Andrea B. Cecil

Tout d’abord, on a le plaisir de retrouver Romuald et Don les 2 personnages principaux ainsi que Perla, Sophie, Coralie, Mél’ … et l’on découvre un nouveau venu, Jérôme, dans ce 3ème tome de leurs aventures. Les choses deviennent parfois compliquées dans la vie de nos personnages …

Ensuite, l’histoire, qui a toujours autant d’humour et de rythme tout du long, est plus intense, plus dense, par moments un peu plus sombre et plus émouvante que dans le 1er et le 2ème tome mais on passe à nouveau un super moment de lecture.



Ecriture simple, fluide, facile à lire, pleine d’humour … On est pris dans le tourbillon des évènements que traversent Romuald, Don et leurs comparses et on partage leurs émotions et ressentis

J’ai passé un moment de lecture super agréable et ca fait beaucoup de bien !!

SENSUEL et FEEL GOOD

« Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre »...

Ces paroles de la chanson de Juliette Greco ont souvent accompagné ma lecture, tout au long du roman de Florence Jouniaux et d’Andrea B. Cecil, « La Capuche » (Don’ et Rom’, heurs et heurts...)

Donato, prof d’italien et Romuald, bibliothécaire, vivent en couple, assument gaiment leur homosexualité... jusqu’au jour où se posent à eux les fameuses questions existentielles de Thierry Ardisson : sucer, est-ce tromper ? Embrasser une femme, pour un homo, est-ce tromper ?

De son côté, la camarade de travail de Romuald se demande si elle peut aimer un homo jusqu’à le changer ?...

De péripéties en rebondissements, tout se complique avec l’irruption de la mafia sicilienne dans leur histoire. De plus, on se pose la question : qui est cette personne qui les suit depuis le début ?

Nous suivons la valse des sentiments. Trahisons, pardons, ruptures s’enchaînent. Mais ce qui compte c’est l’analyse des sentiments amoureux. Une analyse fine et séduisante.

Comment se détermine l’orientation sexuelle ? Les hormones ? Une rencontre ?... Qu’importe. Nous n’en sommes pas plus responsables que de la couleur de nos yeux, de nos cheveux ou de notre peau.

L’homophobie, comme le racisme est un crime.

Il est bon de se le rappeler. Florence Jouniaux et Andrea B. Cecil le font grâce à leurs personnages, des trentenaires, filles et garçons, très attachants, dans ce roman contemporain, moderne, original.

J’ai aimé partager la vie de ces sympathiques personnages touchants et parfois amusants.

N’hésitez pas, embarquez-vous dans ce voyage sensuel qui se poursuit dans le tome 2 « Les Madeleines de Nono » et dans le tome 3 « Salades d’Embrouilles » peut-être dans le tome 4... (À suivre)

Je recommande.

Tout d’abord un immense merci à Florence et Andréa de m’avoir associée à l’équipe de lecture en avant-première de ce 2ème tome des aventures de Romuald et Donato !! Quel Plaisir !! 2 auteurs super sympas, une équipe de lectrices pleines d’humour (comme les 2 auteurs !!) et un chouette livre !!



Tout d’abord, on a le plaisir de retrouver Romuald et Don les 2 personnages principaux dans ce 2ème tome de leurs aventures.

Ensuite, l’histoire, qui a toujours autant d’humour tout du long, est plus intense, plus dense, par moment un peu plus sombre que le 1er tome mais on passe à nouveau un super moment de lecture.



Ecriture simple, fluide, facile à lire, pleine d’humour … On est pris dans le tourbillon des évènements que traversent Romuald, Don et leurs comparses et on partage leurs émotions et ressentis

J’ai passé un moment de lecture super agréable et ca fait beaucoup de bien !!

Un roman qui se dévore !

Ayant déjà lu et apprécié un certain nombre des romans d'Andrea, j'étais curieuse de découvrir son dernier qui exploite des thèmes chers à l'autrice : les relations lesbiennes, mais surtout les relations humaines et tout ce qui fait la vie, le doute, la culpabilité, la maladie... Toujours avec beaucoup de sensibilité, l'auteur raconte l'histoire de Cattell, lesbienne affirmée en couple avec Isabel, femme jalouse vite reléguée au second plan quand il s'agit de s'occuper de sa "famille", même si elle est partie depuis deux ans. Quels secrets va-t-elle découvrir ? Et qui est vraiment cet homme qui ose lui faire les yeux doux ?

Nous assistons à des dialogues musclés, ou pleins d'humour, mais aussi à des scènes érotiques très bien décrites. Une belle réussite ! Et une couverture qui me plaît beaucoup, en adéquation avec l'histoire !

Le commentaire de Nathalie :

Toujours très heureuse de renouer avec la plume de cette auteure.

Catell est une femme homosexuelle de 62 qui vit pleinement et librement sa sexualité au grand déplaisir de sa partenaire. Mais un jour son ex belle-fille, Aloïs, la retrouve et lui demande de l'aide. Le passé vient de la rattraper et de manière brutale. Comment venir en aide et démêler le vrai du faux. Aloïs ne lui a pas tout dit, elle devra lui arraché toute l'histoire si elle veut vraiment qu'elle les aide. Comme : pourquoi son coloc est si avenant, pourquoi sa mère fait de telles réactions à la suite de son AVC et quelles sont les vraies raisons du séjour en prison de son frère Sacha. Tant de questions génèrent beaucoup de réponses et Catell devra les démêler et réussir à rétablir une sorte d'harmonie familiale. On y retrouvera des relations amoureuses, des conflits psychologiques, des affrontements inters générationnels, autrement dit, tout ce qui compose la vie.

La plume de l'auteure est toujours aussi fluide, libre et sans concession.

Sans oublier la magnifique page couverture comme à chaque roman avec ses couleurs attirantes.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Ce livre m a été proposé via le site simplement pro et je remercie vivement l’auteure de me l’avoir proposé en découverte.



Le roman en lui-même me faisait un peu peur non pas à cause de l’histoire, mais plutôt par le nombre de pages. N’étant plus habituée à lire de livre aussi épais, je pensais que j’aurais mis au moins 2 semaines. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai tourné la dernière page ? Je n’avais mis que 4 soirées pour la lecture d’une part, mais en plus j’avais omis de prendre des notes.. Mazette comment faire sans mes petits rappels ? Hé bien, je me souviens de tout, des impressions, des personnages et de divers sentiments que les héros ont ressentent qu’ils m’ont transmis.



Cette histoire ne contient pas une histoire, mais au moins 3 parties... Donc pas le temps de s’ennuyer.



Tout le monde connaît la télé-réalité, mais la télé-réalité virtuelle ? Ça vous parle ? Est-ce une fiction ou un futur programme qui pourrait voir le jour dans quelques années ?



Les personnages qui participent à cette émission sont des couples en perdition et qui espèrent (parfois forcé) se réconcilier ainsi qu’une personne proche qui est là pour vous faire échouer. Mais il y a une subtilité et qui met du piment : une fois dans le virtuel, leur apparence, nom et particularités sont changés et donc méconnaissables. Le trait principal de ce roman vient d’être posé.



Kathie, Laurent, Elsa, Benoît ainsi que Marc et Aurore sont les personnages centraux de cette histoire. Ils sont là pour des raisons différentes et vont se découvrir les uns mes autres.

Ce qui est génial avec cette épopée c’est qu’il est impossible de lâcher le livre. Plus j’avançais, plus je voulais connaître la suite de leurs aventures. Des péripéties en tout genre, des rencontres, des confidences sont au rendez-vous. Mais ils découvriront des choses sur eux-mêmes et sur les autres. Quand vous pensez que ça y est, on est à la fin, c’est faux. Une autre histoire prend le relais sans vous laisser le temps de souffler.. Mais c’était sans compter sur l’imagination de l’auteure qui rajoute une troisième partie. Et je peux vous dire que les trois volets se complètent parfaitement.

Je n’ai vu le temps passé en compagnie des personnages et de leurs aventures. L’amour prend souvent des chemins détournés et la découverte de ses besoins ou envies chamboule leur vie. Vivre sa vie sous une autre identité pour mieux se connaître peut apporter du positif. On à moins d’a priori.



Que dire sinon que j’ai aimé ce livre et ses histoires d’amour, d’amitié, etc.

Il est difficile de parler d’un roman qu’on a aimé, car il y a toujours un risque d’en dire trop, dévoiler l’histoire. Il y a beaucoup d’autres éléments à prendre en compte ou à décrire, mais je préfère vous laisser le loisir de la découverte.

Surtout, n’hésitez pas à le lire et à partager votre avis.

En résumé, c’est une véritable réussite tant au niveau des intrigues que du style et du rythme.

Merci pour votre confiance et j’espère à très bientôt...

Avis : TROUBLANT

Je remercie Andrea B. Cecil pour sa confiance. Un appel au secours pour un service presse et par goût d’éclectisme dans mes lectures, j’accepte un roman qui m’est proposé avec la mention LGBT et + ». Wouah ! Dans quoi vais-je m’embarquer…

Lors de la réception, je commence par grandement apprécier la couverture, fruit du travail d’un vrai artiste me dis-je. Les couleurs me transportent dans un univers plus artiste verrier que peintre et je découvre que l’auteur créée ses couvertures lui-même.

Donc un a priori positif sur l’écriture qui devrait être d’une sensibilité au moins égale. Je comprends vite que l’histoire fait partie d’une série et que les lecteurs habituels décoderont plus rapidement que moi les références aux amours passées. Jusqu’à la page 21, tout va bien. Ensuite, je suis obligée de constater que l’auteur ne va rien m’épargner de la vie sexuelle et libérée, sinon débridée, du personnage principal.

Catell, 62 ans, a eu et a une vie bien animée, pleine de sentiments forts et de choix déterminés. Le jour où Aloïs, 19 ans, la surprend alors qu’une fois encore elle fait passer son plaisir avant les convenances, elle ne se doute pas du charivari qui va l’accompagner durant les jours suivants. Les retrouvailles avec la famille abandonnée et la rencontre avec le beau mâle qu’est Arshath vont lui réserver quelques surprises souvent plus désagréables qu’agréables.

La police et la mise en forme de ce roman lui donnent une belle dynamique. Le style est simple et efficace, le rythme est soutenu et page-turner. Les descriptions et les situations sont « brut de décoffrage » ; on frôle parfois l’overdose. Les personnages et leur vie sont en revanche attachants, poignants parfois. Il y a de l’humour, aucune langue de bois et la volonté de vivre sa liberté intime imprègne chaque page.

Au final c’est un roman qui comblera les habitués et qui pourrait bien donner des envies de découvrir la série à d’autres qui n’auraient pas pensé que ce genre pourrait leur plaire.


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Baliverne fut une agréable lecture en compagnie d'un trio improbable: un ado un peu paumé, une soixantenaire qui fantasme sur les petites jeunes et un prêtre défroqué qui n'a rien d'un prêtre hormis le grand coeur. Des personnages bourrus mais attachants et une fin qui pourrait laisser sur sa faim mais, à mon avis, il est aisé de la deviner. Je ne suis pas une adepte des dialogues coincés dans des guillemets mais l'auteur revendique cette façon de procéder, alors je m'incline. En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman atypique.

Je ne compte plus les romans que j’ai lu de cet auteur, et à chaque fois je ne suis pas déçue. Une fois de plus, j’ai été embarquée dans cette histoire qui commence plutôt mal avec Siobhán qui découvre qu’elle a besoin de changer sa vie et qui rencontre un personnage qui est tout son contraire, Alessandra. Dans ce roman, on retrouve les ingrédients chers à l’auteur : les relations humaines et l’amour. Il y a même une parenthèse humoristique avec un ara… Quant au chocolat du titre, eh bien, il faut lire ce livre pour savoir pourquoi l’auteur l’a ainsi intitulé.

En résumé : encore un livre d’Andrea B Cecil que j’ai dégusté et apprécié.

Le commentaire de Nathalie :

Une petite histoire lire et à relire. Une histoire au ''Je''. Une histoire à deux.

Adé ne vit que pour son travail et son chat.

Zéphirin ne vit que pour lui et aussi pour Adé.

Un jour, Adé reçoit une invitation de son frère à venir passer Noël avec eux dans son village natal. Une dure décision puisque 7 ans séparent leur dernière rencontre.

Elle ira, mais avec Zéphirin, il n'est pas que son ami, il est aussi sa conscience.

Une visite qui changera tout ou presque.

Des rencontres qui la rendront heureuse ou pas.

Un bon conte de Noël !

Mais surtout un roman à deux voix ou à quatre mains que j'ai aimé lire.

Une plume décousue, drôle, vraie et fraîche.

Mais comme le dit si bien Zéphirin : vous m'excuserez (ou pas) , mais j'ai plus envie d'écrire. ...
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On reconnait sans problème le style de l'auteur, qui nous mène par le bout du nez dans cette histoire assez virevoltante qui m'a emmené loin des sentiers battus. J'aime être surprise et j'ai pu compter sur cette lecture pour l'être. Coup de chapeau particulier pour la fin ! En deux mots : Lisez le.

Premier livre que je lis de l'auteure et je ne peux qu'apprécier le style moderne et décomplexé de cette nouvelle, bien loin du style conventionnel. On suit Adé et Zéphyrin (j'adore ce prénom) dans un pseudo conté de Noël, car Adé n'a pas spécialement envie de retrouver sa famille ,mais accompagner de son ami Zéphyrin, elle accepte malgré elle... Mais cette nouvelle n'a rien du typique conte de noel, au contraire. J'aime beaucoup le ton, l'humour et le découpage des chapitres, car on passe d'Adé à Zéphyrin et chacun des deux y va de son commentaire, de son opinion... La fin m'a plus que surpris car c'est la première fois que je suis confronté à cela dans un livre et de ce fait, je suis resté un peu sur le c*l ! Une seconde lecture s'imposera dans quelque temps je pense. Pour finir, ce n'est que quelques lignes dans cette nouvelle, mais j'ai beaucoup apprécié les références mythologiques que l'on trouve à propos de Zéphyrin et de son prénom, la petite touche culture quoi !

Un livre qui porte bien son titre !



J’ai été déstabilisé à la lecture de ce livre, mais pas dans le mauvais sens du terme.



Tout d’abord, j’ai eu l’impression que l’intrigue ne comportait ni début, ni fin ou alors au travers d’un étroit passage à la manière d’Alice au pays des merveilles.



La fin absolument inattendue m’a donné envie de relire ce livre pour le voir sous un autre jour et pour profiter à nouveau des traits d’humour qui constellent cet ouvrage.



Je ne dirai pas comme on le lit souvent que ce livre est un OVNI littéraire, mais, ce qui est sûr, c’est qu’il est d’ailleurs.



A lire, bien sûr !

Un contraste déroutant !



Ce livre dénonce la violence conjugale d'un mari tyrannique refusant que sa femme le quitte. Sans vouloir divulgâcher (spoiler, quoi) l'intrigue, toute une partie de l'intrigue est un sublime contraste entre la violence bête et méchante et la douceur de la découverte amoureuse. Encore un très bon livre d'Andrea B. Cecil.

À lire et à déguster (comme le chocolat).

Jusqu'où va-t-on par amour ? Quel est le sens de notre vie, pourquoi certains doivent-ils affronter tant de souffrance ? C'est le cas de l’héroïne de ce livre, qui tente de se frayer son chemin parmi les embûches terribles qui se dressent devant elle. Mais la lumière n'est pas forcément au bout du tunnel et ce livre, très bien écrit, en est l'illustration parfaite. Bien écrit, prenant et émouvant, parfois dérangeant aussi, ce roman m'a emporté dès les premières pages.

Une belle découverte!

Cette histoire nous raconte la vie d’une femme médecin de 58 ans vivant un petit village homophobe et rétrograde de la côte bretonne. Mais n’allez pas croire que ce livre ne s’adresse qu’aux personnes faisant partie de la communauté LGBT. L’auteur nous fait vivre de grandes émotions à travers de nombreux sujets délicats qui nous concernent tous comme la violence conjugale, l’euthanasie et les secrets de famille. Ce roman à su me tenir en haleine jusqu’à la fin. Je le recommande donc pleinement!

Le commentaire de Martine :

Une bonne lecture que je viens de terminer, le style de l’auteure demande un peu d’adaptation, cela lui confère une authenticité dans ces écrits. L'histoire est surprenante, plaisante et addictive. L'auteure se permet de nous écrire un récit sans frein, sans tabou, sans jugement, elle laisse le lecteur se délecter de ses mots et de sa poésie.

Le personnage de Siobhán, cinquante-quatre ans, qui après toutes ses années de mariage va se séparer de son mari qui l’a mis dans un carcan, durant tout ce temps. Elle va devenir dame de compagnie, pour survivre, subvenir à ses besoins ou s’émanciper...

Cette histoire permet à l’auteure de toucher et sensibiliser le lecteur à la violence faite aux femmes et à l’homophobie, pour ma part, ce qui m’a fait vivre des émotions diverses. C’est une lecture prenante, mystérieuse et exclusive, je vous recommande cette lecture.
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Cette histoire est géniale ! Enfin un roman où la fin n'est pas la même de ce que l'on a l'habitude de lire !

J'ai lu ce livre en un après-midi tellement je voulais savoir ce qu'il arrivait aux héroïnes...

Plein d'humour, de joies et du chocolat. Bref, je recommande sincèrement ce livre, il est absolument vital de l'avoir lu !

C’est le troisième ouvrage que je lis de cette auteure que j’apprécie. J’ai eu du mal à quitter l’héroïne, Line, une quinquagénaire lesbienne dont les relations avec sa mère et son ex sont difficiles. Sa vie amoureuse l’est donc aussi, d’autant que son métier de médecin la contraint à cacher son orientation sexuelle. Outre les émotions que l’on vit avec elle au fil des pages, ce roman très bien écrit est un réquisitoire contre l’homophobie et les femmes battues, 2 combats chers à l’auteure. Un excellent roman que je conseille !

En termes maritimes, un "amer" est un point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté... Tel le phare racheté par le père de Line, qui se tient debout, immuable et solide, contre vents et marées. Autour gravitent des personnages auxquels cet "amer" fait cruellement défaut. L'héroïne, Line, a abandonné son prénom de naissance de Constance, si mal choisi : partagée entre un amour sincère et un désir sexuel irrépressible, elle a causé la perte de sa précédente relation et en souffre profondément. Autour d'elle, pas de soutien possible : sa famille, bourgeoise et hypocrite, engoncée dans la sauvegarde des apparences malgré bon nombre de trahisons, ne lui est d'aucun secours. Seul, son père pourrait faire office de point de repère mais là aussi, rien d'immuable, tout bascule. Même dans sa profession de médecin, choisie par vocation en dépit des critiques familiales, Line doit feindre une identité hétérosexuelle afin d'être acceptée par les habitants.



Jusqu'au jour où tout bascule : homophobie et violences conjugales vont faire irruption dans la vie de cette femme au caractère bien trempé, à travers la situation que traverse son ex-compagne, remettant en cause ses certitudes sur la question : pourquoi, comment accepter au sein d'un couple d'être ainsi humilié, maltraité, rabaissé, violenté ? La question de l'emprise psychologique est abordée avec justesse et sensibilité, montrant le processus insidieux de la domination mentale qui finit par transformer la victime en chose, lui déniant toute émotion et toute humanité.



"Amer" est un roman riche, dans lequel la plume d'Andrea B. Cecil dépeint sans concession l'hypocrisie et l'intolérance, tout en abordant des sujets tristement d'actualité tels que l'homophobie, les violences conjugales et la fin de vie, mais également la fidélité, l'amour, et le désir féminin (encore trop souvent tabou !).