Citations de Alwyn Hamilton (51)
-Tu as un vrai nom?
-Évidemment. Tu peux m'appeler Oman.
Si mes yeux pouvaient me trahir auprès de certains, lui dire que mon nom était Amani me trahirait à coup sur.
L'étranger pouffa.
-C'est drôle. Moi aussi, je m'appelle Oman.
Je ne m'étais jamais demandé si je croyais en Dieu. Je croyais aux histoires des Livres sacrés autant que je croyais à celles du Premier Mortel ou du Prince rebelle Ahmed. Qu'elles soient vraies ou non, cela n'avait jamais eu la moindre importance pour moi, dans la mesure ou elles véhiculaient de grandes idées et des figures de héros.
Demain, le Soleil se lèvera sur le premier jour d'un nouveau désert.
Une nouvelle aube, un nouveau désert !
La famille et le sang ne sont pas la même chose.
J'eus soudain le sentiment de le comprendre, alors que je ne savais rien de lui. Comme si j'étais du bon côté, comme si ensemble nous pouvions tout faire.
N'as tu jamais voulu quelque chose tellement fort que ce n'est plus un désir, mais un besoin ? J'ai besoin de partir d'ici. J'en ai besoin comme j'ai besoin de respirer.
"À ton avis, que se passe-t-il ? dis-je. Quand on meurt ?"
Jin ne croyait pas aux dieux. Il ne croyait ni au paradis ni à l'enfer ni aux mondes d'après. Seulement à ce monde. Au présent.
Il passa un doigt sur mon visage, comme pour essayer de s'en souvenir. " Je crois que les vivants brûlent nos corps et que nous devenons de la cendre et de la poussière." Il passa son doigt sur le contour de mes lèvres. "Et je crois que ma poussière passera l'éternité à essayer de se rapprocher le plus possible de la tienne dans cet immense désert."
Et je crois que ma poussière passera l'éternité à essayer de se rapprocher le plus possible de la tienne dans cet immense désert.
Jadis, un garçon de la mer tomba amoureux d'une fille du désert.
Je me soucie de toi et tu es ce pays. J'ai pensé que puisque tu étais si déterminée à ce monde, je devais apprendre à vivre sans toi. Et puis tu as disparu, et j'aurai retourné le désert pour te retrouver.
Il était une fois, dans le royaume désertique du Miraji, un jeune prince qui convoitait le trône de son père.
- Je n'ai jamais compris ce pays. Je n'ai jamais compris pourquoi il a choisi de tout abandonner et de rester. Jusqu'à ce que je te rencontre.
Tu es ce pays Amani. Tu es faites de feu et de poudre à canon, un doigt toujours sur la détente.
Cela dit, Jin avait raison. J'étais une fille du désert. Même à Izman, je serai le même Bandit aux yeux bleus dont la mère avait été pendue et qui avait laissé son ami mourir.
J'ai beaucoup voyagé et j'ai entendu ce que les gens croient être vrai. Quand tout le monde a l'air si sûr, c'est difficile de choisir qui a raison.
C'était ce que nous faisions. Nous survivions à un combat pour participer au suivant. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on n'en réchappe pas. Et quand on mourrait, tout ce qu'on pouvait espérer, c'était que les autres n'aient pas à vivre un autre combat. Que finalement, ce pays soit en paix.
On se souviendrait de lui longtemps après la mort de ceux qui l'avaient connu. Dans le désert, il aurait un nom pour l'éternité.
Elle avait réussi. Delila nous avait sauvés. Sans armes. J'avais oublié la puissance des histoires.
Je savais qui j'étais. C'était Dustwalk qui ignorait qui j'étais devenue depuis mon départ.
"What do you think happens?" I said instead. "When we die?" Jin didn't believe in gods. He didn't believe in heavens or hells or worlds after. Just in this world. Just in now.
Jin traced my face, like he was trying to remember it.
"I think they burn us and we become dust and ash." He ran a finger across the edge of my lips. "And I think that the dust that was me will spend until the end of time trying to get as close as possible to the dust that was you out in that vast desert."