Alex Alice

Un coffret de la taille d'une bande dessinée classique renferme la septième gazette de la série, un almanach et une maquette en carton à monter. Petit bonus du festival d'Angoulême, un poster reprenant l'une des planches de la série.



La gazette ressemble à toutes les autres si ce n'est qu'elle offre une première page inédite (la version classique se retrouve tout de même dans l'almanach pour ceux qui ne veulent rien louper des magnifiques dessins d'Alex Alice). L'histoire continue de nous mettre en appétit avec de nombreuses allusions à Mars, mais on ne décolle toujours pas...



L'almanach est une petite merveille. Chaque page, détachable, propose alternativement un magnifique dessin et un mois de l'année (réutilisable à l'infini). Ainsi, on peut soit le conserver soigneusement dans son coffret, le suspendre à son mur comme n'importe quel almanach ou encore détacher chaque page pour suivre ses préférences. Les pages "calendrier" reprenne l'évident tableau des jours (avec en bonus des dates clefs comme les anniversaires des personnages), des citations de textes et surtout des strips. Alex Alice est rejoint par 12 autres artistes pour la réalisation de ces mini-BD qui étoffent parfaitement l'univers du "Château des étoiles".



J'ai une nette préférence pour les trois strips de Dominique Bertail et celui de Thimothée Montaigne. Mais également pour les deux scénarisés par TJ Stehly, qui sont de parfaits clins d’œil à des scènes de la série.



Un coffret pour les amoureux de cet univers. On n'aurait pas été contre plus (le contraire est rare) mais le contenu vaut le coup.



44ème Festival de la BD d'Angoulême (2017)

Rue de Sèvres a sorti au mois de décembre dernier un superbe cadeau qui je l’espère a fait beaucoup d’heureux lors de ces vacances.

Le coffret que voici est juste magnifique !



Celui-ci est composé :

- d’un superbe calendrier

- d’un « Paper Toy » exceptionnel

- et le nouvel épisode du tome 3 sous forme de gazette (épisode N°7 intitulé "L'île des spectres volants") .



Le « Paper Toy » est une superbe idée pour les fans de cette série. Il semble simple à monter sans besoin de matériel plus particulier que de petites mains….



Le calendrier est, quant à lui, une petite merveille. Il rassemble donc d’audacieux et splendides textes et illustrations de divers auteurs.

Ainsi nul autre que Denis Bajram, Nicolas Barral, Dominique Bertail, Daniel Cacouault, Nicolas Delort, Juanjo Guarnido, Jean-Paul Krassinsky, Etienne Jung, Thimothée Montaigne, Jérémie Moreau, TJ Stehly, Lewis Trondheim et Alex Alice lui-même se sont prêtés au jeu pour notre plus grand bonheur !

Toutes les dessins sont évidemment liés à l’univers de l’éther et représentent les plus grands moments de cette conquête.

Chaque page est accompagnée d'une belle citation sur l'espace, ainsi nous pourrons lire du Camille Flammarion, du Voltaire, du Leibniz etc...



La gazette est une avant-première, avec une couverture exclusive, et nous délivre le premier épisode du tome 3 de cette mythique aventure. Des compléments sont aussi appréciables en fin de gazette (tel des articles, petite illustrations etc…).



Voilà un coffret bien mené : une petite maquette à monter, un beau calendrier qui a la particularité d'être réutilisable (pas d'années ni de jours (lundi, mardi etc...), ni de saints nommés) et cette gazette originale.

Un bel ouvrage. Un petit goodies en plus dans le coffret aurait été appréciable (ex-libris, badge...), mais il n'en demeure pas moins très appréciable et exceptionnel.



Le dessin, le style :



Le dessin est beau, léger, poétique, fin et piquant par la même occasion.

Les couleurs aquarelles subliment, par leurs teintes, le dessin et les mises en scène (l'illustration de l'éthernef dans le brouillard est juste splendide !!) bien que l'espace soit beaucoup moins présent sur cet épisode.

Cependant de nombreux mystères apparaissent et les ambiances autours de ceux-ci sont merveilleusement sombres et intrigantes.

L'ensemble est dynamique et bien ficelé, même s'il peut paraître étrange de voir des personnages situés à "l'envers" dans le décor, justifié par des recherches et essais sur les propriétés sur la gravité de l'éther...

La magie style steampunk, mêlant modernisme et rétro, avec un grand zeste de poésie à la Miyazaki et une grosse pointe de récit digne de Jules Vernes, nous rends ainsi une uchronie (donc basée sur des éléments réels) merveilleuse, chaleureuse et captivante.



Le graphisme de Alex Alice est donc bien particulier mais tellement attendrissant, surprenant et romanesque qu'on ne peut que l'aimer !



Le scénario, le découpage :



Le scénario de cette gazette nous dévoile donc que le premier extrait de ce 3eme tome à venir.

Il nous tient en haleine et nous donne fortement envie d'en lire la suite. Arrivé rapidement au bout, on en reste donc un peu sur notre faim...

Tout s'enchaine vite et très bien.

L'introduction des légendes et mythologies d'époque est bien trouvée, ajoutant ainsi un soupçon de surréalisme aux situations !



La mise en page est splendide, et le format agrandi du journal se prête parfaitement à un découpage dynamique et bourré d'inattendus.

Le tout est espacé, clair et respire la fraicheur de Bretagne.



Rien à redire, cette série de BD est vraiment indispensable dans vos bibliothèques !
Lien : http://www.7bd.fr/2017/01/un..

J'ai totalement adoré, tant au niveau des illustrations, qu'à l'histoire et à l'univers. C'est coloré, et les machines volantes, comme ça, ça me fait rêver.



Couplé avec une part de science, et une quête scientifique basé sur un drame familial, on part sur une BD d'aventure vraiment hors du commun, et pour le moment ça s'y prête plutôt bien.



Un bon tome introducteur qui donne vraiment envie d'en savoir plus.

Sur fond de conflit entre la Prusse et la Bavière, Alex Alice décline les superbes aventures de Séraphin et de son père, sur les traces d’une mère scientifique, précurseur et aventurière. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé ce parti pris résolument moderne de laisser le père à la maison et d’envoyer voyager la femme du foyer.



J’ai donc adoré suivre ce duo père/fils dans une intrigue palpitante. Chaque chapitre (édité une première fois séparément) met en scène une avancée dans la quête vers l’ether (mystérieux moyen énergétique recherché par les gouvernements en guerre) : l’exposition de la quête, le travail sur le projet du Prince de Bavière et la préparation du voyage scientifique.



Le grand format de cet album permet de magnifier des illustrations (aquarelles ?) au style bien particulier. Le trait d’Alex Alice est à la fois onirique et classique, comme un mélange des gravures qui illustraient les romans de Jules Verne avec le travail à l’aquarelle de Mélanie Rutten.



Cette bd est un pur régal dont il serait vraiment dommage de se priver.
Lien : http://boumabib.fr/2014/11/2..

Alors que la couverture a des couleurs plutôt fortes et franches, j’ai été très agréablement surprise de découvrir des dessins aux tons pastels qui m’ont tout de suite conquise. Les dessins sont juste magnifiques, un vrai plaisir pour les yeux!



Je ne connaissais pas du tout l’histoire mais j’ai été vraiment contente de découvrir une histoire se passant au XIXeme siècle et mêlant science et personnages historiques. Il y a même une apparition de Sissi! En effet, on se retrouve rapidement au coeur du château du roi de Bavière où le père de Séraphin est mis à contribution pour construire un vaisseau qui pourrait atteindre l’éther, un élément mystérieux qui se trouverait à 13 000 mètres d’altitude.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Séraphin, un jeune garçon très intelligent et qui continue à vivre avec les rêves de sa mère. Son père est un personnage un peu froid au premier abord mais finalement très touchant. Arrivés au château, ils font la connaissance du roi de Bavière et de deux domestiques très dévoués que j’ai trouvés très sympathiques. C’est clairement une bande-dessinée jeunesse avec des protagonistes qui sont des enfants très débrouillards et leur bon cœur et leur spontanéité sont vraiment des éléments rafraîchissants qui m’ont beaucoup plus.



L’histoire est très sympathique, j’avais envie de savoir ce qu’il allait se passer. D’ailleurs, le contexte historique n’est pas en reste et c’est l’occasion de réviser un peu son Histoire avec la situation de l’Allemagne à l’époque. Le personnage du roi de Bavière est un personnage assez ambigu, un roi qui vit dans son monde et qui rêve d’aventures. Son château – qui m’a toujours fait rêver – est d’ailleurs magnifique en dessin, ça donne envie d’aller le voir en vrai!



Comme pour beaucoup de bande-dessiné, je trouve que malheureusement ça se lit trop vite et au niveau de l’histoire, on est à peine rentré dans le feu de l’action que c’est déjà fini. Mais je reconnais que vu l’énorme travail qu’il y a sur les dessins et les détails, ça doit prendre énormément de temps à dessiner!
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Pour vous expliquer un peu, le héros de cette histoire est un jeune garçon dont la mère a disparu en tentant d'atteindre "l'éther", une substance qui remplit l'espace. Tout le monde la croit morte, mais son fils couve l'espoir de la revoir un jour. Et, cet espoir est ravivé lorsque son père reçoit une lettre lui enjoignant de se rendre en Bavière afin de savoir ce qui est arrivé à sa femme. A partir de là, je ne peux pas vous expliquer grand chose sans risquer de vous spolier. Néanmoins, je peux vous dire que, suite à ce voyage en Bavière, notre héros va être amené à se rendre dans l'espace et à découvrir des choses inimaginables !



Pour ce qui est de mon avis, je dois dire que j'ai bien aimé cette aventure originale en deux tomes. Tout d'abord, le fait qu'il n'y ait que deux volumes est appréciable car ça change un peu des longues séries dans lesquelles nous ne découvrons le fin mot de l'histoire qu'au bout d'un très long moment de lecture ! Là, l'intrigue commence assez vite et les choses s’enchaînent sans que l'on ne s'ennuie. Un rythme assez rapide est donc maintenu et il n'y a pas vraiment de temps morts. Ne craignez donc pas de vous ennuyer !





Ensuite, tout en nous faisant penser à Jules Verne et à ses histoires steampunk, l'intrigue est assez originale. En effet, nous sommes plongés en plein XIXème siècle et pourtant nos héros voyagent dans l'espace ! C'est plutôt inattendu vous ne trouvez pas ? En ce qui me concerne, j'ai apprécié cette façon d'imaginer les choses et de les relier à un semblant de réalité.



En effet, certains personnages historiques sont utilisés, tels que Bismarck ou Elisabeth de Bavière, ce qui sert l'intrigue. Le rendu est étonnant et crédible à la fois ! A cela, s'ajoutent des personnages hauts en couleurs ! Malgré un nombre restreint de tomes, on saisit assez rapidement leurs caractères respectifs et on parvient tout de même à s'attacher à eux. Mais, il n'aurait pas fallu plus de protagonistes.





Enfin, j'ai beaucoup aimé les dessins ! L'auteur a un super coup de crayon, et les couleurs semblent donner vie à ses personnages ! J'ai apprécié ces tons pastels et vifs en même temps qui donnent de la gaieté à l'histoire.





En conclusion, j'ai vraiment apprécié cette lecture ! Toutefois, j'ai regretté le manque d'explications concernant certains points, et notamment l'éther. Je pense donc que, bien que cette BD soit principalement à destination de la jeunesse, les plus jeunes ne seront pas en mesure de tout comprendre et cela risque d'être frustrant pour eux. Néanmoins, je vous conseille cette lecture, ne serait-ce que pour la beauté des dessins !
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J'ai vu ce livre un peu partout et je dois dire que, sans même savoir de quoi il en retournait, j'avais envie de le lire parce que cette couverture était attrayante. Le sujet ? Nous sommes en 1869, un an après la mort de la mère de Séraphin, disparue au milieu d'une découverte de l'espace, et le père de Séraphin a reçu une mystérieuse lettre anonyme qui dévoile que son carnet de bord a été retrouvé... Ni une, ni deux, le père et le fils s'embarquent dans l'aventure...



Le sujet permet de développer son imagination, et surtout de proposer de magnifiques paysages et lieux époustouflants, et c'est ce qu'Alex Alice a fait avec ce premier tome. Il dégage une douceur et une poésie à chaque page, notamment grâce aux couleurs utilisées, et c'était vraiment très agréable de lire un si bel ouvrage. Cela m'a parfois fait penser à l'univers du réalisateur Miyazaki, que j'aime énormément.



Malheureusement, le côté esthétique ne fait pas tout et je n'ai pas été aussi conquise que les autres lecteur·rice·s par ce scénario, que j'ai trouvé long à se mettre en place... Les protagonistes sont clichés, si bien qu'on sait tout de suite qui sont les méchants de l'histoire. Malgré ça, l'intrigue tient la route et je suis curieuse de découvrir la suite.
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Le château des étoiles

Vol 1. 1869 La conquête de l'espace



Belle découverte cette BD jeunesse fantastique dont le héros Séraphin est passionné de sciences, comme l'était sa mère à la recherche de l'éther.



Une aventure en plein XIXe, entre France et Bavière, riche en références scientifiques, historiques et mécaniques. Les dessins ont un peu de Miyasaki et je me suis beaucoup plu à regarder leurs détails.



Premier tome d'une saga réalisée par @alex_alice_art chez @ruedesevresbd .

L'auteur propose ici une histoire de voyage fantastique, hommage aux grandes oeuvres du genre, si Jules Verne est omniprésent, via notamment les couvertures des albums très référentielles ou le fait qu'Alice date son récit en 1869, année de la sortie de "Vingt Mille Lieues sous les mers", on retrouve aussi une influence plus contemporaine, à savoir Hayao Miyazaki, "le Château des étoiles" arrive à amener la même poésie que dans les oeuvres du maître japonais et du coup arrive aisément à toucher le lecteur...
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Petit coup de coeur pour cette bd aux graphismes merveilleux qui bénéficie d'une intrigue bien ficelée, loin des simplicités et grosses ficelles de certaines bd jeunesse. C'est un plaisir de se plonger dans cet univers à la Jules Verne où faits historiques côtoient la sf. J'ai adoré voir apparaître la fameuse impératrice 😉 Je vais lire la suite dès que possible 🙂

jolie histoire, bien placée historiquement et bien dessinée! On se prend au jeu facilement et dès qu'on a lu les premières pages, on ne s'arrête plus avant la fin!! Autant pour les plus jeunes que pour les plus grands, mais pour ces derniers je ne conseillerai que trop de se procurer soit la version "gazette" (cette histoire a été pré-édité au format gazette comme au XIXe siècle - c'est génial, soit en grand format car cette édition nous fait perdre beaucoup de détails et c'est dommage)

Découverte du premier volume du premier cycle du Château des étoiles, de Alex Alice.

Et comment dire ... Waouh !!!

Un récit steampunk très Jules vernesque, sur fond historique d'annexion de la Bavière par la Prusse, de découverte et de maîtrise de l'éther.

Des personnages attachants, des illustrations à l'aquarelle juste sublimes 😍..., des croquis à la Léonard de Vinci, le tout au service d'un scénario bien ficelé.

Hâte de poursuivre les aventures des chevaliers de l'éther.

1869. Après la disparition de sa mère dans une tragique expérience scientifique, Séraphin Dulac et son père sont invités en Bavière. Là, ils découvrent que le jeune roi Ludwig se passionne pour la conquête de l’espace. Mais cette technologie intéresse d’autres personnes mal intentionnées.



Cette chronique est spéciale puisqu’il est question des trois éditions publiées sur cette première partie. Pour ceux qui ont lu les gazettes, ils savent tout le bien que je pense de cette réalisation (sinon reportez-vous aux chroniques des gazettes 1 et 3).

Entre mai et juillet fut publié les gazettes, contenant les chapitres du premier volume. Premier avantage, mais pas des moindres, c’est d’avoir les premières images cinq mois en avance (pour la première gazette) et en grand format (29×42). Un format qui permet en lisibilité totale ! Tour à tour verticales puis horizontales, le petit nombre de cases embrassent les pages. La narration est dynamisée, l’enchaînement des cases est idyllique. En plus du récit, l’auteur Alex Nikolavitch ajoute des textes historiques, tandis que d’autres sont de sa composition. L’ensemble des gazettes permet d’avoir l’intégralité de l’œuvre à bas prix (moins de 10 euros), avec des couvertures inédites. L’histoire, pensée comme une récit feuilletonesque, trouve sans doute sa meilleure édition ici.

L’édition standard permet d’avoir l’intégralité du récit. Imprimé sur du papier de qualité, les couleurs ressortent. Les lecteurs attentifs s’apercevront que des détails ont changé (des traits sont gommés, la pagination n’est pas la même, le remplacement de certains titres) par rapport aux gazettes. Ces détails permettent d’avoir un produit fini, adéquat pour l’album, mais on peut regretter le côté "test" de la gazette, tout comme les textes d’Alex Nikolavitch qui ne paraîtront dans aucun volume relié. L’objet en lui-même est magnifique. De format 24×32, la couverture alterne les parties vernies, donnant au toucher une sensation de relief. Cette sensation fera penser aux volumes cartonnés de Jules Vernes édités par Pierre-Jules Hetzel. La couverture intérieure n’est pas anodine. Les losanges azur et blanc sont le symbole de la Bavière, le cygne est l’animal héraldique de la famille royale, mais le blason n’est jamais représenté ainsi. Personnellement, je trouve qu’il se rapproche du blason de la Syldavie (pays fictif dans l’univers de Tintin). Cette déclinaison du blason à l’infini fait penser à nos livres d’enfance.le_chateau_des_etoiles-gf_01-alex-alice

La troisième version n’est pas la moindre puisqu’il s’agit de la version grand format (29×38). Si on retrouve la version standard, la couverture est différente. Les recherches graphiques sont nombreuses et expliquées. Une interview permet d’imaginer les coulisses de l’œuvre (pourquoi, les références, la construction de l’univers). Nadia Gilbert rapporte "qu’ils n’ont pas voulu que le contenu du grand format soit le même que les journaux". Ce magnifique objet est un tirage unique.



Après avoir décortiqué les trois éditions, il est difficile de choisir. Chaque lecteur trouvera son bonheur, qu’il soit amateur de bande dessinée ou pas. Rappelons qu’Alex Alice a voulu revenir sur une bande dessinée pour TOUS. Les différentes générations liront avec plaisir cette œuvre où l’auteur s’essaye, avec succès, à la couleur directe et à l’uchronie (à partir d’un point de l’Histoire, on diverge vers un récit imaginaire. Ici, l’éther existe). c’est un grand récit romantique où l’esprit du merveilleux scientifique ("ancêtre" de la science-fiction) règne. Saluons le travail éditorial de Rue de Sèvres. Depuis Angoulême 2014, la maison d’édition montrait quelques pièces (maquette de scaphandre, d’aéronef, etc), avant que les premières images n’appairassent et qu’enfin, la première gazette arrive entre nos mains fébriles. Un beau récit illustré superbement, en attendant 2015, pour la suite.
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Vraiment le château des étoiles constitue un magnifique diptyque qui rend hommage autant à hayao Miyazaki pour la patte graphique, qu'à jules Verne pour l'esprit, et encore que Miyazaki est aussi en quelques sorte un héritier spirituel de l'auteur français.

C'est aussi un récit qui rappelle les romans et films de science fiction d'un autre âge que certains considèrent encore affectueusement comme l'âge d'or du genre.

C'est un récit qui nous réapprend à nous émerveiller des fantasmes et des rêves de conquêtes spéciales.

Aborder en 2015 une œuvre de science fiction avec les codes des romans de Sf de fin du 19 eme et début 20 eme siècle est osé, étonnamment cela fonctionne très bien, bien au contraire cette apparente naïveté offre au récit un aspect poétique et mythologique que des récits plus "moderne" n'arrivent que très rarement à atteindre.



Si le château des étoiles ravive avec nostalgie le cinéma de Georges Mélies ou bien l'épopée du Baron de Munchausen de Rudolf Erich Raspe (superbement porté à l'écran par Terry Gilliam), il en reste une œuvre à part que l'on doit une nouvelle fois à Alex Alice qui signe après Siegfried une œuvre majeure du neuvième art.



Quel que soit la capacité de l'auteur à se renouveler et à surprendre il parait assez difficile d'imaginer que la suite des aventures de ces héros pas comme les autres "les chevaliers de Mars" , héroïques témoins privilégiés d'une époque bénie par les rêveurs et les conteurs, ne constitue pas d'ores et déjà l'un des évènement Bd les plus important à venir..
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19ème siècle, en plein cœur de la révolution industrielle, les têtes sont tournées vers les étoiles. Le ciel fait rêver.

On nous offre ici un magnifique mélange entre un animé de Miyazaki et un roman de Jule Verne. Et la fusion opère, pour nous donner ce magnifique univers créé par Alex Alice. C'est en Bavière qu'a lieu la crème de l'innovation en astronomie. En effet le roi de Bavière, veut trouver l'ether. Ce lieu mythique dans les étoiles, que personne n'a jamais vu. Il fait donc installer un atelier de création d'engin aérien. On y construit de grand ballon, et dirigeable, dans l'espoir de partir à la conquête de l'espace. Cependant ils ne seront pas les seuls à vouloir découvrir le secret du ciel...



Au-delà du scénario très bien ficelé, avec de l'intrigue, de l'action, de l'humour et une bonne introduction des personnages, ce qui frappe et qui rend cet album magnifique, c'est son graphisme. Alex Alice nous fournit là un graphisme très recherché, notamment pour les paysages et les véhicules. Il suffit de voir les détails époustouflant fait sur l'architecture du Rocher du Cygne qui est le château de Bavière, ou encore l'architecture de la gare qui retranscrit parfaitement à quoi elle pouvait ressembler. Ou encore la recherche du design, des ballon et autre véhicules volant. Ou même les costumes des personnages très détaillé et réalistes. Le graphisme est vraiment formidable. Les couleurs utilisés sont un peu pâles, mais passe tout de même très bien.



Une vrai réussite !

Quelle merveille !

Gros coup de cœur pour cette B.D. absolument somptueuse !

L'histoire est menée sur plusieurs niveaux : la quête scientifique, et le contexte historique, qui place l'histoire au moment où la Bavière est annexée par Bismarck. L'ensemble est extrêmement fouillé, les deux intrigues s'entremêlent et le tout est proprement passionnant.

Côté dessin, on ne peut que baver devant les planches : réalisées à l'aquarelle, elles présentent un dessin d'une légèreté incroyable, fouillé, fourmillant de détails. L'aventure a de délicieux airs de Jules Verne et Hayao Miyazaki, avec le même petit grain de poésie et de fantastique s'immisçant dans une réalité plus sombre.

Ce premier tome du Château des étoiles est une très belle réussite, et on a hâte de lire la suite et fin ! Un titre à avoir dans sa bibliothèque !


Lien : http://wp.me/p4SEZB-U7

Magnifique ouvrage sur la conquête de l'éther. Une belle histoire qui m'a ravie. Une atmosphère un brin steampunk, un dessin splendide, une histoire qui prend place à la cour du mystérieux Louis II de Bavière...Tout ça ne pouvait que me plaire. Vivement la suite!

Le Château des étoiles est un magnifique produit. J'avais eu la chance de posséder une première édition en version "journal" et, en plus d'être original, c'était bien fichu. Belle édition, papier solide, articles "d'époque", couleurs éthérées...



Esthétique à part, le Château des étoiles est une bande dessinée uchronique, pas si éloignée de la réalité historique mais que Jules Verne aurait pu scénarisé par exemple. Amateur de steampunk, clairement, il y a quelque chose ici qui me touche. On ne retrouve pas de grosse machine à vapeur (le train, ça compte ?), pas d'avion à charbon mais des inventions basées sur le dirigeable, à la mode dans ces années-là.

L'éther, très présente dans la physique de ce XIXe siècle, est clairement une touche remarquable.

A côté de cet aspect SF, la BD propose trois lignes directrices : la recherche de la mère de Séraphin et l'intérêt scientifique, le projet mystérieux du roi de Bavière et la géopolitique avec les Prussiens, les Autruchiens. A ce propos, c'est bien plaisant de voir vivre des figures historiques tels que Sissi ou Bismarck.

Pour finir, la belle patte évasive de Alex Alice rend la lecture souvent contemplative, tellement les dessins sont beaux et les maquettes précises et pointilleuses.

Dans cette bande-dessiné, nous suivons les aventures de Séraphin et de son père. Séraphin à perdu sa mère à la suite d’un essai d’un ballon à Ether. 1 an plus tard, Séraphin a du mal à passer à autre chose, et un jour son père reçoit une lettre anonyme et pleine de mystère disant que cette personne à retrouver le journal de bord de sa mère. Séraphin et son père vont donc aller à la rencontre de cette mystérieuse personne et arrive en Bavière au château de Neuschwanstein, pour rencontrer nul autre que le roi Ludwig de Bavière.



J’ai trouvé cette BD incroyable. Elle nous plonge de suite dans les année 1870. On suit avec plaisir les aventures de Séraphin, et leur envie de découvrir l’espace. J’ai trouvé les dessins très bien réalisés et pour avoir visiter le château de Neuschwanstein, plein de réalisme. J’ai été transportée sur les lieux, ce qui m’a fait encore plus aimer l’histoire.



La fin nous laisse sur le suspense et j’ai hâte de lire le tome 2
Lien : https://mesliburu.wordpress...

On part en 1868, pour une conquête de l’espace au moyen d’aéronefs, machines proches de celles de Jules Verne. Claire, scientifique, cherche à démontrer sa théorie d’un espace fait d’éther et de la possibilité d’y naviguer. Après sa disparition, Archibald, son époux, et Séraphin, son fils, vont poursuivre l’aventure, avec le mécénat de Louis II de Bavière, amoureux de la belle Sissi, mais sans doute plus encore du progrès.



Je finis mes lectures 2022 avec une très belle découverte, grâce à un babeliote-ami, Patlacien, qui a si bien su mettre en valeur cette série !



Un vent d’aventure souffle sur le château des étoiles avec des enfants intrépides et curieux et des adultes érudits et bienveillants. Mais attention, il y a aussi des méchants dans l’histoire, en raison des luttes intestines de l’Allemagne du 19e siècle.



Le scénario nous tient en haleine, tout en nous faisant rêver, tant avec les représentations du château de Neuschwanstein, repris par Disney, qu’avec les plans de l’ethernef. Et que dire des dessins ? De très belles aquarelles qui s’accordent parfaitement tant avec les scènes d’intérieur qu’avec les paysages.



En première page, la citation de Mark Twain, « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » est bien choisie pour illustrer la quête des personnages. J’ai maintenant hâte de connaître la suite !