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EAN : 9782382461051
Agullo (25/01/2024)
3.68/5   28 notes
Résumé :
Avec Passage de l’Avenir, 1934, Alexandre Courban livre le premier volume d’une série policière et historique prenant place dans le Paris des années 30, les années du Front populaire, qui débute alors que le corps d’une jeune fille est repêché dans la Seine à l’hiver 1934. L’enquête, menée par le commissaire Bornec et Gabriel Funel, journaliste à L’Humanité, les plongera dans les tréfonds ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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10 février 1934. Cela commence, classiquement pour un polar, par une scène de crime : le corps d'une jeune femme est repêchée dans la Seine à hauteur du pont National, vraisemblablement une ouvrière étant donné ses mains abîmées. Malgré le manque d'éléments tangibles, le commissaire Bornec ne croit pas au suicide ou à une noyade accidentelle. Son instinct lui souffle qu'il s'agit d'un crime. Personne ne réclame le corps de l'inconnue malgré les appels lancés dans la presse.

L'enquête en elle-même est relativement simple, Alexandre Courban ne cherche pas complexifier son intrigue policière par moults rebondissements ou fausses pistes. C'est un peu léger pour un vrai amateur de polar, tout comme la caractérisation des deux personnages principaux ( le commissaire Bornec et le journaliste de l'Humanité Gabriel Funel ) aurait sans doute mérité plus de densité. Et pourtant, je n'ai pas été frustrée par ces petits manques tant la reconstitution du Paris des années 1930 est formidable et sert le récit en lui conférant une profondeur passionnante.

Derrière chaque page, on devine l'énorme travail de recherche de l'auteur, mais on ne le sent jamais peser lourdement en mode démonstratif. le récit est au contraire d'une grande fluidité. On découvre ainsi une capitale bouillonnante juste avant l'arrivée au pouvoir du Front populaire. Lorsque le cadavre est découvert, on est quatre jours après la crise du 6 février 1934 et sa manifestation antiparlementaire organisée par les ligues d'extrême-droite qui dégénère en émeutes violentes devant la Chambre des députés. Les partis de gauche l'interprètent comme une preuve de la menace fasciste.

Les pages décrivant la fièvre du Paris populaire sont incroyablement vivantes. Immersion totale garantie, on a par exemple l'impression d'être dans les manifestations ouvrières qui réclament l'unité de la gauche que refusent pour l'instant les instances dirigeantes du PCF et de la SFIO de Blum, préfiguration du Front populaire à venir.

J'ai appris énormément sur un Paris ouvrier disparu depuis longtemps côté Est, autour du 12ème et 13ème arrondissement : sur le rude sort des ouvrières de l'usine sucrière de la Jamaïque, enfileuses, scieuses, rangeuses, casseuses, lingoteuses ; sur la Zone ( plus grand bidonville de France jusqu'à sa démolition en 1956 pour construire le boulevard périphérique, surpeuplé d'ouvriers peu qualifiés, d'étrangers italiens, espagnols ou nord-africains ) ou encore la Cité Jeanne d'Arc, ghetto insalubre à côté de la raffinerie sucrière.

Sans asséner de leçons, le récit avance et compose nettement une France des invisibles au premier rang desquels les femmes sont les principales victimes. L'épilogue sous forme d'article de l'Humanité apporte dignité à la morte du pont National, et c'est avec beaucoup d'émotion et de compassion qu'on découvre son identité et son triste parcours de vie.

Un premier roman réussi, premier volume annoncé d'une série policière historique dans le Paris des années Front populaire. J'attends la suite !



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Belle idée de l'auteur, Alexandre Courban, que cette série policière et historique à Paris pendant les années 30.
Période peu souvent exploitée, qu'explore ce premier volet « Passage de l'avenir, 1934 ».
Nous sommes le samedi 10 février 1934, quelques semaines après l'Affaire Stavisky, ce scandale qui a enflammé le pays.
Une affaire de faux bons au porteur qui porte sur 261 millions de francs de l'époque, l'escroc Stavisky est en lien étroit avec des personnalités et cette affaire symbolise la crise d'un régime instable basé sur la corruption. le crack boursier de 1929, n'est pas loin, la misère économique gronde et favorise la montée des extrémismes.
Donc ce 10 février, le « Bouddha », une péniche, remonte la Seine et non loin du Pont National le fils du marinier aperçoit un paquet qui flotte sur l'eau. En fait de paquet, il s'agit du corps d'une jeune femme.
Le commissaire Bornec est dépêché sur les lieux, il note une blessure à l'arrière de la tête et le bout des doigts abimés de la victime. Pourtant la hiérarchie et le médecin légiste veulent classer l'affaire en accident ou suicide. le policier ne veut pas s'y résoudre, pour lui, l'infortunée est une ouvrière du quartier. D'ailleurs, non loin siège la raffinerie la Jamaïque. Cette sucrerie qui emploie beaucoup de femmes et d'étrangers dans des conditions inhumaines. Une visite s'impose et notre enquêteur ne tardera pas à découvrir de drôles de pratiques.
Parallèlement nous suivons, Ernest Vince, administrateur de la raffinerie qui vit dans l'opulence et collectionne de façon maladive, dans un local secret, des tableaux de nus de femmes.
Aussi, Sainton, le chauffeur de l'usine, ancien briscard nostalgique de la Grande Guerre, qui pointe aux Croix de feu, ligue fascisante d'extrême droite, en accointance avec un contremaître le Grand Jules qui a la main leste envers les employées.
Notre commissaire trouvera l'appui, même s'ils ne sont pas du même bord, de Gabriel Funel qui relayent les informations dans le journal l'Humanité auquel il collabore. Les masques tomberont et éclabousseront cette société libérale, capitaliste, pourrie.
Brillante cette description des petites gens, de cette « masse laborieuse » comme l'appellera quelques décennies plus tard Georges Marchais. Constat sans fard et politiquement orienté (étudiant en histoire, Alexandre Courban a fait sa thèse sur le journal l'Humanité de 1904 à 1939) d'une société en déliquescence. En fin de volume on retrouve un repère chronologique, une liste explicative des différents personnages marquants ainsi que des différents journaux de l'époque.
On a qu'une seule hâte, c'est de découvrir la seconde enquête.
Parution de ce premier tome le 25 janvier.
Merci aux Editions Agullo de m'avoir donné la primeur de cette découverte.
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Belle découverte que ce premier roman qu'on peut classer dans le polar historique. Nous sommes en février 1934 avec comme toile de fond les émeutes anti parlementaires. Cette toile historique est complétée par une l'histoire d'un corps d'une jeune ouvrière repêchée dans la Seine. L'inspecteur Bornec et le journaliste à "L'Humanité" Gabriel Funel enquêtent chacun de leur côté sur ces événements. Premier roman agréable à lire ; j'ai la chance de rencontrer l'auteur dans ma librairie le 20/02
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1934, c'est pour tout un chacun le 6 février et la grande manifestation de l'extrême-droite, comme un début d'insurrection vivement réprimée, et puis, de l'autre côté, la prise de conscience de cette montée en puissance des mouvements autoritaires et nationalistes, sinon fascistes, en France, et de la nécessité d'y répondre vigoureusement et sans tarder, en multipliant les rassemblements et les défilés de gauche dans la rue. Mais 1934, c'est aussi, sur le fond de la crise économique des années 30, une année où les inégalités sociales sont particulièrement criantes, mettant face à face des grands patrons aux moeurs et à l'argent décomplexés et des classes populaires, ouvriers ou lumpenprolétaires, vivant dans une extrême pauvreté. C'est sur le fond de ce décor social et politique aussi sombre qu'explosif qu'Alexandre Courban (préférant, cependant, comme titre de son livre, à une possible « Impasse de la Galère » le plus optimiste « Passage de l'Avenir »…) construit un roman à l'intrigue serrée, aussi policière que politique. le premier volume, très prometteur, d'une trilogie annoncée, qui devrait se poursuivre jusqu'au Front Populaire.
le samedi 10 février 1934, quatre jours à peine après les événements rappelés plus haut, le cadavre d'une jeune femme est repêchée dans la Seine, à peu de distance d'une grande usine de fabrication de sucre, la Jamaïque. La personnalité de la noyée intrigue le commissaire Bronnec, chargé de l'enquête, mais aussi Gabriel Funel, un journaliste de l'Humanité, qui s'intéresse de près aux conditions d'existence des ouvriers du quartier, d'autant plus que personne ne signale une disparition et que leur quête pour établir l'identité de la victime reste vaine. Leur intérêt pour l'affaire redouble quand ils s'aperçoivent, l'un et l'autre, que les autorités de l'Etat aimeraient bien faire passer ce qui ressemble à un crime pour un banal suicide…
Dès lors, chacun des deux hommes, que leurs convictions politiques respectives opposent mais que leur souci de la vérité rapproche, va mener ses recherches, un travail d'investigation qui les amènera à s'intéresser de près à l'industrie sucrière – alors que l'on dénonce jusqu'au Parlement de sombres manoeuvres spéculatives sur le prix de cette denrée de base – mais aussi – bien avant MeToo…- aux tristes harcèlements et violences sexuelles exercées par petits et grands chefs dans le monde des usines, ou encore à certain trafic d'armes au profit du mouvement nationaliste des Croix de Feu… Ils croiseront ainsi sur leur chemin Ernest Vince, le chargé de pouvoir de la Jamaïque, capitaliste sans scrupules, féru d'art et de femmes, deux passions qu'il mélange dans un chaudron particulièrement pervers, mais aussi Sainton, l'ancien poilu de 14 devenu bon petit soldat de l'extême-droite, mais aussi des ouvrières politisées et virulentes, et la belle Camille, qui accueillerait volontiers Gabriel, le journaliste dandy, dans sa mansarde !
Si l'aboutissement de l'enquête révèle les liens entre le crime et l'emprise du capitalisme sur le monde du travail, le charme du roman réside également dans l'atmosphère d'époque qu'il décrit. On n'est pas dans le Paris de l'anar Nestor Burma dans l'après-guerre de Leo Malet, mais ce Boulevard de la Zone et son décor d'usines et de quartiers misérables évoque le meilleur de la littérature populaire, et Gabriel Funel – un double de l'auteur dans le récit ? -, s'il préfère sans doute Marx à Bakounine, porte un regard toujours empreint de justice et de liberté sur les réalités effroyables qu'il découvre. Et puis, ce « passage de l'Avenir » ne cesse, d'une manifestation décrite à une autre, et jusque dans les dernières lignes du roman, de clamer les mérites d'une véritable union de toutes les gauches pour réussir à faire barrière aux forces du fascisme… Tiens, tiens, un siècle après ou quasi, ça ne vous dit rien ? Et ça ne vous donne pas envie de lire et urgemment ce texte interrogeant avec tant d'acuité une époque qui à peut-être encore tant à nous apprendre ?
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● L'auteur, le livre (240 pages, 2024) :
Alexandre Courban, historien et collaborateur du journal L'Humanité, nous livre ici avec Passage de l'avenir 1934, une chronique sociale, policière et bien documentée du Paris ouvrier des années 30.
Un roman un peu dans l'esprit de celui de Gwenaël Bulteau lu tout récemment et qui évoquait la France du début du siècle, ou encore d'autres romans policiers "historiques".
Après ce sympathique coup de coeur (le premier de l'année !), on se dit que si l'auteur avait la bonne idée de poursuivre la série (ce roman est présenté comme un premier épisode), on serait ravi de retrouver le commissaire Bornec et le journaliste Gabriel Funel pour une nouvelle enquête "sociale".

● le contexte :
Début 1934. Suite à l'affaire Stavisky, la III° République voit le gouvernement malmené par des manifestations antiparlementaires d'une extrême droite très virulente comme partout en Europe (le parti national-socialiste allemand vient d'être plébiscité au Reichstag).
L'inflation, le chômage et la spéculation vont bon train après la crise de 1929.
À la périphérie de Paris, les bidonvilles fleurissent le long de la "zone" des fortifications.

● On aime vraiment beaucoup :
❤️ On aime cette petite histoire policière sans prétention ni esbroufe toute au service de la découverte d'une période mal connue (l'entre-deux guerres et la III° république) et qui sert de prétexte à une immersion très réussie dans le Paris social et ouvrier des années 30.
D'une prose fluide, maîtrisée et mesurée, mais que l'on devine soigneusement documentée, l'auteur endosse le costume d'historien naturaliste pour nous rappeler les principaux événements, le contexte politique, et sans forcer le trait, les conditions pour le moins difficiles des ouvriers de l'époque : c'était avant l'avènement du Front Populaire et ses conquêtes sociales.
❤️ Les conditions de travail et de vie étaient rudes dans la France d'en-bas, mais l'auteur nous rappelle aussi que si les ouvriers peinaient, d'autres souffraient plus encore : les travailleurs femmes et les travailleurs étrangers.
Pour les ouvrières notamment, l'exploitation économique se doublait d'une domination et exploitation sexuelle dont les victimes ne se comptent pas que dans le monde du cinéma d'aujourd'hui.
❤️ On aime beaucoup l'idée d'avoir centré l'enquête autour de la raffinerie de sucre du quartier de la Gare (la gare d'eau de Paris dans le XIII°) près de laquelle la noyée sera retrouvée.
Pour la petite histoire, la raffinerie dite de la Jamaïque qui est au coeur du roman, est située à Paris dans le XIII°, elle a été créée en 1831 par la dynastie Say et a fonctionné jusqu'en 1968.
❤️ Attention tout de même au piège : un auteur rusé se cache derrière l'innocence tranquille de l'historien explorant le passé pour mieux nous tendre un miroir et le lecteur avisé évitera de penser à la situation actuelle pour se dire que finalement, on n'est pas certain que tant de choses aient réellement changé depuis cette époque.
Inflation, montée de l'extrême droite, violences faites aux femmes, répression policière, spéculation financière, ... tiens donc ?
● L'intrigue :
Tout commence avec "la noyée du pont National", une jeune inconnue dont le corps a été retrouvé flottant sur la Seine et que, faute d'identité, la police va surnommer Daphné (l'équivalent du Jane Doe des séries tv).
Après cette macabre découverte, le lecteur va faire la connaissance des autres personnages du roman dont les chemins vont s'entrecroiser autour de la raffinerie et du cadavre de Daphné.
Le commissaire Bornec, le flic chargé de l'enquête.
Gabriel Funel, un journaliste à l'Huma.
Ernest Vince, le patron d'une raffinerie de sucre, peintre amateur et grand spéculateur devant l'Éternel.
Albert Sainton, le chauffeur-livreur de la raffinerie, membre des Croix-de-Feu.
Et bien sûr quelques ouvriers et autres "camarades".
Pour celles et ceux qui aiment la France d'en-bas.
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critiques presse (4)
SudOuestPresse
11 mars 2024
Premier volet d’une série policière et historique d’un primo-romancier qui s’est penché sur la France du Front populaire
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Bibliobs
15 février 2024
L'auteur, Alexandre Courban, qui connaît son histoire ouvrière, raconte avec le talent d'un naturaliste accompli ce que c'était d'être à l'usine il y a un siècle. Le premier volume d'une grande saga historique et policière dans le Paris du Front populaire.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
12 février 2024
Avec ce premier volume, Alexandre Courban traite des conditions de la classe ouvrière qui commence à manifester en masse contre la montée de l'extrême droite.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
02 février 2024
Poilus abîmés, ouvrières exploitées : Le Paris du Front populaire devient le terrain d'une enquête policière aux forts accents sociaux.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La concierge avait suspendu une plante qui attira l’attention du commissaire. Il reconnut une éphémère de Virginie dont la floraison n’excédait pas une journée et ajouta mentalement le prénom de Virginie à la liste des prénoms qu’il donnait aux victimes non identifiées sur lesquelles il enquêtait. La grande fleur à trois pétales d’un blanc pur était également connue sous le nom de misère.
Cela provoqua aussitôt une association d’idées dans son esprit. « Fleur de la Zone, Fleur de misère », répéta-t-il deux fois. Le commissaire se remémorait une ritournelle enregistrée par l’artiste de music-hall Berthe Sylva. « Petit ange aux yeux profonds/dans une roulotte à la barrière/ Elle était l’jouet des vagabonds ». Bornec imagina Sainton dans les bras d’une marchande d’amour surnommée Fleur de misère connue pour racoler du côté du boulevard de la Zone. On l’avait sobriquée ainsi à cause de la chanson. Elle avait commencé à vendre son corps pour manger convenablement quand elle avait à peine seize ans.
(pp.184-185)
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Marie s'attarda plus particulièrement sur la dernière phrase. Le journaliste de L'Humanité concluait : « Le capitalisme sera le maître tant que les travailleurs n'auront pas compris la nécessité de l'union pour la victoire.»
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Cela a commencé avec celles qui venaient de Saint-Ouen. Elles partaient de chez elles à quatre heures du matin. Elles arrivaient place d’Italie à six heures moins cinq et venaient à fond de train pour arriver à six heures, parce que si elles n’étaient pas là à six heures, si six heures étaient finies de sonner, elles avaient la retenue d’une demi-heure de salaire. On a demandé qu’elles viennent à six heures cinq : le patron, il a jamais voulu. Alors le chef, il proposait parfois à certaines… de s’arranger avec lui.
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[...] La multiplication par deux du prix du sucre au mois de février dernier est inadmissible. Elle ne correspond à aucune pénurie.
[...] Washington a démenti la fausse circulaire qui a servi de point de départ à la spéculation du marché de Paris.
[...] « Une spéculation scandaleuse a été opérée par des profiteurs de profession, j’entends par là des hommes qui n’ont pas d’autre profession que d’être des spéculateurs, et par des sucriers et des raffineurs qui étaient les complices de cette spéculation.
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[...] C’était le surpeuplement de la ville qui avait occasionné celui de la zone. La cherté des logements avait poussé à l’extérieur de la capitale les plus misérables qui trouvèrent sur le terrain des fortifications des facilités de construction.
[...] Certains zoniers avaient acheté leur taudis, d’autres le louaient.
[...] Le tout-à-l’égout était une revendication régulière du comité de zoniers, tout comme l’installation de l’éclairage public. Il n’y avait vraiment aucune commodité.
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