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Critiques de Akira Oze (50)
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Le disciple de Doraku, tome 1

Livre lu dans le cadre de la masse critique de Décembre 2014 et du challenge ABC 2014-2015.



Je remercie donc Babelio et les éditions Isan Manga pour cet envoi. Je suis ravie d'avoir été sélectionnée pour le découvrir. À la lecture de son résumé, il me faisait penser à une trilogie lue il y a quelques temps et parlant d'un art asiatique méconnu des occidentaux, « L'Opéra de Pékin ». Et je ne me suis pas trompée. Que je vous explique maintenant pourquoi !!



En premier lieu, le livre objet. Il est juste magnifique. Je ne m'attendais pas à recevoir un manga et encore moins de cette taille. Couverture épaisse et cartonnée, lien rouge servant de marque-page et 500 pages de lecture. Il mérite bien son prix, même si ça fait un peu cher pour un manga (30€). Ça ne m'empêchera pas d'acheter le 2ème tome en tout cas et de les garder précieusement, ce sont des mangas rares du point de vue histoire et valeurs méconnues. Par ailleurs, le dessin de la couverture est très beau et reflète bien l'intérieur du manga.



En second lieu, l'histoire. Nous suivons l'évolution et l'apprentissage de Shota dans l'art de conter des histoires tout en restant assis et avec pour seule aide, un éventail. Cet art se nomme le rakugo et il existe toujours bien que méconnu des jeunes générations japonaises. Avant de se lancer dans cet apprentissage, Shota était instituteur de maternelle et ne voyait pas son avenir dans ce métier. Pour distraire les enfants, il leur raconte des histoires de façon plus ou moins imagées. Jusqu'au jour où la directrice de l'école lui fait découvrir les yose et le rakugo. C'est une révélation pour lui et il va tout faire pour réaliser son rêve. Très belle histoire dont il me tarde de connaître la fin. Il me faudra néanmoins la relire pour mieux apprécier les différentes histoires de rakugo qui sont principalement réalisées pour faire rire les spectateurs. J'étais tellement concentrée sur l'histoire que j'ai à peine souris à certaines d'entre elles. Par ailleurs, en plus des notes du traducteur tout au long du manga, nous avons en fin de volume quelques explications supplémentaires sur certains points de l'histoire et 3 scripts de rakugo. Ces compléments sont très intéressants.



Et en dernier lieu, les graphismes. Les personnages sont facilement reconnaissables entre eux, même si on a du mal à retenir leurs noms. Quelque soit les situations, le dessin est très travaillé et comporte de multiples détails intéressants, aussi bien pour les personnages que pour les décors. Ce type de graphisme est d'ailleurs très appréciable et correspond bien à l'histoire et à son atmosphère. Le dessin de couverture donne le ton de celui-ci puisqu'on y voit les 3 personnages principaux, Shota, Dorami et maître Doraku, ainsi que l'instrument principal du conteur de rakugo, l'éventail.



Comme vous l'aurez compris, j'ai très apprécié ma découverte de ce manga et du rakugo, et j'en redemande. Je pense que le tome 2 va atterrir sous peu dans ma PAL pour pouvoir connaître la fin de l'apprentissage de Shota et ce, malgré le prix du manga. Je vous conseille donc de découvrir ce manga que vous soyez ou non amateur de culture japonaise car celui-ci est bien loin des habituelles geisha. Pour ma part, je l'ai adopté.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Natsuko no sake, tome 3

Troisième volume d'une série qui en compte six, ce manga nous emmène au Japon découvrir les secrets du saké.

Nous allons suivre une jeune femme dont la famille produit du saké et qui décide, suite au décès de son frère, de réaliser le rêve de ce dernier, à savoir produire un saké particulier grâce à un riz d'exception, devenu extrêmement rare.

Ce volume a un coté très technique, on y parle du taux de polissage du riz, de la durée de fermentation, du pourcentage d'ajout d'alcool, de l'acidité, de la qualité du brassage et surtout de l'arrêt de l'utilisation des pesticides, qui sera le nouveau combat de l'héroïne.

J'ai encore une fois passé un moment agréable et très instructif et j'ai hâte de savoir si ce fameux saké exceptionnel verra le jour.
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Natsuko no sake, tome 1

Premier tome d'une série qui en compte six, cette série de mangas nous emmène au Japon découvrir les secrets du saké.

Si comme moi, vous n'êtes pas un spécialiste de cette boisson, cela n'a aucune importance, car on nous explique de façon simple toutes les étapes et processus nécessaires à sa fabrication, sans que cela soit rébarbatif.

Nous allons suivre une jeune femme dont la famille produit du saké.

Elle a choisi de partir vivre en ville et de travailler dans la publicité, mais le décès brutal de son frère va l'inciter à rentrer dans sa famille et à réaliser le rêve de ce dernier : produire un saké particulier grâce à un riz d'exception, devenu extrêmement rare.

J'ai bien aimé découvrir la fabrication du saké, qui est beaucoup plus complexe que je ne l'imaginais et j'ai aussi apprécié de voir la différence entre les méthodes traditionnelles et les nouveaux processus industriels où la rentabilité prime sur la qualité.
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Natsuko no sake, tome 2

Second tome d'une série qui en compte six, cette série de mangas nous emmène au Japon découvrir les secrets du saké.

Nous allons suivre une jeune femme dont la famille produit du saké et qui décide, suite au décès de son frère, de réaliser le rêve de ce dernier, à savoir produire un saké particulier grâce à un riz d'exception, devenu extrêmement rare.

Dans ce volume, nous découvrons la façon de faire pousser du riz de façon traditionnelle, nous voyons le village se déchirer entre ceux qui utilisent des pesticides et ceux qui prônent une agriculture biologique et plusieurs des personnages vont avoir des choix difficiles à faire quant à leur avenir professionnel et personnel.

J'ai bien aimé découvrir la fabrication du saké, qui est beaucoup plus complexe que je ne l'imaginais, et j'ai aussi apprécié de voir la différence entre les méthodes traditionnelles et les nouveaux processus industriels où la rentabilité prime sur la qualité.

Une série vraiment instructive et je me suis peu à peu laissée prendre par le "suspense" autour de la réussite de ce projet.
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Natsuko no sake, tome 1

Après avoir appréhendé superficiellement et succinctement les traditions japonaises au travers des relations familiales dans "L'éloge de l'ombre" de Junichiro Tanizaki, j'ai poursuivi mon incursion dans les traditions japonaises au travers du terroir japonais et de son monde agricole via ce manga qui nous initie à l'élaboration du saké.



Natsuko Saeki qui se forme au métier de publicitaire au sein d'une agence à Tokyo, doit cependant revenir voir son frère malade et alité, dans sa famille qui brasse artisanalement du saké depuis 150 ans.



Son frère, Yasuo a un rêve : créer un saké divin à partir d'un riz à saké unique, "le dragon merveilleux".



Ce manga initiatique est découpé en trois phases que traversent Natsuko.

Tout d'abord, le monde de la publicité y est décrit avec ses impératifs d'efficacité et sa logique économique en tant que barre de navigation.

La réalité agricole est ensuite abordée avec le travail dans une brasserie artisanale de saké et s'achève sur la riziculture et ses difficultés.



Ce manga est aussi une ode aux traditions japonaises tout en pointant les clivages urbains et ruraux dans leurs logiques, leurs arts de vivre et leurs contraintes respectives.

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Natsuko no sake, tome 1

Avant tout, merci à l'éditeur et à Babelio pour ce livre.

Je dois avouer que ça n'a pas été un "love at first sight". Quand je l'ai feuilleté, les dessins / illustrations m'ont rappelé les mangas des années 80/90, dans le style "Juliette je t'aime". Ce n'est pas que je n'aime pas, mais dans mon esprit, ça avait un côté un peu vieillot du coup.



Et puis une fois la lecture commencée, je suis rentrée assez bien dans l'histoire, et je me suis prise d'intérêt pour ce personnage principal qui veut honorer la mémoire de son frère, sa famille voir même son village, en réalisant un merveilleux saké avec un riz presque disparu et très difficile à cultiver.

Et au final, j'ai trouvé que les illustrations collaient assez bien avec l'esprit du manga, qui abordent beaucoup les traditions familiales à la campagne. Comme d'autres l'ont écrit avant moi, cela change un peu des mangas qui se passent à Tokyo la trépidante.



Sans être un coup de cœur, j'ai plutôt apprécié ma lecture et je serai contente de découvrir la suite dans le prochain tome.

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Natsuko no sake, tome 2

Ceci est une fausse critique et un vrai coup de gueule....



J'ai emprunté cette série dans une 6 bibliothèques que je fréquente et après 141 pages... Un énergumène certainement pas respectueux des autres et encore moins des livres à décidé d'arracher 10 pages...



Ça m'énerve profondément...



J'étais "tombé en amour", comme disent les québécois, de cette mini-série de 12 volumes sur l'élaboration du saké et un puissant cri d'amour de la Terre.



Le manga aborde des sujets issus de l'agriculture et de ses clivages, ceux des agriculteurs japonais soumis au modernisme et la même crise que nos agriculteurs européens, soumis aussi aux quotats de production, à leur endettement, à la désertification rurale, au désintérêt des métiers de la terre par une jeunesse aveuglée par les néons des villes, au désespoir des paysans pour trouver un ou une compagne pour les assister, les aimer, les soutenir ...



Enfin,... Bref... J'ai hâte de lire un tome 2 entier...

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Natsuko no sake, tome 3

Après une longue pause dues aux soucis de l'éditeur qui a depuis rejoint la collection de Dupuis, voilà le retour des aventures de Natsuko qui signent en plus la moitié de la série.



Comme toujours, c'est une lecture assez dense, déjà parce que ce sont des tomes doubles donc avec une pagination importante, mais aussi parce que l'auteur nous apporte maints détails sur la fabrication du saké et tout ce que cela implique autour. C'est vraiment un petit guide précieux pour qui s'intéresse à la façon traditionnelle, mais pas que, nous le verrons dans ce tome, dont on le fabrique.



Nous retrouvons donc Natsuko qui est toujours en train de participer à l'élaboration d'un nouveau cru de saké traditionnel au sein de sa famille, avec ses amis aussi passionnés qu'elle. Si je ne suis pas personnellement passionnée par la description bien longue de tous les éléments techniques liés à la fabrication du saké, ce qui a même tendance à m'ennuyer parfois vu leur profusion, en revanche j'aime beaucoup tout ce que l'auteur tisse autour.



Dans une première partie, il s'intéresse à la commercialisation du saké. Nous découvrons à quoi ressemble le marché du saké au Japon à la fin des années 80. Nous apprenons aussi les procédés que certains fabricants peu scrupuleux utilisent pour brasser et commercialiser du saké à bas coût vendu comme du très bon afin de faire le maximum de profit. La faute aussi à des clients qui, pour la majorité, ne s'y connaissent plus et cherchent surtout l'ivresse. Les vendeurs de bien des caves n'y connaissent rien non plus et vendent les plus connus ou les plus avantageux pour eux sans les goûter. C'est une vision assez terrible.



Heureusement, il y a une nouvelle génération comme Natsuko qui ne se laisse pas abattre et qui tente de relever le niveau aussi bien côté fabrication, que vente et découverte. Tout n'est pas perdu. L'auteur nous montre cependant que ce n'est pas simple de lutter contre le progrès qu'on cherche à nous imposer et à opposer à la tradition. Ainsi Natsuko se heurte à une maison rivale dont le père lui met des bâtons dans les roues tandis que le fils voudrait faire comme elle et promouvoir l'excellence. Pas facile.



Il est également question de transmission de témoin dans ce tome. Autant depuis le début Natsuko s'évertue de reprendre la flamme de son frère, mais là elle est pleinement reconnue comme nouvelle gérante, ce qui est bien méritée. Son ami Shingo tente aussi de prendre la relève mais c'est moins simple. Kusakabe, lui, va se lancer pour devenir Toji. On rencontre même un jeune caviste passionné qui fait le tour des petites maisons de saké pour les promouvoir et changer les habitudes des consommateurs. C'est vraiment chouette de les voir tous à l'oeuvre.



Enfin dans une seconde partie assez longue, nous revenons aux sources de la série : l'agriculture, qu'on avait un peu oublié depuis que Natsuko avait fini de récolter son riz. Là aussi tradition et modernité s'affrontent. Les amis de Natsuko, poussés par celle-ci, deviennent des chantres de l'agriculture biologique raisonnée et s'opposent ainsi aux pesticides et autres épandages, ainsi qu'au regroupement brutal et barbare des parcelles qui massacre tout. Cependant quand on est petit agriculteur et qu'on cherche à faire des économies parce que ça paie mal, c'est dur de ne pas céder à la facilité de ces procédés, surtout quand de grands groupes font pression et tentent de nous manipuler.



Ainsi dans ce nouveau tome très riche, l'auteur n'hésite pas à nouveau à dresser un portrait fidèle mais rude de la réalité de l'agriculture au Japon à cette époque-là ainsi que de la fabrication du saké. Tout n'est pas rose loin de là, de nombreuses difficultés se dressent sur le chemin de l'héroïne, mais justement ce qui est beau c'est de la voir lutter pour les traverser, et ça, ça fonctionne à merveille !
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Natsuko no sake, tome 1

Suite à la mort de son frère Natsuko quitte son emploi de publicitaire à Tokyo et revient vivre dans sa famille.



Elle souhaite poursuivre le rêve de son frère de faire revivre un Saké légendaire qui demande une attention particulière et dont la culture a été abandonnée à la fin de la guerre en raison des efforts de production qu'il demandait.



Même son père, un producteur local de Saké, ne désire pas l'aider.



Dans un premier temps, Natsuko doit observer le travail à la brasserie avant de mettre tout son courage et sa force dans la réalisation de son rêve...



J'ai beaucoup aimé ce manga car il parle avec précision des cultures et des efforts qu'ils demandent.



Il parle des entrants et des pesticides, mais aussi de la place des femmes dans la culture japonaise.



L'héroïne par son humilité et sa gentillesse va progressivement réussir à trouver des alliés et poursuivre son projet.



À suivre !
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Natsuko no sake, tome 1

Etonnamment avec son style suranné, Natsuko no sake m'a bien plu et je me laisserai déjà bien prendre au jeu pour lire la suite. Je ne suis pas du tout une amatrice de saké, encore moins d'alcool tout court mais j'aime apprendre, découvrir des choses inattendues. Je pose tout de même un bémol, il est clairement peu probable que je me rappelle de toutes les étapes de la production et tous les termes spécifiques. Avec un tome aussi dense, les petites annotations font perdre le fil et s'oublient vite au fur et à mesure des pages tournées. Il n'empêche qu'on s'attache rapidement à la jeune Natsuko et sa quête. Son apprentissage et sa détermination nous happent et j'ai hâte d'en voir le fruit.
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Natsuko no Sake, tome 6

Ultimes instants aux cotés de Natsuko et sa famille pour tenter de produire LE saké ultime. Vont-ils y parvenir ?



Dans cette série tellement humaine, c'est avec bonheur mais tristesse que l'on quitte ce joli groupe qu'on a pris plaisir à suivre depuis tant de chapitres. Avec Natsuko, Kusakabe et les autres, on était nous aussi un peu en famille, une famille de passionnés de la terre et du terroir qui était donc très émouvante dans ce qu'elle cherchait à obtenir.



Dans cet ultime opus, une fièvre s'empare d'eux et du lecture dans les dernières étapes de l'élaboration du saké. Le palais de Natsuko est tel que tout le monde se demande s'il pourra la satisfaire pour créer ce saké qu'elle appelle de ses voeux. C'est un moment charnière, plein de passion mais également de tension. Les corps sont mis à rude épreuve et les nerfs aussi. J'ai adoré suivre chacune des nombreuses étapes et voir Natsuko y participer sous la houlette du Toji monsieur Yamada. Bien sûr, je ne vais pas vraiment retenir tout ce que j'ai pu lire, c'est trop spécifique et je suis trop peu passionnée par le sujet, mais en revanche l'artisanat, la patience et l'abnégation des ouvriers, ça je vais m'en rappeler.



Natsuko no sake était vraiment un titre de terroir et pour cela il fallait que ce soit un titre humain. Il l'a rappelé à chaque instant de ce dernier volume. La force des ouvriers pour aller jusqu'au bout, et en particulier celle de Yamada qui est au bout de sa vie, fut très belle. J'ai adoré la passation de flambeau entre lui et Kusakabe. La volonté à toute épreuve de Natsuko était aussi émouvante car elle souhaitait ainsi rendre avant tout hommage à ce frère trop tôt disparu qui aurait dû être à sa place. Cependant, elle a réussi à se forger sa propre place de gérante et héritière et c'est tout à son honneur, surtout quand on voit le palais qu'elle a !



L'auteur nous offre ainsi de superbes moments, des moments de passion autour de la fabrication du riz, des moments divins autour de la dégustation et des moments euphoriques quand les coeurs raisonnent à l'unisson. C'était magnifique. Je dois dire que j'ai vibré moi aussi avec les personnages à chaque étape et que la page où enfin ils réalisent leur rêve était parfaite !



Après la série n'est pas dépourvue de défaut. C'est d'abord une série très bavarde et complète sur la fabrication du saké, à tel point que j'ai oublié au fil des mois ce qu'elle avait pu raconter dans les tomes précédents à ce sujet, c'était trop technique. Il a donc fallu m'accrocher. Cependant, en mettant cela de côté, on retient surtout une très belle histoire de vie, une très belle histoire humaine. C'est aussi un titre de son époque, avec des dessins datés, des proportions parfois ratées et des personnages qui se ressemblent un peu trop comme Natsuko et son amie nouvellement agricultrice dans ce tome. Ce qui est aussi d'époque, du moins je le crois fort fort, c'est le type de relation familiale décrite pour les femmes, un modèle tellement enfermant qu'il en est détestable. J'ai haï la façon de présenter la belle-soeur de Natsuko comme celle qui devait pallier à l'absence de Natsuko et faire toutes les missions d'une "fille/femme" à la maison. J'ai détesté les pages où voit les hommes la marchander. J'ai détesté que Natsuko semble se résigner à accepter cela. Ce n'est pas du tout ma vision de la famille et c'était révoltant à lire.



Je quitterai cependant Natsuko no sake sur une belle note car c'est d'émotion, de tendre, d'humour et d'abnégation qu'est fait ce dernier tome. Natsuko a pu accomplir son rêve et ça en valait le coup. On quitte tout ce petit monde avec émotion tant on s'est attaché à eux. Je remercie l'éditeur d'avoir eu le courage d'éditer un tel titre de niche, un peu ancien en plus, dans une édition dense. C'était magique de découvrir la passion derrière la production de ce produit du terroir emblématique du Japon. La passion des hommes et des femmes derrière est magnifique.
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Natsuko no sake, tome 4

Natsuko no Sake est toujours une belle lecture mais jamais une lecture simple et ce tome à nouveau très copieux l'a démontré.



En mettant vraiment l'humain au coeur de ces chapitres, l'auteur a fait de ce tome un moment fort de l'histoire. On arrive à la fin du premier cycle du nouveau saké que Natsuko et ses proches veulent créer. On pourrait se croire arrivé, mais ce n'est pas du tout le cas. Ce n'est que le commencement en fait. De nouvelles épreuves les attendent sur la route.



J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur relance l'intrigue. Il y a d'abord la question des médailles que peuvent recevoir les différents saké afin d'être reconnu par le public et les amateurs. Cela pousse les brasseurs à l'excellence pour en obtenir à leur tour. Mais l'auteur montre également l'injustice dans l'obtention de ces prix, certains ne recevant rien alors qu'ils le mériteraient pourtant.



L'autre élément relançant l'intrigue, c'est bien sûr le nouveau cycle à lancer, avec un nouveau riz à planter, à cultiver et tout ce qui va avec. Cela relance bien des tensions au sein du petit village de Natsuko, entre ceux voulant cultiver bio et les autres, entre qui peut / veut cultiver telle ou telle parcelle, etc. Les générations et les mentalités s'affrontent. Cela peut avoir un sentiment de déjà vu avec le tout début de l'histoire mais cela permet également de voir l'évolution de chacun car les positions des personnages ne sont plus les mêmes depuis.



Enfin, le gros morceau de ce tome vient surtout du Toji de Natsuko, Papy, qui à cause de son grand âge est confronté à des problèmes de santé qui viennent tout bouleverser. Se mêle ainsi les questions sur la date limite pour pouvoir encore travailler, la transmission d'une génération à l'autre, et la capacité à fournir un travail moderne et éclairé quand on est aussi ancien dans le métier. C'est passionnant à lire même si on passe par beaucoup de tours et de détours pour y arriver, ainsi que beaucoup de pathos, parfois même un peu trop...



J'ai cependant aimé l'attachant que les personnages ressentent les uns pour les autres. Ce ne sont pas leurs ambitions qui priment ou du moins pas que, mais aussi le bien être des êtres qui leur sont chers, que ce soit celui qui veut monter une sorte d'association pour partager des produits bios cultivés en commun, ou celle qui ne veut pas priver un papy qu'elle aime tant de son rêve. On a même droit au début timide d'une potentielle romance toute mignonne et touchante entre Saeko et son futur nouveau Toji. J'adore !



Natsuko no sake reste donc une belle série culturelle et humaine, qui met bien en avant des valeurs propres au terroir, à la famille, au cercle de proches mais aussi à la transmission et à la passion. C'est vraiment enrichissant !
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Natsuko no sake, tome 4

Avec le tome 4 de cette édition collector publiée par Vega Dupuis, nous et Natsuko entamons le début d'un nouveau cycle. Le riz légendaire Tatsu Nishiki a été récolté, les grains sont prêt à être semés. Et cette fois ci, la récolte servira à la première production de ce que Natsuko espère être le meilleur saké du Japon.



Déterminée, la jeune femme a su s'entourer. Elle apprend les principes de la culture bio avec le controversé fermier Goda, les membres de l'association débutent les semis et Kusakabe la suit comme son ombre. C'est alors que Yamada, le Toji de la Kura Saeki tombe malade. Pourra-t-il assurer le brassage du Tatsu Nishiki? Nous le saurons dans le tome 5.



Ce quatrième volume est très dense. Je l'ai lu en plusieurs fois. Je l'ai même relu. Je peux donc témoigner: Natsuko no Sake est un manga qui se relit bien.



Le trait est toujours aussi précis et net. L'auteure fait preuve de beaucoup de précision et de rigueur dans son exploration de l'univers du saké et son manga est particulièrement immersif. Ici, il nous amène dans les champs mais aussi en ville, dans les concours de dégustation de saké. Nous faisons même la connaissance d'un sakéologue.



Natsuko no sake est un manga réaliste qui explore la vie des agriculteurs confrontés aux directives ministérielles, aux impératifs de production, aux crises de vocation et à la désertification des campagnes. Il s'intéresse ensuite à la vie des artisans, confrontant des approches traditionnelles et moderne. Akira Oze réalise ici une belle fresque sociale et historique.



A la première lecture, j'avais trouvé ce volume un peu larmoyant mais à la relecture je n'ai plus eu ce sentiment. Les enjeux grimpent quand la kura s'interroge sur son avenir.



Et moi, en grande romantique, je me demande si Natsuko va finir par succomber aux charmes de l'un de ses nombreux prétendants :-)

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Natsuko no sake, tome 1

Dans le panorama des manga parus en France, on a eu des titres sur des sujets très variés, mais il en manquait encore un sur le saké, cet élément pourtant clé de la culture japonaise telle qu'on la voit depuis l'Occident. Je suis donc ravie que les éditions Vega aient eu l'initiative de faire paraitre la série d'Akira Oze sur le sujet. Ce dernier est déjà connu chez nous pour Le Disciple de Doraku, un autre titre à l'ambiance patrimoniale. Ce n'est donc pas le perdreau de l'année qui a été choisi pour nous parler de ce sujet et nous présenter la culture du saké.



J'avoue que sur le papier, si j'étais curieuse d'en apprendre plus sur un sujet culturel qui m'était inconnu, je redoutais un peu la forme de ce manga. 6 volumes de plus de 452 pages d'un titre paru à la fin des années 80 au Japon, ce n'est pas forcément ce qui vend le plus de rêves, surtout quand l'auteur n'est pas reconnu comme un classique chez lui comme c'est le cas d'autres anciens auteurs dont j'aimerais lire les vieux titres. Cependant, la chronique de Yanmam Otaku chez Xander m'a donné envie de lui laisser une chance parce qu'il me promettait bien plus que mes a priori.



Comme je le pensais, le titre est daté. Aussi bien dans ses dessins, sa narration que dans son histoire, il correspond à un genre de titres des années 80 qu'on ne voit plus beaucoup par chez nous. Cependant, l'histoire sait dépasser ce cadre et permet au lecteur de ne pas s'y attarder.



On y retrouve la fille d'un brasseur de saké, dont le frère, responsable de l'entreprise familiale, est très malade. Travaillant comme publicitaire à Tokyo, elle s'interroge sur son devenir. Doit-elle revenir aider son frère ? En reprendre les rênes si son frère décède ? Le lecteur devine très vite ce qui va se passer et la décision qu'elle va prendre. Il s'agira alors de suivre son aventure pour faire revivre un riz légendaire et produire un saké inoubliable, une aventure qui ne sera pas de tout repos, mais qui permettra de mettre en lumière toute la solidarité qui existe entre gens du terroir à la campagne, mais également d'apporter un beau message positif sur la transmission d'un héritage et la solidarité transgénérationnelle.



Ainsi, même si l'histoire a peiné à démarrer et a eu un rythme un peu lent parfois, j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai trouvé très intéressant de découvrir la culture du saké à travers les yeux de cette jeune femme, connaisseuse de loin du processus mais qui va devoir se frotter à la réalité de celle-ci. Je dois avouer que j'ai navigué entre plaisir et insatisfaction en ce qui concerne les informations s'y référant. Il y a énormément de termes techniques japonisant qui même s'ils sont expliqués rapidement en note m'ont freinée dans ma lecture, rendant celle-ci plus ardue et moins fluide. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir tout compris et je suis persuadée que je ne pourrai jamais tout retenir. En plus, je ne trouve pas ce soit introduit avec pédagogie, j'ai vraiment eu l'impression qu'on me balançait tout un tas d'informations d'un coup au début, ce qui a rendu celui-ci un peu indigeste. Cela va mieux par la suite heureusement. A partir du moment où elle se penche sur la production du saké, on l'accompagne dans ses découvertes et cela devient plus agréable à suivre car c'est distillé de manière moins abrupte et c'est mieux intégré à l'histoire.



Du côté des dessins, sans surprise, je n'en suis pas une grande amatrice. C'est un dessin daté qui ne me parle pas. Il ne s'en dégage rien de particulier. Il n'est pas désagréable à regarder, mais pas beau ni notable non plus. Il n'y a pas de recherche dans le graphisme ou la mise en page, ce n'est pas le propos du titre. C'est plutôt calibré pour être assez classique et le plus didactique possible. Pour autant ça se lit bien.



De la même façon, les personnages sont des archétypes tels qu'on peut les trouver dans nombre de shonen manga sur le sport par exemple, avec la figure paternelle grincheuse mais qui a du coeur, la mère attentionné en arrière-plan mais forte dans son ménage, l'enfant de la famille un peu naïf mais qui va reprendre les rênes et s'affirmer à la force de ses convictions, la rivale un peu pimbêche mais qui va devenir super copine avec l'héroïne, et tous les copains un peu bouseux mais au grand coeur qui vont aider. C'est classique mais efficace et on s'attache vite.



Au final, l'ensemble donne un titre agréable à lire malgré ses plus de 400 pages. On suit, si ce n'est avec passion du moins avec intérêt, les aventures de Natsuko qui veut redonner ses lettres de noblesses à un saké artisanal et bio. C'est un très bon moyen de découvrir cet élément culturel japonais jusqu'à présent ignoré dans les manga publié en France. Si vous êtes curieux d'en apprendre plus sur cet alcool tout en lisant une histoire de famille et de passion, je vous recommande Natsuko no sake.
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Natsuko no Sake, tome 6

Fin de cette formidable série sur une brasserie familiale de saké au Japon.



Nous suivons les déboires et les succès d'une jeune fille qui suite au décès de son frère rentre de la ville et reprend son rêve de produire un saké inoubliable.



Elle commence par tenter de reproduire les quelques grains d'un riz légendaire laissés par son frère.



Nous suivons au fil des saisons la culture du riz, la question de l'épandage des pesticides, de la migration des jeunes vers les villes mais aussi la place des femmes au sein de la famille.



Tout au long de la série l'héroïne est plusieurs fois courtisée, elle choisit de se donner entièrement au saké qu'elle cherche à produire.



Nous allons enfin savoir si les résultats seront à son goût et quelle sera ensuite sa vie.



Une série dense et intéressante sur la volonté et la ténacité.
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Natsuko no Sake, tome 5

Depuis le début, Natsuko no sake est une série qui m'émeut par le message qu'elle transmet sur l'échange entre les générations et les traditions à se faire passer pour produire quelque chose de bon pour les autres mais aussi de satisfaisant pour soi. A un tome de la fin, l'autrice frappe à nouveau fort, même si parfois quelques longueurs finissent par se faire ressentir dans tout ce jargon assez détaillé.



Ce double tome s'ouvre d'abord par un dernier passage sur l'agriculture, un passage à nouveau très important car il montre comment la passion peut s'emparer de quelqu'un qui a priori n'en avait rien à faire de l'agriculture, mais qui une fois mordu, n'arrive plus à abandonner. C'était fort, c'était intense, c'était beau, d'autant plus qu'elle a dû lutter contre les préjugés de son père, lui-même agriculteur. J'ai beaucoup aimé les paroles de l'autrice, c'est une belle vision.



Le reste du tome se concentre ensuite sur la production du saké au sein de la famille de Natsuko. Après avoir suivi tant d'étapes, je pensais avoir fait le tour de la production. C'était me tromper lourdement. L'autrice rajoute encore bien des moments clés méconnus pour la production du saké. Alors oui, c'est passionnant de voir une telle richesse, un tel savoir-faire artisanal, mais c'est quand même assez indigeste à assimiler. J'ai d'ailleurs abandonner cette idée en cours de route, préférant me concentrer sur les relations entre les personnages et l'évolution propre de l'héroïne. Mais c'est quand même dommage. J'aurais aimé ne pas rester aussi hermétique à tout ça et me plonger moi aussi là-dedans, mais il y avait trop d'informations à retenir d'un coup >
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Natsuko no sake, tome 1

Une découverte grâce à l’opération « masse critique » . C’est souvent pour moi l’occasion d’aller vers des livres auxquels je ne suis pas habituée ce qui est totalement le cas ici puisqu’il s’agit d’un manga. Honnêtement il m’a fallu un peu de temps pour entrer dedans en raison de la forme très spécifique du manga qui se commence par la fin du livre et qui se lit de droite à gauche (ça m’a perturbée et je me suis trompée plus d’une fois…). Ce manga raconte l’histoire de Natsuko qui a quitté les siens pour se lancer dans le monde de la publicité à Tokyo mais qui décide, suite au décès de son frère, de revenir s’occuper de l’entreprise familiale de production de saké et de reprendre le rêve de son frère : faire pousser le Tatsu-Niskiki (« dragon merveilleux »), un riz très difficile à cultiver qui pourrait permettre de produire le meilleur saké du monde. On découvre dans ce manga le Japon, l’opposition entre la grande ville Tokyo et la campagne (deux univers totalement opposés), la difficulté pour les femmes de trouver leur place, les subtilités de la production du saké…et c’est là que mon intérêt est un peu retombé. Le saké et sa fabrication ne m’ont pas emballée… Je n’étais pas la bonne cible pour ce texte aussi bien pour la forme que pour le fond… Dommage.
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Natsuko no sake, tome 1

Je suis toujours impressionnée par la faculté qu’ont les mangakas de nous immerger dans un univers professionnel. J’en avais fait l’expérience avec Hikaru no Go qui nous racontait l’initiation d’un jeune garçon au jeu de Go puis sa démarche de professionnalisation en tant que joueur de Go. Cette fois-ci c’est dans l’univers de la riziculture et de la production de saké que je me suis laissée entrainer.



Le saké, c’est un produit à mille lieues de moi. Je ne consomme pas d’alcool, n’ai jamais bu une goutte de saké et, par régionalisme, si je devais m’intéresser à la production d’une boisson alcoolisée, ce serait plutôt au cidre.



C’est par une chronique Bulles de BD de Laetitia Gayet que j’ai entendu parlé de ce manga, Natsuko no saké d’Akira Oze. Comme souvent et parce qu’elle parle très bien des bandes dessinées, des mangas et des romans graphiques, la chroniqueuse m’a donnée envie de découvrir l’œuvre.



Et c’est avec joie que je vous en parle à mon tour sur le blog.
Lien : http://celuioudrfataleauscul..
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Natsuko no sake, tome 2

Une suite réussie pour cette série conséquente sur la culture et l'agriculture japonaise qui parvient encore une fois à me passionner malgré sa lecture un peu ardue. En effet, les tomes se suivent et se ressemblent. Ce sont de belles briques qui nécessitent de longues heures de lecture mais où l'on ressent tellement bien la passion de l'auteur et de son héroïne pour le saké qu'on ne peut qu'y prendre du plaisir !



Natsuko a bel et bien planté son riz à saké et a commencé à s'en occuper. Ce n'est cependant pas de tout repos et il va lui falloir faire preuve d'une rare détermination pour aller jusqu'au bout. Entre apprentissage du désherbage manuel, lutte contre les pesticides et les autres petites bêtes qui pourrait venir à bout de sa culture, et typhon qui vient encore ajouter à la difficulté de cette culture biologique d'un autre âge, elle aura fort à faire. Mais on ressent tellement sa passion qu'on ne peut que la suivre à 100 %.



En plus, elle fait de belles rencontres, parfois atypiques, comme ce paysan convaincu à 100 % par le bio et qui le pratique au quotidien mais qui est très bourru, ou encore ce président de coopérative agricole qui contre toute attente va la rejoindre dans son rêve de d'association de riziculture bio. Dans ce deuxième tome, on voit encore plus les relations qu'elle doit nouer avec les autres pour mener son entreprise à bien et ça crée une jolie dynamique, que ce soit avec les nouveaux personnages ou les anciens croisés dans le tome 1, comme Saeko l'ex-tokyoïte, Jinkichi son ami et soutien de toujours, papi Miyagawa qui l'aide toujours, Kusabe le jeune qui lui ressemble tant qui revient ou encore sa belle-soeur avec qui elle a une belle complicité de part leur rêve commun.



Le long de ces 400 pages, il lui arrive donc bien des aventures, elle grandit humainement et en tant qu'agricultrice. Elle parcourt un beau chemin et le final nous met le sourire aux lèvres tant on est content pour elle après toutes les épreuves qu'elle a connues. C'est une très belle aventure humaine où l'auteur met très bien en valeur cette culture typiquement japonaise et interroge également sur des questions universelles autour du bien cultiver et du bien manger. On aime.
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Natsuko no sake, tome 2

Ce tome 2 est tout aussi prenant que le tome 1. C'est une véritable immersion culturelle dans le japon agraire et dans l'art de la fabrication du Saké. Équivalent aux célèbres "Gouttes de Dieu" pour le vin dans une version plus mélodramatique (sans que ce soit péjoratif). Notre héroïne est une simple humaine qui renverse les codes en tant que femme reprenant en main les affaires familiales et en tant qu'initiatrice de l'agriculture biologique. Car cette série est aussi une très jolie série écolo. Sentiments, cultures, tensions, c'est une réussite !
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