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Critiques de Akane Torikai (197)
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En proie au silence, tome 6

Minako comprend que celle qu'elle prend pour une infirmière essaie de faire du mal à son futur enfant. Elle apprend aussi de la bouche de cette dernière que son mari n'est pas un homme bien. Dans le même temps, Hayafuji fait toujours chanter Misuzu.



L'étau commence à se refermer lentement du Hayafuji (et il serait temps que cela arrive) mais certains dialogues me laisse de plus en plus perplexe par rapport aux messages que ce manga veut faire passer. Je lire les 2 derniers tomes sans grande convictions au vu de ce tome ci.
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En proie au silence, tome 6

Cette courte série nous questionne sur les inégalités profondes entre les femmes et les hommes en refusant de détourner le regard face aux violences sexistes quotidiennes de la société.
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En proie au silence, tome 6

Avec ce tome 6, on amorce tranquillement le dénouement. Certaines prises de conscience importantes se font du côté de Minako, en parallèle de celles de Reina. le contrôle d'Hayafudji sur les deux femmes en prend un coup, ce qui explique peut-être sa réaction à la fin du tome. J'ai été profondément ébranlé par un des personnages, la mère de Minako, qui en quelques phrases, illustre de manière consternante une mentalité terriblement toxique dans le rapport de genre de ce pays ( et peut-être d'autres, qui sait). Voici l'extrait:





"L'adultère, c'est ce que TOUS les hommes font. En tout cas, tous les hommes qui réussissent. Puisque tu vas devenir mère, laisse moi te donner un conseil. Les hommes sont DIFFÉRENTS des femmes. Ils se lassent de manger toujours la même chose. Alors il leur arrive d'aller goûter d'autres saveurs ailleurs. Fermer les yeux là-dessus, c'est se montrer MAGNANIME pour une femme, tu vois ce que je veux dire? Les MEILLEURES FEMMES sont celles qui protègent le foyer. Une femme qui protège sa famille en SILENCE et avec APPLICATION a bien plus de VALEUR qu'une femme qui ne sert qu'à s'amuser. C'est un FAIT RECONNU par les maris et la société en général, bien entendu."





Donner une valeur à une personne comme on en donne à un objet est un acte de déshumanisation abjecte. Ce thème a d'ailleurs été évoqué auparavant dans la série quand on jonglait avec l'idée que les filles "vierges" était de beaux objets "propres" ayant plus de "valeur" que les filles déflorées. Un concept machiste à son paroxysme et si bien intégré par la société qu'elle navigue dans les deux genres, maintenant, même si cette origine se trouve du côté des hommes et leur fâcheuse glorification de la pureté féminine autour de l'hymen.





"Accepter que les hommes ont des pulsions et des envies que les femmes n'ont pas", affirme donc la mère, sans tenir compte que ces même envies et pulsions peuvent aussi se trouver du côté des femmes.





Accepter l'adultère comme compromis au bonheur familial, emblème de réussite social par excellence. Rabaisser les femmes qui n'ont pas de foyer, donc ni épouse ni mères. Valider le tout et se conforter sous le rassurant couvert d'une majorité bienpensante, sans même savoir si cette "majorité" existe. Les éléments erronés et révoltants de ce court passage pourraient être au centre de bien des débats et illustrent à quel point certaines idées toxiques et inéquitables sont acceptées et véhiculées dans la société nippone ( et potentiellement d'autres). Ce court passage m'a véritablement indigné.





Dans un autre ordre d'idée , Misato continu sa lancée dans le but de conquérir Niizuma. Son acharnement est aussi toxique que le reste. C'est le genre de personnage qui n'acceptera pas un "non", quitte à manipuler pour arriver à ses fins. Ça me rappel Jacob dans la série Twilight, le parfait roman des relations toxiques. "Moi je t'aime, je ferai en sorte que tu le sois aussi. Si tu ne l'est pas, c'est que tu ne t'en rend pas compte, ça ne peut pas être autrement". J'ai envie de parler "d'amour imposé" ou "amour biaisé" dans son cas. Voyons où cela la mènera.





Enfin, Misuzu prend aussi des gallons. Tranquillement, elle s'interroge sur l'origine de sa peur des hommes, tout en côtoyant de plus en plus son jeune élève. Ce dernier semble devenir un facteur de résilience, c'est-à-dire un élément favorable au développement du pouvoir d'agir et du changement, voir de guérison.





Rapports de force, maternité, mentalités, pression sociale, différences de genre, relations homme-femme, traumatismes, on retrouve tous les thèmes qui soutiennent la série. Une fois encore, on en sort ébranlé, mais un espoir commence à percer pour les personnages les plus malmenés: Peut-être que ce que nous concevons comme une faiblesse, c'est-à-dire "reconnaître" ce qu'on vit, ce qu'on éprouve, est en fait la véritable force? Mais la reconnaissance exige un regard tourné vers soi, une capacité d'introspection et une certaine volonté.





Un manga percutant sur un sujet nécessaire, mais très inconfortable, précisément parce qu'il a été trop longtemps passé sous silence.



Pour un public Jeune adulte, 17 ans+.
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En proie au silence, tome 6

Quelle horreur ce tome ! Pas parce qu'il est mal écrit mais au contraire parce qu'il frappe fort là où ça fait mal.



Depuis le début, j'ai du mal avec les propos d'Akane Torikai. Je la trouve parfois assez flou dans ses propos et j'ai du mal à cerner ses intentions. C'est encore le cas ici mais je soupçonne de plus en plus que c'est totalement voulu et qu'elle va nous asséner quelque chose de très puissant dans les ultimes chapitres.



Je tremble encore là en rédigeant ce billet après ce que je viens de lire. Je ne m'attendais pas à tant de violence, tant de noirceur, alors que pourtant les autres tomes nous y préparaient. Mais l'espoir qui était né aussi des différentes relations qui se mettaient en place m'avait laissé entrevoir autre chose. C'était bien me tromper. L'espoir est là et les personnages victimes de violences commencent à trouver épaules sur lesquelles pleurer et oreilles prêtes à les écouter, mais ça n'empêche pas leur tortionnaire d'être toujours là et actif.



C'est justement Hayafuji qui m'a fait le plus trembler dans ce tome avec les femmes autour de lui. Il y a d'abord sa maîtresse actuelle, totalement folle, qui va tenter de commettre l'irréparable mais qui va être heureusement sauvée par sa meilleure amie, une femme que j'ai trouvé très intéressante de par ses réflexions sur son sexe/son genre et ce que la société attend d'elles. Etonnament ce duo de personnages secondaires est l'un des plus intéressants ici. A l'inverse, je suis ivre de rage contre la femme d'Hayafuji, Minako, qui continue à faire la sourde oreille. Certes, cela tient en partie de son éducation, mais ça va trop loin. Cette femme aussi est totalement dérangée ou totalement sous emprise. Effrayant et glaçant. A travers elle, l'autrice tient des propos vraiment dérangeants, excusant presque le comportement inacceptable d'Hayafuji et lui pardonnant. Je dis NON !



Hayafuji est et restera une ordure finie. On ne doit pas lui trouver d'excuses ou de faiblesses psychologiques expliquant cela. NON ! C'est un tortionnaire, un persécuteur, un criminel, une pourriture. D'ailleurs, je m'interroge pas mal sur les choix fait par l'héroïne Mlle Hara. Elle aussi semble vouloir lui trouver des excuses et lui pardonner. Ce n'est pas la bonne réponse pour moi. Je refuse qu'on pardonne à ce genre de type, ce qu'il a fait est trop grave et il doit y être confronté. J'espère très très fort que l'autrice poussera la justice à se mêler de son cas sinon ce serait d'une injustice trop forte pour moi et je risque de vilipender le titre.



J'ai ainsi été très chamboulée par cette lecture. J'ai été très dérangée par les propos autour d'Hayafuji visant à son pardon. J'ai été effrayée par le comportement de ce dernier et les derniers outrages qu'il fait encore subir à Mlle Hara. Mais pourquoi ? Vraiment pourquoi ? Qu'est-ce qui cloche chez lui ? Jusqu'où va-t-il aller encore ? Que font les autres ? Mais à l'opposé, qu'est-ce que j'ai aimé le développement de Nizuma, qui dit à Mlle Hara : "c'est bon, je vous ai entendu, je vous ai compris." C'est si beau ! Malgré ses maladresses, j'aime vraiment beaucoup le développement de ce personnage. Maintenant, j'ai juste un peu beaucoup l'impression qu'on a oublié Reina, qui elle aussi ne va pas bien...



Face à ce maelstrom d'émotions, je suis bien en peine d'évaluer ce tome et je vous ai livré là mes émotions brutes. Beaucoup de choses se mélangent, beaucoup de sentiments désagréables et malaisant qui interpellent aussi sur notre monde, sa violence, la raison pour laquelle les hommes s'en prennent tant aux femmes encore et encore. La réponse avancée par l'héroïne dans la toute fin interpelle et laisse songeur mais est une jolie piste à explorer qui a quelque chose d'un peu freudien, je trouve. Un tome intense, bouleversant, limite intimidant...
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En proie au silence, tome 7

Un tome bien étrange qui m'a encore laissé un drôle de sentiment en tête après l'avoir refermé. A un tome de la fin, j'ai encore du mal à cerner les propos et surtout ce que pense Akane Torikai de tout ça...



Le tome s'ouvre quand même sur la terrible agression dont Misuzu a été victime. Par un sursaut de je ne sais quoi, son "amie" lui vient en aide, mais est-ce vraiment le cas ? Ne fait-elle pas ça à nouveau pour couvrir Hayafuji ? J'ai été frappée par ses excuses cependant, je pensais que ça allait dans le bon sens, mais après la façon dont elle couvre Reina m'a fait douter. Quelle ambiguïté. Ça montre bien combien s'est difficile d'être dans une relation aussi toxique.



En revanche, pitié ne trouvez pas d'excuses à Hayafuji. C'est trop facile de lui inventer un passé d'enfant ayant assisté aux violences de son père sur sa mère. C'est trop facile de justifier encore un acte de violence envers les femmes en disant que c'est parce que lui-même a été traumatisé. J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce discours qui semble dédouaner les hommes, leur trouver des excuses pour atténuer leurs horreurs. Non toutes les personnages qui ont été témoins ou victimes de violences ne le deviennent pas, c'est faux ! Et il serait bon de le dire pour une fois.



Cela prouve bien l'ambiguïté du discours de l'autrice. D'ailleurs, elle tient à nouveau des propos qui m'ont dérangé sur les victimes, les faisant passer trop souvent pour des faibles, soit des êtres ayant renoncé à être forts par peur de la suite, soit des êtres qui de toute façon restent faibles même quand ils se rebellent. Là aussi, il n'y a pas de fatalité. Non, les hommes ne sont pas systématiquement plus forts que les femmes. C'est complètement archaïque de penser ainsi !



Akane Torikai m'a ainsi plus d'une fois révoltée dans ses propos. Je ne sais pas si c'est ce qu'elle pense ou si elle les insère juste pour nous faire réagir, mais ça me dérange. J'attends donc le dernier tome pour juger de cet aspect et ce sera probablement ce qui fera pencher la balance pour que je recommande ou non ce titre.



En ce qui concerne le reste, j'ai été touchée par l'après agression et le parcours de Misuzu. C'est extrêmement dur de la voir prendre ainsi sur elle, déclarer qu'elle est juste tombée, reprendre le boulot au contact des autres après ce qu'elle vient de vivre. Mais c'est beau de la voir se relever, s'affirmer, tenter d'aller de l'avant. J'ai juste du mal avec sa relation avec Nizuma. C'était vraiment mon ancre dans la série, ce qui me faisait tenir et aimer celle-ci, car j'y voyais un espoir pour elle. Je peux comprendre qu'elle doute après ce qu'elle vient de vivre mais c'est dommage de faire reposer ça sur lui.



Il faut dire quand même que l'autrice nous sort l'artillerie lourde niveau drama autour de Nizuma. Misato, qui vient également une situation terrible (quand je dis qu'il y a trop de drama...) cherche également en lui une bouée de sauvetage alors que Nizuma ne le souhaite pas. C'est terrible de la voir s'accrocher ainsi et tout foutre en l'air entre lui et Misuzu surtout avec le dernier coup de pute qu'elle fait dans les dernières pages. Je veux bien qu'elle se sente mal dans sa vie mais j'en ai un peu mare de ce genre de personnage de "méchant" ultra cliché. Cela manque cruellement de nuance et c'est surtout vu et revu, en fait.



A un tome de la fin, malgré les émotions fortes que le titre suscite en moi, en révolte et rejet, En proie au silence peine à me convaincre. L'écriture d'Akane Torikai manque trop de sensibilité pour moi, elle est trop ambigüe dans son propos envers les hommes comme les femmes, elle contient également trop de clichés pour apporter des tensions dramatiques. Bref, elle ne me touche pas et m'irrite au contraire. Cependant les réactions qu'elle suscite me donnent quand même envie d'aller jusqu'au bout pour voir justement quel sera le message final et s'il ne me fera pas voir le titre autrement. On garde espoir.
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En proie au silence, tome 7

Décidément cette série continue de me décevoir et je n'ai plus vraiment d'espoir concernant le dernier tome. Vraiment ces tomes 6 et 7 sont pour moi les pires, puisque l'autrice tente de dédouaner le personnage d'Hayafuji de ses responsabilités concernant les agressions et viols dont il est coupable, en se basant sur son "enfance malheureuse" et ça je vous avoue que j'ai vraiment du mal à l'avaler !



Je pensais vraiment que cette série traiterait le sujet avec tact et pédagogie et finalement je me retrouve presque à lire une saga qui fait tout le contraire. C'est limite si on n'y fait pas l'apologie du viol en fait.

En lisant les premiers tomes j'avais vraiment l'espoir que l'autrice traiterait le sujet intelligemment et c'était plutôt bien parti, mais depuis le tome 4 (ou 5, je ne sais plus) on a effectué un virage à 180 degrés et cela ne me plait vraiment pas



Et je ne comprends toujours pas l'intérêt du personnage de qui est extrêmement malaisant. Vraiment, cette fille est très cringe et n'apporte strictement rien à l'histoire.



J'espérais encore naïvement que les derniers tomes prendraient une autre tournure, mails je dois bien avouer que je n'y crois plus.

Je lirai tout de même le huitième et dernier tome, histoire de boucler la boucle, mais je ne pense plus que celui-ci va relever le propos.



Je peux évidemment me tromper, mais il y a assez peu de chance...
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En proie au silence, tome 7

On dit que l'erreur est humaine mais dans ce tome, les choix de chacun me semblent vraiment inhumains. Que cherche l'auteure dans ses choix scénaristiques? A nous faire rassembler sa série en tas, la brûler et continuer à en piétiner les cendres ? C'est extrêmement rageant à lire. Minako couvre les actions de l'autre taré qui perd ses moyens et qui, oh, se remémore son enfance. Alors là c'est le pompon, on va justifier ses actes par un trauma familial.. Rageant, ai-je dit ? Agaçant également. Tout le monde veut être sauvé par un autre protagoniste de l'histoire. C'est ainsi qu'on voit une espèce de chaîne humaine de sauvetage impossible. Allez, je fais une pause car je n'ai pas le dernier volume de la série. Promis, je n'en ferai pas un tas.
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En proie au silence, tome 7

En proie au silence reste ici une lecture dure, éprouvante, et pourtant essentielle dans ce qu'elle véhicule.
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En proie au silence, tome 7

Une rencontre sous haute tension où Misuzu décide de faire face à son bourreau, seul à seul, pour lui dire enfin tout ce qu’elle a sur le cœur. Comme toujours, la mangaka opte pour une approche radicale, mais sans haine, où chacun doit prendre conscience de ses peurs, mais aussi des haines enfouies au plus profond de soi.
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En proie au silence, tome 7

Ce tome qui est l'avant dernier ne permet pas de savoir vraiment où on va. Il laisse un goût amer entre le comportement de la meilleure amie de Misuzu qui la découvre défiguré ; Hayafuji dont on connaît maintenant l'enfance mais dont l'antipathie que l'on a pour se personnage est toujours aussi fort et Mishakana qui continue de souffler le chaud et le froid pour prendre dans ses filets Niizuma.



Un tome bien étrange où la pauvre Misuzu n'a pas fini de prendre des coups physiques et psychiques. Je pensais que le retour de bâtons sur les personnages violent, harceleur et violeur auraient déjà eu leur vie chambouler et rattrapé par la justice ou des retombées de leur entourage. Je reste dubitative en attendant le final de ce manga.
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En proie au silence, tome 8

THE END



🧠🖤⛓🖤🧠

C’est terminé pour cette série qui pour moi aura fini comme elle a commencé : en me laissant une impression étrange.



Dès le départ et tout au long de la lecture, les sujets évoqués ont été très intéressants en plus d’être abordés par un angle atypique.



L’héroïne détestent clairement TOUS les hommes. Au fur et à mesure, on va se rendre compte d’où vient sa haine viscérale et à partir de ce moment j’ai pu entrer un peu plus en empathie avec elle… Mais je ne comprends pas pourquoi cette fin…



SPOILER



Qu’une prof craque sur un élève et qu’une relation débute, je trouve vraiment pas ça terrible mais on sait tous que dans la réalité ça existe (coucou Brigitte et Manu). En admettant que l’on ne trouve pas ça répréhensible qu’un adulte cède à ses pulsions, ça aurait pu être une sorte de thérapie (elle aime pas les hommes pourris, l’innocence l’aurait séduite) …



C’est limite mais ça passe…



Par contre la meilleure amie condamnée à une vie moisie en compagnie d’un violeur récidiviste avec en prime un marmot ??!?



What ? Alors je sais que dans la vie ça existe aussi mais j’ai trouvé que les raisons du manga étaient WTF. Il n’est pas question d’emprise, mais de « rédemption » genre le mec va changer ?



Je trouve ce message nul !



Déjà ma croyance personnelle va vers le fait qu’on change pas quand on est une pourriture et surtout quand ça fait des années. Mais même si ça arrive dans 1 cas sur 1 million (les chiffres sortent tout droit de mon chapeau 🎩), c’est contre-productif pour toutes les femmes victimes d’un manipulateur, de nous montrer une fin comme ça…



C’est quoi la morale dans tout ça ?



Votre mec est une ordure faire un gosse avec et restée enfermée dans une relation à vie !

Vous n’aimez pas les hommes, taper vous un adolescent ?



Bref, une série dans laquelle j’avais beaucoup d’espoir et qui m’a déçue par un final pas assez engagée au niveau féminisme !



🧠🖤⛓🖤🧠


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En proie au silence, tome 8

Akane Torikai m'aura vraiment fait retourner les entrailles avec cette série et c'est avec cet ultime volume que s'achèvent les douleurs, les combats personnels de chacun de nos personnages. L'auteure choisit de suivre tous les personnages qui vivaient autour de Misuzu et Nizuma pour conclure sur leurs situations. Ca permet une piqûre de rappel sur les sentiments des uns envers les autres. Je m'attendais à ce choix de l'auteure vis-à-vis du bourreau et j'ai beaucoup aimé que sa femme se décide à le malmener, une bonne fois pour toutes, bien que je n'arrive pas à comprendre le pardon dans toute cette affaire... Cette série m'aura bien choquée, tordu l'estomac et la renaissance de notre duo phare apportera enfin un début de lumière et d'espoir.
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En proie au silence, tome 8

Un titre sur un sujet évidemment fort, aux personnages et aux situations tout aussi forts, et qui a exploré la complexité de l’être humain, au-delà de la simple dénonciation. Et c’est sans doute pour cela qu’En proie au silence se révèle finalement une œuvre si singulière.
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En proie au silence, tome 8

A chacun·e de prendre cette oeuvre comme il ou elle le souhaite. Le sentiment de malaise éprouvé à la lecture semble refléter la difficulté à faire face à cette thématique si difficile. Je crois que si cette oeuvre dérange c'est parce qu'elle est explicite, violente et ne nous ménage pas. Jusqu'à la fin. Les propos sont durs, comme les mots utilisés et le comportement des personnages. Mais au fond, n'est-ce pas une bonne représentation de la réalité ? Les violences sexistes et sexuelles sont difficiles à regarder en face, on aimerait que ça se passe autrement et pourtant, rien ne semble vraiment s'améliorer. L'aide extérieure est quasi inexistante. Ne reste que nous même pour y faire face et au final, c'est ce qu'a essayé de faire Misuzu Hara. Minako a également joué un rôle important, celui de faire prendre ses responsabilités à Hayafuji. Elle est la seule en position de pouvoir lui dire ses quatres vérités. Ce personnage amène l'ultime soulagement en disant à son mari ce qu'on rêve de lui dire depuis le début.

Bref, cette oeuvre ne laisse pas de marbre et fait vraiment réfléchir sur comment la société traite la question des violences sexuelles.
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En proie au silence, tome 8

Je ne sais plus quoi penser avec cette série !

Si le propos reste fort et relativement inédit, difficile de dire de quel côté se place exactement Akane Torikai tant certains pans de son intrigue sont ambigus.

Globalement, cette conclusion m'a tout de même plu ; la conclusion offerte à Misuzu est porteuse d'un certain espoir. Pour le reste, c'est à lire en gardant l'esprit ouvert et une bonne dose d'esprit critique.
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En proie au silence, tome 8

La photo de la rencontre de Misuzu et Niizuma au café a fait le tour du lycée. Misuzu prend la parole lors de la cérémonie de fin de trimestre et livre ce qu'elle a sur le coeur devant le corps enseignant et les lycéens. Hayafuji semble enfin prendre conscience de ce qu'il a fait et de son attitude envers les femmes.



La lecture de cette série dérangeante se termine en demi teinte pour moi. Même si nous avons une fin où Hayafuji se retrouve derrière les barreaux, je trouve que l'on passe à côté de pas mal de chose sur le plan pénal et sur l'accompagnement des victimes.
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En proie au silence, tome 8

La série dérangeante d'Akane Torikai m'aura laissé perplexe de bout en bout, avec de beaux développements autour de la professeure victime mais des réflexions moralement perturbantes pour moi autour du bourreau de celle-ci. Je ressors donc assez mitigée de la lecture de cette saga sur certains points, mais elle aura eu le mérite de me chambouler et de me faire réfléchir et n'est-ce pas ce qu'on attend d'une oeuvre sociétale.



La reconstruction est définitivement au coeur de ce volume à la narration si particulière. En effet, l'autrice nous surprend avec un récit fait tel un journal relatant des événements passés et archivés. J'ai aimé ce ton qui permettait de prendre un joli recul sur des événements hautement émotionnels et charnières.



Moralement cependant, je ne peux pas être d'accord sur tout. Je trouve dérangeant et glissant que l'autrice tente de pardonner au bourreau de toute cette histoire, le faisant passer lui aussi pour une victime. Clairement rien n'explique son attitude dans ce qu'elle relate, il n'a pas été lui-même victime d'abus, c'est juste un homme qui a mal tourné sans que rien ne le justifie. Alors que sa femme lui pardonne, je ne comprends pas... Je pense voir où veut en venir l'autrice, découvrant ces femmes courages qui décident malgré tout d'aimer quelqu'un qui a commis un crime et de faire leur vie avec eux envers et malgré tout, mais moi ça m'est impensable. Ainsi, je ne vois rien de bien dans l'attitude de la femme de Hayafuji, en dehors du fait qu'elle compte tout faire pour son enfant qu'elle a décidé d'avoir et d'aimer envers et contre tout, malgré les peurs de son entourage bien rétrograde dans sa vision de la femme jeune, bonne à marier, mais qui doit être sans enfant pour ça... Ce qu'Akane Torikai dit de manière sous-jacente de la société japonaise actuelle fait encore froid dans le dos.



Tout cependant pas noir, j'ai adoré l'évolution de Misuzu. Cette femme complètement brisée au début, à la vision des hommes si sombre après ce qu'elle avait vécu, a bien changé au contact de Nizuma. Grâce à lui, elle s'est à nouveau ouvert au monde et aux relations sentimentales et a trouvé son but dans la vie. Chaque moment où elle apparait et parle dans ce tome est lumineux. C'est touchant et poétique, ce que l'autrice met parfaitement en avant grâce à une narration très sobre fait de cadrages la mettant au centre de tout. J'ai adoré ! Alors oui, il y a des moments surréalistes comme ce qu'il se passe dans leur lycée lors que la fameuse photo est diffusée, comme lorsque l'institution est au courant mais que Misuzu n'est en rien inquiétée, comme lorsque Misato voit sa souffrance résolue bien facilement (l'autrice n'aurait-elle pas oublié ses problèmes chez elle ?)... Mais ça n'empêche que c'est superbe de voir l'évolution que connait cette femme.



L'ultime chapitre où l'on voit ce que chacun devient après l'agitation passée m'a beaucoup émue. On voit une femme victime d'abus parvenant après bien des difficultés à s'en remettre et à avancer dans la vie. L'autrice montre bien que ça n'a rien de facile, qu'aller témoigner n'est pas simple et que parfois les questions posées peuvent être maladroites et que la victime peut hésiter à y aller. C'est tout à fait normal. Mais au bout du chemin, si c'est pour découvrir une femme enfin apaisée, qui arrive désormais à s'affirmer et à aimer à son tour, on a tout gagné.



Ainsi l'oeuvre de reconstruction d'Akane Torikai est bien arrivée à son bout. Elle a su décrire avec un certain réalisme et une attention certaine le cheminement d'une victime vers une vie nouvelle, plus belle. De ce point de vue là, c'est parfaitement réussi et j'ai adoré suivre l'évolution de Misuzu et Nakajima. Je serai plus mitigée voir critique concernant Hayafuji, le bourreau et sa compagne, dont le traitement là me gêne beaucoup aux entournures... Mais tout ne peut pas être parfait et le portrait de la société japonaise autour des questions des relations hommes-femmes est tout de même assez saisissant pour rester en mémoire. Une oeuvre percutante et intéressante à lire sur un sujet qu'on voit trop peu sous cet angle-là.
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Le siège des exilées, tome 1

En voyant la couverture argentée du "siège des exilées" en librairie, j'avais été curieuse et j'avais rapidement jeté un coup d'œil sur la quatrième de couverture : dystopie, féminisme, une société dans laquelle les hommes sont réduits à un rôle de partenaire reproducteur... c'est finalement une série dans l'air du temps qui aborde les questions du genre, de l'amour, de la reproduction. Comme il n'y a que deux tomes, que j'avais beaucoup aimé "la Servante écarlate", j'ai voulu voir... et je n'avais même pas fait attention à la maison d'édition, @akatamanga , et au nom de la mangaka, Akane Torikai, à qui on doit aussi la série "en proie au silence". Mais au niveau des illustrations, dès les premières pages avec le visage de Sanada, j'ai reconnu son style. J'ai toutefois été un peu perdue dans un univers riche, une dystopie, qui nous présente de nombreux tenants et aboutissants, ainsi que toute une galerie de personnages, en seulement 170 pages alors que la question de voir ce que les hommes ont entre les jambes est répétée. J'ai senti moins de maîtrise ici que dans "En proie au silence" : peut-être est-ce une œuvre de jeunesse ? Mais Akane Torikai, parce que ses thèmes reviennent comme autant de métaphores obsédantes, reste une mangaka à suivre.
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Le siège des exilées, tome 1

Je remercie les Éditions Akata pour l’envoi de cette lecture. C’était avec impatiente que j’avais envie de lire ce manga. En effet, après avoir lu You’ve gotta love song et En proie au silence, de la même mangaka, j’avais hâte de voir ce que cette nouvelle œuvre pourrait donner.



On se retrouve dans un univers futuriste, dans lequel ne naît presque plus d’hommes et où les femmes fertiles se font rares. Certaines femmes décident de fuir la ville qui essaye de te diriger et de te mettre dans une case. C’est ainsi que nous retrouvons ces dernières, dans un bidonville. Là-bas y vit Sanada et cette dernière cache un lourd secret…



Ce que j’aime ici, c’est qu’Akane Torikai aborde une nouvelle fois un sujet fort et puissant dans ce manga-là. J’ai seulement un peu peur que deux tomes soient courts pour parler de tout cela. Mais à voir ! 😉



En tout cas, je suis déjà très curieuse de connaître la fin de cette histoire. On sent qu’il y a des manipulations et machinations, ce qui rend l’histoire d’autant plus intrigante. Puis, bien évidemment, le tome se termine d’une manière qui ne fait que nous donner d’autant plus envie d’en savoir plus.



En bref, c’est un manga dont j’ai beaucoup apprécié le premier tome. Cette mangaka est vraiment talentueuse. Soit on aime, soit on n’aime pas, mais une chose est sûre, elle ne laisse pas indifférente.
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Le siège des exilées, tome 1

Cette mangaka revient avec un diptyque où la femme est encore une fois au centre du récit : « Le Siège des exilées » ou la science-fiction abordée du côté féministe.
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