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Critiques de Alfred de Montesquiou (18)
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Sur la route des extrêmes: Voyage en Amérique d..

Ce carnet de voyage a la première personne déroule l'incroyable odyssée d'Alfred de Montesquiou au coeur de six pays d'Amérique latine : Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, Equateur, Brésil.



Des terres les plus froides, aux plus arides en passant par les plus humides, cet ouvrage nous montre comment les milieux extrêmes de ce continent ont imposé à l'homme, mais aussi aux mondes végétal et animal des stratégies d'adaptation.

L'ouvrage nous invite à voyager à travers divers éléments : la forêt, l'eau, l'altitude, le désert, les terres australes.

A chaque destination, l'auteur nous parle des tribus qu'il rencontre, leurs coutumes ,comment l'homme s'adapte à son milieu, quels sont les conséquences du réchauffement climatique sur le quotidien. Sur la route des extrêmes est une aventure humaine, écologique et existentielle qui pose la vraie question de notre place sur Terre.
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La route de la soie

C'est à un grand voyage qu'Alfred de Montesquiou nous convie, une sorte de Tour du Monde à la Jules Verne avec comme fil conducteur, La route de la soie.

Ce voyage, il commence à Venise, porte ouverte sur l'Orient et s'achève à Xi'an en Chine en passant par la Turquie, l'Iran, l'Ouzbékistan.

La route de la soie est une ligne immatérielle nous explique l'auteur, elle n'a pas de tracé géographique précis ni de marqueur historique clair mais elle est bien réelle. Elle est la route des aventuriers, des explorateurs, synonyme des chemins de l'Orient.

Alfred de Montesquiou a mis ses pas dans ceux de Marco Polo avec un questionnement constant : où commence l'Orient, où s'achève l'Occident ?

L'auteur n'a pas mis 80 jours comme dans le roman de Jules Verne mais 8 mois pour parcourir, à vélo, à pied, à cheval, en bus, en train, à dos de chameau ou de yack, les 12 000 kilomètres de cette route de la soie.



routesoie

Alors qu'Alfred de Montesquiou a passé le plus clair de sa carrière à couvrir le Moyen Orient pour rechercher de l'information et dénoncer les horreurs et les crimes en temps de guerre, il a choisi ici un autre postulat de travail : le "journalisme d'appréciation"

"Non plus uniquement s'acharner à dénoncer nos points noirs, mais tourner aussi le regard vers ce qui mérite d'être admiré, préservé ou cultivé".

Nous voilà donc dans les habits d'explorateur, d'archéologue, arpentant à notre tour les régions d'Asie Centrale et de Chine comme le firent des milliers de caravaniers pendant presque 2000 ans.
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L'étoile des frontières

Roman d'Alfred de Montesquiou.



Olivier est photographe. Venu de France, il cherche à rejoindre la Syrie pour en apprendre plus sur sa famille biologique. « Plutôt crever que de poursuivre plus longtemps cette vie de chien perdu. Il comprit qu'il n'avait pas le choix, il fallait qu'il continue l'enquête. » (p. 15) Pour atteindre Homs, il suit Axel, reporter habitué de cette zone en guerre. Ensemble, au départ de Beyrouth, ils traversent la frontière par les montagnes. À leur périple se joint Farid, nouvellement converti par amour pour Nejma, infirmière qui veut se rendre sur le front au nom de la guerre sainte. Sous les bombes et les tirs d'obus, Olivier découvre le pays de sa naissance : en retrouvant ses racines et en se sentant lié à cette terre, il n'aspire plus qu'à s'y fondre. Plus rien ne le rattache à la France, et certainement pas le succès immense que lui offre l'un de ses clichés de la guerre.



Cette histoire de quête des origines est intéressante, mais bancale selon moi. La motivation première du personnage passe sans cesse au second plan, ce qui est compréhensible tant la guerre est omniprésente. « La guerre, je crois que ça rend accro. C'est une came de merde. Aucune autre drogue ne sera jamais aussi puissante que l'adrénaline qui d'un coup fait jaillir en nous des sensations incroyables, notamment celle de vouloir vivre... » (p. 235) Et surtout, il est difficile de comprendre ce qui pousse vraiment Olivier vers la Syrie : à demi-mot, il évoque une famille adoptive avec laquelle il n'est pas en accord, mais cela manque d'épaisseur.



D'après le titre, le véritable protagoniste n'est pas Olivier, mais Nejma, et là encore il me manque un passé pour saisir toute la force de ce personnage féminin pourtant fascinant. Son mariage avec Farid est une incongruité et son comportement, toujours en équilibre entre deux mondes, aurait mérité plus de développement. Peut-être l'auteur a-t-il choisi de laisser des trous dans la mosaïque pour que le lecteur les comble. « Le premier talent du photographe est encore de trancher. » (p. 7) J'ai fait de mon mieux, mais il me manque de la matière
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L'étoile des frontières

Joli titre, jolie couverture. Ce livre m'a fait de l'oeil dès que je l'ai croisé.

Nous partons à Beyrouth avec Olivier aujourd'hui photographe qui part sur les traces de sa mère biologique car il a été adopté et ne connait rien de ses origines. Alors qu'il espère un visa pour passer en Syrie, il rencontre Axel reporter de guerre. Ils croisent une étoile, Nejma. Un roman contemporain rythmé et très documenté, des personnages attachants en quête du sens de leur vie , des scènes de guerre vraisemblables et fortes. Un livre assez bouleversant.
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L'étoile des frontières

« Syrie. Ce berceau des civilisations, ce lieu de passage prédestiné, dont la richesse et la beauté ont retenu, sans les mêler, tant de peuples, cette terre où poussent avec une force ardente les croyances et les hérésies, déroute et confond. Je confesse avec humilité que les premiers temps de mon séjour à Beyrouth je ne comprenais rien aux propos tenus devant moi. Les allaouites, les achémites, les maronites, les sunnites, les Grecs orthodoxes, les chiites, le comité syro-palestinien, les bandits, les rebelles, les Druses, du Djebel et ceux du Horan, les Libanais, les Syriens, las Damascains, - et j’en passe – comment s’y reconnaître ? Il y a vingt-sept religions en Syrie. Chacune d’elles tient lieu de nationalité. Et les influences les plus diverses sollicitent moralement et matériellement ce chaos ». Joseph Kessel – En Syrie



Comment ne pas repenser à ce texte écrit en 1926 par un lion véritable quand on découvre le roman éblouissant d’Alfred de Montesquiou, lui aussi grand reporter plongeant dans la littérature pour raconter l’aventure des hommes et du monde.



Depuis cette Syrie sous Mandat français, que d’eau a coulé dans l’Euphrate mais aussi du sang depuis l’arrivée d’un pouvoir clanique en 1970. « L’étoile des frontières » se déroule en 2013, deux ans après le début d’une guerre civile sans fin, une fiction dans la plus cruelle des réalités.



Photographe au regard sans objectif, Olivier Méri est à Beyrouth à la recherche de ses origines. Enfant adopté – probablement volé – il essaie d’obtenir des informations dans un couvent où règne la loi de l’impénétrable. Néanmoins, avec quelques informations obtenues à l’arraché, il n’a plus qu’un but, partir en Syrie malgré le climat des bombes. Au consulat de France pour obtenir un visa, il rencontre Axel Monvoisin, grand reporter au caractère intrépide, qui lui aussi négocie pour pouvoir entrer dans le territoire voisin. Finalement, ils vont partir ensemble sans savoir ce que le destin leur réserve. Destination Homs. Al’épicentre du chaos, ils vont s’infiltrer dans ce squelette de l’inhumanité où vivent encore des familles trop pauvres pour fuir, des rebelles et révolutionnaires luttant corps et âmes pour la liberté avec l’arrivée de troupes djihadistes sous la bénédiction d’un régime ayant parfaitement compris la stratégie « diviser pour mieux régner ». Avec eux, les accompagnent Farid, un jeune toulousain radicalisé et son incandescente femme Nejma.



Le Moyen-Orient, La Syrie, Homs. Une fiction qui rappelle des carnets, ceux de Jonathan Littel, probablement une lecture qui, près de dix ans plus tard, continue de me hanter.



Ce roman est dédié au plus des 500.000 victimes du conflit syrien et à deux photographes de presse : Rémi Ochlik et Olivier Voisin. Olivier Voisin est décédé après avoir reçu des éclats d’obus à Idlib et on se souvient du documentaire poignant fait pas ses amis « Témoigner, mourir ». Un an auparavant, c’était Rémi Ochlik qui succombait aux balles du régime. A Homs. Avec Marie Colvin. Comment ne pas se souvenir de cette histoire, là où Edith Bouvier fut sauvé in extremis et ce tunnel. Tunnel si présent dans le récit d’Alfred de Montesquiou. C’est là, la force des mots, des détails ; cette force qui ne fait pas oublier le passé et les vies arrachées dans toute l’espérance de la jeunesse.



Pour la plupart d’entre nous, c’est une guerre vue de plus de l’extérieur – je parle de la vraie guerre, pas celle que l’on essaie de mettre dans toutes les définitions. Ce roman, est la photographie d’une guerre vécue à l’intérieur, par une population mettant le curseur de l’instinct de survie au maximum et par des correspondants – de plus en plus rares – qui n’ont pourtant aucun concept ordalique en eux mais qui risquent leur vie pour informer, dénoncer, éveiller les consciences, rétablir la vérité, balayer les mensonges.



Dans son roman, le journaliste écrivain décrit avec lucidité et franchise la véritable histoire du régime de Damas et de ses actes, bien au-delà de ce qu’un Machiavel aurait pu imaginer. Les rebelles et révolutionnaires étant loin d’être des terroristes, se souvenir des premières manifestations à Deraa. C’est deux ans après le début des soulèvements que les organisations islamistes se sont infiltrées, rempart utile pour Assad et ses sbires. Sans oublier, l’utilisation d’armes chimiques, une ligne rouge devenue écarlate dans l’inaction internationale.



Quel hommage également envers cette jeunesse, ces femmes, ces hommes, aspirant à la liberté dans ces régions où le meilleur côtoie le pire et à cette immense générosité trop souvent occultée par les actes ignobles d’êtres manipulés par des hyènes assoiffés de pouvoir et de cruauté.
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L'étoile des frontières

Olivier part en Syrie sur les traces d’un orphelinat, de ses racines.

À Beyrouth il va devenir ami avec Axel, grand reporter. Sur leur route ils vont devoir affronter les affres de la guerre et faire des rencontres étonnantes, comme Farid, un jeune toulousain radicalisé, et une étoile, Nejma.

Ce roman retrace avec finesse les paysages et ambiances du Moyen-Orient en guerre. On ressent les couleurs, les odeurs, les sons, les mouvements et respirations. Il s’agit bien d’un roman, avec des histoires d’amitié et d’amour très fortes, des rencontres inédites et un rythme soutenu.

L’éclairage sur le métier de journaliste, la chasse au scoop et l’ivresse du reportage sont intéressants.

Ce roman très bien documenté est très interessant pour mieux comprendre la guerre en Syrie.

Les personnages sont touchants, le roman est trépidant et palpitant.

Le livre et sa couverture sont par ailleurs magnifiques.

C’est le premier livre que je lis de cet auteur, il m’a donné envie d’en lire d’autres.
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L'étoile des frontières

Dans son premier roman, Alfred de Montesquiou prend le recul que le grand reporter de guerre ne s’était pas encore permis pour parler de son expérience sur la guerre civile en Syrie, au-delà du témoignage journalistique. Autour des événements réels, il livre aux lecteurs son ressenti en construisant l’histoire de quatre personnes acteurs et/ou victimes de la guerre: Axel le parisien, reporter de guerre, Olivier le bourguignon élevé par hasard au sein des grands crus du chambertin, Farid et sa compagne Nejma enfants sans voix du trop célèbre quartier du Mirail à Toulouse.



Plus de trois cents pages racontent l’enfer de la révolution syrienne, la torture, les bombardements chimiques qui avaient alerté les dirigeants de la France et des Etats-Unis en 2013, bref, le concentré de la barbarie mise en oeuvre par le régime totalitaire de Bachar El Hassad contre le vent de liberté que portait l’espoir du Printemps arabe.



De ma position de lectrice, comme pour apaiser la violence de la situation, pour quelques secondes, je me surprends le besoin de resituer la nature de ma lecture, c’est un roman. Mais, hélas, c’est un roman vrai dans lequel les sentiments d’amitié ou d’amour, les émotions me rappellent que même au plus profond de la noirceur des hommes scintille toujours une petite étoile.



La plume du romancier, les événements documentés du grand reporter s’unissent pour compléter les connaissances du lecteur et aiguiser son jugement, tout en suivant quatre personnages attachants. Pour sublimer l’écriture, la photo de couverture en dit long sur ce qui va suivre.

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L'étoile des frontières

Ce roman invite à découvrir la Syrie déchirée par les combats.

On y rencontre les protagonistes principaux, Olivier, photographe qui part en quête de ses origines et Axel, reporter de guerre, qui croisera le chemin d'Olivier. Leur route croisera également celle de Farid et de Nejma.

Un ouvrage bouleversant, tant par ses paysages déformés par la guerre, que par les histoires personnelles de chacun.

Un récit qui dépeint avec justesse les combats et la guerre et la quête de sens que chaque personnage souhaite donner à son existence.
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Sur la route des extrêmes: Voyage en Amérique d..

Passer d’une année à l’autre avec un beau livre, traitant d’un sujet sérieux, et de prolonger d’une certaine façon les vacances.



En 5 parties, l’auteur et photographe (pour quasiment presque tout l’ouvrage), propose une traversée de L’Amérique du Sud sous la forme d’une enquête écologique en 5 thèmes distinctes :la forêt amazonienne, l’eau au Brésil, la vie en altitude, les fragilités du désert d’Atacama, et la vulnérabilité des terres australes.



Ce livre m’a littéralement sauté dans les bras à mon retour à la faveur de deux malheureuses et sublimes photos :la solitude des hauts plateaux péruviens, et l’insolente beauté des Torres del Paine…



Alfred de Montesquiou traverse tous les écosystèmes, se confronte à tous les extrêmes climatiques, et montre à l’instant T de la rédaction de l’ouvrage comment les hommes se sont adaptés, comment la nature se régénère malgré les outrages, et dénonce les nouveaux eldorados, notamment la fière autour du lithium sensé résoudre la fin de l’ère pétrolière…Qui sait que le tout électrique, en tout cas la transition écologique vers des véhicules électriques est une calamité pour l’Atacama ?



L’auteur n’a pas la solution, je n’ai pas la solution, celles et ceux qui me liront n’ont pas la solution. Chacun constate, s’informe ; beaucoup sont de bonne volonté. Mais, ne nous racontons pas d’histoire, tout cela nous échappe….


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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L'étoile des frontières

Roman "bonne pioche" du salon du livre du Prix Bayeux-Calvados-Normandie des Reporters de Guerre 2021.

L'auteur-journaliste utilise sans aucun doute son expérience (et peut-être aussi celles de ces collègues) pour immerger le lecteur dans le soulèvement en Syrie en 2011, à Homs, convoitée par les forces syriennes libres, l'armée d'Etat et les jihadistes d'Al Nosra.

Avec sa parfaite maîtrise de la langue française, l'auteur nous entraîne au coeur des combats : nous suivons pas-à-pas le journaliste Axel, Olivier à la recherche de ses origines, et Nejma et Farid venus répondre à l'appel religieux ressenti; avec eux nous marchons dans la nuit entre les frontières et les lignes de front, nous nous faufilons dans les ruines et zigzaguons entre les tirs...

Le rythme est assez intense, les pages tournent vite et si quelques éléments sont prévisibles c'est que les personnages sont fidèles au portrait dressé par l'auteur, au rôle qui leur est attribué en quelque sorte.

Le roman offre au lecteur par cette immersion un tableau assez complet et clair de ce conflit complexe, à la fois querre civile et conflit inter-étatique, en montrant les agissements de chacun, sans complaisance pour aucun camp.

Il interroge aussi sur le rôle du journaliste et des médias dans les conflits : rapporter, mettre en lumière, intervenir, prendre parti, mais aussi faire la "une" et du chiffre côté rédactions, au prix de risques importants (cf. l'interrogation sur "cette histoire vaut-elle mon cadavre?")

en bref : une lecture intense sur le conflit syrien.



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L'étoile des frontières

Ce livre est l’un des cinq de la sélection finale du prix orange des lecteurs 2021, mais le moins bon à mon avis.

Ce roman, ressemble à un récit de reporter de guerre, l’authenticité en moins. Les pérégrinations d’Olivier, le photographe, d’Axel, le reporter et de Farid et sa femme Nejma dans une Syrie en guerre, semblent factices, préfabriquées et dénuées d’un souffle littéraire qui aurait pu en sublimer le sens. Lisez donc « otages intimes » de Jeanne Benameur, voisin dans contenu, mais d’une qualité littéraire bien supérieure.
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L'étoile des frontières

Souffrance et folie de l'homme qui détruit et se détruit, le livre est écrit comme une fable, on pourrait en sourire tant l'homme se caricature mais ce n'est pas drôle, c'est la guerre ! La guerre, la dictature, la peur au ventre, les peuples qui se déchirent. Le destin d'une poignée d'hommes que le lecteur va suivre au fil des pages, en s'attachant à eux, bien entendu, en espérant qu'il ne va rien leur arriver, eux qui ont déjà à se battre contre leurs propres démons. Le livre est magistralement bien écrit, l'auteur est convaincant, n'est-il pas ancien reporter ? Il a côtoyé la mort et perdu des amis, il sait de quoi il parle.
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L'étoile des frontières

Olivier, photographe débutant en quête de ses origines, Axel le reporter, Farid et sa femme Nejma, radicalisés : autant de personnalités, de motivations différentes. Et pourtant, ils vont vivre quelques jours intenses les uns auprès des autres, entre le Liban et la Syrie, sous les balles, au milieu des bombes, au cœur de la guerre.



On ne peut nier la force de ce roman qui donne la sensation de vivre la guerre de l'intérieur, qui nous plonge au sein des combats, nous montre la peur qui ronge de l'intérieur mais aussi l'exaltation des combattants.



J'ai été moins convaincue par les personnages que j'aurais aimé plus travaillés, plus approfondis.

Par ailleurs, les romans se déroulant en période et en zone de guerre ne sont pas de ceux qui me procurent le plus grand plaisir de lecture ou même les plus fortes émotions.
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L'étoile des frontières

Premier roman documenté de la guerre en Syrie vue du côté des rebelles. Où interviennent les rebelles, mais aussi djihadistes, tchétchènes, afghans et même chrétiens faits prisonnier car soutenant Hassad. Les russes sont eux aux commandes des hélicoptères de Hassad. Sans oublier des transfuges français banlieusards enrôlés par les djihadistes dont l’un est envoyé se suicider de force.
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L'étoile des frontières

Olivier Méri débarque au Liban , jeune photographe c'est au sein d'un orphelinat que le doute s'installe,des enfants sont victimes de traffics.Debutant et en quête de ses origines il espère obtenir un visa pour passer la frontière syrienne et rencontre à Beyrouth Axel un grand reporter rompu.Ensemble ils vont devoir affronter les affres de la guerre et faire des rencontres étonnantes comme avec Farid un jeune toulousain radicalisé et sa future femme Nejma.

Fort de son expérience, l'auteur autant traversé les territoires rebelles de la révolution syrienne ainsi que d'autres zones de guerre du Moyen Orient nous plonge dans la guerre en Syrie,proie aux combats incessants.

Une immersion totale dans l'horreur de la guerre,tout y est, suspense, sentiments, géographie des lieux....et permet ainsi aux lecteurs de mieux comprendre l'histoire de la Syrie de sa guerre de l'espoir ou du désespoir de ses habitants.

Mais pas que puisque de cette guerre en ressort de très belles amitiés,de celles qui peuvent sauver des vies,de celles qui peuvent sauver du désespoir.

L'auteur rend un très bel hommage à tous ces hommes de terrain,ceux qui prennent tous les risques leur vie pour informer le monde
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L'étoile des frontières

Cet ouvrage, déchirant de vérité, nous plonge dans la Syrie en guerre civile de l'année 2013. Un orphelin à la recherche de ses origines, photographe professionnel, métier de la recherche de la vérité par l'image par excellence. Un journaliste de guerre expérimenté. Une infirmière attirée en Syrie par un homme sans foi ni loi.



"Sans le savoir, Olivier entrevit alors le seul aspect authentiquement beau de la guerre, sa propension à faire jaillir la vérité des êtres dans la lumière crue du danger."

Ces protagonistes nous font vibrer, nous entraînent sur des chemins périlleux, dans une danse macabre, dans un roman qui, malgré la thématique de la guerre, célèbre la vie, l'amour et son rôle transcendant, l'amitié, la lutte contre la dictature.



"Plus l’attente se prolonge et plus l’appréhension grandit. Plus le désir aussi, Axel n’aurait pas bien su dire pourquoi. C’était peut-être la nécessité d’aller se retremper dans l’eau glaciale du danger, pour se prouver qu’on est en vie. La guerre était sa liberté, on y passait sous le vernis des choses."

Un premier ouvrage magistral : très bien écrit, puissant, qui ne peut laisser indifférent, et qui nous livre également, entre les lignes, les dérives du journalisme, de la recherche du scoop à tout prix.



"La gloire est une drogue qui bouleverse l’âme, une seule prise – même fugace – peut la distordre à jamais."

Pour conclure :



"La souffrance et la folie ont ceci de commun qu’elles occultent le réel, l’éludent pour n’en faire qu’un décor où se joue un drame bien plus vaste."

#Létoiledesfrontières #NetGalleyFrance
Lien : https://sharingteaching.blog..
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L'étoile des frontières

Je trouve que c’est un roman a deux faces :

- le côté lumineux dans la beauté du titre et de la photo de couverture, ainsi que dans l’amitié de deux hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer.

- le côté sombre dans la guerre syrienne, dans la cruauté de certains hommes et dans la mort omniprésente.



J’ai beaucoup aimé « L’étoile des frontières » d’Alfred de Montesquiou, c’est une belle histoire d’hommes.



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L'étoile des frontières

Olivier, photographe, à peine sorti de l'adolescence, encore fragile, part en quête de ses origines en Syrie. Il a été adopté par des français. Sa révolte se cristallise autour de son adoption. Il a besoin de connaître ses racines. Il rencontre, au Liban, un grand reporter Axel, un peu fou, mais qui connait bien le terrain des conflits armés. Ils ont tous les deux pour objectif de gagner Homs. Une ONG les met en relation avec Farid, islamiste des banlieues, qui a épousé Nejma, belle impertinente. Farid doit les guider pour passer la frontière.

Les chapitres très courts comportent quelques dialogues en arabe suivi de la traduction. Le récit en acquiert de la vivacité et de l'authenticité. Le lecteur a l'impression d'une immersion immédiate dans le contexte de la guerre. Olivier, déterminé, évolue dans Beyrouth en toute candeur. Il semble très mal préparé à ce qui l'attend.

Alfred de Montesquiou est lui-même reporter de guerre. Il y a certainement une bonne part de vécu dans ce premier roman. Il exprime bien notamment la montée d'adrénaline suscitée par les situations dangereuses à l'extrême et l'état particulier qui conduit les personnages à revenir sur le terrain des affrontements en Syrie. C'en est même assez choquant. L'étoile des frontières apporte un bon éclairage sur la situation de guerre en Syrie, quand bien même il s'agit d'un roman.

Il est en outre intéressant à l'aune de la tragique actualité en Ukraine de lire cet ouvrage.
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