Citations de Amy Ewing (130)
𝑼𝒏 : 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍'𝒐𝒃𝒋𝒆𝒕 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕. 𝑫𝒆𝒖𝒙 : 𝒔𝒆 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒓 𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕. 𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔 : 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒔𝒂 𝒗𝒐𝒍𝒐𝒏𝒕𝒆́.
𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒆 𝒍𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒛.
J'ai affronté tant d'épreuves en si peu de temps que je me suis métamorphosée. La vie m'a enhardie. J'ai grandi.
Une fois qu'une fissure apparaît sur une façade, une centaine d'autres se révèlent. Alors, les murs qui furent érigés avec une extrême prudence se mettent à s'écrouler un à un.
Ils ne peuvent pas comprendre mon point de vue; ils ne sont pas amoureux de lui. S'il meurt, ce n'est pas leur cœur qui volera en un millions d'éclats.
La vie est partout en ce monde. Tout est connecté. Nous, les humains, nous nous croyons supérieurs car nous parlons et nous pensons; comme si on ne pouvait pas s'exprimer autrement qu'avec une bouche, ou que, sans cerveau, on ne pouvait pas penser.
Tant que les étoiles brilleront dans le ciel, je t’aimerai.
« Notre force ne réside pas seulement dans notre magie, mais aussi dans nos esprits et dans nos cœurs. Vos yeux sont ouverts, c’est pourquoi vous voyez des choses que vous n’auriez jamais imaginées possibles. »
C’est effrayant, triste, inquiétant et tant d’autres choses encore, mais… je préfère savoir la vérité et être effrayée que de rester dans l’ignorance et vivre une vie fondée sur un mensonge.
- Chez soi n’est pas toujours ce que nous imaginons lorsque notre voyage commence, dit le feu follet. Cela peut changer en cours de route. Chez soi est une notion changeante, car ce n’est pas réellement un endroit. C’est un sentiment.
- La guerre, murmura-t-elle. Pourquoi les humains se battent-ils entre eux ? Pourquoi est-ce qu’ils s’entretuent ? Dans quel but ?
Elle regarda à nouveau au loin.
- Je suppose que c’est dans notre nature, dit Leo.
Elle secoua la tête.
- Je ne pense pas. Je crois que parfois vous oubliez qui vous êtes, ou ce qui est réellement important dans ce monde…
Si seulement je pouvais me confier à elle, lui parler des trois Augures et des années de souffrance que j’ai subies au centre, des tests incessants et des visites médicales à n’en plus finir. Si seulement je pouvais lui dire à quel point elle m’a manqué, lui avouer que par sa simple caresse, elle me donne plus de tendresse que toutes les gardiennes de l’institut réunies en l’espace de quatre ans. Si seulement je pouvais lui dire combien j’aime jouer du violoncelle, et comme j’y excelle. Je crois qu’elle serait fière de moi, si elle savait ce dernier point.
La porte de sa chambre est grande ouverte, et Raven est déjà prête. Elle porte un pantalon noir taille haute et un chemisier blanc. J’ignore si Raven est plus jolie que moi car cela fait quatre ans que jen’ai pas vu mon reflet dans un miroir. En revanche, une chose est sûre, elle est l’une des plus belles créatures de Southgate. Comme moi, elle est brune. Seulement, elle arbore un carré court, des cheveux raides comme des baguettes et ultra-luisants tandis que les miens, bouclés, tombent en cascade dans mon dos. Elle a la peau caramel. Ses yeux en forme d’amande, presque aussi noirs que ses cheveux, sont sertis dans un visage parfaitement ovale. Elle est plus grande que moi, qui suis déjà au-dessus de la moyenne. Ma peau d’une blancheur d’albâtre contraste avec ma chevelure de jais, et j’ai l’iris violet. Pas la peine de me regarder dans un miroir pour le savoir. C’est de mes yeux que me vient mon prénom.
« - Difficile de se rappeler qui on est quand on passe son temps à jouer un rôle.
- Je suis sûre qu'il y a des moments où vous pouvez redevenir vous-même.
Son visage se radoucit.
- Vous n'êtes pas ici depuis longtemps.
Je pars au quart de tour.
- Peut-être, mais ça ne signifie pas que je ne comprends pas ce que vous voulez dire. En plus, vous avez plus de liberté que moi. Vous avez le droit de vous exprimer. On vous traite avec respect.
- Vous pensez vraiment qu'on peut parler de respect ? la duchesse qui me dévore des yeux en plein repas ? Carnelian qui me traite comme si j'étais son esclave ? Vous croyez qu'ils se demandent si je suis fatigué, si j'ai faim ou si je déteste danser ? Ils ne me respectent pas Violet, ils me possèdent. »
Au moins, quel que soit l'endroit où je finirai, ce sera sous le même ciel. Hazel et moi scruterons toujours les mêmes astres.
L'espoir est une chose précieuse. Pourtant on ne commence à l'apprécier que quand toute lueur s'est envolée.
« Mon souffle se suspend. Une autre fleur est entrelacée à la mienne. Une fleur de lys. Mais au lieu d’être blanche, elle est noire comme le jais. »
Nous sommes les Céruléennes, songea-t-elle plus résolue que jamais. Notre sang est magique.
Tu as parlé de monstres un peu plu tôt, mais tu as touché un point plus important que tu ne le penses. Tous les montres n'ont pas forcément des cornes, des dents acérées ou des griffes. Sur la dernière planète, les humains étaient cruels et égoïstes.
Craindre de mourir, c’est craindre de vivre.