. J’ajoute qu’il interprète parfaitement chacun des personnages, qu’il est vraiment très facile de les distinguer, tout en suivant leurs aventures.

Yadriel est le petit dernier d’une famille de brujx. Les garçons sont des brujos, capables de rappeler et de parler avec les esprits, les filles sont des brujas, des guérisseuses. Seulement, Yadriel est pour certains le vilain petit canard de la famille. Il est trans, et, pour eux, il est une bruja, non un brujo. Sa mère était d’un grand soutien pour lui, elle essayait d’amener son père à le considérer pour ce qu’il est – un garçon. Mais elle est morte un an plus tôt. Sa cousine Maritza le soutient aussi. Elle n’est pas rejetée par les autres, elle s’est volontairement mise à l’écart, elle est vegan et ne veut pas utiliser le sang d’animaux pour guérir. Alors que la grande fête de la communauté arrive, les événements se précipitent, le cousin de Yadriel disparait. Comme Maritza lui a confectionné un portare, Yadriel veut invoquer son esprit – il y parvient, preuve qu’il est bien un brujo. Sauf que l’esprit invoqué n’est pas Miguel mais Julian, un jeune homme qui lui aussi a été victime d’un acte violent.

Comment cohabiter avec un fantôme ? Je ne vous cache pas que cela peut être compliqué, surtout que Julian n’appartient pas à la communauté brujx, et qu’il a tout à apprendre, lui, ce fantôme dont la vie n’a pas été facile. Nous avons beau être aux Etats-Unis, la survie des membres de la communauté latino est précaire, parce que tous ne sont pas en situation régulière, même s’ils vivent depuis des années sur le sol américain. Et si un jeune latino disparaît, la police ne mettra pas toute son énergie pour le retrouver, voir même se penchera d’abord sur la situation de sa famille. Au cours de leur enquête, Yadriel et Maritza découvriront la précarité – financière, affective – dans laquelle certains jeunes vivent. Si le père de Yadriel a du mal à accepter son fils, d’autres les rejettent complètement.

Alors non, je n’ai pas vu venir le dénouement. S’il est un fait que j’ai moins aimé dans celui-ci, je reconnais que certaines péripéties m’ont franchement surprises, ce qui est plutôt une bonne chose. Je terminerai par une mention spéciale envers Donatello et Michelangelo, les « garçons » qui veillent sur Maritza à chaque fois qu’elle sort.

Une oeuvre que je suis heureuse d’avoir découverte.
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Cemetery Boys

C'est l'histoire de Yadriel, une jeune fille qui se sent garçon et tente de trouver sa place dans un monde complexe imprégné de croyances latines, rappelant l'univers de 'Coco'. Pourtant, sa famille croyante lui refuse le droit d'invoquer les esprits lors de la cérémonie des Quinces. Avec l'aide de sa cousine Maritza, il décide d'affronter l'inconnu. Mais quand il invoque un esprit, ce n'est pas son cousin Miguel qui apparaît, mais Julian, un bad boy de son école. Yadriel est déterminé à prouver sa valeur sans révéler la vérité à sa famille. L'histoire met en avant la représentation des minorités, en particulier les transgenres et les latinx, avec des personnages attachants. Malheureusement, le narrateur manque d'intonation, mais malgré cela, cette écoute m'a transportée dans un monde fascinant et m'a rappelé l'importance de l'acceptation et de la compréhension.

Mon avis détaillé
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Les Disparus du Pays imaginaire

J'avais très envie de découvrir cette réécriture "sombre" du conte de Peter Pan, même si ce dernier n'est pas mon Disney préféré. J'étais très emballée par le début et puis... La lenteur, mais surtout les nombreuses répétitions, ont eues raison de moi et de mon enthousiasme. Au fil des pages et des chapitres, j'avais l'impression de ne pas avancer, voire même de patauger. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de trouver le récit super sympa. J'ai bien reconnu certains clins d'œil au dessin animé, mais malheureusement, en plus de ce que j'ai cité plus haut (lenteur + répétitions), une chose en particulier que je redoutais est arrivé. Ça a de nouveau entaché mon plaisir de lecture, j'aurais préféré une autre tournure de l'histoire. Spoiler alert :



Malgré tout, je ne peux m'empêcher de ressortir de cette lecture le coeur serré. C'était très touchant et bouleversant, à mes yeux. Je n'en dirai pas plus !



En brève conclusion, les trop nombreuses longueurs, l'impression qu'on tourne en rond et qu'on se répète - sans oublier le spoil cité précédemment - m'ont empêchés de savourer pleinement cette réécriture. Néanmoins, la plume d'Aiden Thomas était agréable à lire, la petite tension installée tout du long appréciable, et la fin... percutante.

Mitigée donc, mais ravie d'avoir lu « Les Disparus du Pays imaginaire ». Attention aux avertissements de contenu (TW - Trigger Warning) cités en début de livre pour les personnes souhaitant s'en informer. Les voici (ça peut divulgâcher) :
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Cemetery Boys

J'ai découvert un joli roman adolescent fantastique sur la quête d'identité et les liens d'amitié sur fond de mythologie et folklore mexicains.



Yadriel, adolescent de 15 ans, a du mal être accepté dans sa famille et sa communauté latinx, comme le garçon transgenre qu'il est. Son souhait être reconnu de tous comme le brujo qu'il est. Il est soutenu par sa cousine Maritza, une bruja vegane qui refuse son pouvoir de femme guérisseuse. Leur quotidien bascule lors de la disparition de leur cousin Miguel sauvagement assassiné dont le corps reste introuvable. Yadriel invoque son premier fantôme pensant retrouver l'esprit de Miguel, mais c'est l'esprit de Julian qui répond à l'appel. Julian est l'esprit d'un adolescent latinix, orphelin, élevé par son frère aîné, mais mauvais garçon livré à lui-même.

Une belle amitié va se tisser entre les trois adolescents, et plus entre les deux garçons.

Chacun, à travers l'aide apportée à l'autre, cherche son émancipation vers une liberté. La quête d'adolescents vers leur avenir.



Le roman est une immersion dans la communauté latinx, entre traditions familiales et société américaine. A quelques jours du fameux día de muertos toute la communauté s'active pour honorer les traditions et leurs morts.



J'ai beaucoup aimé la narration, les personnages, le rythme de l'histoire. Bien que la transidentité ne soit pas un thème que j'ai l'habitude de lire dans les fictions, j'ai trouvé que le personnage d'Yadriel portait haut le message des sentiments liés à sa situation. Être accepté aux yeux de ceux qui l'aiment pour finaliser l'équilibre dont il a besoin.

J'ai moins été captivée par la lecture. J'ai malheureusement eu du mal à m'habituer à l'intonation et la rapidité de lecture.



Côté intrigue, le mystère est bien gardé. On ne devine pas d'où vient le danger, la narration mêlant très bien intrigue et romance naissante entre adolescents.



En bref, un très beau cadeau à faire, une lecture idéale à faire pour Halloween et la Toussaint.



Je remercie #Netgalley et #Voolumeeditions
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Les Disparus du Pays imaginaire

Très bonne lecture et très bonne revisite de Peter Pan, version plus sombre.

Une bonne intrigue, qui parfois, traînait un peu en longueur pour laisser place à Wendy et Peter, depuis qu'ils s'étaient quittés au Pays Imaginaire.

Je ne raconterai pas le résumé parce que je le répèterai sans ajouter quoi que ce soit de nouveau ou alors, je spoilerai l'histoire, et ce ne serait pas sympa pour les futures lectrices et les futurs lecteurs de cette histoire.



J'ai beaucoup aimé les personnages de cette histoire, merci à Aiden Thomas pour sa belle plume. Et j'ai vraiment aimé aussi le fil conducteur suivi le long de cette revisite.



Un bon moment de lecture.
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Cemetery Boys

Aiden Thomas est un auteur latino-américain qui plaide pour la représentation de la diversité de genre dans les médias. Je découvre son roman Cemetery boys grâce aux éditions VOolume, via NetGalley.



Chez les Latinx, les hommes ont le pouvoir d’invoquer les esprits des défunts et les femmes sont des guérisseuses ; il y a les brujos et les brujas, point final !

Yadriel ne trouve pas sa place dans cette culture genrée ; en effet, il est trans et veut prouver qu’iel possède les pouvoirs d'invocation des hommes et non pas celui de guérir, comme les femmes.

Son amie Maritza a tout pour être une excellente bruja mais elle refuse d’utiliser le sang pour ramener les moribonds à la vie.



Entre fantasy et romance, ce roman pour grands adolescents et jeunes adultes est superbement construit. Les notion d’acceptation de soi, de respect et d’intégration de la différence sont subtilement traitées tandis que les péripéties s’enchaînent avec brio, humour et émotion.



J’ai adoré ce roman, son ambiance latino avec toute une culture autour du Día de muertos (Fêtes des morts), la narration ponctuée de mots espagnols, le travail psychologique sur les personnages, l’ambiance particulière autour du passage de la vie à la mort…



La version audio de ce livre, lue par Loïc Richard, est très agréable à écouter. Le narrateur possède un timbre juvénile qui convient vraiment aux personnages.



Une belle réussite !



#Cemeteryboys #NetGalleyFrance


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Cemetery Boys

En avril, chez ActuSF est également paru le très remarqué Cemetery Boys d'Aiden Thomas. Best seller du New-York Times et nominé pour de nombreux prix littéraires, ce roman de Young Adult a su très vite se distinguer.



Issu d'une longue lignée de brujx, où les hommes sont des brujos capables de rappeler les esprits et les femmes sont des brujas aux pouvoirs guérisseurs, Yadriel a du mal à trouver sa place au milieu des siens. Gay et trans, personne n'admet qu'il est un brujo, si ce n'est sa mère, disparue un an plus tôt et sa cousine, Maritza. Justement cette dernière lui a préparé un portaje, autrement dit une arme magique qui va lui permettre d'interagir avec les esprits. Or, la disparition subite de son cousin lui offre l'opportunité de tester son don. Seulement, ce n'est pas le bon esprit qui va répondre à son appel. Le voici donc empêtré dans une situation compliquée dont il ne sait pas encore comment en sortir. Mais heureusement pour lui, sa cousine veille.



Pour son premier roman, Aiden Thomas signe un texte d'une grande maturité autant du point de vue de la construction de l'intrigue, du travail réalisé autour de la psychologie de ses personnages que de la cohérence de l'univers imaginé.



Dans Cemetery Boys, Aiden Thomas rend hommage à ses origines latines en insérant la figure de la Santa Muerte au sein de son texte. Personnage du folklore d'Amérique latine, Notre Dame de la Sainte Morte personnifie bien évidemment la mort mais est associée à des attributs positifs comme la guérison et la protection. Pour donner à son récit sa dimension fantastique, Aiden Thomas a beaucoup joué avec les rites hispaniques et notamment le culte du Dia de Muertos, autrement dit le jour des morts qui commémore la mémoire des défunts du 31 octobre à minuit au 2 novembre. Dans son roman, Aiden Thomas a donc imaginé deux jours de fête au cours desquels les brujx vivants et morts se retrouvent grâce aux pouvoirs que la Santa Muerte leur confère. Cette cérémonie est d'ailleurs ritualisée par la préparation de nombreuses offrandes pâtissières et florales.



Entre artefacts, magie curative et fantômes, Aiden Thomas a agrémenté son récit d'éléments propres à émerveiller le lecteur qui virevolte entre croyances mystiques et réalité.



En outre, Cemetery Boys est également une enquête dans laquelle plongent Yadriel et Maritza pour comprendre, non seulement, ce qu'il est advenu de Miguel, dont le corps est introuvable mais de découvrir également ce qui est réellement arrivé à Julian, l'esprit accidentellement rappelé par Yadriel. Aussi, les deux adolescents nous entraînent au cœur de leurs investigations qui vont les conduire, chemin faisant, à mettre à jour d'autres disparitions inexpliquées.



Ainsi, Aiden Thomas a parsemé son texte de nombreux mystères qui se dévoilent au fil des pages et dynamisent pleinement la lecture.



Cemetery Boys est porté par un trio de personnages que l'on apprécie d'emblée. Malgré son jeune âge, Yadriel sait ce qu'il veut. Même s'il n'est pas complètement rejeté par les siens grâce à la bienveillance de sa mère, il n'est pas non plus accepté tel qu'il est puisqu'on ne lui reconnait pas ses dons de brujo. C'est donc à lui de prouver à sa famille qu'elle a tort. Bien entendu, Yadriel souffre beaucoup de cette situation, surtout depuis la perte de sa mère. Il a une réelle soif de reconnaissance auprès de son père qui est incapable de le voir tel qu'il est. Yadriel est une personne timide, ni dans l'exubérance ni dans l'extravagance.



A contrario, Julian, lui, assume pleinement sa personnalité et conserve sa fouge même par-delà la mort. C'est un garçon très solaire qui traîne une injuste réputation de mauvais garçon. Or, en l'aidant à retrouver ses amis et à comprendre ce qui lui est arrivé, Yadriel va porter un tout autre regard sur lui. Protecteur et bienveillant envers les plus faibles, Julian est une belle âme qui se cache sous une carapace de dur à cuir. Sa présence aux côtés de Yadriel va faire beaucoup de bien à ce dernier en l'aidant à trouver le courage d'affronter le jugement des siens et surtout celui de son père. Ils forment un duo détonnant qui nous démontre que finalement les contraires s'attirent toujours.



Quant à la pétillante Maritza, elle est l'étincelle qui vient titiller le quotidien de Yadriel en le poussant dans ses retranchements lorsque cela est nécessaire et en le soutenant en toute circonstance. Comme lui, elle est exclue par les siens. En effet, en étant végane, elle refuse d'utiliser du sang animal pour pratiquer les rituels de bruja, alors son héritage lui est fermé. Mais à la différence de son cousin, elle semble en avoir pris son parti et s'en moque éperdument. Forte et indépendante, Maritza seconde au mieux Yadriel dans les moments critiques, quitte à tenir tête à la Santa Muerte en personne.



Avec Cemetery Boys, Aiden Thomas signe un récit de Young Adult bien construit mêlant action et émotion à la juste dose. Ce livre nous parle d'amitié, d'amour, d'identité mais aussi de respect et d'acceptation. Voici un récit inclusif qui s'accorde parfaitement à notre société en pleine mutation... suite sur Fantasy à la Carte.


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Les Disparus du Pays imaginaire



J'ai tout de suite craqué pour ce titre parce que j'étais vraiment curieuse de découvrir une réécriture de Peter Pan. C'est un des rares Disney que j'ai très peu vu étant petite même si je connais les grandes lignes donc j'étais intriguée de voir ce que l'auteur allait en faire. J'avais beaucoup apprécié son précédent roman donc je n'avais pas de doute sur la qualité de la plume mais j'attendais de voir ce qu'il allait nous réserver.



Et je n'ai absolument pas été déçue !

Pour une fois on est pas dans une réécriture fantasy. On flirte avec le fantastique mais on est surtout dans un thriller ! Et ça c'était trop chouette.

Wendy a disparu il y a des années de ça avec ses deux petits frères. Elle seule en est revenue. Quelques années plus tard d'autres enfants disparaissent à leur tour et tout le monde va se tourner vers Wendy pour essayer d'éclaircir cette enquête.



C'était hyper prenant. L'histoire commence tout de suite. On s'attache très vite à Wendy, à Peter qui tient aussi une place importante dans le récit. On se fait 1001 hypothèses sur les disparitions, sur les similitudes avec le cas de Wendy etc. Vraiment j'ai trouvé ça génial. Le rythme se ralentit un peu au milieu du roman mais le final est tellement surprenant et glaçant que ça rattrape tout. Je vous le conseille fortement !!
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Les Disparus du Pays imaginaire

Après le succès de "Cemetery Boys", Aiden Thomas revisite la légende de Peter Pan avec "Les Disparus du Pays imaginaire" !

Un roman fantasy young adult que je conseille aussi à tous ceux qui ont envie de préserver leur âme d'enfant... quel que soit leur âge !



Lorsque plusieurs enfants disparaissent dans la petite ville d'Astoria, Oregon, tous les regards se portent sur Wendy Darling : il y a cinq ans, Wendy âgée de douze ans, a été portée disparue avec ses deux petits frères, John et Michael. Six mois après, elle sera retrouvée amnésique, errant dans les bois... sans ses petits frères !



Sept ans plus tard, d'autres enfants, disparaissent les uns après les autres, rappelant à Wendy de douloureux souvenirs. Alors qu'elle rentre chez elle par une route sombre à travers bois, au volant de son pick-up, une forme gisant sur la chaussée l'oblige à s'arrêter. Il s'agit d'un jeune garçon qui prétend connaitre Wendy et pourrait bien être la clé du mystère entourant toutes ces disparitions d'enfants. Son nom : Peter !



D'abord, j'ai trouvé la couverture à la fois sombre et colorée très attrayante ainsi que la pagination avec les dessins d'arbres aux branches tortueuses au début de chaque chapitre, créant une atmosphère surnaturelle assez menaçante.



Ensuite, l'histoire modernisée, inspirée du conte de Peter Pan, est captivante grâce à l'intrigue policière qui relance l'intérêt du lecteur tout au long du roman. La magie est bien présente aussi comme dans le roman original de J. M. Barrie intitulé "Le Petit Oiseau blanc" publié en 1902 qui deviendra ensuite une pièce de théâtre.



La structure narrative bien maitrisée préserve le suspense jusqu'au dénouement en dévoilant peu à peu les souvenirs refoulés de Windy grâce à de nombreux flashbacks. Son amnésie post-traumatique crée chez elle un sentiment de culpabilité, mais, en retrouvant la mémoire, elle fera preuve de résilience en découvrant la vérité sur la disparition étrange de ses deux petits frères.



Les personnages sont attachants grâce à leur portrait psychologique détaillé, en particulier celui de Windy qui est très émouvante. Le personnage de Peter apporte une touche d'humour car il est assez facétieux, ce qui permet de détendre l'atmosphère assez sombre. Dans ces bois maléfiques où rode une Ombre menaçante, Windy est attirée par un arbre biscornu effrayant qui renferme d'effrayants chuchotements d'enfants...



Je remercie les éditions @Sabran et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce second roman très réussi au style fluide et à la plume délicate que je conseille vivement à un public young adult, mais aussi adulte !
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Les Disparus du Pays imaginaire

Bon. Je shipe le Wendy/Peter depuis genre trois siècles et demi. Une réécriture de Peter Pan, c’était donc pour moi. Et j’ai kiffé ma vie avec ce livre.



Wendy a un passé assez horrible, il y a cinq ans, elle a disparu pendant six mois avec ses petits frères, mais on n’a retrouvé qu’elle et elle ne se souvenait de rien. Depuis elle vit dans la culpabilité et a peu confiance en elle. Et puis voilà que ça recommence, des enfants disparaissent. Et Wendy va rencontrer un jeune garçon étrange qui semble la connaître et qui dit s’appeler Peter. Sa vie va alors prendre un tournant.



Peter est tout simplement adorable, je l’ai vraiment aimé. Rien à voir avec le Peter Pan de Disney, encore moins avec celui de J. M. Barry. C’est un personnage si attachant, si vivant, et plein de gentillesse et d’enthousiasme. J’aime ce que l’auteur a fait de lui. J’ai beaucoup aimé Wendy, même si elle est un peu bouchée au début, ce qui peut se comprendre mais bon. Leur relation va être un peu houleuse, mais va évoluer et j’en suis encore toute émue et étourdie.



Au niveau des autres personnages, j’ai eu beaucoup de mal avec les parents de Wendy, surtout son père qui me faisait un peu peur. J’ai adoré Jordan en revanche, la meilleure amie de Wendy. J’étais triste que Wendy ne la mêle pas un peu plus à l’histoire, même si c’est compréhensible.



Je sais pas comment l’auteur a fait, mais il a réussi à marier dans son histoire un côté sombre, dérangeant, malaisant, et un côté tout doudou qui met le cœur en marshmallow. J’avais compris quelques petits trucs à ma lecture, mais j’ai quand même été surprise par certaines révélations. L’histoire est intéressante, sous forme d’enquête un peu. On a le droit également à la relation que Wendy et Peter nouent petit à petit, et ils m’ont à la fois ému et brisé le cœur.



C’était une histoire prenante et intrigante, j’ai même un peu frissonné à cause de certains passages un peu flippant. Elle m’a fait vivre pas mal de choses et j’ai pleuré. C’était si bien !
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Sunbearer Trials, tome 1 : Le Porte-Lumière

C’est divertissant, très rythmé et vraiment sympa de ce plonger dans cette mythologie d’inspiration latino-américaine.

À part ça, ça reste de la fantasy YA très classique dans sa structure (et très très inspirée des séries Hunger Games et Percy Jackson, comme l’indique très justement la quatrième de couv. Ayant lu les deux, j’ai vraiment eu l’impression d’en lire un remix hybride ; rien de bien nouveau, quoi), que je trouve un peu desservie par un style assez sommaire. Rien de rédhibitoire, ça reste un moment de lecture plaisant, mais que ma mémoire très sélective relèguera très vite dans la grande nébuleuse des lectures « sympa sans plus ».
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Les Disparus du Pays imaginaire

Je referme ce livre les larmes aux yeux ! Si le début était prometteur, j’avoue avoir eu un doute en arrivant à la fin de l’histoire.



Il y a 5 ans, Wendy a été portée disparue avec des deux frères, elle sera retrouvée 6 mois plus tard seule dans les bois. Quelques années plus tard, des enfants vont disparaître et vont rappeler de sombres souvenirs à Wendy. Alors qu’elle rentre, chez elle, une forme gisant sur le sol l’oblige à s’arrêter. C’est un jeune garçon, qui prétend la connaître et prétend s’appeler Peter.



L’histoire est, sur le dos du livre vraiment prometteuse, le début donne envie de découvrir la suite et… Vers le milieu, tout est trop détaillé, pour pas-grand-chose. Des détails pas forcément utiles qui auraient pu être évités, mais avec cette fin... Ça rattrape vraiment les longueurs du milieu. Les larmes aux yeux, le souffle coupé, bref cette réécriture de conte drôle pour moi le coup de cœur.



Wendy et Peter sont tous les deux à mes yeux très attachants. Wendy essaye de refaire sa vie malgré le trou noir dans ses souvenirs. C’était sans compter, sur son passé qui va finir par la rattraper. Peter Pan, ce jeune garçon volant, aux cheveux roux avec ses taches de rousseur va débarquer dans sa vie alors qu’elle pensait seulement reprendre les histoires de sa mère sans imaginer une seule fois qu’il puisse vraiment exister.



La relation entre Wendy et Peter est mignonne, ce garçon qui a perdu quelque chose et qui veut aider à retrouver les enfants disparus. L’évolution de Wendy qui a peur des bois et du jour, mais qui est pourtant si forte.



Malgré les quelques longueurs sur le milieu du roman, ce livre frôle le coup de cœur. Cette fin rattrape vraiment le manque d’action du milieu, j’avais un doute sur comment ça finirait avec ce brin d’espoir... Si vous aimez les réécritures, ou Peter Pan, je ne peux que vous conseiller de craquer pour ce magnifique de livre !
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Cemetery Boys

Je vois des gens qui sont morts.



Autant le dire tout de suite, l'intrigue ne se démarque pas par son originalité, ni ne semble jamais pleinement exploitée – on n'a pas franchement l'impression d'enquêter avec les personnages à la résolution des mystères après lesquels iels courent, alors que c'est ce qu'iels sont censé·e·s en partie faire.

Le rythme y est trop décompressé alors que l'histoire ne se déroule que sur quelques jours, avec des moments qui semblent là plus pour le remplissage que pour vraiment faire avancer le récit ou développer ses protagonistes.

Et dès l'introduction d'un certain personnage, on se doute que ce sera lui le méchant, devinant même sa motivation principale – et rien ne viendra jamais nous détromper ni le nuancer.

D'ailleurs la résolution est expéditive, l'auteurice s'en débarrassant en quelques lignes.



Car ce n'est pas ce qui l'intéresse.

Ce n'est pas un roman plot-driven, centré essentiellement sur son intrigue et les événements qui le parcourent. L'auteurice va plutôt se concentrer sur son univers, et surtout sur ses personnages.

Le monde des brujx, et toute la culture latine à laquelle il est lié ; leur rapport à la religion, à la mort, à la famille... Tout vibre de magie, de respect et d'amour pour cet héritage – et pour ce qu'il pourrait être. Encore plus inclusif et ouvert.

Car le roman fourmille d'une diversité appréciable de personnages, qui sortent de la "norme" et des traditions.

Leurs difficultés à se faire accepter tel·le·s qu'iels sont par leur famille, ou la nécessité de s'en trouver une autre, sonnent d'une grande justesse.

Et quand iels y parviennent, ça dégage de la bienveillance, un sentiment de protection et de soutien si agréable à voir.



Évidemment, la dynamique entre Yadriel et Julian fait tout le sel de l'histoire. C'est clairement leur relation qui va lier le roman, en être le cœur battant.

Même si Julian a tendance à taper sur le système par moments, en particulier sur la fin (mais il a été construit ainsi, pour être « trop »), le tout fonctionne agréablement, et tous les personnages sont attachants.



Malgré les défauts relevés, le tout se lit très bien et reste très sympathique, même s'il est loin d'être renversant ou inoubliable.

On se surprend même à espérer retrouver cet univers et ces personnages dans une autre histoire.

Et ça tombe bien, une suite est annoncée !
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Cemetery Boys



Je l'attendais avec impatience ! Vraiment quand j'ai su qu'il allait être traduit et que je l'ai enfin eu entre les mains je l'ai tout de suite fait passer au dessus de ma PAL pour enfin le découvrir !!



Verdict ? J'ai passé un bon moment de lecture !

On plonge dans la culture latine, à quelques jours du "dia de los muertos", on suit Yadriel qui veut faire ses preuves et qui a besoin de prouver qu'il est un vrai brujo.





J'ai adoré l'ambiance ! C'est un mélange du Disney Coco mais dans un univers bien plus sombre ! On y parle meurtres, magie, quête d'identité. Mais aussi naissance d'une petite romance, le tout au cœur des traditions latines.

Vraiment je l'ai lu avec plaisir ! Je me suis tout de suite attachée à Yadriel qui est un personnage transgenre, qui jongle entre ce qu'il est vraiment et le besoin de se faire reconnaître par sa famille qui ne comprend pas toujours qu'il est un garçon.

C'est bien fait, c'est très touchant.





Le seul petit bémol c'est le rythme. C'est un peu lent. L'intrigue se partage en deux temps, on suit à la fois l'enquête autour du tueur du cousin de Yadriel, et à la fois l'intrigue autour du fantôme que va invoquer Yadriel par erreur.

Vers la moitié du roman le rythme s'essouffle un peu et c'est dommage car il ne se passe pas grand chose un temps avant que l'intrigue redémarre. C'est parfois un peu redondant également.

Malgré tout j'étais bien dans l'histoire, l'ambiance est incroyable, on baigne littéralement dans la culture de Yadriel et je me suis laissée porter totalement.



En bref j'ai passé un super chouette moment.

Malgré le rythme un peu lent et l'intrigue assez simple j'ai aimé ce bouquin et ce que l'auteur nous proposait. Des personnages forts et indépendants qui n'ont pas peur de montrer qui ils sont. Des amitiés également qui m'ont émue et qui sont hyper solides. C'était un plaisir !


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Cemetery Boys

Ce roman me fait de l’œil depuis plus d’un an et c’est avec sa version poche sortie chez Big Bang que j’ai enfin sauté le pas. Vous savez quoi ? Malgré ses défauts cette histoire est une excellente surprise. J’ai kiffé la plume vivante et quelque peu naïve d’Aiden Thomas. Il nous offre des personnages attachants, et pleins d’espoirs malgré des vies pour les moins compliquées.



Notre héros, Yadriel, est un garçon transgenre. Si déjà ce premier fait est lourd à porter dans une société encore étriquée, c’est pire lorsqu’on appartient à une communauté latine axée sur les croyances et les traditions.



La famille de Yadriel voit les fantômes et les aide à passer de l’autre côté. Les hommes sont des brujos, des passeurs d’âmes et leurs femmes, les brujas, sont des soigneuses. Yadriel n’est ni l’un ni l’autre. Si sa famille accepte ce qu’il est, ce n’est pas le cas dès qu’il s’agit de tradition ancestrale.



En compagnie de sa meilleure amie, notre héros décide d’accomplir le rituel lui-même pour devenir brujo. Sauf qu’en le faisant, il ramène un fantôme, Julian, un jeune homme fraichement mort qui ne sait pas ce qui lui est arrivé.



Notre trio va alors commencer à enquêter sur la mort de Julian et la disparition de son corps physique. Yadriel et Julian, vont se rapprocher durant tout ce temps. Entre le surnaturel, l’enquête et la romance qui se développe, j’ai tout de suite accroché. J’ai apprécié le personnage de Yadriel si sensible et plein de bonne volonté. J’ai kiffé un max l’ambiance sombre avec son lot de fantômes et son cimetière. Ce que j’ai moins aimé par contre, c’est certaines facilités, surtout dans la fin et aussi la manière dont la romance se développe. Malgré tout, je suis loin d’avoir boudé mon plaisir de lecture.



Cemetery boys est une lecture parfaite pour ceux qui aiment le côté « halloweenesque » et qui veulent faire la connaissance de personnages aussi atypiques qu’attachants. J’ai aimé les thématiques sur la transidentité, et l’homosexualité qui y sont abordées ainsi que le combat de Yadriel pour se faire accepter tel qu’il est.



Bref. J’ai aimé cette lecture.
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Les Disparus du Pays imaginaire

Une nouvelle réécriture du conte sur Peter Pan, et cette fois ci cette réécriture est assez sombre et essentiellement centré sur Wendy et Peter. On est loin de l'ambiance de chez Disney.

Quand j'ai fermé ce livre je ne savais pas vraiment ce que je pensais de cette lecture, j'étais assez dubitative mais au final c'est une très bonne lecture, une belle métaphore . La couverture est splendide et l'illustration sur les tranches des pages donne le ton.

Un thriller plus qu'une lecture fantastique c'est surement ce qui m'a surprise au début. On suit Wendy qui vient de prendre ses 18 ans, cela va faire 5 ans que ses frères et elle ont disparu, mais elle seule est rentrée. Elle n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé. Mais quand un garçon du nom de Peter apparait devant elle tout semble se débloquer au fur et à mesure, surtout que des enfants disparaissent de nouveau. Et nous voila plongés à la recherche de la vérité qui peut être terrible...
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