Comme le titre de la série l'indique, l'intrigue se déroule à Paris en 1858.
Stanislas, un inventeur et enquêteur à l'imagination débordante-un peu à la Sherlock Holmes- et son ami d'enfance, Joseph, médecin légiste, se voient confier une étrange affaire de disparition.
Si le très réaliste médecin pense à une affaire qui serait des plus banales, Stanislas, quant à lui, sent bien le petit truc en plus. Et en effet, eux, comme le lecteur sont loin de se douter des bizarreries qui se trament au détriment de pauvres filles crédules.
La première chose qui nous frappe dans cette lecture, c'est bien sûr l'ambiance steampunk si bien dosée et la qualité du dessin et des détails absolument stupéfiante ! le scénario est très dynamique et les rebonds sont déjà nombreux dans ce premier tome dont on ressort intrigué tant par la suite de l'enquête que par les révélations (sans doute) à venir sur ce duo de personnages masculins.
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Un très bon premier tome qui met bien dans l'ambiance ! Je ne suis pas forcément sensible au steampunk, mais à l'époque victorienne, ça oui. Ici, le steampunk se révèle par touches de plus en plus visibles jusqu'à la révélation finale qui laisse présager une suite à la sauce automate/homme artificiel et autres thématiques classiques du genre.
Le récit débute comme une intrigue policière avec la disparition de jeunes femmes dans un quartier pauvre de Paris. Imaginez Oliver Twist, mais version parisienne, qui va virer tendance Jack l'Éventreur. Notre duo de protagonistes, convenu mais efficace, est composé d'un alias de Sherlock Holmes et d'un mélange entre John Watson et Victor Frankenstein. le côté Frankenstein du personnage met la puce à l'oreille et l'on comprend vite vers quoi tout ceci va se diriger (indice : la couverture). La dynamique de cette BD fait qu'on ne voit pas défiler l'action et la fin arrive bien trop vite ! le duo d'enquêteurs est harmonieux et permet de passer d'une émotion à l'autre, le tout avec une pointe d'humour.
Graphiquement, l'ambiance est travaillée soigneusement pour correspondre aux critères du genre : atmosphère gloomy, sombre et humide à souhait. Les reflets verts de la nuit permettent aux objets métalliques de capter le peu de lumière disponible et de n'en être que plus brillants. le contraste fonctionne à merveille. Un seul regret : n'avoir que quelques doubles planches.
En somme : une nouveauté très intéressante pour les amateurs de steampunk, qui si elle ne révolutionne pas le genre, fait diablement bien le job.
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J'ai reçu le premier tome des Métamorphoses 1858 dans le cadre de Masse Critique. J'ai été rendue curieuse par la 4e de couverture et l'illustration de la couverture qui renvoient toutes deux la promesse d'une intrigue pleine de noirceur, de mystères et une légère pointe de gore.
Mes attentes n'ont point été déçues lors de ma lecture : on est très vite happés dans l'histoire. Nous faisons rapidement connaissance des deux personnages principaux et nous sommes entrainés dans leur sillon au cours de leur enquête. Dès les premières cases, on sent comme une alchimie à la Sherlock et Watson entre Stan et Jo, le détective et le médecin. Tous deux se retrouvent plongés dans ce qui ne devait être qu'une histoire de disparitions, et prend finalement une tournure bien plus sordide et sanglante.
Bien qu'il s'agisse d'un premier tome qui introduit les personnages et l'histoire, le rythme n'en est pas moins assez enlevé. Jusqu'aux dernières pages, le lecteur est hameçonné et est tenu en haleine par les indices distillés au fur et à mesure, et les rebondissements de l'histoire. Les dernières cases nous promettent toujours plus de mystère pour la suite, en nous donnant un bref aperçu de ce qui nous attend. Un aperçu qui semble nous entraîner aux confins du steampunk...
J'ai également été séduite par certaines très belles planches de cette bande dessinée. le jeu des couleurs utilisé est intéressant, parfois pour signifier un changement d'ambiance, de temporalité ou de point de vue.
Il me tarde donc de découvrir la suite de ce premier volet plein de promesses des Métamorphoses !
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Malgré un certain relâchement dans le rythme de l’action à la fin de la série, Les Métamorphoses 1858 méritent amplement toute votre attention. Une série qui reste pourtant à réserver à un lectorat exigeant, avide de nouvelles propositions graphiques, gardant un œil critique et habitué aux jeux de pistes.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Pour cette histoire où sang, magie et folie semblent vouloir faire bon ménage, les planches dessinées par Sylvain Ferret baignent le récit dans des couleurs sombres et sous des éclairages oppressants, ce qui ne dissuadera en rien nos héros de se lancer dans l'aventure !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Derrière une magnifique et énigmatique couverture se cache une histoire non moins profonde et viscérale, avec pour scène un Paris industriel sans être steampunk [...] Visuellement original et soutenu par une intrigue remarquable, Métamorphoses 1858 se paie le luxe d’avoir un côté poétique très XIXe siècle, alors qu’il adopte la voie de l’uchronie. Une série à découvrir, et qui ne semble guère figée.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Au final, et à condition de ne pas se perdre dans une intrigue qui laisse encore volontairement beaucoup de zones d’ombres ou non élucidées, on prendra un grand plaisir à parcourir les 62 planches de cet acte 1, qui se clôturent dans une ambiance à la fois holmésienne et très steampunk. Comme dans tout bon feuilleton, disons donc « À suivre ! »
Lire la critique sur le site : BDZoom
Quelquefois, la métamorphose ne s'achève pas, elle nous installe dans l'hybride et nous y laisse.
La pénurie de cadavres, le fléau du chirurgien.
Les Métamorphoses 1858 tome 02 - Présentation de la Réalité Augmentée