Akhil Sharma

Ajay raconte sa vie en Inde puis le départ de sa famille aux Etats-Unis alors qu’il n’a que dix ans. Son frère Birju, promis à un grand avenir, est victime d’un accident à la piscine qu’il le rendra handicapé atteint de graves troubles neurologiques. La vie de la famille tournera alors autour des soins apportés à Birju d’abord à l’hôpital, en maison de santé et enfin à la maison. Le père deviendra alcoolique et Ajay tentera de se construire une vie entre attachement familial, poids des traditions et désir d’émancipation.

Notre famille est un court roman extrêmement juste dans le ton car il est certainement autobiographique mais aussi parce que c’est Ajay qui parle avec son regard d’enfant et d’immigré, ses préjugés, sa fraîcheur et son franc-parler. Une histoire touchante mais sans pathos, pudique mais sans apprêts.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/

Le genre de roman qui ont un charme fou, tout en simplicité et en subtilité. Histoire dure et pourtant relativement lumineuse.

Dans l'Inde indépendante et corrompue à l'os, un père et sa fille s'affrontent.



Beaucoup de redondances et de surplace, mais une écriture intéressante. Un roman qui aurait mérité d'être retravaillé. Bonne finale.

Une famille indienne , un couple et deux jeunes garçons, l’ aîné Birju et Ajay, le cadet de dix ans, s’installe à Queens, quartier cosmopolite de New York.

peu à peu, chacun trouve son chemin au sein de la communauté, les parents travaillent, les enfants sont de brillants élèves.

Hélas, un drame vient perturber leur quotidien et déstabiliser la maisonnée.

Ajay, le narrateur, volontaire mais timide, va , difficilement, trouver sa place au sein de la famille, des émigrés et dans son milieu scolaire.

Roman du malheur et de l’angoisse qui décrit avec exactitude, les réactions des parents face à un être handicapé : l’abnégation de la mère, la tristesse du père, la solitude de l’enfant.

L’ auteur peint avec subtilité, la diaspora indienne au cœur des villes occidentales.

le ton sonne juste, l’écriture est sobre, l. histoire réaliste et profonde , un très agréable moment de lecture.

Une histoire difficile mais empreinte d'un grand réalisme, et pourtant, je n'ai pas été plus transportée que ça. Peut-être est-ce dû au fait que le drame de cette famille prend toute la place dans l'expatriation, qui n'est pas assez présente.

Et s’il se lit en six ou sept heures seulement, il nous hantera pendant des semaines.
Lien : http://www.journaldequebec.c..

Corruption, inceste, vengeance, trahison, négociations, courbettes et folie. Voici quelques mots qui peuvent résumer ce roman.

Ram Karan est un homme corrompu et corrupteur. Il est fonctionnaire dans le domaine de l'éducation à Delhi et du sport. Mais derrière ce travail, se cache surtout un homme qui collecte de l'argent pour son supérieur qui rêve de devenir député coûte que coûte même s'il doit retourner sa veste.

Ram Karan veuf depuis environ un an vit avec sa fille Anita et sa petite-fille Asha. Anita a été victime d'inceste lorsqu'elle avait douze ans et maintenant qu'elle est revenue vivre auprès de son père, sa vieille cicatrice s'est réouverte et elle craint pour sa sécurité et celle de sa fille.

Après une récente mauvaise conduite, sa fille lui en veut et veut le faire payer. Ram Karan sait qu'il a fait du mal et après avoir fait son autocritique, sait qu'il doit changer sa vie et devenir quelqu'un de droit.

Mais Rajiv Gandhi est assassiné et les choses vont changer ...



Deux sujets forts sont partagés dans ce récit : l'inceste et la corruption. L'un comme l'autre sont largement exploité et l'on peut y comprendre les conséquences en amont. Le roman nous renvoie également dans les années 1991.

J'ai trouvé les chapitres très longs et lancinants, dont j'avoue m'ont donné quelques fois des périodes d'ennuis à la lecture. Pour autant, une immersion intéressante dans les profondeurs de la corruption et des dégâts psychologiques que peuvent engendrer un inceste.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..

Une famille indienne s'exile dans les années 70 à New York.

Le contraste avec New Delhi, à l'époqie paisible, est saisissant. Ils commencent à se faire à leur nouvelle vie quand un évènement terrible touche le frère du héros principal.

Roman classqiue sur l'immigration, pour tenter une vie ailleurs. L'auteur pose un regard san concession sur l'Inde et ses traditions idéalisées mais parfois naïves et l'Amérique,impitoyable avec les faibles mais débordante d'une énergie positive.

Intelligent et parfois drôle, une histoire intemporelle sur les familles qui un jour quittent tout.

Pas un chef-d’œuvre mais très intéressant.

La maternelle est progressivement devenue le premier moment de la scolarité. La sociologue et experte influente Pascale Garnier analyse la progressive normalisation de cette école au sein du système scolaire français, et nous invite à questionner l’évidence de sa nature scolaire.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

Que dire ? Que dire ? Que je me suis ennuyé ? Certes non, enfin, un peu quand même. Que j'ai aimé ? Non plus. En fait, je suis passé au travers de ce roman sans qu'il s'imprime en moi. L'histoire d'Ajay ne m'a pas du tout touché, j'ai eu l'impression d'une vague connaissance qui me raconterait sa vie avec ses bonheurs et ses malheurs, sans que je compatisse ou que je me réjouisse. Imaginez la scène : je revois une vieille connaissance, on s'arrête prendre un verre dans un bar et, pendant qu'il me raconte sa vie, totalement absorbé par ce qu'il dit, mon esprit s'évade, je regarde au-dessus de mon interlocuteur -qui en l'occurrence est un monologueur (?)-, entend sa voix mais ne l'écoute plus, sans que lui ne s'en rende compte. Vous comprendrez dès lors que je n'ai pas d'avis sur ce roman. Alors pourquoi écrire un demi-billet dessus me questionnerez-vous ? Ben oui, pourquoi ? Juste pour faire mon intéressant, bien sûr..
Lien : http://lyvres.fr