Alexandre Bonnefoy

C'est en 1971 que la confection de boules de neige par des macaques japonais a été rapportée pour la première fois, non pas au Japon, mais aux Etats-Unis, au sein d'un groupe d'une centaine d'individus évoluant en semi-liberté. Ce comportement fut ensuite observé au Japon.
Les primatologues ont tenté de comprendre quel intérêt ont les singes à faire des boules de neige. Apparemment elles ne semblent avoir d'autre but que d'amuser celui qui les manipule.

Quand les singes commencèrent à dégrader les cultures, un homme, Sogo Hara, eût l'idée d'approvisionner les singes afin que ceux-ci puissent cohabiter pacifiquement avec les fermiers de la région. Les singes diminuèrent leurs incursions dans les vergers mais côtoyant de plus en plus les humains, ils commencèrent à les imiter dans certains de leurs comportements. C'est ainsi que dans les années 60, des macaques japonais ont été observés en train de se délasser dans des bains thermaux, les fameux onsen. La cohabitation étant délicate, surtout d'un point de vue sanitaire, décision fut prise d'ouvrir le parc Jigokudani Yaen koen et de construire un onsen uniquement pour les singes. Ils s'y baignent, s'y reposent et s'y retrouvent pour se toiletter et jouer. Le onsen est devenu pour eux une ressource, et à ce titre tous les singes n'y ont pas accès ! Seuls les clans dominants ont le privilège de s'y réchauffer les jours d'hiver les plus froids, les singes subordonnés se contentent d'assister au spectacle.

Je suis tellement petit, je me sens tellement inutile... Que dois-je faire ?
"Tu dois réaliser tes rêves" lui répondit le moineau.

Une émotion incroyable s’empare de moi. Je ne suis plus qu’une minuscule molécule perdue à des milliers de kilomètres de chez moi, dans un paysage inconnu. Mon thermomètre émotionnel fait le marathon entre l’excitation euphorique et l’angoisse existentielle.

En plus des temples et son parc, l'attraction principale de Nara, ce sont ces daims vivant en liberté. Attention, ils peuvent être assez "collants" quand ils veulent de la nourriture!

Quand ils sont malades (rhume, allergie au pollen...) les Japonais portent des masques. Et non, ce n'est pas, comme beaucoup le pensent contre la pollution.

Les plans dans ce guide sont orientés le nord vers le haut. Mais au Japon ce n'est pas la règle. Dans les lieux touristiques, les plans sont généralement orientés pour que les lieux soient dans la direction de la personne qui regarde le plan.

Le maneki neko est littéralement « le chat qui invite ». Il s'agit d'une légende japonaise : un chat qui semblait faire un signe de la patte à un samouraï lui aurait évité d'être écrasé par un arbre. Depuis, on retrouve le maneki neko sous forme de petite statue de chat levant la patte, dont le but est d'attirer le client ou la bonne fortune. On le retrouve dans les commerces et les restaurants. Quelques petites échoppes ont même un vrai maneki neko : un chat bien vivant, qui fait souvent la sieste sur un gros coussin à l'entrée du magasin et qui ouvre de temps en temps un œil pour regarder les passants.

Ce livre tente de retranscrire le quotidien des chats du Japon. Ces chats sont rencontrés au hasard des balades, il n'y a aucune mise en scène. Neko land est un livre de photographie animalière urbaine.