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Citations de Ana T. Drew (61)


Seulement , au fil des années, j'ai appris que les gens étaient profondément conservateurs. Ils adorent VOIR des saveurs exotiques et des mariages improbables en vitrine, mais quand il est question d'ACHETER des macarons, ils restent attachés à ce qu'ils ont goûtés et re-goûté : vanille, caramel au beurre salé, pistache, chocolat , café... rarement betterave et encore moins wasabi !
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Cat était la jumelle fragile et moi la robuste.
Est-ce la faute de Cat ?
Absolument pas.
Est-ce que je lui en voulais ?
Bon sang, oui.
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Adinian demande à son collègue à la radio d'avertir la police italienne au cas où le camion passerait la frontière avant que les patrouilles françaises ne puissent le chopper. Il semble agir en partant du principe que les indications de Véronique sont fiables. Victor sait qu'il n’y croit pas vraiment, et il est reconnaissant au capitaine de lui faire confiance à ce sujet. Aux petites heures du matin, Isnard et Adinian déposent Victor en lui promettant de l'appeler dès qu'ils ont du nouveau. Victor les remercie et se traîne dans sa maison soudainement vide et froide.
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En 2013, un acheteur inconnu avait payé 52 millions pour un chien-ballon orange de Koons, dit Flo.
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Rose a atteint un niveau d'endettement aux proportions astronomiques. Sa banque a été remarquablement patiente et arrangeante, mais Mamie n'a pas réussi à réduire sa dette de manière conséquente. En juillet dernier, mes sœurs et moi sommes passées à la banque derrière son dos pour proposer à sa conseillère bancaire de rembourser la dette à la place de Rose. Lorsque la conseillère nous a communiqué le montant, il s'est avéré que toutes nos économies réunies n'auraient pu y suffire : Rose a vécu au-dessus de ses moyens pendant beaucoup trop longtemps.

Cat attrape mon poignet.

— Peut-être pouvons-nous persuader Papa d'enterrer la hache de guerre et de l'aider ?

— Je doute qu'il accepte, et je suis absolument certaine qu'elle rejettera l'offre.

Cat me lâche ma main.

— Quelle est la date limite ?

— La semaine prochaine.

— Mais Mamie adore cette maison ! Elle y a vécu toute sa vie, s'émeut Cat. Déménager va l'anéantir...

— Elle logera avec moi, puis nous trouverons une solution.
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– Salut, je suis l'hôtesse en chef Carla Lanteri. Tu peux m’appeler Carla !

Elle m'explique qu'elle est responsable de l'accueil, chargée de l'entretien ménager, de la blanchisserie, des divertissements – avec l'aide de Salman – et des services de voiturier et de conciergerie.

– Les services de voiturier sur un bateau ? lui demandé-je avec le sourire.

– Ici, le terme désigne toutes sortes de tâches comme défaire les valises des invités, garder un œil sur les enfants ou aller chercher les sacs de courses quand nous jetons l'ancre et que les dames font du shopping.

– Tu brosses et tresses aussi leurs cheveux pour la nuit ? demandé-je en imaginant les femmes de chambre de Downton Abbey.

– Je le ferais si on me le demandait, répond Carla sans sourciller. Mais ça en arrive rarement là.
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Il est vrai que la rue à sens unique où habite Annie manque cruellement de places de parking. Les voitures y sont stationnées de façon si serrée que leurs pare-chocs se font l'amour.
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[...] l'arôme des galettes qui grésillent dans la cuisine l'enveloppe comme une couette.
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À sa descente du bus, Rose aperçoit l'austère tour Montparnasse qui se dresse au-dessus d'elle. Elle n'y prête même pas attention, guère impressionnée. Cette tour sans grâce, particulièrement morne par une journée grise comme celle-ci, lui a toujours paru hors de propos dans un Paris haussmannien. Un bon mot de Maupassant concernant la tour Eiffel lui revient en mémoire. L'écrivain, qui s'était fermement opposé à la construction de celle-ci, méprisait cette « horreur » de tout son être. Pourtant il s'y rendait souvent pour déjeuner, affirmant que c'était le seul endroit de Paris d'où il ne pouvait pas la voir.
La tour Montparnasse l'aurait probablement fait tomber dans les pommes.
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Je finis toujours par emprunter la voie la moins conseillée, tout en prenant soin de lister chacune des contre-indications.
Pourquoi je me comporte ainsi?
Peut-être parce que les filles polies n'ont trouvé que ça comme moyen pour faire un doigt d'honneur au monde...
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— Je suis un flic, rétorqué-je. Les sens aiguisés sont une déformation professionnelle.
— Je te signale que ma vilenie est le seul moyen de te faire manger des crucifères, se justifie-t-elle.
— Tant qu’il s’agit de patates avec un peu de chou-fleur, et pas l’inverse, je peux faire avec, avoué-je. Mais ma question était : as-tu d’autres vrais secrets ?
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- Chère madame, jusqu'à ce que j'ai une très bonne raison de suspecter un acte criminel, le tueur de Maurice Sauve est une crise cardiaque. Et je ne peut pas écrouer une crise cardiaque.
Il tourne les talons et court vers la sortie.
Je grimace et l'imite dans ma barbe.
- " Chère madame, je ne peux pas mettre en examen une crise cardiaque !"
- J'ai tout entendu ! crie-t-il depuis la porte.
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Sur ce, elle quitte ma boutique avec un petit salut de la main.
Suivant les encouragements discutables de ma jeune sœur, je saisis une boîte de macarons à la pistache et je commence à l’emballer.
La porte d’entrée tinte, annonçant un nouveau client.
Je m’efforce de redresser les coins de ma bouche afin d’orner mon visage d’un sourire que j’espère professionnel, mais ceux-ci retombent immédiatement lorsque j’aperçois qui rentre dans la boutique. L’homme sur le seuil n’est pas un client, mais un flic : c’est le capitaine Gabriel Adinian de la gendarmerie de Beldoc. Et accessoirement, celui qui enquête sur la mort de Maurice Sauve.
Les bras serrés autour de moi, je tente de contenir le frisson soudain qui me parcourt en ce doux après-midi de juin.
Ce pauvre homme !
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Il avait déclaré s’être embarqué dans la quête d’un sens à sa vie, après avoir réalisé il y a deux ans que trier du courrier à la Poste n’était pas son truc. Un an de bénévolat auprès de la Croix Rouge en Asie du Sud-Est le convainquit que cela ne lui convenait pas non plus. De retour à Beldoc, il avait touché un peu à tout, de la musique en passant par le boursicotage. Récemment, il avait découvert l’art de la pâtisserie.
Je me souviens comme il s’enthousiasmait en concluant sa présentation : « J’ai un bon feeling, là ! »
Vingt minutes plus tard, il grimaçait et s’effondrait sur le sol, sans vie.
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En pratique, la question de sa beauté est plus compliquée.
La structure globale de son visage compense les défauts des traits individuels. Son nez proéminent et sa bouche sont assortis à sa mâchoire ferme et carrée qu’une barbe de trois jours ne parvient à masquer. Ses sombres yeux bruns sont magnétiques. Il dégage une virilité naturelle et désinvolte.
Du calme, Julie !
C’est juste la réaction viscérale d’une trentenaire qui trouve un gars sexy. Ҫa passera dans un instant. En plus, je ne le trouve même pas sexy. Son attitude lors de notre première rencontre hier soir me rappelle d’ailleurs que je ne l’apprécie même pas.
Le capitaine Adinian s’arrête en face de moi au niveau du comptoir.
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Ya des gens qui préfèrent mourir chez les autres,
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- La rébellion, c'est quand je lui donne une corvée, qu'elle se plaint "Pourquoi moi ?", que je lui dis "Parce que je t'ai mise au monde et nourrie", et qu'elle me répond ensuite "Je ne te l'ai jamais demandé !".
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- C'est quoi, ce bordel, ce sont des moutons ?

- Non, ce sont des nuages, rétorque Annie. De tout petits nuages riquiqui, au ras du sol, et qui bêlent.
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Tout ce qu'Annie aurait été capable de répondre, c'est qu'elle est encore moins à l'aise au téléphone qu'en face à face avec quelqu'un qu'elle n'a jamais rencontré.
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On attend d’une fille qu’elle soit coquette ou garçonne, qu’elle aime les poupées ou le sport, qu’elle soit douce ou vive, qu’elle ramène des bonnes notes ou adore la couleur rose. Mais en vérité, les petites filles sont des êtres humains complexes, aux multiples facettes et contradiction. Et il n’est pas rare qu’elles prennent autant de plaisir à shooter dans un ballon de foot qu’à boire un thé imaginaire avec les poupées.
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