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EAN : 9788433967190
200 pages
Editorial Anagrama (13/04/2002)
1.5/5   1 notes
Résumé :
Un jeune de la bourgeoisie du nord, Jaime, se tue fortuitement dans un accident de moto. Durant les trois jours suivants les obsèques, on débat de la réelle identité du défunt, entre les ressemblances qu'il offrit aux gens qui le connaissaient, alors qu'il est mis en évidence l'équilibre instable des vies des personnages qui tournaient, fascinés, autour de lui. Son oncle, Gonzalo Ferrer, écrivain à la mode, amoureux fou en secret de son neveu, la superbe image de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est à priori le premier roman de l'auteur (1977), membre par ailleurs de l'Académie royale espagnole de la langue. Il y règle ses comptes avec la bourgeoisie ( il est lui-même d'ascendance aristocrate) et l'église catholique. Mais par dessus tout, ce que j'ai relevé dans cet écrit ce sont les points forts et les points faibles que l'on retrouvera chez cet auteur par la suite. Il manie parfaitement la langue et utilise un vocabulaire imagé, n'hésitant pas à marier des mots à priori pas mélangeables. Ici, plus que dans ses autres ouvrages, on remarque une tendance lourde à s'écouter parler qui frise le pédantisme de cabotin. Un peu comme dans "Un beau ténébreux" de Julien Gracq. Ici, cela prend la forme de citations latines à n'en plus finir et de paragraphes longs, sans oxygène, où les mots s'empilent loin du contexte de la narration qui est finalement oubliée, tant il est vrai qu'elle débouche sur des complications à n'en plus finir qui n'ont ni queue ni tête. On note aussi cette homosexualité cachée, réprimée et objet de chantage que l'on retrouvera par la suite dans d'autres de ces ouvrages. Ce texte n'a pas été traduit en français et, c'est bien mieux comme ça. (Simple opinion)
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle regretta que Mati soit d'une autre classe sociale, et surtout qu'elle mette continuellement en avant ce fait la concernant dans la conversation avec Dona Maria, un peu comme quelqu'un qui à la fois s'enorgueillit et s'excuse d'une faute que les autres ont déjà oublié.

(Traduction libre à partir du texte original: Lamento que Mati fuera de otra clase social y, sobre todo, que adelantara continuamente ese dato acerca de si misma en su conversacion con Dona Maria, un poco como quien a la vez se enorgullece y se disculpa de una falta o un error que los demas ya han olvidado.)
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Fernando et Merche Terran y étaient, plus que tous, au milieu de l'église, dotés de cette précision soutenue qu'offrent les cortèges; le contexte habituel de fils, filles, neveux, nièces, cousines et belles soeurs soigneusement choisies. Ils vont partout ainsi, aux concerts, aux présentations de livres, au cinéma, au golf, au Corte Inglés.
(traduction libre du contributeur à partir du texte original)
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Quand la mort se précipita sur son époux -c'était un cancer- dona Maria ne vit en rien changer son mépris, sa haine ou quoique ce soit d'autre. Elle accomplit simplement les gestes adéquats, accompagna le moribond jour et nuit pendant deux semaines à la clinique. Et la dernière phrase que prononça son mari ( "Souviens-toi de moi tel que je suis maintenant, Maria, et non pas comme avant") lui parut être le geste qui résume la vie d'un lâche.
(traduction libre à partir du texte original)
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Ensuite, plus compliqué, il y eut des exercices quelques semaines avant le Carême et ce furent des exercices axés sur l' "édification spirituelle accompagnés de fatigue et mortification de la chair". On avait anticipé que, comme à l'accoutumée, les exercices se concluraient par le grand étalage de la confession générale des élèves.
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Mara, Dona Maria, comme tu dis toi, ne distingue plus entre les uns et les autres, elle ne voit que son fils dans tous les visages...elle est dans un bien pire état qu'il n'y paraît.

(Maria, Dona Maria, como tu dices, ya no nos distingue unos de otros, solo ve a su hijo en todos los rostros...esta peor de lo que parece.)
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