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Critiques de Akumi Agitogi (112)
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My Happy Marriage, tome 1

La couverture me faisait de l’œil depuis un moment, mais c’est en lisant l’avis d’Audrey de Lightandsmell que j’ai sauté le pas. Et je dois avouer que, si le design du manga m’a un peu surprise au début, par rapport à la couverture, je me suis prise au jeu et ce premier tome de My Happy Marriage est clairement très prometteur.



Le début m’a un peu désarçonnée. Je ne m’attendais clairement pas à autant de violence psychologique et à une héroïne si brisée. Tout est bien décrit dans le résumé, mais avec la douceur de la couverture, j’avais eu la naïveté de croire que les choses seraient moins difficiles à lire. Il y a vraiment une injustice vis-à-vis de Miyo qui m’a révulsée. C’est un élément que je déteste profondément dans mes lectures, mais je me suis dit que c’était aussi un point de départ pour deux choses : un pied de nez gigantesque en prévision et aussi faire renaître de l’espoir.



Car Miyo est vraiment meurtrie et brisée en mille morceaux. Elle continue à sourire pourtant et je crois que c’est peut-être le pire. J’avais aussi peur que ses pensées finissent par m’agacer, car elle se rabaisse sans arrêt. Mais au final, c’est la détresse qui se cache derrière tout cela qui m’a touchée. Les mots ont vraiment un pouvoir sur les gens et l’on voit tout le mal que notre héroïne a subi. Le plus douloureux étant la scène où l’on a l’impression que Miyo a renoncé à ressentir quoique ce soit pour se protéger. Elle n’est plus qu’une coquille vide, résignée à subir.



Et puis, il y a cette demande en mariage arrangé qui survient. Pas vraiment fan du concept, vous vous en doutez, mais je voyais aussi une échappatoire pour notre héroïne. Chose qu’elle voit aussi, mais avec plus de pessimisme. Et sa première rencontre avec Kudo est loin d’être idyllique, mais on sent aussi que le personnage masculin a quelque chose de différent malgré sa maladresse flagrante. Si au premier abord, il semble froid, il a su rapidement gagner mon cœur. Il ne sait pas vraiment comment se comporter avec Miyo, mais il comprend rapidement que quelque chose ne va pas. Au lieu de s’énerver, il analyse la situation et prend le parti de Miyo. Et c’est tout ce que je pouvais désirer. Sans la brusquer, sans être invasif, il va tenter de faire sourire notre héroïne de nouveau.



Alors, oui, on sent qu’il y a peut-être un côté facile avec cette sorte de coup de foudre, mais je pense qu’il y a matière à développer quelque chose de plus. Miyo a besoin d’être protégée et Kudo est potentiellement la personne qui parviendra à le faire. Leurs sentiments risquent aussi d’être confus, car nous sommes dans un schéma : sauveur / sauvée. Pour moi, c’est ambigu. Est-ce qu’ils ressentiront vraiment de l’amour l’un pour l’autre, le vrai amour, j’entends ? Et là encore du point de vue psychologique, cela pourrait être très intéressant.



Il y a aussi ce mystère autour des capacités de Miyo qui à mon avis ne sont pas aussi inexistantes que cela. On voit se dessiner quelque chose de politique, et donc potentiellement des obstacles à nos deux héros. Donc My happy marriage pourrait être bien plus qu’une romance, et c’est tant mieux.



Un regret cependant : le manque de nominations japonaises. Les monsieur, mon seigneur, jeune maître, Melle, font assez déplacés. J’aurais préféré voir un texte moins occidentalisé à ce niveau-là, car cela donne quelque chose de déplacé. C’est dommage parce que certaines maisons d’édition avaient justement pris le parti de gommer cela, mais visiblement ici, ce ne sera pas le cas.



My happy marriage a donc été une bonne surprise et ce premier tome est très prometteur par la suite. Il y aura certainement beaucoup de choses très classiques pour le genre, mais il y a aussi une touche d’originalité, notamment l’humour que Kudo apporte, qui m’a clairement charmée.

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My Happy Marriage, tome 4

J’avais été beaucoup moins convaincu par le tome trois, j’attendais donc de voir ce que la suite allait donner et malheureusement, cela sera le clap de fin pour moi et My Happy Marriage. Je n’ai pas apprécié ma lecture pour de nombreuses raisons et j’avoue même avoir survolé certains passages tellement mon manque d’intérêt allait crescendo. Et c’est vraiment dommage parce que j’aurais aimé poursuivre et voir comment nos deux héros allaient surmonter tout cela, mais en un sens, trop, c’est trop.



Il n’y a aucune évolution en ce qui concerne Miyo. Si au départ son comportement me touchait et je trouvais qu’il était normal qu’elle ne change quasiment pas, là, j’avoue que j’en avais un petit peu marre. On a beau lui montrer qu’elle est en sécurité, qu’elle est appréciée, que l’on tient à elle, on lui répète encore et encore qu’elle peut se confier… rien. Elle garde encore tout pour elle, s’épuise, ne se confie que lorsqu’on la pousse dans ses retranchements. J’avais envie de la secouer et je ne peux qu’admirer Kiyoka.



J’ai donc eu l’impression dans ce tome de faire marche arrière. Sans compter les mystères qui s’accumulent et le manque cruel de réponses. C’est lassant surtout que l’on devine aisément ce qu’il se trame en fin de compte. Il y a aussi beaucoup de redondances. J’ai eu l’impression que certains éléments étaient expliqués plusieurs fois, que l’on trainait trop sur d’autres, que les héros ne faisaient que dire la même chose encore et encore. Cela casse le rythme et ne donne pas trop envie de poursuivre. Un bon coup d’accélérateur serait nécessaire maintenant que les bases sont bien implantées et l’intrigue la plus importante a été mise en avant.



Nos deux héros sont toujours aussi mignons, je n’ai rien à redire à cela, même si là encore, ça manque de chaleur. Franchement, heureusement que l’assistant de Kiyoka était là car il donne cette énergie qui manque à My Happy Marriage.



Dernier point qui m’agace : la traduction. J’en avais déjà parlé mais les « monsieur » à tout va, les tournures trop guindées… le tout manque de naturel et laisse une impression de froideur qui détonne.



Au vu de l’extrait du tome cinq… Je ne suis même pas curieuse de savoir ce qu’il va se passer. Pourquoi ? Parce que les auteurs jouent clairement sur le drame et c’est un peu la goutte d’eau en trop. Il y a bien suffisamment de choses à régler pour en rajouter une couche. Je pense même que c’est ce qui m’a convaincu d’arrêter. Encore une fois, c’est bien dommage. J’espère en tout cas que Miyo et Kiyoka trouveront le bonheur et surtout la paix rapidement.

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My Happy Marriage, tome 3

Un tout petit peu moins enchantée par ce troisième tome de My happy marriage. Je ne sais pas j’ai cette impression d’une intrigue un peu fouillis qui part dans tous les sens. Que Akumi Agitogi essaye d’instiller un côté « shonen » sans parvenir à trouver un bon équilibre avec la romance entre Miyo et Kiyoka. Et j’en viens à me demander si je suis vraiment fan de tout le côté surnaturel du manga, du moins de la façon dont il est présenté ici… J’espère que la suite saura plus me convaincre.



Le début du tome trois était… nécessaire. Il fallait que le cas de la famille de Miyo soit réglé de façon nette et sans retour, mais j’avoue qu’à part le moment où Kiyoka entre en action… le reste a été assez difficile à lire. Déjà parce qu’on assiste à une redondance. Kaya qui se montre mais alors infecte au possible et qui croit qu’elle est dans son droit… c’était d’un pathétique… Les auteurs essayent de mettre cela sur le dos de ses parents mais… je pense qu’à un certain âge, nous sommes en mesure de réfléchir par nous-même. Bref, on a encore envie de lui mettre une bonne gifle et de la laisser là. Le reste de la famille ne relève pas le niveau et autant de bassesse finit par être risible. Des méchants méchants. Moi qui aime un peu de psychologie, ici, c’est totalement raté. Alors oui, ils jouent le jeu du scénario, mais un peu de nuances n’auraient pas fait de mal.



Miyo sort un peu plus forte de cette mésaventure, mais elle a encore beaucoup de chemin à faire. Au début de My happy marriage, j’arrivais à comprendre et à justifier son côté très effacée et peu sûre d’elle, mais j’avoue que maintenant, je suis un petit peu moins emballée. Je ne veux pas non plus qu’elle devienne pleine d’assurance et qu’elle efface toute la maltraitance qu’elle a subi au cours de toute sa vie, mais une évolution serait fortement appréciée. Quelque chose de plus marquée tout du moins. Parce qu’on tourne un peu en rond au final. Oui, Miyo et Kiyoka sont très mignons tous les deux, et oui l’époque n’est pas propice aux grandes effusions, mais… une démonstration un peu plus physique ne serait pas mal.



Et on en vient à la partie plus sombre du manga. J’ai un peu peur car un nouveau méchant prend le devant de la scène, et j’ai encore l’impression qu’il va être comme la famille de Miyo. L’antagoniste sans morale qui n’a pour rôle que d’être le méchant. Et si cela se révèle être le cas, j’avoue que je serais très déçue. Parce que ce n’est pas du tout ce que je recherche. L’idée de mêler les genres est intéressante, mais il ne faut pas aller à la facilité, et travailler la psychologie des héros n’est pas suffisant. Je suis donc un peu inquiète quant à la suite.



Un tome qui clôture un arc pour en ouvrir un autre, mais qui je l’espère saura plus se démarquer. Avec ce tome trois je ne suis pas convaincue du jeu entre le côté ultra mignon et naïf, et à l’opposé le côté sombre que l’on agrémente d’humour pour mieux faire avaler la pilule. A voir donc.

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My Happy Marriage, tome 2

Une suite vraiment très sympathique qui prouve bien que My happy mariage est un shojo bien plus sombre que ne peut le laisser paraître son titre et ses couvertures vraiment sublimes aux couleurs très romantiques, dirons-nous !



Miyo continue doucement à reprendre goût à la vie grâce à la bienveillance de Yurie et la patience de Kiyoda. Il est vraiment plaisant de la voir sourire, voire même rire, et cela même pour des petits événements de la vie quotidienne. Elle n’est pas encore certaine de mériter tout cela, et elle a toujours en tête que tout va finir bientôt mais pourtant, elle se contente du moment présent.



Et on ne peut que l’admirer. Quand on comprend tout ce qu’elle a subi, cette violence psychologique incroyable, et voir que malgré tout elle reste résiliente… c’est assez incroyable. Elle ne se rend même pas compte de sa force. Et pourtant, ce qui est assez contradictoire, c’est que dans ce tome, nous la voyons être désemparée, tétanisée, pleurer mais elle ne perd en rien l’admiration que l’on peut avoir pour elle. Kiyoda est d’ailleurs là pour le lui répéter, et les scènes où il s’ouvre, se montre attentif à elle, sont juste trop mignonnes.



Le trio Yurie, Kiyoda et Yoshito est d’ailleurs un petit bonheur pour moi. Ces trois personnages vous donnent juste envie de les serrer très fort dans vos bras. La première est un ange de bonté et de compassion, le second a beau être maladroit, se montre adorable de bien des façons et le subalterne de Godo ajoute cette touche d’humour, de convivialité qui fait descendre la pression. Il est aussi un ami très attentif qui nous permet de voir Kiyoda sous un tout autre jour.



Et à contrario, nous avons Kaya et toute sa clique. Mon dieu comment peut-on être aussi abjecte ? Manipulateur, sans cœur, puéril, malfaisant… et je pourrais continuer encore longtemps. Kaya me donne envie de vomir. Elle n’a aucune empathie et pense que tout lui est dû. Elle en devient même pathétique au possible, mais elle a encore tellement de pouvoirs sur Miyo, qu’elle reste dangereuse… Je n’ai qu’une envie : ne plus entendre parler d’elle… Elle fait un antagoniste des plus détestables mais j’aurais aimé qu’il y ait un peu de nuances tout de même. On sent que les auteurs essayent de lui donner des circonstances atténuantes, mais pour ma part, je n’y adhère pas du tout.



Quant à la fin… je n’aurais qu’une chose à dire : mais pourquoi !? C’est vraiment cruel de finir comme ça ! Comment allons-nous faire pour patienter jusqu’au tome 3 ? Le sadisme des auteurs a encore frappé… Sinon, plaisanterie mise à part, on peut dire que la fin est assez explosive et que les mangakas savent très bien tenir leurs lecteurs en haleine. J’ai vraiment hâte de voir ce qu’il va se passer.

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My Happy Marriage, tome 4

Comme pour le troisième tome, j'ai eu l'impression que l'intrigue s'étirait un peu trop, entre les leçons avec Hazuki et les cauchemars qui ramènent Miyo dans un état de faiblesse pire qu'à son arrivée chez Kiyoka. Cela m'a un peu agacée de la voir continuer à s'effacer et à s'auto-flageller en permanence.



La relation entre Miyo et Kiyoka ne progresse pas non plus. Leurs liens se distendent même un peu tandis que le jeune homme est accaparé par son travail et que la jeune fille ne veut surtout pas le déranger en lui parlant de ses problèmes.



Enfin bref, j'ai eu l'impression qu'on piétinait et pourtant, il y a l'arrivée d'un nouveau personnage, un jeune homme mystérieux , ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour la jeune fille...
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My Happy Marriage, tome 3

J'ai un tout petit moins apprécié ce troisième tome que les précédents car j'ai eu l'impression que l'intrigue s'étirait parfois un peu trop. Il y a de très bons moments, très palpitants (lorsque Kiyoka vient délivrée Miyo qui a été enlevée par sa famille, l'arrivée de la sœur de Kiyoka...), entrecoupés de moments plus creux faits d'introspection.



La relation entre Miyo et Kiyoka est au beau fixe bien qu'ils se montrent tous les deux assez pudiques dans l'expression de leurs sentiments. On est content de les voir réunis après l'enlèvement de Miyo qui se montre moins timorée, moins prompte à se lamenter sur son sort.



Les auteurs continuent aussi à semer de indices sur l'importance que pourrait avoir Miyo dans les luttes de pouvoir qui opposent les familles détentrices de pouvoirs, mais cela reste encore très mystérieux...



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My Happy Marriage, tome 2

J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome toujours débordant d'émotions qui voit l'intrigue gagner en complexité. Alors que Miyo sort peu à peu de sa coquille et qu'elle commence à se montrer un tout petit peu plus sûre d'elle, sa relation avec son fiancé, Kiyoka, se consolide et j'ai trouvé leur couple tout neuf et encore hésitant très touchant.



Quelques indices nous laissent deviner que Miyo n'est pas aussi insignifiante qu'elle le pense et qu'elle pourrait même être une pièce maîtresse dans les luttes de pouvoir qui opposent les grandes familles. Dans le même temps, sa demi-sœur, rongée par la jalousie, se met en tête d'échanger leurs fiancés afin de s'accaparer le très beau et très puissant Kiyoka.



Les dessins, pleins d'élégance, me plaisent toujours énormément car ils nous immergent dans un Japon traditionnel : l'architecture (en particulier l'intérieur des maisons), les vêtements (uniformes, kimonos qui font regretter qu'il n'y ait pas de couleurs)...



Le volume s'achève sur un terrible suspense, mais heureusement j'ai le troisième tome dans ma bibliothèque et je n'aurai pas trop longtemps à attendre pour savoir (pourvu que le troisième ne s'achève pas sur une péripétie aussi haletante parce que le quatrième tome n'est pas encore sorti...).
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My Happy Marriage, tome 1

J'ai beaucoup aimé ce premier tome de My Happy Marriage, même si j'avoue que l'héroïne, Miyo, m'a un peu agacée. Elle a été terriblement maltraitée par sa famille dès son plus jeune âge et son père l'a finalement expédiée chez son fiancé qu'elle n'a jamais rencontré, un homme puissant mais qui a la réputation d'être froid et cruel après que plusieurs de ses précédentes fiancées l'aient quitté. Je me rends compte que je suis sans doute un peu dure vu tout ce que Miyo a subi, mais elle m'a semblé très passive, s'auto-apitoyant constamment, ne s'autorisant même pas à espérer un peu...



J'ai trouvé touchante la relation qui s'esquisse entre Miyo et Kiyoka alors qu'ils semblaient si peu faits pour s'entendre. Ils se découvrent entre maladresses et malentendus, sous l’œil bienveillant de Yurie, la servante qui a élevé le jeune homme.



Il y a aussi une touche de surnaturel dans l'histoire : des pouvoirs qui se transmettraient dans certaines familles, mais dont est dépourvue notre héroïne. Ces pouvoirs sont tout juste évoqués dans ce premier tome, mais cela laisse entrevoir que l'intrigue pourrait prendre une envergure toute autre qu'une simple romance.



J'ai aussi beaucoup aimé l'immersion dans un Japon traditionnel à travers les dessins fins et élégants : l'architecture (en particulier l'intérieur des maisons), les vêtements (kimonos, uniformes), les visages aux traits fins.



J'ai passé un très bon moment avec le premier tome de My Happy Marriage et j'ai hâte de découvrir la suite la semaine prochaine.
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My Happy Marriage, tome 1

J'ai lu le premier tome et je ressens un mélange de sentiments envers Miyo, le personnage principal. Elle manque de profondeur et d'impact émotionnel. Pourtant, l'univers mystérieux et le personnage masculin intrigant me poussent à continuer la lecture. Les dessins, bien que très fins, renforcent les personnalités des personnages. Mon attention est surtout captivée par le mystère entourant les pouvoirs. Malgré ma frustration envers Miyo, je suis curieuse de voir comment l'histoire évoluera.

Ma chronique détaillée :
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My Happy Marriage, tome 1

Acheté pour le challenge Romantasy, j’ai fini par lire My Happy Marriage la veille du début du challenge. J’ai finalement bien fait parce que la fantasy n’est pas, dans ce tome introductif, au coeur de l’intrigue. Elle est tout juste évoquée à travers l’existence de familles possédant des pouvoirs surnaturels. Malheureusement pour elle, notre héroïne, Miyo Saimori n’en possède aucun, ce qui ne l’aide pas à être acceptée par son père qui lui préfère sa fille issue d’un deuxième mariage. Un mariage d’amour contrairement à celui contracté avec la mère de Miyo…



Maltraitée psychologiquement et réduite au rang de servante, Miyo ne connaît aucun amour ni réconfort, si ce n’est celui timide offert par son ami d’enfance toutefois bien incapable de la protéger. Habituée à subir sans se rebeller, notre héroïne va donc accepter la demande de son père : aller habiter chez le chef de la puissante famille Kudô avant de l’épouser. Le début d’une nouvelle vie de malheurs, ce fiancé tombé du ciel ayant une fort mauvaise réputation, à moins que ce ne soit celui d’une renaissance…



J’ai regretté qu’on tombe un peu trop dans le mélo, Miyo ayant tout d’une Cendrillon transportée dans un univers de fantasy japonais, mais j’ai été très touchée par notre héroïne et son histoire. Malmenée par sa belle-mère et sa demi-sœur, rejetée et ignorée par son père, Miyo est une héroïne qui a connu bien des épreuves au point d’avoir perdu totalement confiance en elle. Incapable de penser à elle, de demander la moindre chose et toujours en train de s’excuser, elle se révèle bien différente des autres prétendantes venues habiter chez Kiyoka en vue d’un éventuel mariage. De fil en aiguille, cet homme austère et froid, sauf avec sa gouvernante Yurie qui l’a élevé, va d’ailleurs se prendre d’affection pour cette jeune femme d’une grande modestie et gentillesse, toujours prête à aider.



J’ai apprécié qu’il essaie de prendre soin d’elle, tout en le faisant discrètement afin de ne pas la gêner, Miyo restant sur la réserve, et ayant du mal à évoquer son enfance difficile et sa vie passée dans une famille cruelle. Mais petit à petit, Miyo va s’ouvrir à cet homme qui pourrait devenir son mari. Dans ce premier tome, des bribes de sentiments commencent à éclore même si à ce stade, on ne peut pas encore parler d’amour. Kiyoka et Yurie offrent à la jeune femme ce dont elle est privée depuis le décès de sa mère : de l’attention, du respect, et des petites intentions lui prouvant son droit à exister. Tout autant de choses qui permettent, petit à petit, à la chenille de sortir de son cocon.



La relation entre les deux protagonistes, bien que tout en pudeur et retenue et teintée du sceau des non-dits, est adorable et laisse entrevoir une belle romance. J’aurais toutefois apprécié que la partie fantasy soit un peu plus développée, même si j’ai l’espoir que ce soit le cas dans la suite de la série. Certains éléments nous laissent, en effet, espérer que notre héroïne pourrait nous surprendre et rabattre le caquet d’une demi-sœur horriblement agaçante et des plus caricaturales. On tombe dans le cliché de la garce sans coeur fière et sûre d’elle qui vit à travers le plaisir qu’elle prend à maltraiter plus faible qu’elle, et plus particulièrement sa docile aînée. J’aurais aimé un peu plus de nuance mais le personnage a le mérite de nous faire réaliser la force intérieure de Miyo pour avoir su la supporter durant toutes ces années !



Au-delà de l’animosité de cette famille toxique avec laquelle Miyo a du mal à prendre totalement ses distances, celle-ci s’étant gravée dans sa chair et un coeur asphyxié par des années de maltraitance, d’autres menaces semblent émerger. Après tout, si la famille de la jeune fille n’est pas consciente de sa valeur, d’autres le sont pour elle… Ces menaces, dont personne n’a conscience si ce n’est le lecteur, apportent une certaine tension à l’histoire, tout en éveillant notre curiosité sur les réelles capacités de Miyo. Est-elle vraiment dépourvue de pouvoirs ou au contraire, comme sa mère issue d’une puissante lignée, est-elle dotée d’une capacité à la valeur inestimable ? Une question qui me donne très envie de lire le deuxième tome !



Porté par de belles illustrations, My happy marriage ! pose les jalons d’une belle histoire entre deux personnages aux antipodes l’un de l’autre, l’un respecté et craint, l’autre maltraitée et effacée. Une romance dans un univers de fantasy japonais que j’ai hâte de découvrir un peu plus en profondeur, ce premier tome restant très introductif sur ce point, mais laissant entrevoir un certain potentiel. Entre dureté d’une vie sans amour et espoir d’une vie nouvelle empreinte de tendresse, voici un manga qui devrait ravir les amateurs de romances surnaturelles empreintes de mystère et de douceur. Pour ma part, je serai curieuse de découvrir le light novel duquel le manga a été adapté, et le film et l’animé qui devraient bientôt sortir.
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My Happy Marriage, tome 2

Dans ce tome, je ressens la transformation de Miyo, autrefois effacée. Sa confiance reste fragile malgré l'attention de Kyoka, son futur mari. Les ombres familiales et la jalousie de sa demi-sœur Kaya menacent son bonheur naissant. La question plane : Kyoka succombera-t-il aux charmes de Kaya, la vipère ? Miyo risque-t-elle de perdre la plus belle chose qui lui soit arrivée ?



Le premier tome m'avait déconcertée quant au meilleur ami de Miyo, proche de Kaya mais sans courage. Le second tome dévoile l'emprise de sa famille sur lui, apportant une perspective différente.



Kaya, ravie d'attirer l'attention du meilleur ami de sa sœur, envie maintenant le fiancé de Miyo. Mon côté machiavélique jubile en la voyant échouer. Sa rivalité avec Miyo prend une tournure intense, avec Kyoka comme enjeu.



La famille de Miyo cherche à tirer profit de son mariage, bien qu'ils aient tenté de la marier à un homme peu recommandable. Les manœuvres continuent, mais réussiront-elles ? L'intrigue se complexifie, mêlant jalousie, rivalités, et enjeux familiaux.

Mon avis détaillé :
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My Happy Marriage, tome 3

Qu’est-ce que j’aime ce manga ! L’histoire est tellement prenante et menée avec brio. Quant aux personnages ils ne sont pas en reste. Dans ce troisième tome, j’ai adoré voir Miyo commencer à prendre confiance en elle. La voir également se battre pour son bonheur est un plaisir. Et on peut dire qu’elle n’est pas aidée avec son odieuse famille.



Je déteste sa demi-sœur Kaya. C’est une vraie peste et une méchante sans âme qui a été pourrie gâtée par ses parents. Sa mère est encore plus odieuse et cruelle et je ne parle pas du père. Avec eux, Miyo avait tout d’une Cendrillon et heureusement qu’elle a trouvé son prince charmant en la personne de Kudô qui ne recule devant rien ni personne pour sauver sa fiancée. Ah ! Lui, je l’adore totalement.



Si la romance entre nos héros est belle douce et touchante, j’ai été ravie de voir que l’histoire s’étendait un peu plus et allait au-delà. Ainsi nous découvrons Kudô et son travail, mais également sa relation très étroite avec la famille impériale. Et puis il y a toujours ce mystère entourant les pouvoirs (ou non) de Miyo.



Dans l’ensemble, je trouve que le récit se bonifie et que le manga devient de plus en plus passionnant. J’adore vraiment ce titre et les dessins sont toujours de toute beauté. Si vous ne connaissez pas ce manga, jetez-vous dessus parce qu’il vaut le coup et la série sur Netflix est tout aussi bien (si vous avez l’occasion).
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My Happy Marriage, tome 3

Quelle surprise que ce tome qui conclut enfin la longue introduction de la série ! Il y a certes toujours un mélodrame et une psychologie de bar de commerce du coin mais enfin le fantastique arrive et on sort de ce marasme familial pour s’ouvrir au monde qui entoure nos héros. Enfin !



Je désespérais un peu de voir la série se sortir de ce marasme où elle s’était plongé avec l’enfance tragique de l’héroïne, battue parce que ne répondant pas aux attentes de sa famille. Je suis ravie d’avoir eu tort et que ce ne soit au final qu’une introduction à l’univers avant que celui-ci nous propose quelque chose de bien plus vaste et sérieux. Mais il fallait passer par là pour construire les bases de ce couple improbable sur le papier et pourtant si équilibré quand on le voit.



Les auteurs se livrent ainsi à un tome entre action et introspection où il faut une intervention musclée de Kiyoka pour mettre un terme aux exactions de la famille Saimori. Tel le chevalier blanc qu’il est, il est venu sauver sa promise et a mis le feu, un feu purificateur ! C’est à nouveau très cliché, très manichéen, ni mélodramatique, mais comme c’est pour mettre un terme à une situation qui durait de trop, on pardonne et on est ravi d’avancer au contraire. D’ailleurs, ce n’est pas le seul avancement de la série, on voit se dévoiler au fil des chapitres une héroïne qui a plus de niaque que ce que l’on croyait, même si cela repose sur des mécanismes patriarcaux qui me dérangent avec une femme soumise qui veut bien faire pour son mari…



Cependant l’émotion est enfin là pour moi, celle de cette enfant qui résiste aux coups et ne baisse plus la tête et s’affirme ; celle de ce mari prêt à tout pour sauver sa promise et montrant ouvertement son attachement, notamment en étant aux petits soins pour elle ensuite ; celle de l’ami d’enfance qui regrette son inaction qu’il a bien de la peine à changer au vu de son caractère et sa situation. Nous ne sommes pas dans un cadre où on nous promettrait de brutales transformations de personnages en héros, ce qui n’aurait aucun sens au vu du cadre historique et sociétal choisi, les auteurs préfèrent une mise en scène plus fine, qui prend des chemins plus complexes et c’est tout à leur honneur.



Je dois tout de même avouer que je suis bien contente que cela se termine pour passer à la suite car je n’aimais pas cette partie de l’intrigue. Ce qui m’intéresse, personnellement, c’est la dimension fantastique de l’oeuvre. Je suis donc ravie qu’on se tourne enfin vers les manieurs, malgré la dimension encore très familiale de la série où l’on suit le quotidien du foyer de Kiyoka et Miyo avec le désir de celle-ci d’apprendre les bonnes manières de la haute société pour épauler (beurk) son mari. Mais je suis contente qu’on parallèle, Kiyoka se questionne sur les potentiels pouvoirs endormis de Miyo et surtout qu’on croise enfin l’Empereur et son héritier qui évoquent oracles et autres drames avec des lieux saints profanés, libérant des esprits ou s’en prenant à des pouvoirs enfouis. Tout cela me semble fort mystérieux et donc fort prometteur !



Le tome de la libération ! Libération pour l’héroïne mais aussi libération pour le fantastique et pour les lecteurs comme moi qui l’attendait. J’ai aimé voir prendre fin cette introduction dramatique avec un Kiyoka tout feu tout flamme. Mais j’ai encore plus aimé les débuts d’une suite plus dense, avec une Miyo prenant sa vie en main et un Kiyoka confronté aux troubles mystiques de cette ancienne Edo où les esprits sont partout. J’ai hâte désormais et c’est la première fois depuis que j’ai débuté la série !
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My Happy Marriage, tome 1

Annoncé à grand renfort de pub sur les réseaux, de cartes cadeaux en magasin et d'une certaine aura grâce à son adaptation prochaine en animé et sa nomination aux 46e Prix Kôdansha, My Happy Marriage est le nouveau titre estampillé "shojo" de Kurokawa qui en sort environ un par an !



Sorte de Cendrillon revue et corrigée par les Japonais dans un cadre historique rétro avec un zeste de fantastique, il s'agit en fait de l'adaptation d'un light novel d'Akumi Agitogi chez Kadokawa, qui est ici mis en dessin par Rito Kohsaka avec l'appui de Tsukiho Tsukioka pour le design des personnages. Ce titre fait partie de cette nouvelle génération d'oeuvre publiée sur des plateformes numériques (le site web Gangan Online des éditions Square Enix) où les frontières entre les catégories éditoriales sont de plus en plus poreuses, ce qui permet pour l'éditeur français de le classer en shojo tandis que d'autre y voient un shonen. Mais est-ce vraiment important ?



Le titre est avant tout une jolie fable, un peu âpre sur les familles déchirées, les pressions familiales et les vilains petits canards. On y suit Miyo, qui appartient à la célèbre famille Saimori, mais qui est issue d'un précédent mariage non souhaité par son père, qui depuis a refait sa vie et est bien plus heureux. Exploitée comme servante par sa belle-mère et sa demi-soeur, à l'heure où elle est en âge de se marier, on la confie à la famille Kudô, pour la fiancer au jeune maître. Cependant celui-ci a une horrible réputation. Va-t-elle s'en sortir.



En s'appuyant autant sur le célèbre conte de Cendrillon, l'histoire est fort classique. Dans une esthétique très shojo, les autrices mènent leur barque très naturellement. On passe aisément de l'ambiance oppressante de la maison natale de Miyo à sa nouvelle vie où elle doit trouver sa place, non plus comme domestique mais comme compagne. Cependant, tout se devine assez facilement tant c'est vu et revu, et je trouve l'émotion un peu plate pour le moment, peut-être à cause du dessin assez aseptisé et de l'héroïne décrite de manière un peu trop passive.



On ne passe cependant pas un mauvais moment. C'est agréable de voir dépeint ce Japon d'autrefois avec ses règles de vie en société archaïques. On rage contre la famille de Miyo. On a envie de bousculer son nouveau fiancée pour le rendre plus expressif. C'est mignon, même si malaisant, de la voir se plier en quatre pour lui afin de trouver sa place et touchant de la voir heureuse quand enfin elle reçoit une réponse positive, ce qu'elle n'a jamais connu. On la voit peu à peu sortir de sa coquille et aussi bien la domestique des Kudô que leur chef de famille la remarquent et l'épaulent à leur façon, le tout dans ce Japon du début du siècle dernier avec cette esthétique faite de bois, d'ombre, de kimonos, de premières autos qui me plait tant.



La critique sociétale est donc bien là, sur les mariages arrangés sans amour, sur la nécessité d'hériter et le poids de ceci. Je trouve en revanche le fantastique trop discret. On nous parle de famille ayant des pouvoirs pouvant leur permettre d'influer sur les autres et de gagner une renommée, mais on n'en voit aucun en action. C'est fort dommage. C'est pour l'instant seulement une jolie proposition alléchante mais absolument pas une réalisation et ça manque pour faire en sorte que la série se démarque.



Introduction menée toute en douceur, elle manque peut-être un peu de force justement pour sortir du lot et donner pleinement envie de suivre ces 4 tomes déjà sortis au Japon. La série est jolie, avec de belles intentions, mais elle en reste un peu trop là. L'ensemble est lisse, sans surprise et c'est assez malaisant de suivre une héroïne aussi douce et passive, qui a tout de la victime presque volontaire. J'espère que la suite aura plus de relief, plus de feu et que le surnaturel surgira comme promis. Pour le moment on reste sur une revisite de Cendrillon trop timide et traditionnelle pour moi malgré son joli décor ancien.
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My Happy Marriage, tome 4

Même si j'ai regardé la série sur Netflix et que, du coup, je me suis divulgâché cette partie-là de l'histoire, ça a été un vrai plaisir que de la redécouvrir par le biais du trait fin, assuré et maitrisé de Rito Kohsaka.



Dans cette suite, Miyo continue son apprentissage pour être à la hauteur de la tâche qui l'attend aux côtés de la grande soeur de son fiancé. Tout cela se passe à merveille cependant la santé de Miyo se dégrade progressivement et ses cauchemars l'empêchent de dormir correctement la nuit. Un nouveau personnage fait également son apparition et va venir semer le trouble autant chez Miyo que chez Kiyoka.



Il y a des moments forts dans ce 4e tome. Déjà, j'ai aimé revoir une partie du passé de la soeur de Kiyoka, avec son mariage raté. J'ai eu beaucoup d'empathie pour cette femme qui a perdu son mari et son enfant tout cela à cause d'une belle famille odieuse. Quand on comprend ce qu'elle a traversé, on voit à quel point c'est une femme forte et résiliente.



Puis, j'ai apprécié voir la façon dont Kiyoka se livre auprès de Miyo. On voit clairement qu'il tient à elle et qu'il voudrait qu'elle lui fasse pleinement confiance. J'attendais de découvrir une certaine scène que j'avais trouvé bouleversante dans l'animé et elle est bien présente dans le manga, tout aussi superbe !



Dans l'ensemble, j'ai passé un savoureux moment avec cette suite de My Happy Marriage avec son lot de rebondissements. Miyo sort tout doucement de sa chrysalide et certains secrets sont sur le point d'être révélés et, j'avoue, j'ai hâte. Quant à la romance, elle est toujours aussi bien amenée de manière douce et pudique à la fois. J'aime beaucoup cette histoire.
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My Happy Marriage, tome 4

My Happy Marriage est vraiment une licence où j'oscille entre frustration et envie. Les auteurs y déploient une atmosphère un peu trop ampoulée, notamment autour de la représentation de la femme, et en même temps les touches de fantastiques sont particulièrement séduisantes mais fort ténues.



Ce nouveau tome est un mélange de toute cela. Miyo nous y accapare tout du long avec sa volonté de devenir une épouse à la hauteur de son cher Kiyoka. On la voit donc faire des efforts pour apprendre les bonnes manières qui lui font défaut mais aussi, et surtout, pour s'ouvrir aux autres, oser aller vers eux et leur faire confiance, elle qui a été éduquée tout autrement. J'avoue que les bons sentiments de Miyo me touchent tout autant qu'ils me hérissent le poil. Ils sont certes tout à fait d'époque avec cette volonté de la femme de "satisfaire" son mari, mais nos jours une telle soumission est aussi particulièrement agaçante. C'est pour cela que sa belle-soeur est un personnage hautement plus intéressant pour moi, même si elle a vécu quelque chose d'assez similaire au final. Elle a tout de même une personnalité plus haute en couleur.



Car si j'ai tant de mal avec la série, je ne pense pas que ce soit uniquement dû aux efforts de l'héroïne pour être "une bonne épouse", mais avant tout à sa personnalité sans relief pour le moment. Kiyoka a le même souci d'ailleurs, ce qui se traduit dans ce tome en une attitude particulièrement passive face aux difficultés de sa fiancée. Il se contente d'y assister de loin et d'offrir une petite aide de manière détournée. Ce n'est pas suffisant et c'est hautement frustrant, car on sentait quelque chose se construire entre eux et qu'on a l'impression de repartir en arriève.



En plus, la narration un brin répétitive de ce tome rend la lecture fort longue. On passe notre temps entre les leçons de Miyo, ses réflexions sur sa fatigue et ses cauchemars, et les interrogations et inquiétudes de Kiyoka. Ce n'est pas très joie et même un peu fadasse. Heureusement déboule un personnage un brin mystérieux, différent et qui ose mettre les pieds dans le plat : Arata Tsuruki, qui est en affaire avec Kiyoka. Vu comme il intrigue, il va venir secouer un peu ce couple trop attentiste et merci à lui. Grâce à ça, on va enfin avoir des avancées sur les personnages !



Le fantastique, lui, bien que toujours discret n'est pas occulté cette fois. On nous parle des missions de Kiyoka et des craintes qu'il peut avoir avec ses collègues. On le voit travailler, chercher et se préoccuper de la situation. C'est potentiellement fort intéressant mais ça ne demande qu'à être exploité enfin pleinement. Que c'est long ! Qu'est-ce que je ronge mon frein ! Car les beaux dessins et les bons sentiments des personnages ne suffisent pas, il faudrait un cadre narratif plus présent.



Tome parfaitement inscrit dans la tradition des mangas à décor historique avec des femmes qui se soumettent aux désirs de la figure de "l'épouse idéale", celui-ci nous offre un focus un peu longuet et usant sur une Miyo voulant s'améliorer pour son fiancé... Si je n'ai pas aimé le fond, la forme est réussie grâce à un tome sous tension où l'arrivée d'un petit nouveau vient pimenter la donne et secouer une histoire un peu trop ronronnante. Il faut espérer maintenant des avancées pour notre couple, les secrets de la famille de Miyo et bien sûr les missions surnaturelles de Kiyoka. J'ai bon espoir !
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My Happy Marriage, tome 1

Une romance située dans le Japon ancien, avec ses us et coutumes, ses mariages arrangés… et ses liens avec un univers surnaturel intrigant. Miyo Saimori est une jeune fille qui descend d’une longue lignée de nobles dotés de pouvoirs surnaturels. Mais elle, elle en est dépourvue. Alors sa famille la rejette et la livre en pâture à la famille Kudô, pour épouser leur chef, réputé cruel et sans cœur.



« On m'a toujours répété que mon existence était une source de déplaisir.

Dès que je pleurais, on grimaçait, on me réprimandait pour mon attitude laide et honteuse. » Miyo Saimori est une jeune fille d’origine noble considérée comme une nuisance dans sa famille, car elle ne possède aucun pouvoir surnaturel. De plus, suite au décès de sa mère, son père s’est remarié avec une femme qui la déteste et qui la relègue au rang de domestique.



« Ces couleurs claires combinées à ses traits fins... le gratifiaient d'une beauté fragile et inattendue pour un homme.

Mais il ne faut pas se fier aux apparences.

Avant moi, de nombreuses femmes ont rompu leurs fiançailles avec lui en moins de trois jours.

Mais contrairement à elles, je suis au pied du mur. » Pour se débarrasser d’elle, le père de Miyo Saimori la promet au chef du clan Kudô, réputé cruel et sans cœur, incapable de trouver une prétendante capable de lui plaire.



« Mais les capacités des Usuba sont les plus dangereuses et les plus spéciales de toutes.

Toutes sont des manifestations d'un pouvoir du même ordre : la manipulation de l'esprit humain. » Dans l’ombre, les dents grincent face à l’union de Miyo Saimori, héritière d’un pouvoir surpuissant potentiellement héréditaire, avec Kiyoka Kudô, héritier d’une famille puissante.



Au final, un manga vraiment intéressant à lire, même si la part surnaturelle des personnages n’arrive que vers la fin. Forcément, cela donne envie de lire le tome 2, histoire de comprendre les tenants et les aboutissants de l’intrigue. La tension entre les différents personnages est tangible et les émotions sont bien exprimées dans les dessins. On a envie de lire la suite pour comprendre certains points de vues et voir la façon dont les personnages vont évoluer face aux obstacles.





Merci à Babelio pour la Masse critique et à Kurokawa pour l'envoi du manga

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My Happy Marriage, tome 2

Récit totalement ancré dans cette mode des récits d'époque dramatique avec héroïne soumise et maltraité, comme nous avons eu notre veine avec les pauvres enfants malheureux chez nous au XIXe avec Dickens ou Hugo, My Happpy Marriage est une lecture divertissante mais aussi un brin superficielle.



On sent que les auteurs veulent nous faire passer un message sur la méchanceté du monde qui entoure leur pauvre héroïne mais ils s'y prennent assez maladroitement encore une fois avec des effets trop appuyés, trop marqués, qui font perdre de sa crédibilité au récit. Les gentils sont très gentils, les méchants sont très méchants, les manipulateurs font plein de complots, tout cela est surtout très simpliste et c'est dommage. Ça empêche le titre de donner toute l'émotion qu'il aurait pu donner avec d'autres auteurs aux manettes.



Mais si on se moque de ce manque de nuances, on peut prendre plaisir à voir arriver aussi vite une belle cohésion dans le couple naissant entre Miyo et Kiyoka. Ce dernier a compris ce qu'elle avait vécu, il a reconnu sa valeur, et compte bien l'aider à retrouver son assurance perdue. Pourquoi est-il tombé sous son charme si vite ? Mystère mais cela offre de jolis moments où on voit cette jeune fille maltraitée autrefois enfin choyée et grâce à cela reprendre confiance en elle. J'ai toujours du mal avec son caractère trop pleurnichard, trop négatif aussi, mais je reconnais qu'on la voit tout doucement changer à son contact et grâce également à la domestique qui les encadre, telle une mère, ce qui est charmant tout plein.



Il y a aussi une dimension plus politique dans le récit qu'on se plaît à lire avec un sourire sarcastique. La jeune soeur de Miyo regrette ainsi de ne pas être celle qui est fiancée à Kiyoka est complote pour retourner les choses. C'est raconter avec de gros sabots mais c'est assez drôle d'un point de vue extérieur de voir cette peste prise à son propre piège quand elle voit sa soeur aînée honnie mieux lotie qu'elle. Cela permet en plus de voir combien ces familles étaient petites et versatiles derrière l'assurance qu'elles semblaient avoir devant les gens plus faibles qu'elles, alors qu'au final elles ne sont pas grand-chose. C'est vraiment le genre de personnages qu'on se plaît à détester.



Après, avec un tome très centré sur le couple naissant de nos héros, sur l'assurance lentement regagnée de Miyo qui se transforme sous nos yeux, du moins physiquement, à l'aide du regard de Kiyoka, j'espère qu'on aura aussi prochainement un versant plus fantastique dans l'histoire car une fois de plus on nous promet des pouvoirs qu'on ne voit que trop peu en action, on nous promet aussi un fiancé tout puissant, mais on ne voit que trop peu ce qu'il fait dans l'administration et tout cela manque pour contrebalancer cette romance bien trop guimauve, bien trop facile, bien trop rapide. J'ai besoin de consistance.



En progrès après son premier tome où la peinture de son héroïne maltraitée était vraiment trop sans nuance, cette suite commence à offrir le répondant que j'attendais. On se plaît à voir ce couple malgré lui prendre en assurance, se défendre et avancer à deux malgré les obstacles que les familles mettent devant eux. Maintenant, on nous a aussi promet du fantastique et on en veut, et pas juste une petite explosion finale !
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My Happy Marriage, tome 1

J’ai entendu parler de ce titre, dès que les éditions Kurokawa l’ont annoncé en fait et j’étais impatiente de mettre la main dessus. De base, My Happy Marriage est un manga tiré d’un ligh novel (roman japonais illustré) écrit par Akumi Agitogi, et est un savant mélange de fantastique et d’historique. J’espère qu’un jour nous aurons le bonheur de pouvoir les lire en français.



En attendant, il nous reste le manga et autant vous le dire d’entrée, j’ai vraiment aimé ce premier tome que j’ai dévoré avec un évident plaisir. Déjà, j’aime beaucoup le trait fin et soigné de la mangaka, Rito Kohsaka. En plus de nous offrir de beaux personnages aux expressions savamment bien travaillées, les décors ne sont pas en reste et bien présent. A mes yeux, c’est très important.



L’histoire débute avec les fiançailles de Miyo (notre héroïne) avec le très mystérieux et glacial Kudô. Rapidement, nous comprenons les tenants et aboutissants de cette union arrangée entre la famille de Miyo et Kudô.



Très vite aussi, nous découvrons l’enfer qu’a vécu la jeune fille à peine mieux traitée qu’une domestique, et ce, dans sa propre famille. J’ai eu beaucoup d’empathie pour elle et j’avais des envies de meurtre concernant son père, sa belle-mère et demi-sœur. Ce sont des gens cruels et sans cœur.



Ce qu’il faut savoir dans ce récit, c’est que si une partie fait très « historique », une autre surfe largement avec le surnaturel. Ainsi Miyo vient d’une famille possédant des pouvoirs. Sauf qu’il semblerait que Miyo n’en ait pas hérité. Ce qui est assez étrange et c’est ce qui explique aussi en partie le désintérêt et la haine qu’elle subit de la part de son père.



Concernant sa relation avec son promis, elle se rend chez lui pour faire un essai et s’il est concluant, Kudô acceptera alors leurs fiançailles. Notre héroïne n’y croit pas trop vu qu’elle est sans pouvoir. Mais… voilà, Kudô va la surprendre à bien des égards.



Ce premier volume démarre doucement nous laissant le temps de faire la connaissance des héros, mais également de bien comprendre le contexte, historique et surnaturel. Ce qui est important pour bien saisir l’intrigue principale de ce manga. Miyo qui a été malheureuse toute sa vie aspire à vivre tranquillement et de manière correcte. Et peut-être que cette union, si elle se fait, pourra lui apporter plus qu’elle n’a jamais désiré.



Quant à Kudô, c’est un jeune homme qui rêve d’être aimé pour lui-même et non pour ce qu’il peut apporter à sa conjointe. Déçu de ce côté, il n’attend rien de Miyo et celle-ci va également réussir à le surprendre. J’ai adoré comment leur relation commence à se construire, très doucement, mais c’est réaliste à mes yeux.



Ce premier tome se termine sur un extrait du roman et relate un pan du passé de Miyo que j’ai trouvé plutôt bienvenue.



J’avais quelques attentes concernant ce manga, et je dois admettre que je suis loin d’être déçue, au contraire. Les personnages sont bien présentés, l’histoire est travaillée, ne va pas trop vite. C’est aussi loin d’être mièvre ou cliché, ce que j’apprécie grandement. On suit le devenir de Miyo avec intérêt, la poitrine serrée et on ne peut s’empêcher de soupirer devant certaines scènes avec Kudô qui va découvrir une fiancée potentielle bien différente de celle à laquelle il s’attendait.



Bref. J’ai adoré ce début et je me languis déjà de sa suite !
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My Happy Marriage, tome 1

Un premier tome prometteur !



Une romance slow burn historique avec une touche de fantasy : c’est tout ce que j’aime !



Dès la première page, je suis devenue très vite impliquée.



Miyo mérite tellement d'affection dans sa vie après tout ce que sa famille détestable lui a fait subir. Je me suis directement attachée à elle et pourtant ce n’est habituellement pas le genre de personnages que j’ai tendance à affectionner.



J’aime la manière dont nos deux personnages s’apprivoisent et tente de se comprendre mutuellement avec tant de bienveillance malgré un début difficile.



J’ai hâte de lire le prochain tome !
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