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Critiques de Amelia Gray (17)
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Cinquante façons de manger son amant

Déjà responsable de la traduction française de Menaces l’année dernière, les éditions de l’Ogre nous propose cette fois un recueil de nouvelles de l’américaine Amelia Gray.

Quand elle n’écrit pas pour la télévision (Mr Robot ou encore Maniac), l’autrice rédige en l’espace de deux mois à peine ce faux-roman et vrai fourre-tout de contes noirs et grotesques où le lecteur ne sait plus trop quoi penser.

Bouclez votre ceinture, reprenez un bonne rasade de café bien corsée et affutez vos zygomatiques, voici le retour de l’américaine terrible.



Cinquante façons de manger son amant, quel merveilleux titre pour un recueil de nouvelles ?

C’est aussi, et surtout, le titre de l’un des micro-récits de cet ouvrage dérangé et dérangeant parfumé à l’humour noir et aux grincements de dents.

Dans cette histoire, en 4 pages, Amelia Gray dresse une listes de sévices à appliquer selon ce que fait/dit votre amant. On passe du rire à la perplexité en une fraction de secondes tandis que l’américaine déroule une histoire d’amour qui s’enlise, se brise et se fane. Caustique, drôle, extrême, un récit d’amour tout en folie et en rage à peine dissimulée.

Le reste du recueil, finalement, sera à l’avenant.

Dans ces dizaines de textes souvent très courts (parfois seulement 2 pages), le lecteur se retrouve jeté la tête la première dans un univers absurde, souvent drôle, parfois glauque.

Quelque part entre Brian Evenson et David Lynch, Amelia Gray transforme le quotidien en une chose étrange, inconnaissable, brisant les murs du réel pour aller dans des endroits que l’on attend franchement pas.

Pour mieux comprendre, il faut bien évidemment prendre des exemples.

Dans Le Cœur de la Maison, un couple invite une jeune Escort girl chez eux pour mettre du piment dans leur vie sexuelle. Et quel piment puisqu’il s’agit pour la jeune fille de se mettre nue dans les conduits d’aération et d’habiter derrière ses murs pendant que le couple mène une existence quasi-normale. Ici, la maison devient un organisme vivant et les notions de libertés et de cages sont revues à la baisse. Ne sommes-nous pas tous des prisonniers ?

Dans Le Passage de l’Ouest, une femme en sauve une autre lors d’un voyage en l’empêchant de se rendre dans la maison d’un inconnu rencontré durant le trajet… une chance prodigieuse ou un sale tour du destin ?

Ne parlons pas non plus des deux amants de L’instant de la Conception qui finissent par sacrifier bien davantage qu’au simple coït habituel pour avoir un enfant…

Et puis cette ville dans L’année du serpent qui voit apparaître un serpent gigantesque finissant par la couper en deux et dont les habitants insomniaques se mettent à produire un élixir de sommeil à partir des écailles dudit serpent ?



Amelia Gray se sert de son écriture comme d’un scalpel qui vient trancher dans l’ordinaire de la vie de ses personnages. Souvent insensées, ses histoires perdent volontiers le lecteur dans un dédale de concepts absurdes et grotesques qui jonglent entre l’humour et l’horreur : de l’homme qui régurgite à chaque fin de phrase à la jeune femme dont le bouton est possédée par l’esprit de sa défunte mère en passant par cette femme qui tombe amoureuse d’une brique. Dans l’univers d’Amelia Gray, les sens se corrompent, le deuil et l’amour se télescopent et l’on rentre de plus en plus profondément dans une folie banalisée, une folie où l’être humain dépasse les conventions sociales et la logique du monde réel.

Si l’on peut reprocher à certaines des histoires du présent recueil d’aller trop loin dans cette démarche et d’en devenir totalement abscondes, la plupart valent sérieusement le coup d’œil, ne serait-ce que pour apprécier les délires enfiévrés de l’autrice qui aime changer de thématique comme elle change de chaussures.



Acide, drôle et constamment imprévisible, les récits d’Amelia Gray sont autant de contes étranges et absurdes qui mettent l’imaginaire du lecteur en ébullition. Cinquante façons de manger son amant vous apprendra bien davantage que des recettes culinaires pour mettre fin à une histoire d’amour décevante !
Lien : https://justaword.fr/cinquan..
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Isadora

Étrange, complexe et singulière lecture.

Portrait d'une danseuse américaine du début du XXème siècle, une danseuse aux pieds nus, une artiste en avance sur son temps et une mère meurtrie par la mort de ses enfants qui doit faire face à la douleur, se reconstruire, continuer, se libérer en dansant « Danser, c’est exprimer sa vie intérieure ».

Amelia Gray nous donne à voir, avec humour (noir) et poésie, l'histoire fascinante de cette femme. En analysant profondément la psychologie de l'artiste et de la coterie qui l'entourent (mari, soeur, beau-frère, mère, amant...), elle densifie incroyablement cette biographie. Je découvre une auteure qui a une imagination débordante et qui m'a donné du fil à retordre ! La prose est grandiose, la langue très belle, mais la lecture a été fastidieuse pour moi. Je ne regrette pourtant pas cette lecture transpercée par de belles et fortes émotions, et me réjouis d'avoir été au bout ;-).

Pour les amoureux de la grande littérature.

Vous l'avez lu ? Vous connaissez cette auteure ?
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Isadora

La vie après la perte, le corps et la danse, l’exigence et ses monomanies, dans les soutiens, tensions et jalousies familiales. Splendeur et contingences de l’existence d’Isadora Duncan après la noyade de ses deux enfants, au plus près de la psychologie — comprendre sans masque ni complaisance — de la grande danseuse qui entre génie et égoïsme, souffrance tapie et apparente indifférence, tente de se reconstruire, d’inventer une autre chorégraphie, un autre mouvement pour un autre rapport à son corps. Avec une grande précision, une capacité à se plonger dans la psyché de tous ceux qui entourent Isadora, dans une langue limpide et parfois trompeuse (notamment par son usage de la comparaison), Amelia Gray offre un portrait délicat d’une femme véritablement, charnellement, libre. Isadora pose aussi la question de la dévoration de la fascination.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Cinquante façons de manger son amant

Très courts récits hallucinés sur l'horreur et la solitude de nos vies, sur les formes étranges, et destructrices, que peut prendre l'attachement, sur les fictions inventées, leur humour très noir, pour contrecarrer la folie de nos vies dont Amelia Gray excelle à rendre le basculement. Cinquante façons de manger son amant est bien plus qu'un recueil de nouvelles, il est la poursuite des menaces sous-jacentes de notre monde.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Isadora

Quel merveilleux et intense livre !

Le chant de la langue carillonne. L'hymne pour Isadora Duncan s'élève. Sa vie dévoilée, triste, mélancolique et divinement volontaire. Bien au-delà de l'aura exemplaire d'une femme libre, immensément libre.

L'autrice Amelia Gray vit à Los Angeles. «Menaces » son premier roman traduit par Théophile Sersiron en 2019 a été finaliste du PEN/Faulkner. « Cinquante façons de manger son amant » traduit par Nathalie Bru en 2020, tous édités par L'Ogre.

Cette biographie est à peine romancée, tant l'immersion semble réelle. C'est une mise en abîme vivante et résiliente. Cette réussite hors pair est avant tout un travail colossal de recherches sur cette artiste renommée. Une passion-clé pour Isadora Duncan. Un regard vif, résolument précis. Rien ne s'échappe, tout est tissé au fil d'or. L'autrice et la traductrice siamoises d'une trame qui ne laisse pas indemne. Tant le cheminement d'Isadora est une tragédie. Isadora est célèbre, danseuse, avant-gardiste. le libre-arbitre est le fil rouge de son éthique de vie. Passionnante, rebelle, gracieuse, elle va vivre un drame irrévocable en 1913. Celui de la mort de ses deux enfants en plein mythe d'un bonheur qui va s'écrouler comme un château de cartes. La Seine avale Deirdre dont le père est Gordon Craig (Ted) et Patrick le fils de Paris Singer.

« L'art n'est même pas un amuse-gueule au festin des horreurs du monde. le monde dévore l'horreur elle-même, il la savoure et n'est jamais rassasié... Les enfants sont vivants, à leur façon. Ils subsistent, subtils et en sommeil, et leurs âmes sont glissées bien à l'abri dans le triumvirat qu'est mère. Ils sont devenus la terre d'hiver, qui grandit à notre insu. »

Paris, pragmatique noie son chagrin dans les charges administratives. Isadora mangeuse de cendres, l'automutilation, le corps soubresaut , la mort du cygne.

L'écriture fidèle et généreuse, trace les destinées. Isadora, soutenue par sa fidèle soeur Élisabeth, bras autour du cou, caresses mentales, l'horreur au seuil des sanglots enfouis. Les danses d'Isadora, mimes sur les murs qui tremblent. Des voyages pour résister. Ses filles poussées dans le dos. Ballet féministe et douloureux. L'expression même d'une transmission à double langage.

« La danse est un art vagabond et je dors sous les ponts. Voit ma mise en scène pour « Jeux » mon va-tout. Deux enfants ! Deux faunes ! C'est « Jeux ».

Le récit est une chorégraphie tremblante de pluie, de sourdes souffrances. Les forces vives et altières, ombres chinoises d'un deuil qui n'en finit pas. Une femme meurtrie dans sa chair et son coeur qui noie les douleurs, en volubiles rencontres, le contre-poison en quelque sorte. Le deuil et ses psychologies, Isadora est la battante mais l'absence est son fardeau à jamais. Le souffle court mais son regard offre une chance au monde et aux survivances.

« Isadora n'a absolument aucune raison de ne pas adhérer à l'idée de la force physique comme idéal féminin. »

Isadora et ses prières au monde. « Tous les hommes sont mes frères, toutes les femmes sont mes soeurs et tous les petits enfants sont mes propres enfants. Quelle si fragile chose est l'art dans un monde où les enfants meurent. On m'a apporté mes bébés qui se tenaient main dans la main. »

« Isadora » est un chef-d'oeuvre. Chaque crépitement est un requiem. Une renaissance à la vie d'après, un bon de géant par-dessus les ballets à réinventer. Traduit à la perfection de l'américain par Nathalie Bru, cette biographie mise au monde par les Éditions de l'Ogre est admirable et bouleversante.

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Menaces

Réalité hypnotique égarée sous la pression hallucinatoire des hantises et autres obsessions endeuillées. Cauchemar vrillé de pertes, souvenirs et traumas qui éclairent mais n'expliquent pas la personnalité du rêveur, Menaces est un livre troué d'instantanées. Par l'histoire d'un repli, de la lente et incertaine remontée de David après la perte de sa femme dans d'obscures circonstances, Amelia Gray laisse surgir la menace qu'est toujours le réel.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Isadora

Une écriture dense pour une plongée intimiste dans la vie d'Isadora Duncan et sa reconstruction après la perte de ses deux jeunes enfants. Bien que je n'aie pas pu arriver au bout de ma lecture pour le moment - un peu trop de densité pour la période ! - j'ai aimé fréquenter cette famille Duncan si excentrique et leur foisonnance artistique. Je ne désespère pas d'y revenir un jour, car je ne voudrais pas passer à côté de cette biographie romancée, portée par un style magnifique.
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Menaces

Que sont ces mots menaçants disséminés dans la maison banale où le dentiste David tente de vivre le deuil de son esthéticienne d’épouse ? Un roman absolument étrange, doux et grinçant à la fois, pour dire en images venues d’ailleurs la perte de l’être cher.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/10/30/note-de-lecture-menaces-amelia-gray/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Isadora

Isadora est une jeune femme intrépide, volontaire, indépendante surtout en ce début du XX ème siècle. Elle sera une danseuse reconnue et parcourra le monde afin de vivre de son art et de le satisfaire. Elle fera vivre aussi toute sa famille. Il est dommage qu'elle n'ai pas eu le temps de nous livrer son voyage en Russie .Son point de vue et son expérience de la vie dans ce pays dans les années 20 aurait été très intéressant. Sa présence en Russie est évoquée dans l'oiseau bleue d'Erzérum. N'hésitez pas , vous aller voyager.
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Isadora

Résumé

À la veille de la première guerre mondiale, Isadora Duncan connaît son propre drame personnel. Lorsque la voiture qui conduit ses enfants et la gouvernante est emportée dans la Seine, elle s'abrutit des vapeurs de bains bouillants comme de celles de l’alcool. Seul un voyage autour de la Méditerranée lui apporte quelques réconforts : la fraîcheur des vagues d’une plage italienne, les plats qui lui sont portés directement dans sa chambre d'hôtel ou encore les paysages de la Grèce. Loin d’être joyeux, ce périple n'extirpe que très peu Isadora de son deuil. Celui de ses enfants, dont elle transporte les cendres qu’elle avale au cours de son voyage comme pour absorber les fantômes de ses chers Deirdre et Patrick, puis celui de son art. Isadora Duncan est une danseuse avant-gardiste qui s’est démarquée en laissant parler librement son corps, allant nu-pieds en tuniques de lin, dans une époque où le ballet et sa rigueur priment. Cette liberté, Isadora l’adopte dans toutes les facettes de son existence : elle laisse parler ses émotions et sa sexualité en refusant de se marier au profit d’amant(e)s divers et ne vie que pour instaurer sa nouvelle manière de danser, basée sur le ressenti et les émotions plutôt que sur la rigueur. A la fois terriblement égoïste et maternelle, Isadora est une femme sensible jusque dans ses imperfections.



Commentaire

Cette biographie romancée apporte un éclairage intéressant et très incarné sur la figure d’Isadora Duncan, préceptrice de la danse moderne. Elle nous offre un récit polyphonique, mettant tour à tour en avant les points de vue de ses divers personnages, sans nous en prévenir, pour nous déboussoler autant que son personnage principal peut l’être par l’alcool et le chagrin peut être. L’écriture est fluide, poétique parfois, sensible souvent. Elle n’hésite pas à mêler les perceptions de ses personnages d’après leurs émotions, leurs ressentis, avec ses faussetés et ses imperfections. L’auteure offre une très grande place à la question du deuil, de la maternité, de la liberté et de la femme. Toutefois, le roman est un peu long et la fin est ouverte, offrant une sorte de morale peu spécifique.



Globalement, j'ai trouvé cet ouvrage trop long et assez ennuyant. Dommage, car il y a une belle plume de l'autrice.

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Isadora

Tout en sondant l’âme d’Isadora, dans un style à la fois introspectif, inventif et magnifiquement poétique, le livre d’Amelia Gray raconte aussi comment se fabrique une légende.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Cinquante façons de manger son amant

Difficile de résumer des nouvelles. Ce n'est pas ma volonté de le faire. Les textes sont relativement courts et truffés d'excellentes idées. En voilà quelques exemples et réflexions.

Va-t-on aller jusqu'au bout du Cœur de la maison, où deux hommes en couple ne recourent aux services d'une prostituée que pour mieux l'enfermer dans le conduit d'aération? Ou de la nouvelle-titre, tout en crocs? Si le malaise s'instille souvent -mais ne lit-on pas pour être bousculés?-, Gray initie, par-delà la trivialité ou l'horreur et à sa manière férocement drôle, une réflexion sur la prédation, le désir ou la solitude. Dans son terrain de jeu retors, les gestes d'amour ne sont pas absents mais surviennent toujours aux endroits les plus incongrus (comme cette vieille dame qui tend les mains en coupe dans Le Pinson pour récolter le vomi de son interlocuteur, après l'avoir poussé à bout) , et s'avèrent parfois tranchants ou décevants. Reste que même avec toute cette acidité aux lèvres, nous voyons luire son talent.
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Cinquante façons de manger son amant

« Cinquante Façons de Manger son Amant » de Amelia Gray, traduit par Nathalie Bru (2020, Editions de l’Ogre, 210 p.) n’est ni un livre de contes, ni un livre de recettes. Le titre américain était moins racoleur « GutShot : Stories » (Coup des Boyaux : Histoires). A la rigueur, un livre de conseils. Ce qui surprend tout d’abord, c’est le découpage en cinq chapitres de 38 petits textes de 2 à 5 pages chacun.

Mais en fait, le texte qui donne le titre à ‘ouvrage, ne parle pas tellement de manger son amant. « Tout homme devrait savoir tuer sa volaille lui-même »

Ce ne sont que des amputations arrache lui le nez), des blessures (enfonce un tire-bouchon dans le tibia). J’aime bien le « mouds ses orteils au pilon ». Il y bien, pour finir le classique « dévore-lui le cœur », mais c’est d’un banal. Quant à « lui enfoncer une cuillère dans le nombril », cela ne se fait plus et risque de passer pour démodé (out of fashion). (Les cuillères d nos jours sont en inox, il n’y a plus l’attrait de dépareiller l’argenterie).

Ces conseils retenus (on en est toutefois à la page 78), Amelia Gray nous livre d’autres moyens de former un couple heureux et harmonieux. Mais le texte suivant commence par « Nous voulions tant un enfant ! » Comme quoi, les plaisanteries les plus courtes…. Que l’on se rassure, le mari a d’autres idées en tête « Dans mon rêve, des chiens couraient en file indienne devant moi dans un vaste champ noir bordé de branches courbes ». La synchronicité des ménages fusionnels n’est plus ce qu’elle était.



Bref, un livre plein de passages d’une grande tendresse sur la communications dans le couple « Son cœur flottant dans son ego comme l’éponge de cuisine dans une bassine pleine d’eau de vaisselle »

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Menaces

Une écriture au scalpel, ultra-précise bien qu'elliptique, ouverte aux interprétations multiples. Un récit qui prend rapidement la tangente, se déploie en boucles hypnotiques, emmène au bord du vide.


Lien : https://www.lesinrocks.com/2..
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Menaces

Roman vraiment bizarre très difficile à comprendre.

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Menaces

= Un deuil difficile et un décès étrange. =



‘‘Le scotch entourant le paquet était doublé de ficelle cirée. David tâtonna en essayant de glisser les ongles sous le bord du ruban adhésif. Il n’avait aucune envie d’aller chercher un couteau à la cuisine et préféra perdre du temps à examiner chaque recoin du colis pour trouver l’extrémité qu’il allait pouvoir décoller. A l’intérieur se trouvait une boîte en polystyrène, fermée elle aussi par du scotch épais. Un reçu était attaché au couvercle, indiquant des frais de crémation…’’



David vient de perdre sa femme Franny. Elle morte dans des conditions étranges et suspectes.

Il va découvrir un peu partout et par hasard chez lui d’étranges mots de menaces. Il décide de mener son enquête afin de découvrir ce qui est réellement arrivé à sa femme et surtout l’auteur de ces messages.



Un roman dont la thématique principale est le deuil. Celui d’un homme qui se laisse lentement sombrer.



Au début du roman, j’ai été dérouté de ma lecture l’autrice fait des va et viens dans le temps. Racontant parfois des bouts de vie passée de David sans transition, ce qui m’a un peu perdu dans ma lecture.

Puis par la suite, je me suis habituée et c’est devenu plus clair et fluide.



Le lecteur est plongé dans un univers original et bizarre (dans le bon sens du terme).

La difficulté d’affronter la mort d’un être chère, parfois la violence de certaines scènes décrites, mais aussi un récit parfois accueillant l’humour, fait que ce roman est vraiment original tant par son contenu que par le style de l’autrice.



Une belle histoire mais qui m’a laissé sur ma faim quant au dénouement de l’histoire.


Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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Menaces

Un drame psychologique, mâtiné d’un mystère ambiant, qui entretient une atmosphère effrayante — sur fond de bruit d’essaim de guêpes… En plat, Menaces parle d’espoir : après la tempête vient le soleil – et qu’en dépit de la tristesse et de l’oppression constantes, l’humain a besoin de ce regard tourné vers l’avenir.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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