AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alexie Morin (17)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Ouvrir son cœur

Autobiographie ou autofiction, un roman touchant qui a reçu le Prix des Libraires 2019 au Québec.



C’est l’histoire d’une enfant et d’une adolescente qui se tient en marge, qui a du mal établir des liens. Pas à proprement parler une victime de harcèlement, une petite fille malheureuse dans sa solitude, mais qui rejette les tentatives d’amitiés des autres.



C’est un texte vrai, à cœur ouvert, pour aller au-delà de la honte et de la dépression. Remonter dans les souvenirs, exprimer les émotions, et se rendre compte que les images de la mémoire ne reflètent pas nécessairement toute la réalité.



Un livre découpé en courts passages, comme des entrées de journal, mais au fil de la pensée, sans un ordre chronologique rigoureux.



Un roman auquel j’aurais accordé 5+ étoiles au début, mais qui s’essouffle un peu vers la fin.

Commenter  J’apprécie          360
Ouvrir son cœur

Récit autobiographique au cœur d'une petite ville industrielle du Québec. Alexie Morin, née en 1984, nous raconte son enfance, son adolescence. Elle a le courage de nous livrer des morceaux de sa vie sans filtre en toute sincérité : ses péripéties chirurgicales avec son strabisme sévère, son comportement face aux autres élèves, son amitié fusionnelle avec une fille qui a de graves problèmes cardiaques.



Écrire pour se décharger de ce qui pèse dans notre tête, écrire pour se pardonner, pour pardonner. Quelque soit notre raison d'écrire, l'écriture est salvatrice, "transformatrice". Elle nous entraîne vers la paix intérieur.



Mais, je ne suis pas sûre que tout doit être dit. Se livrer en entier par écrit peut nous rendre vulnérable ou nous amener à regretter notre geste d'écriture. Même si l'auteure, elle, assume pleinement son intention.

Je pense que ce livre ne plaira pas à tout le monde. Chaque livre a son public... Ainsi, il pourra peut-être intéresser les sensibles qui pourront s'y retrouver dans ce dédale de pensée. Il pourra peut-être plaire à ceux qui ont envie de comprendre ceux qui sont sensibles de nature.

Car ce livre est un exutoire à une enfance particulière, au traumatisme de la perte de sa meilleure amie.



Même si j'ai apprécié cette immersion dans la littérature québécoise, dans cette langue, cette culture, cette atmosphère si particulière, je pense que je m'attendais à autre chose. Quoi, je ne sais pas. J'ai réussi à suivre avec plaisir la première partie, puis je me suis perdue à un moment donné. Ces allers-retours dans le passé ne seront peut-être pas facile à suivre pour tout le monde.



Merci à Babelio pour son opération Masse critique et aux éditions Le Quartanier pour leur partenariat.
Commenter  J’apprécie          220
Ouvrir son cœur

Je n'ai malheureusement pas été transporté par ce roman. C'était pourtant un bon début que de se plonger dans les morceaux de vie d'une jeune fille pas tout à fait comme tout le monde, il y a beaucoup de réflexions intéressantes c'est pourquoi je ne dirai pas que ce roman est mauvais. Il n'est pas forcément facile de l'aborder mais il reste fort intéressant.

Je remercie les éditions le quartanier et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique.
Commenter  J’apprécie          140
Ouvrir son cœur

À l'occasion du lancement d'un livre à Sherbrooke, la narratrice replonge dans les souvenirs de sa jeunesse qu'elle a vécu à Windsor à l'ombre de la Domtar. Se croyant inadaptée à la vie sociale d'une adolescente normale à cause de sa différence (un strabisme sévère) et vivant trop intensément ses émotions en raison d'un TDAH détecté après coup à l'âge adulte, Alexie Morin, car c'est elle la narratrice, essaye de comprendre à travers le récit de ses souvenirs pourquoi elle a vécu son enfance et son adolescence dans la peur et la honte. le résultat est un texte sincère, courageux et sans fausse pudeur que l'autrice a mis 8 ans à composer et dont la forme un peu déroutante au début ne nuit pas au plaisir de la lecture. Malheureusement ce livre est à classer comme beaucoup de premier roman dans la psychanalyse autobiographique. Ce qui à la longue (le livre fait 300 pages je crois) devient fort ennuyeux.
Commenter  J’apprécie          110
Ouvrir son cœur

Une histoire d'amour-haine s'est insinuée entre moi et cette oeuvre. Au début, j'étais profondément agacée par les doléances de l'auteur concernant son enfance et son adolescence. Je veux dire, nous conservons tous de mauvais souvenirs de ces périodes de nos vies. Alors, j'ai suspendu ma lecture pendant une semaine. J'étais consciente de mon agacement et je savais que c'était parce que l'histoire faisait écho à un pan de moi-même. Or, c'est dans un esprit plus ouvert et attentif que je repris la lecture.

Le sentiment de honte est un sentiment puissant qui renvoie à la mort. Il rend l'existence illégitime. C'est pourquoi l'autrice nous dit que ce livre traite de la mort. La honte est le sentiment d'illégitimité de la vie, il est diffus et englobe la personnalité entière de l'individu. À ne pas confondre avec la culpabilité qui, elle, ne concerne qu'un acte, un geste, une parole.

Or, j'ai été si souvent traversée par cette mort à soi. La différence entre l'autrice et moi, c'est qu'elle est restée fidèle à elle-même, tandis que j'ai décidé de changer entièrement pour me confondre à mes proches.

J'admire Alexie Morin pour avoir eu le courage d'être restée elle-même et d'avoir écrit cet ouvrage. Je sais à quel point il est dure de ne pas être comme les autres et de se sentir profondément absente du reste du monde.

Ce livre m'aura renvoyé à moi-même.

Toutefois, il en demeure que l'ouvrage est long et parfois ennuyant. Il manque d'éclat.

D'où les trois étoiles pour l'intégrité de l'autrice à travers son travail livré.

Merci.
Commenter  J’apprécie          40
Ouvrir son cœur

"Ouvrir son cœur" ça veut dire se confier.

Ce récit est une confidence. Une succession de souvenirs d'enfance et d'adolescence vécus par Alexie Morin. Alexie est une enfant un peu à part, différente. Elle semble ne pas comprendre les codes sociaux pour s'intégrer à un groupe, se lier avec les autres enfants, se comporter "normalement". Un œil croche qui la fait souffrir du regard des autres mais aussi un trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité, diagnostiqué tardivement qui influence son comportement. Alexie a peur des autres, elle est seule, elle est une intellectuelle, elle aime les livres, elle fait des commentaires sur tout à tort et à travers. Elle nous raconte cette solitude et nous fait part de toutes les questions qu'elle se pose face à l'attitude des autres et son propre comportement.

J'ai trouvé la démarche intéressante mais qu'est-ce que je me suis ennuyée ! C'est plat, ça manque de rythme, je me suis demandée tout le long où elle voulait en venir. J'attendais autre chose, j'attendais de l'émotion, j'attendais plus d'intensité mais je suis passée à côté.

Petit défaut d'impression également car 10 pages au milieu du récit n'avaient pas de texte. J'ai malgré tout apprécié le charme des expressions canadiennes et je remercie les éditions Le Quartanier de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio.
Commenter  J’apprécie          40
Ouvrir son cœur

L'indécence de la confession, l'aveu de la honte, l'adolescence à nue en sa solitude, l'horreur panique de la sociabilité, la mort et la maladie. En 257 fragments, autant d'instantanées ou de réflexions, Alexie Morin expose celle qu'elle est devenue. Dans une langue simple et âpre, Ouvrir son cœur nous plonge dans les colères de l'enfance, les refus malheureux des troubles de l'attention, les souffrances ordinaires et tragiques du rejet par une très belle histoire d'amitié.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          40
Ouvrir son cœur

Dès le premier fragment, Ouvrir son coeur donne le ton. Et jusqu’au dernier, le 257e, le « roman » n’aura de cesse de vouloir déterrer les souvenirs d’enfance, d’adolescence et de jeune adulte.



Alexie Morin se livre en toute sincérité et revient sur des épisodes de sa vie où elle a été vulnérable, durant lesquels elle s’est sentie incomprise. Elle se souvient de son amie, Fannie, de ses ennemies, d’épisodes où la colère était telle que la jeune fille éclatait sans réserve.

Il aura fallu de nombreuses années pour comprendre que tout ceci était dû au TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité).

À la fin de la lecture de ce livre, encensé par la critique québécoise, je suis restée perplexe…

Qu’avais-je lu... un journal intime? Des tranches de vie? Une description de ce trouble? ..



Si j’ai peiné sur plusieurs pages dont les détails me paraissaient parfois lourds et parfois inconsistants … J’ai pourtant apprécié et adoré les pages où Alexie Morin revient sur la genèse du livre et sur les raisons qui l’ont amenée à écrire.

Elle avait besoin de mettre en mots toute une partie de sa vie et surtout de revenir sur ses relations. Elle qui a du mal à être elle-même, à être avec les autres.

Dommage que ces belles pages arrivent à la toute fin…
Lien : https://pagesversicolores.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Ouvrir son cœur

Alexie Morin est éditrice depuis plusieurs années aux éditions Le Quartanier, au Québec. Aujourd’hui professionnelle épanouie et maman attendrie, Alexie n’en a pas moins éprouvé quelques difficultés à trouver sa place dans le monde ainsi que la voie qui devait l’y mener.

Ce roman, clairement autobiographie est d’une sincérité aussi courageuse que bouleversante.



Le texte, fractionné en 257 chapitres comme autant de petits bouts de rien qui font un quotidien, a su, comme son nom l’indique, m’ouvrir son cœur. Alexie Morin retrace l’enfance et l’adolescence de la petite fille timorée qu’elle était, terrorisée par l’image que renvoyait son œil croche, cet œil affreux qui louchait. Petite fille isolée, qui peinait à se faire des amies puis se trouvait ravagée par la peine dès lors qu’elle perdait celles qu’elle s’était enfin faites.



Face à cela, je me suis sentie parfois confidente d’Alexie, comme l’amie sincère et de confiance qui lui aurait manquée et parfois thérapeute, comme chargée du devoir de la faire relativiser, de la rassurer sur sa normalité.



Sans doute était-ce des costumes trop grands pour moi ou bien des costumes que je n’avais pas envie de porter. Toujours est-il que c’est une lecture qui m’a épuisée moralement, comme si la dépression dont il est question était un peu contagieuse.

Alexis Morin prend le temps d’expliquer en fin d’ouvrage pourquoi elle a tant tenu, a tant eu besoin, d’écrire ce récit. Le besoin d’écrire je le comprends… reste celui d’être éditée et bien sûr lue. Je place pour ma part ce texte dans un registre bien trop personnel pour qu’il puisse être universel.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Ouvrir son cœur

Ouvrir son coeur. Dans le roman d'Alexie Morin, cette expression qui flirte avec le quétaine signifie tant une porte ouverte à tous les dangers qu'une prise de parole difficile à entendre. Qu'est-ce que la honte, le rejet, la peur, l'exclusion, l'intimidation, la différence, le TDAH? L'un des livres les plus sincères et les plus généreux de l'automne. Une offrande littéraire.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
Commenter  J’apprécie          10
Chien de fusil

Difficile de qualifier la puissance de ce texte qui se trouve à mi-chemin entre le roman et la poésie. L'efficacité poétique avec la parcimonie de mots, le rythme fantastique, une cavalcade soutenue du début à la fin, font en sorte que je retrouve ce texte, le parcourt parfois du début à la fin, parfois au milieu, de façon impromptue, impatiente, comme je mettrais un disque de Coleman ou de Chopin, me laisser ensorceler par la beauté sauvage, voyager dans cette nature indomptable, dans tout ce qu'elle a de plus beau, la froideur vivifiante et automnale de ce pays qui nous inspire et nous confronte à ce qu'il y a peut-être de plus important.
Commenter  J’apprécie          10
Chien de fusil

Le titre est bien choisi. "Chien de fusil" : l'élément déclencheur, percutant, la partie de l'arme qui fait partir le coup, et en même temps, l'idée d'être recroquevillé sur soi-même, vulnérable... C'est un recueil de poésie écrit en prose et en vers, qui raconte une fuite en forêt — réelle ou métaphorique? — mettant en scène des personnages en guerre contre eux-mêmes et contre le monde entier.



J'ai bien aimé l'atmosphère dégagée par ce récit. J'ai été intriguée par les non-dits, troublée par les mots remplis de silence. Mais j'aurais aimé en savoir davantage sur les motivations des personnages, sur la suite... C'est un peu insatisfaisant de ne pas savoir!
Commenter  J’apprécie          10
Ouvrir son cœur

«Ouvrir son cœur» de Alexie Morin chez Quartanier. Lecture pour le moins troublante de ce roman mêlant autofiction, journal intime, introspection, poésie et même parfois leçons d’anatomie. Ça n’est pas sans rappeler le style d’Éric Plamondon avec sa trilogie «1984» (également publiée chez Quartanier, tiens tiens!). Lecture troublante parce que l’autrice nous ouvre son cœur avec une impudeur qui m’a fait comprendre le comportement de certaines de mes étudiantes que j’ai côtoyées au cours des vingt dernières années au collégial. Le personnage principal, Alexie, amène le lecteur dans des recoins de sa mémoire qui permettent de cerner sa compréhension des choses. Mais les souvenirs de la petite enfance sont-ils à ce point accessibles? L’autrice s’adonne à un jeu ouvert fort réussi avec son lecteur. Lecture troublante bis parce que l’Alexie du récit n’a rien d’attachant; elle a tout du hérisson. Elle ne s’en plaint pas, mais n’en finit pas non plus de rappeler l’ostracisme (et l'astigmatisme, mais c'est autre chose!) dont elle a souffert toute sa jeunesse, les incessantes confrontations avec les filles de l’école parfois longuettes dans le récit et sa relation trouble, entre tyrannie et affection sans borne, avec une sorte de double, Fanny. Lecture troublante parce qu’une bonne partie de l’histoire se déroule entre Windsor, Sherbrooke et Montréal et que j’ai même reconnu des personnes nommées tantôt explicitement, tantôt implicitement. Sans aller jusqu’à qualifier le roman de ‘’page turner’’, j’avais toujours hâte au prochain court chapitre, mais j’avoue que je passais parfois rapidement sur les passages de chicane d’école! Mais aussi troublant fut-il pour moi, ce roman vaut assurément le détour pour comprendre une partie de cette génération née à la fin des années 1980.
Commenter  J’apprécie          00
Ouvrir son cœur

Dans ce roman qui a gagné le Prix des libraires 2019, l’autrice nous ouvre son cœur candidement. Elle nous raconte son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte où elle peine à trouver sa juste place parmi celles et ceux qui l’entourent. Une écriture magnifique et un récit à lire sans jugement.
Commenter  J’apprécie          00
Ouvrir son cœur

Dans « Ouvrir son coeur », Alexie Morin raconte, avec beaucoup de justesse, une enfance passée à craindre d’être incomprise ou trahie.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
Commenter  J’apprécie          00
Ouvrir son cœur

Avec ce récit autobiographique d'une générosité exemplaire, Alexie Morin s'inscrit dans la lignée des grands noms du récit de soi, proche d'Annie Ernaux et de Simone de Beauvoir dans ses mémoires. Un livre qui fera date dans le genre au Québec.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
Commenter  J’apprécie          00
Ouvrir son cœur

Entre l’autopsie sentimentale et le récit de soi, Ouvrir son cœ​ur est le troisième livre d’Alexie Morin, 34 ans, après les poèmes de Chien de fusil et Royauté, une novella (tous deux parus au Quartanier en 2013).
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexie Morin (99)Voir plus

Quiz Voir plus

Yona, Princesse de l'Aube - tome 1

Yona fête son ... anniversaire dans ce tome.

14 ème
15 ème
16 ème
17 ème

11 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : Yona, Princesse de l'Aube, tome 1 de Kusanagi MizuhoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}