Alexie Durand

emblématique, dans la veine Sherlock Holmes avec Stanislas Andrzej et du docteur Watson avec Joseph Elhe, mais dans le Paris du milieu du XIXe siècle.

Le graphisme est minutieux, très détaillé, sophistiqué, si ce n'est pas un style que j'affectionne particulièrement, je dois reconnaître qu'il s'accorde parfaitement au récit. Les décors sont élaborés jusque dans les motifs de tapisseries, la mécanique est très présente, l'anatomie aussi, Les grandes illustrations très baroques viennent marquer quelques points d'orgue dans l'intrigue. le style ne tombe jamais dans la surenchère gratuite, il reste toujours en accord avec le récit, et nous embarque dans une ambiance en même temps gore et sophistiquée. Pourtant, combien d'auteurs se noient en mariant ces deux adjectifs ! Alors il faut reconnaitre ses qualités quand ça fonctionne, comme ici.

l'enquête de Stanislas avance à coups de surprises et nous tient en haleine du début à la fin.

Un bon démarrage pour cette trilogie, à suivre donc.

Comme le titre de la série l'indique, l'intrigue se déroule à Paris en 1858.

Stanislas, un inventeur et enquêteur à l'imagination débordante-un peu à la Sherlock Holmes- et son ami d'enfance, Joseph, médecin légiste, se voient confier une étrange affaire de disparition.

Si le très réaliste médecin pense à une affaire qui serait des plus banales, Stanislas, quant à lui, sent bien le petit truc en plus. Et en effet, eux, comme le lecteur sont loin de se douter des bizarreries qui se trament au détriment de pauvres filles crédules.



La première chose qui nous frappe dans cette lecture, c'est bien sûr l'ambiance steampunk si bien dosée et la qualité du dessin et des détails absolument stupéfiante ! Le scénario est très dynamique et les rebonds sont déjà nombreux dans ce premier tome dont on ressort intrigué tant par la suite de l'enquête que par les révélations (sans doute) à venir sur ce duo de personnages masculins.

Dans l’ensemble, j’ai aimé cette série, mêlant gore et steampunk avec beaucoup de lyrisme, de spectaculaire, avec son rythme endiablé, son inventivité et son graphisme chiadé. L’enthousiasme n’est cependant pas total, je me serais bien passé de la prétention psychologique de la dualité entre les deux héros, le scénario n’avait pas besoin de ce rajout de complexité superflue (le trop est l’ennemi du bien).

Un très bon premier tome qui met bien dans l'ambiance ! Je ne suis pas forcément sensible au steampunk, mais à l'époque victorienne, ça oui. Ici, le steampunk se révèle par touches de plus en plus visibles jusqu'à la révélation finale qui laisse présager une suite à la sauce automate/homme artificiel et autres thématiques classiques du genre.

Le récit débute comme une intrigue policière avec la disparition de jeunes femmes dans un quartier pauvre de Paris. Imaginez Oliver Twist, mais version parisienne, qui va virer tendance Jack l'Éventreur. Notre duo de protagonistes, convenu mais efficace, est composé d'un alias de Sherlock Holmes et d'un mélange entre John Watson et Victor Frankenstein. le côté Frankenstein du personnage met la puce à l'oreille et l'on comprend vite vers quoi tout ceci va se diriger (indice : la couverture). La dynamique de cette BD fait qu'on ne voit pas défiler l'action et la fin arrive bien trop vite ! le duo d'enquêteurs est harmonieux et permet de passer d'une émotion à l'autre, le tout avec une pointe d'humour.

Graphiquement, l'ambiance est travaillée soigneusement pour correspondre aux critères du genre : atmosphère gloomy, sombre et humide à souhait. Les reflets verts de la nuit permettent aux objets métalliques de capter le peu de lumière disponible et de n'en être que plus brillants. le contraste fonctionne à merveille. Un seul regret : n'avoir que quelques doubles planches.

En somme : une nouveauté très intéressante pour les amateurs de steampunk, qui si elle ne révolutionne pas le genre, fait diablement bien le job.

Deux inséparables amis, l'un médecin, l'autre détective, vivent dans le Paris de 1858. Un garçon couvreur les sollicite au sujet de la disparition de sa grande soeur et l'histoire démarre. Pour décrire le style, je dirai un soupçon d'Adèle blanc sec, une bonne dose de réseau bombyce, un reliquat d'horologium et les jeux sont faits. Les planches et la couleur ont été travaillées avec soin.

Stanislas Andrzej, détective amateur et inventeur, aidé de son colocataire médecin, mène l’enquête dans Paris pour retrouver un jeune couturière disparue.



On est dans le steampunk glauque, avec des meurtres bien cracra et des sociétés secrètes, ça lorgne pas mal du côté de Sherlock Holmes et Jules Verne, mais avec beaucoup d’action. Les auteurs s’attachent également à être très précis sur l’aspect historique, ce qui est un gros plus et contribue à nous embarquer dans l’ambiance.



Les dessins m’ont beaucoup plu, même si j’ai quelques réserves sur certaines planches. Il y a beaucoup de détails, notamment dans les décors, les costumes et les technologies steampunk.



J’ai adoré ma lecture et je compte me procurer l’ensemble de la trilogie dans un avenir proche, j’ai hâte de lire la suite. Si vous aimez le genre, n’hésitez pas, c’était assez palpitant, même si pas forcément inédit sur certains points.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

C'est une bd dont le traitement est assez intelligent dans un milieu proche de Sherlock Holmes, Frankenstein et Jack l'éventreur pour ne citer que quelques références. Il y a tout un mystère autour d'affaires de meurtres de jeunes femmes à élucider dans le Paris de 1858 qui reste uchronique.



Le dessin est assez détaillé avec des décors particulièrement réussi. Il concourt à créer un climat d'ambiance assez mystérieux bien qu'ancré dans une réalité historique. Il est vrai que la couverture ne laisse pas indifférent.



Malgré toutes ces qualités objectives, j'avoue avoir été un peu saoulé par tout ces effets de style. Il manque une véritable adhésion à nos deux héros qui douvent démêler tous les fils de cette enquête les menant à une horrible machination. Cependant, je reconnais que pour un premier titre, les jeunes auteurs s'en tirent plutôt pas mal. Cela trouvera son public.

Esthétiquement surprenant même si parfois les images sont confuses et on ne sait pas bien ce qu'elles représentent, seul bémol à apporter.

Atmosphère gothique (disparition de jeunes filles, traffic d'organes) sur une histoire très typé Conan Doyle. Les personnages sont bien rendus et caractérisés. A suivre.

Deuxième tome toujours aussi spectaculaire, un graphisme détaillé et lyrique, un ambiance de thriller dans un univers steampunk, c’est efficace, bien imaginé, on est happé par le rythme de l’intrigue, ses méandres, ses surprises. Un petit bémol tout de même sur l’aspect psychologique qui vient rajouter une lourdeur superflue, ça n’était pas nécessaire.

Ce second tome arrive seulement quelques mois après le premier volume de cette aventure steampunk sous la forme d'une enquête dans l'imaginaire fantastique du XIX° siècle, où l'on passe de l'Ile du Docteur Moreau à Jack l'éventreur en passant bien sur par Jules Verne... On a laissé les deux frères embarqués dans une société secrète d'érudits, sur un aéronef en route vers le Portugal. Dès l'ouverture du second album on est replongé dans ce qui marque cette série: son découpage très innovant qui participe à un habillage général et donne du corps à l'histoire. L'histoire familiale des deux héros se détaille avec des flash-back où l'on apprend les relations orageuses avec le paternel, alors que les objectifs des différents membres de la société secrète s'avèrent troubles. Lorsque nos héros se retrouvent agressés par des créatures encore plus étranges que les "cyborgs" rencontrés à Paris la réalité bascule  et l'on ne sait plus trop bien ce qui est explicable et ce qui frôle le démoniaque... Les auteurs Alexie Durant et Sylvain Ferret connaissent leurs gammes en matière de fantastique et d'effets horrifiques (... bien gores!). "Tournée" comme un film, cette BD apporte un dynamisme certain en jouant sur nos références imaginaires en sachant titiller nos envies d'aventure steampunk et de fantastique sans tomber dans le plagiat de ce qui a déjà été fait. La fabrication sent la passion, du titre en latin jusqu'aux annexes qui prolongent l'intrigue. Quand originalité rime avec efficacité, il ne faut pas bouder son plaisir!
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

Très bonne suite de cette histoire mêlant steampunk et gothisme dans un XIX eme siecle assez sombre. On rentre dans l'action pure beaucoup que dans le premier tome.

Le dessin reste toujours aussi envoutant avec des cadrages très particuliers. Même s'il est parfois si sombre, qu'on ne discerne pas tout ...sans doute est ce fait exprés. Beaucoup de questions restent posés.

Bonne histoire , du Jules Verne (qui est cité d'ailleurs) en plus horrifique. A lire.

Dans le Paris d'un autre siècle, des jeunes filles disparaissent et un détective sans gloire décide de mener l'enquête avec l'aide bien involontaire de son colocataire, médecin.

Une belle lecture, mais pas un coup de coeur. L'histoire était un peu trop prévisible à mon goût, bien que cela reste un bon tome introductif à cet (intriguant) univers. Steampunk, illusionnistes et sociétés secrètes peuvent ravir mais ne surprennent pas vraiment. Le rythme est bon et l'atmosphère bien rendue par un graphisme inhabituel que j'ai pris plaisir à découvrir, même si le choix des couleurs peut surprendre au début.

Bref, je suis curieuse de lire la suite. J'espère que l'histoire sortira un peu des sentiers battus et que l'auteur saura creuser davantage l'alchimie et le passé plutôt intéressant de ses personnages.

Deux jeunes hommes vont se lancer à la poursuite d'étranges créatures qui enlèveraient des jeunes femmes afin d'utiliser leurs organes à des fins assez sombres ...

De belles couleurs, de très belles planches sauf quelques passages où j'ai eu du mal à suivre. Peut-être un manque de fluidité. Néanmoins l'histoire est prenante et les personnages assez charismatiques. Un savant mélange d'enquêtes pour meurtres et de fantastique steampunk. Une série à suivre.

Stanislas a été enlevé, Joseph poursuit son enquête.

Beaucoup d'action dans cet ultime tome. Le dessin reste d'un très haut niveau mais le scénario est un peu moins incisif que sur les tomes précédents, plus tourné vers l'action moins sur l'énigme pure, un peu confus aussi.

Cela reste de bonne qualité.

A lire.

Les Métamorphoses 1858 [Dinocampus coccinellae] [#Delcourt], L’horreur steamphunk ❤



Difficile de ne pas être subjugué par le talent de ces deux jeunes auteurs qui font montre d’une parfaite maîtrise de la narration et du dessin avec cette série enthousiasmante qui mêle avec intelligence et subtilité différentes influences…



Si le lecteur sera tout d’abord impressionné tant par l’élégant et ténébreux dessin de Sylvain Ferret, sublimé par une mise en couleur particulièrement subtile, que par ses cadrages improbables et virtuoses, il le sera tout autant par le scénario inventif et diaboliquement intrigant d’Alexie Durand…



Croyez-nous sur parole, cette autrice et ce dessinateur feront parler d’eux dans un avenir proche… C’est peu dire que nous attendons avec une impatience fébrile l’ultime tome de cette impressionnante trilogie…




Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Dans ce second tome nous suivons les deux héros partis en Espagne afin de continuer l'enquête sur les automates. Si le premier tome prenait le temps de nous faire découvrir le Paris du dix-neuvième siècle, ici le rythme est plus soutenu et l'action prime. Les auteurs prennent tout de même le temps de nous exposer la jeunesse des deux protagonistes.

Le dessin est toujours aussi dynamique et le découpage, même s'il est moins original que dans le premier tome, reste de haute tenue et permet à l'histoire d'être captivante.

Comme pour le premier opus de cette série, je retrouve les mêmes points forts et les mêmes points faibles. Une dimension intéressante vient se rajouter quand même je trouve: les non-dits entre Joseph et Stanislas se réveillent ici, et le lecteur prend conscience que leur relation amicale est plus fragile qu'elle n'y paraît. C'est intéressant et je me demande comment cela va se terminer. Si l'abcès se crève, est-ce que leur amitié en sortira plus forte ou affaiblie?

J'ai choisi cette BD car en la feuilletant, les dessins et les couleurs me semblaient beaux et c'est effectivement le cas. La quatrième de couverture aussi est alléchante. Pourtant j'ai été un peu déçue à la lecture. En effet, je n'ai pas réussi à être entraînée dans cette histoire, assez machiavélique il faut dire. Je n'ai pas compris toutes les transitions, et le rôle et la place de certains personnages sont restés flous. On perçoit tout de même l'intrigue de ce récit, donc on a envie de le continuer, mais sans frissonner autant qu'on aurait pu le croire.

Même si je me suis ponctuellement perdu dans le récit, le résultat final est positif.

L'histoire est intriguante, le scénario dynamique et les 2 personnages principaux, les 2 frères de lait, apportent une petite touche supplémentaire d'intérêt à l'histoire.

Le dessin très réussi, assez sombre, est en harmonie avec l'histoire.

Dernier tome de la trilogie les métamorphoses.



L’univers de l’histoire est toujours aussi intriguant et les dessins de très bonne facture. Par contre la fin de l’histoire sonne comme inachevée.. dommage !