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3.68/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1971
Biographie :

Né en 1971, Alexandre Courban passe son enfance dans un petit village d’Ardèche. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’inscrit en histoire à l’université à Paris. En 2005, il soutient sa thèse consacrée au journal L’Humanité de 1904 à 1939.
Il travaille aujourd’hui comme programmateur culturel pour un comité d’entreprise atypique. Depuis 2020, il est conseiller d’arrondissement, délégué à la mémoire et au patrimoine dans le 13e arrondissement de Paris.

Passage de l’Avenir, 1934 est son premier roman.

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VLEEL 296 Rencontre littéraire avec Alexandre Courban, Passage de l'avenir 1934, Éditions Agullo


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Marie s'attarda plus particulièrement sur la dernière phrase. Le journaliste de L'Humanité concluait : « Le capitalisme sera le maître tant que les travailleurs n'auront pas compris la nécessité de l'union pour la victoire.»
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La concierge avait suspendu une plante qui attira l’attention du commissaire. Il reconnut une éphémère de Virginie dont la floraison n’excédait pas une journée et ajouta mentalement le prénom de Virginie à la liste des prénoms qu’il donnait aux victimes non identifiées sur lesquelles il enquêtait. La grande fleur à trois pétales d’un blanc pur était également connue sous le nom de misère.
Cela provoqua aussitôt une association d’idées dans son esprit. « Fleur de la Zone, Fleur de misère », répéta-t-il deux fois. Le commissaire se remémorait une ritournelle enregistrée par l’artiste de music-hall Berthe Sylva. « Petit ange aux yeux profonds/dans une roulotte à la barrière/ Elle était l’jouet des vagabonds ». Bornec imagina Sainton dans les bras d’une marchande d’amour surnommée Fleur de misère connue pour racoler du côté du boulevard de la Zone. On l’avait sobriquée ainsi à cause de la chanson. Elle avait commencé à vendre son corps pour manger convenablement quand elle avait à peine seize ans.
(pp.184-185)
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Cela a commencé avec celles qui venaient de Saint-Ouen. Elles partaient de chez elles à quatre heures du matin. Elles arrivaient place d’Italie à six heures moins cinq et venaient à fond de train pour arriver à six heures, parce que si elles n’étaient pas là à six heures, si six heures étaient finies de sonner, elles avaient la retenue d’une demi-heure de salaire. On a demandé qu’elles viennent à six heures cinq : le patron, il a jamais voulu. Alors le chef, il proposait parfois à certaines… de s’arranger avec lui.
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[...] La multiplication par deux du prix du sucre au mois de février dernier est inadmissible. Elle ne correspond à aucune pénurie.
[...] Washington a démenti la fausse circulaire qui a servi de point de départ à la spéculation du marché de Paris.
[...] « Une spéculation scandaleuse a été opérée par des profiteurs de profession, j’entends par là des hommes qui n’ont pas d’autre profession que d’être des spéculateurs, et par des sucriers et des raffineurs qui étaient les complices de cette spéculation.
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[...] C’était le surpeuplement de la ville qui avait occasionné celui de la zone. La cherté des logements avait poussé à l’extérieur de la capitale les plus misérables qui trouvèrent sur le terrain des fortifications des facilités de construction.
[...] Certains zoniers avaient acheté leur taudis, d’autres le louaient.
[...] Le tout-à-l’égout était une revendication régulière du comité de zoniers, tout comme l’installation de l’éclairage public. Il n’y avait vraiment aucune commodité.
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[...] La préférence commune à de nombreux patrons d’employer des femmes mariées, prétendant pouvoir leur verser un salaire inférieur parce que complémentaire.
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[...] Femme, européenne, vingtaine d’années, habillée, ouvrière, enceinte.
[...] Seule l’autopsie lui permettrait de se prononcer avec certitude sur les causes de la mort de… Daphné. Comme les autres victimes sur lesquelles il avait enquêté, il lui donna le nom d’une fleur.
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[...] Il n’avait jamais réussi à obtenir de témoignages. La question des grossièretés ou des violences sexuelles n’était jamais évoquée par les ouvrières. La règle était le silence général. Comme s’il suffisait de ne pas parler des faits pour les effacer.
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