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Critiques de Angelo Rinaldi (17)
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La maison des Atlantes

A la fin de sa vie, un avocat décide d’écrire à son fils, qu’il déteste, pour régler ses comptes avec lui. Il lui raconte des morceaux de son enfance corse, son ascension de l’échelle sociale, parle de sa mère, de sa femme, des hommes importants qui ont émaillé son existence… J’ai eu un peu de mal à accrocher aux longues phrases, au style volontairement décousu et à l’intrigue somme toute inexistante de La maison des Atlantes. Peu à peu je me suis habituée au style, et j’ai lu ce roman avec un certain plaisir, dû à l’ambiance qui se dégageait de ces pages corses qui sentaient bon le maquis, mais je garde le regret d’une intrigue plus construite.
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Tout ce que je sais de Marie



«  ce qu’il sait de Marie » Angelo Rinaldi nous le dit avec beaucoup de brio Son narrateur on suppose un homme, un inconnu ou bien peut-être Rinaldi  se met à la place de Marie pour nous raconter ses souvenirs

Des suites d’un rapport sexuel avec un homme qu’elle va a priori épouser sans grand appétit Rinaldi pose sa narration dans ses trois unités : le temps une nuit de souvenir , de lieu : une chambre et un lit et une action : la narration d’une vie déjà bien remplie



Belle jeune femme du sud Marie contrainte à un mariage sans amour par nécessité se remémore le passé

Jeanne sa tante et mère adoptive décédée, femme de ménage dans les écoles de petite condition mais très grande dans l’âme

Madame de Trani sa voisine consulte de Saint-Domingue pleine de bienveillance amatrice de bordeaux, toujours le même qui vit de ses rentes et veille de loin sur Marie Elle est servie par Rodolphe la bonne majordome méchante, aigrie et désagréable

Zingarella la chatte peut-être diabétique  qui n’appartient qu’à elle-même

La concierge

Greta femme de boutiquier qui tient plutôt, tenait, une boutique de tissus et une bibliothèque amatrice de champagne qui paye toujours en dollars . Allemande de nationalité et toujours pourvoyeuse de bons conseil très proche de Marie

Quelques hommes lointains et spectraux des hommes de quelques unes vus à travers des filtres peu avenants et distants sauf pour la chose certains plus sympathiques mais pas vraiment accessibles.

Rinaldi nous livre une narration onctueuse et pleine de phrases à rallonge , de subjonctives amenées surtout à préciser des points qu’il aurait été dommage d’omettre car le (les) personnage y aurait perdu en complexité, richesse et véracité

Un grand sens de l'observation et des aphorismes pleins de bons sens

pour enrichir l’esprit assez loin de ceux d’écrivains qui écrivent pour faire joli ou trouver le bon mot a basse valeur ajoutée du style Sylvain.T (...)



Des descriptions fines et fouillées qui enchantent les sens aussi bien de personnages que de paysages ou du temps



Livre difficile d’accès mais c’est comme un pèlerinage à Compostelle arrivé à destination on regarde le chemin parcouru et on se dit que là était l’essentiel et celui-ci n’est pas gratuit il a fallut faire suer l’esprit pour pénétrer les arcanes de Marie et on s’en trouve plus riche



Un texte alambiqué qui recèle des trésors dans chaque coin perdu et ténébreux pour amateur de la belle langue

   Rinaldi dit “Lire exige un petit effort.”. C’est le cas pour ses ouvrages en général mais l’effort bien que pas tout « petit » quand même, doit être surtout soutenu

Un dinosaure de la littérature qui mériterait d’être plagié par nombre d’écrivains contemporains bien bien ternes à coté de lui et aux proses désespérantes et insipides

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Torrent

Si je vous dis que ce livre n'est pas un livre facile, je sens que je vais en faire fuir plus d'un. Et pourtant, c'est le cas : lire ce roman n'est pas vraiment aisé.

Le personnage central est François, de retour sur sa terre natale pour trouver des réponses aux questions qu'il s'est posé et qui ont été éludées, oubliées. Il se souvient - de ce qu'il a vécu, de tous ces non-dit, des personnes qu'il a côtoyées. De ce qu'il n'a pas vécu non plus. La fuite pour éviter d'être rejeté.

Hommes et femmes se retrouvent dans les souvenirs de François, et parfois, se rejoignent dans le présent. Voulait-il vraiment savoir la vérité sur ce qui s'est passé dans sa jeunesse ? Ou, plus simplement, trouver un apaisement, faisant le point sur le chemin parcouru, ou plutôt sur celui qu'il n'a pas parcouru ?

Attentif aux autres, cependant, à tous les autres, François se souvient de tous pour, finalement, parler un peu moins de lui. Près des hommes, les animaux, personnifiés par leur prénom (Suzy, Victor), attachants parce qu'attachés, viscéralement parfois, à ceux qui prennent soin d'eux.

Torrent est un livre âpre, sinueux, tortueux parfois - et j'espère lire d'autres avis sur ce roman qui ne se laisse pas apprivoiser facilement.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les Roses de Pline

20 après avoir quitté son île natale (la Corse) et sa villa des Palmiers où fleurissent des roses semblables à celles décrites par Pline l'Ancien, le héros nous conte sa vie.

Orphelin très tôt, il a été élevé par sa cousine Rose.

M. Tiberi, irrédentiste, a été son précepteur et lui a livré plus d'anecdotes sur sa vie que de leçons de latin ou d'italien.

Ensuite à Paris, il s'est créé un cercle de connaissances avec Marthe Dieudonné, Pierre-Yves, avocat et amoureux de lui, et une richissime russe au passé sulfureux.

Mais aucune de ces personnes ne trouve grâce à ses yeux. Comme il le dit lui-même : c'est une chance, il n'a pas d'ami. Ce qu'il aime dans le rapport avec les autres, c'est leur soumission face à l'argent, son argent.



Héros peu sympathique, très centré sur lui-même, qui ne s'intéresse aux autres que superficiellement.

Personnage de Rose attachant qui suscite la curiosité.



Très belle écriture, et de nombreuses descriptions méritent une relecture tant elles sont admirables (les yeux de la mort, par exemple, p39)
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Un jour, une vache

Un livre entre l'album jeunesse et le documentaire qui retrace une journée dans la vie d'une vache.

"Un jour, une vache" est un magnifique docu-fiction animalier enrichi d'illustrations réalistes sur la vache et le monde de la ferme. Le lecteur suit la vache dès l'aube dans les prés, puis à la traite alors que tout le monde se réveille petit à petit. Retour aux champs pour paître la bonne herbe verte humant l'été pour repartir en soirée vers la ferme pour une deuxième traite.

Cet album de M. Doyle aborde d'une manière simple la vie à la ferme et permet de faire une première découverte avec les mots propres à l'univers agricole. Une mention spéciale pour les illustrations.
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La maison des Atlantes

Livre un peu compliqué par le style de l'auteur qui nécessite une petite adaptation; ensuite, peu importe l'histoire car l'ensemble fleure bon le maquis corse, les parades amoureuses, la femme dans sa plénitude et, incontestablement, c'est un livre à lire, même si un peu vieillissant en 2018.
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Un jour, une vache

Un livre à mi chemin entre le documentaire et la fiction qui décrit une journée dans la vie d'une vache dans une exploitation laitière. C'est un narrateur qui raconte l'histoire, les vaches ne "parlent" pas, ce qui renforce le côté documentaire. Un très bel ouvrage, aux dessins vraiment réalistes ce qui est beaucoup trop rare dans les livres d'enfants. Les textes sont assez courts, très rythmés: ils relèvent de la prose, ce qui les rend très agréables à lire à haute voix. Le langage est assez soutenu pour un livre d'enfants, mais sans perdre le lecteur qui somme toute comprend bien l'essentiel du livre (d'autant plus que les images sont très précises). Cela constitue une autre raison qui fait en sorte que ce livre est agréable à lire pour l'adulte. À partir de 3-4 ans.
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La confession dans les collines

Mon intérêt pour ce livre m'est venu du fait que j'ai longtemps habité le quartier de Paris dont Angelo Rinaldi parle, surtout dans la première partie de son ouvrage et qui est un appendice de ces anciennes carrières qui constituent aujourd'hui les Buttes-Chaumont et qui a été coupé par la rue Manin. Avant d'être loti en 1934 il fut d'abord un lieu de fêtes foraines et surtout un stade, ce qui lui a valu d'être appelé le Stade Bergeyre.

Rinaldi parle d'un hôtel borgne dont je me souviens vaguement et qui se trouvait rue Georges Lardennois qui monte le long de cette butte et en est la seule route d'accès.

Les secondes collines dont parle l'auteur sont celles de la Corse et entre les deux il découvrira un livre qui évoque ses souvenirs du 19e arrondissement de Paris. Il s'y retrouvera lui-même. Veut-il parler de son propre livre ?

Un peu trop bavard pour mon goût, Rinaldi m'a parfois fait perdre le fil du récit par son écriture étirée dans laquelle chaque phrase semble ne pas en finir tant il a de détails à ajouter. L'écriture est riche, bien que parfois cachant une subreptice erreur, comme par exemple "l'abréviation d'une douleur" au lieu son "abrègement".

Le lecteur peut aimer ce genre littéraire dont on ne peut pas dire qu'il soit fait de concision. Au bout du compte j'ai trouvé un plaisir personnel dans ces mémoires mais je ne peux pas dire ce qu'un lecteur lambda pourrait apprécier. Essayez toujours, le charme de ces palabres vous touchera peut-être.
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La maison des Atlantes

Je découvre tardivement cet écrivain dont j'avais entendu parler adolescent (ça vous dit mon âge !). Ecriture très complexe, avec des phrases très longues pouvant atteindre 10-15 lignes; plusieurs idées et incises par phrases, et de plus, tout le récit (fausse et magnifique autobiographie) procède par parenthèses ouvertes sur le discours de façon successive, avec retour au discours initial plusieurs pages après... Bref ! une écriture pas forcément facile, mais le roman est absolument magnifiquement écrit ! Il m'a fallu qqs dizaines de pages pour rentrer dans le rythme, mais après j'ai adoré. Vraiment un GRAND écrivain.
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Résidence des Etoiles

L'intention de l'auteur est sans doute de nous faire prendre conscience des méandres de la pensée de son personnage sur le chemin, dans son ancien quartier, qui doit le mener chez un chirurgien.

Les admirateurs d'Angelo Rinaldo trouvent dans cette Résidence la légèreté des bulles de champagne ou le plaisir des manèges dans les fêtes foraines... les unes comme les autres m'étourdissent et me saoulent. Les quelques heures passées à suivre Marc-Antoine dans son périple m'ont été souvent pénibles, je n'ai pu l'accompagner d'un pas léger et souriant, au contraire il m'a fallu me concentrer sur les mots et poursuivre sans cesse mes efforts pour ne pas me perdre au milieu de ces très, très longues phrases où l'auteur multiplie les digressions, les virgules et les subordonnées :

" A force de bouillonnements, l'eau de la marmite, soulevant le couvercle, avait éteint la flamme du gaz et, à une seconde près, l'oncle Jean, qui s'en retournait du dépôt de remonte où il avait curé les sabots de ses juments avant de les badigeonner de vernis d'Anvers, provoquait une explosion, son premier soin, sur le seuil de la porte, étant toujours d'allumer un cigarillo avec un briquet d'une flamme à ne pas étonner sur le tombeau du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, et dont le capuchon avait un claquement de pétard quand on le refermait, mais l'odeur avait retenu son geste. "

Si vous ressentez l'émotion ou la poésie pétillante véhiculées par cette phrase, vous adorerez ce roman, (je n'ai eu aucun mal à la sélectionner pour illustrer mon propos, le livre fourmille de passages du même style), sinon évitez-le.

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Torrent

L'immortel Angelo Rinaldi est un romancier rare. Il publie un "Torrent" envoûtant et entraînant.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Torrent

Un maelström verbal.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Les souvenirs sont au comptoir

Un roman dense et intense. Qui habite son lecteur et ne le lâche plus.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Les souvenirs sont au comptoir

Les phrases y font parfois dix lignes mais retombent toujours sur leurs pieds, non sans grâce, après nous avoir gratifiés d'images inoubliables dont la moindre n'est pas cet homme aux bagues qui "semblait tout ventre ou goitre de la gorge aux genoux".
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Les souvenirs sont au comptoir

Mourir-vos beaux yeux-d'amour me font ,Marquise."



Est- ce le fait d' un académicien d' emberlificoter ainsi les phrases ??

Que de temps perdu à les remettre d' aplomb!

C' est un peu comme un poisson dont la multitude d' arêtes,vous contraindraient à le manger froid, lui enlevant ainsi toute saveur.



Quelle frustration!!

J' aime Modiano , mais, je préfère le lire que l' entendre.



Vive Céline
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Les souvenirs sont au comptoir

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Le roman sans peine : Chroniques littéraires

Rinaldi exerce sa vocation à la manière d'une mamie attentive.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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