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Citations de Alvaro Pombo (23)


L'idée du bonheur -argumentais-je- ne tenait qu'à condition que personne n'arriverait jamais à être heureux . p.247
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Tomàs nous regardait, pensif, et je regardai Violeta qui le regardait les yeux ronds et brillants, qui étaient les yeux qu'elle faisait quand, je donne un exemple, tante Lucia nous avait emmenés à Letona voir le zoo et que nous nous étions arrêtés devant la cage du mandrill. p. 156
( Tomàs prof de musique 30 ans-Violeta 14 ans )
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Et la nuit les archiduchesses descendaient les escaliers accompagnées du slave accompagnateur, la tête un peu de côté, comme un cygne, deux marches plus bas qu'elle pour la rattraper en cas de syncope, un authentique gigolo de l'Oural; quoi une syncope quoi pourquoi, et bien parce que à Bariloche les archiduchesses sont supposées être toujours à l'article de la mort... Un gigolo c'est un accompagnateur beau à voir, mon petit, si possible russe, avec un semblant de connaissance en anglais et en français pour pouvoir demander les petits déjeuners sans tourmenter les archiduchesses.
Traduction proposée à partir du texte original: Y por las noches archiduquesas rusas bajaban por las escaleras acompanadas del acompanante eslavo, un poco ladeado, como un cisne, dos peldanos mas abajo que ella para recogerla si le daba un sincope, un auténtico gigolo de los Urales; que un sincope que por qué, pues porque en Bariloche se supone que las archiduquesas siempre estan gravisimas...Un gigolo es un acompanante de buen ver, Pichusqui, a ser posible ruso, con una nocion de inglés y de francés para poder pedir los desayunos sin trastornar a las archiduquesas (...)
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Qui veut l'infini ? Nous ne voulons que la finitude parfaite.
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Il était persuadé que tous les déguisements disent quelque chose de profondément vrai des personnes déguisées.
(Traduit à partir du texte original: Estaba persuadido que todos los disfraces dicen algo profundamente verdadero de los disfrazados.)
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- Yo lo hice porque me da pena Julian y tu tambien, y tengo yo la culpa, yo tengo la culpa, yo ya sé que no hay Dios, yo no creo en Dios, pero me gustaria que lo hubiera para que jamas me perdonara... Ten piedad de mi, ten piedad de mi!
Traduction libre : Je l'ai fait parce que Julian me fait peine et toi aussi, et je suis coupable , c'est moi la coupable, je sais qu'il n'y a pas de Dieu, moi je ne crois pas en Dieu mais j'aimerais qu'il existe pour qu'il ne me pardonne jamais... Aie pitié de moi, aie pitié de moi!
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D’après elles, je ne raconte pas dans l’ordre, mais si. Sauf que je suis pas leur ordre à elles. Je raconte à la manière de don Rodolfo : d’abord le plus important. Et après, toutes les fioritures qu’on voudra. Encore que parfois, à elles seules, les fioritures soient le plus important.
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- Toujours la même chose ! s'exclama ma mère. La haine des gens de San Román contre nous, toute la famille d'abord et nous après, les bonnes soeurs et les curés en tête. Parce que nous n'allons pas à la messe. Et la réputation d'athée de ton grand-père ... Nous autres, nous avons toujours été des aigles, et elles, les bonnes soeurs, des volailles, des oiseaux de basse-cour. Tout leur est bon pour réciter leurs petites prières, une petite prière à Saint-Antoine quand elles perdent leurs épingles à cheveux. Parce qu'elles ne sont pas comme nous, parce qu'elles sont incapables de se débrouiller toutes seules. Elles nous envient car elles ne sont rien ni personne. Tandis que nous autres, nous sommes, nous nous contentons d'être et nous étincelons déjà comme des archanges, comme Lucifer, qui étincelait, est-ce qu'on ne vous apprend rien au catéchisme ?
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Cómo cualquier joven enamorada, Carolina estaba segura de que su amor era correspondido o al menos deseado oscuramente por su primo. Enamorarse conlleva en un principio, siempre, una experiencia de esta precaria seguridad.

Comme n' importe quelle amoureuse jeune, Caroline était sûre que son amour était partagé ou du moins secrètement désiré par son cousin. Tomber amoureux implique toujours, au début, un supposé de cette sécurité précaire. p.28 Ed. círculo de lectores , 2010 El cielo raso.
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Elle regretta que Mati soit d'une autre classe sociale, et surtout qu'elle mette continuellement en avant ce fait la concernant dans la conversation avec Dona Maria, un peu comme quelqu'un qui à la fois s'enorgueillit et s'excuse d'une faute que les autres ont déjà oublié.

(Traduction libre à partir du texte original: Lamento que Mati fuera de otra clase social y, sobre todo, que adelantara continuamente ese dato acerca de si misma en su conversacion con Dona Maria, un poco como quien a la vez se enorgullece y se disculpa de una falta o un error que los demas ya han olvidado.)
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Recientemente ha leído en un interesante estudio de Peter Sloterdijk, Ira y tiempo, algo que ha pensado el propio Román toda su vida: "Aquel que se interese por el hombre como portador de impulsos afirmadores del yo y de orgullo debería decidirse a romper el sobrecargado nudo del erotismo."
Román a lu récemment dans une étude intéressante de Peter Sloterdijk " La colere et le temps", une chose à laquelle il a pensé toute sa vie : " Celui qui s' interesse à l' homme en tant que porteur d' impulsions qui affirment le " je" et l' orgueil devrait se décider à briser le nœud surchargé de l' érotisme".
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Fernando et Merche Terran y étaient, plus que tous, au milieu de l'église, dotés de cette précision soutenue qu'offrent les cortèges; le contexte habituel de fils, filles, neveux, nièces, cousines et belles soeurs soigneusement choisies. Ils vont partout ainsi, aux concerts, aux présentations de livres, au cinéma, au golf, au Corte Inglés.
(traduction libre du contributeur à partir du texte original)
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Y la lluvia aquella, como en plena selva, ensordéciendoles y desfigurandoles y ocultandoles en la entrada de la puerta del garaje (...)
Traduction proposée: Et cette pluie là, comme en pleine forêt, les rendant sourds, les défigurant et les cachant dans l'entrée de la porte du garage...
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Il le vit de loin aller et venir. De dos. Il entra dans un bar. Il commanda un demi. A travers la vitre aussi on le voyait. Il faisait les cent pas sur le trottoir d'en face. Les choses avaient beaucoup changé. Images et pensées avaient mitraillé Ortega pendant vingt-quatre heures. La veille au soir en rentrant chez lui, ne voyant pas Quiros et ne recevant aucun appel téléphonique, il avait parcouru, comme un rat de laboratoire le circuit fermé de deux, ou trois peut-être, grandes émotions opaques: le désir de revoir le garçon, le désir de ne pas le revoir, l'espoir de tirer de cette expérience (...)une impulsion créatrice ou plus simplement assez de ressort pour ne pas se tourmenter inutilement. C'était aller et venir sur le rail de l'irrémédiable.
p.180
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C'était dimanche soir. L'heure du thé. En dépit des rideaux tirés depuis un moment, le vent échevelé évoquait sur les volets tout le grand automne de l'océan et de l'île et du brouillard, terrible dehors qui faisait que je me sentais beaucoup mieux chez moi que nulle part ailleurs.
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Ensuite, plus compliqué, il y eut des exercices quelques semaines avant le Carême et ce furent des exercices axés sur l' "édification spirituelle accompagnés de fatigue et mortification de la chair". On avait anticipé que, comme à l'accoutumée, les exercices se concluraient par le grand étalage de la confession générale des élèves.
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Mara, Dona Maria, comme tu dis toi, ne distingue plus entre les uns et les autres, elle ne voit que son fils dans tous les visages...elle est dans un bien pire état qu'il n'y paraît.

(Maria, Dona Maria, como tu dices, ya no nos distingue unos de otros, solo ve a su hijo en todos los rostros...esta peor de lo que parece.)
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- Je crois que revenir constitue l'infidélité la plus grande.

(- Creo que el regreso es la infidelidad mas profunda)
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Cet hiver-là fut plus hiver qu'aucun autre hiver.
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Quand la mort se précipita sur son époux -c'était un cancer- dona Maria ne vit en rien changer son mépris, sa haine ou quoique ce soit d'autre. Elle accomplit simplement les gestes adéquats, accompagna le moribond jour et nuit pendant deux semaines à la clinique. Et la dernière phrase que prononça son mari ( "Souviens-toi de moi tel que je suis maintenant, Maria, et non pas comme avant") lui parut être le geste qui résume la vie d'un lâche.
(traduction libre à partir du texte original)
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