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Citations de Alexandre Jollien (1234)


La peur de perdre, la peur de blesser, la peur d'être repoussé par l'ami, ou plutôt par celui dont je dépends, est effectivement un poison dangereux. Il instrumentalise l'autre, le réduit au rang de moyen pour combler un vide, moyen pour combler ma solitude. On s'accroche, on rampe vers l'autre pour se fuir soi même.
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Je pense que le mépris est tonique, comme disait Balzac... En revanche, la pitié, par sa fadeur, anesthésie.
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Curieusement, mes amis authentiques ne se trouvaient pas parmi les premiers de classe, ni parmi les dociles, mais bien chez les derniers, les indisciplinés, ceux qui ricanent "tout derrière", ceux qui savent se montrer cruels. Ceux la même manifestaient à mon endroit une tendresse, une innocence, un amour que je n'ai jamais trouvés ailleurs. Leur façon de m'aider, d'entrer en contact avec moi revêtait une forme de nudité. Ce n'était pas la pitié des vieilles qui me donnaient cent sous (ce qui du reste ne me déplaisait pas toujours), ni l'altruisme ostentatoire du fils à papa qui démontre sa bonne éducation, son savoir vivre. L'amitié du cancre était maladroite, discrète, sincère. Il se confiait à moi et j'osais me livrer à lui
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Si ce livre pouvait faire à son tour éclore quelques vocations, inviter le lecteur à entrer en lui-même et découvrir ses profondes aspirations et sa quête véritable, il contribuerait joyeusement à donner sens aux épisodes parfois douloureux qui jalonnent ce modeste dialogue, petit manuel d'un progressant qui a pour guide la joie.
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Sur une route spirituelle, il y a en effet plus à déblayer qu'à amasser.
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Le silence est à le fois vide et plénitude, comme le fond de l'âme.
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Hyecheon, si vous fondez votre identité sur les ragots, les rumeurs et le qu'en-dira-t-on, vous n'avez pas fini de souffrir !
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Surtout ne bouffez pas à tous les râteliers ! Approfondissez de vraies amitiés et goûtez la solitude !
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Pourquoi vouloir meubler le vide, fuir le rien ?
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Dans cette lutte contre la peur, s'apercevoir qu'il ne s'agit que d'une tempête mentale. Plutôt que de résister, carrément couler.
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Rire, ce n'est pas fuir la réalité. C'est plonger corps et âme en pleine existence.
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Rencontrer l'autre, c'est se reposer un peu de soi.
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J'ai compris que mon corps était comme un enfant à protéger, à chérir.
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[L]e saut fatidique : perdre un à un nos conditionnements, mourir chaque jour à nous-mêmes et nous donner toujours plus intensément.
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"On me conseillait de prendre des modèles, de suivre des schémas, jamais de descendre au plus profond de moi pour y trouver une source, fût-ce au niveau le plus redoutable : dans mon angoisse."
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Zazen, c'est la méditation assise: za signifie "assis" en japonais. Personnellement, je le pratique couché, car je ne peux pas me tenir en tailleur. Un jour, j'ai croisé une disciple de Deshimaru, et quand je lui ai dit que je faisais zazen couché, elle s'est offusquée.
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C’est en faisant chaque jour un tout petit peu confiance à la vie, que, peu à peu, la confiance se découvre.
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Être dans le dépouillement, c’est être totalement soi, totalement nu pour laisser éclater cette joie qui est déjà présente en nous, qui nous précède. Nul besoin d’aller la chercher, de la séduire pour qu’elle vienne. Elle est déjà là.
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J’ai compris un jour que le moi est programmé pour refuser Il s’agit donc davantage de « laisser être », que d’accepter.
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Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous. Elles durent peut être précisément parce que l’on n’ose pas les vivre à fond. Ce qui me frappe en observant les enfants, c’est lorsqu’ils pleurent, ils pleurent à fond, et leur tristesse s’en va. Peut être qu’il y a des blessures d’enfance qui n’ont pas pu être vécues à fond, et qui pour cette raison demeurent.
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