Moi Ebinto, brillant élève de Bassam. Moi dont les professeurs parlaient, et à qui ils prévoyaient un avenir assuré, je n'en venais pas d'en ètre reduit à ce stade par un caprice du destin. Une nuit, une seule nuit, par le bonheur d'un jeune gens innocent, et toute une vie d'enfer.
L'amour qu'on porte à une fille dépend de certaines circonstances anodines. On pourrai aimer n'importe quelle fille , à condition que les circonstances s'en mêlent.
Et quand on découvre l’absurdité de la vie, on
ne peut vivre qu’à la condition d’avoir un idéal et assez d’espoir pour l’atteindre. Il faut de l’espoir, mais il ne faut pas passer son temps à le poursuivre. Car alors, l’espoir devient un but. On ne vit plus, on attend de vivre et on est surpris par sa fin.
Il m’apparut que très souvent, on ne découvre dans
son cœur l’importance d’une personne que quand on l’a perdue.
Après Monique, il y avait ma mère, certes ; mes frères aussi. Mais
ma mère ne pouvait pas remplir le vide laissé par Monique.
Personne n’était capable de combler ce vide.